L'importante étude de Bergstrom-Walan et Nielson a montré que même si avec l'âge l'activité sexuelle diminuait, elle ne disparaissait jamais.
« On peut avoir 80 ans et encore du désir. Le problème, c'est que cet élément reste encore très mal intégré dans notre société. Par exemple, la masturbation des femmes qui vivent en maison de retraite est toujours un sujet tabou. Même elles, se sentent coupables de ressentir encore de telles pulsions » remarque le professeur Ribes.
Mais cela pose aussi le problème de l'intimité dans les établissements pour personnes âgées… ou plus exactement de l'absence d'intimité. Généralement, le personnel frappe à la porte du résident et entre dans la foulée, « il se passe en moyenne trois secondes entre les deux actions » souligne M. Ribes.
Il ne faut donc pas s'imaginer, ingénument, qu'avec les années qui passent, le désir sexuel –féminin ou masculin- trépasse. D'ailleurs, toujours selon Bergstrom-Walan et Nielson, dans 55% des cas, chez les hommes âgés de 60 à 80 ans, la pénétration reste un élément important pour l'obtention d'une satisfaction sexuelle.
Les travaux de Adde-ridder ont par ailleurs permis de mettre en évidence la place de la sexualité comme facteur de qualité de la relation chez les couples âgés. La diminution significative ou l'arrêt total des activités sexuelles constitue une des pertes les plus importantes chez les sujets âgés*****. De plus, les mariages où la sexualité a la moins diminué sont plus heureux que ceux où le déclin est notable******.
De leur côté, Rienzo et Barbara ont recensé les facteurs permettant le maintien d'une sexualité, ce qui permet de poser la question d'une « éducation sexuelle » à destination des âgés. Quant à Nicosi, il a pu mettre en évidence qu'une grande majorité des 70-80 ans était en faveur de l'utilisation de traitements pour continuer à apprécier la sexualité.
Face à cette activité sexuelle -qui est loin d'être marginale chez les grands seniors- et face aux nombreuses questions, réflexions et inquiétudes rencontrées chez les aînés à propos de la sexualité, le professeur Ribes s'interroge même sur l'intérêt de mettre en place une éducation sexuelle adaptée spécifiquement aux personnes âgées. Affaire à suivre….
L'âge n'émousse pas l'intérêt sexuel
Deux hommes âgés sur trois y pensent souvent et presque autant sont encore bien actifs dans ce domaine: selon une vaste étude sociologique américaine, l'âge n'émousse guère l'intérêt sexuel[1].
Quelque 68 % des hommes âgés de 57 à 85 ans sont actifs sexuellement ainsi que 43 % de femmes, affirme une étude de l'Université de Chicago, parue dans la livraison d'août du Journal of Sexual Medicine, qui a scruté la vie sexuelle de 3 000 personnes âgées, en 2005 et 2006.
La moindre activité sexuelle des femmes de 57 à 85 ans s'expliquerait d'abord par le fait que beaucoup d'entre elles sont veuves ou bien que leur mari est plus âgé et moins actif, a expliqué le professeur de sociologie Edward Laumann, qui a dirigé la recherche. Quelque 70 % des femmes de 70 ans par exemple n'ont pas de partenaires, contre 35 % des hommes du même âge.
Chez les hommes âgés 57 à 85 ans, 27,7 % disent manquer d'intérêt pour le sexe. Et cet intérêt ne semble pas décroître avec l'âge, au contraire: âgés de 57 ans à 64 ans, ils sont 27,8 % à dire ne plus s'intéresser au sexe mais lorsqu'ils sont âgés de 75 à 85 ans, ils ne sont plus que 24,4 % à être dépourvus d'intérêt.
"Cela veut dire inversement que 73 % des hommes y pensent encore ! Cela veut dire que tout n'est pas fini après 50 ans et qu'il y a de l'espoir", a commenté le chercheur.
Les femmes ont souvent moins d'intérêt pour le sexe (43,3 %) que les hommes et 23 % n'y trouvent plus de plaisir.
"Les difficultés sexuelles des femmes relèvent en fait assez peu de l'âge. Elles dépendent plus des problèmes de santé (surpoids, diabète), de stress ou d'état de la relation", a précisé l'auteur de l'étude.
Pour les hommes, 37 % ont des problèmes d'érection, seul souci qui augmente de façon significative avec l'âge (30,7 % entre 57 et 64 ans et 44 % entre 75 et 85 ans). 27 % sont anxieux de leur performance (contre 11 % pour les femmes).
« La santé sexuelle constitue une part très importante de la qualité de la vie et peut être affectée par trois types de facteurs: la santé physique, la santé mentale et les qualités de la relation entre les partenaires », a indiqué M. Laumann.
Des maladies comme le diabète, les accidents cardiovasculaires, la dépression ou les pathologies urinaires sont autant d'obstacles à la sexualité sans compter les médicaments correspondants qui ont souvent des effets secondaires sur la libido, a noté le chercheur.
Quelque 14 % des hommes de cette tranche d'âge ont recours à des stimulants sexuels, comme le Viagra.
Chez les femmes, de bonnes relations avec le partenaire sont primordiales pour éviter d'avoir des difficultés sexuelles tandis que pour les hommes il est important de souvent penser au sexe, pour stimuler cette activité.
« La fréquence à laquelle vous pensez au sexe est une excellente mesure de la libido. Si vous y pensez une fois par semaine seulement, ce qui est très rare pour les hommes, cela double vos chances de ne pas avoir d'intérêt pour la chose sexuelle », a expliqué M. Laumann.
Pour les femmes uniquement, une consommation modérée mais quotidienne d'alcool semble aider la sexualité, ce qui ne serait pas le cas pour les hommes, ni pour les femmes plus jeunes, selon l'enquête.
« Cette étude montre que nous devons prêter davantage attention au fait que l'activité sexuelle continue d'être une possibilité à un âge avancé. C'est un facteur très important du bonheur personnel, de la satisfaction émotionnelle et physique, de la qualité de la vie », a conclu le chercheur.
Un problème dans l'activité sexuelle peut aussi être un signe avant-coureur d'un autre souci de santé. « C'est comme le canari des galeries minières », qui prévient du coup de grisou, note-t-il.
C'est un fait, nous vieillissons et notre société vieillit, elle aussi. Alors qu'en France, un habitant sur deux a plus de 55 ans, deux spécialistes s'interrogent : peut-on s'aimer jusqu'au bout de la vie ?… Et font le point sur un sujet encore largement tabou : la sexualité des seniors.
RD
Merci de bien vouloir retirer ce visuel pour lequel vous n'avez AUCUN droit de publication ni l autorisation de droit à l image des personnes photographiées. Cdt, As MR
RépondreSupprimerMerci de bien vouloir retirer ce visuel pour lequel vous n'avez AUCUN droit de publication ni l autorisation de droit à l image des personnes photographiées. Cdt, As MR
RépondreSupprimerJ'ai longtemps ressenti un lien particulier avec la phytothérapie. Tout d’abord, c’est naturel, Charlie a fréquenté le même petit collège du sud de la Californie - le Claremont Men’s College - bien qu’il ait abandonné ses études pour s’inscrire à la Julliard School of the Performing Arts à New York. S'il avait séjourné à Claremont, il aurait été senior l'année où j'ai commencé là-bas; Je me suis souvent dit que c'était la raison pour laquelle il était parti quand il a découvert que j'avais l'herpès. Donc, ma vie a été solitaire, toute la journée, je ne pouvais pas supporter la douleur de l'épidémie, puis Tasha me présente au Dr Itua qui utilise ses médicaments à base de plantes pour la guérir de ses deux semaines de consommation. Je passe une commande à lui et il la remet à mon bureau de poste, puis je la récupère et l'utilise pendant deux semaines. Toute ma plaie est guérie complètement plus aucune épidémie. Je vous dis honnêtement que cet homme est un grand homme, je lui fais confiance La phytothérapie tellement que je partage cela pour montrer ma gratitude et aussi pour faire savoir aux personnes malades qu’il ya de l’espoir avec le Dr Itua. Phytothérapie à base de plantes.Dr Itua Contact Email.drituaherbalcentergmail.com,/ info@drituaherbalcenter.com Whatsapp...+2348149277967
RépondreSupprimerIl guérit.
Herpès,
ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL.
Hépatite
H.P.V TYPE 1 TYPE 2 TYPE 3 ET TYPE 4. TYPE 5.
HIV
SYPHILIS.
Foie / Rein Inflammatoire
Épilepsie