Vivre la vie d'un Senior

mercredi 31 mai 2017

Programme Vivre en santé avec une maladie chronique

«Vivre en santé avec une maladie chronique» est un programme s'adressant aux personnes qui vivent avec une maladie chronique et à leur entourage.
 Entete du programme Vivre en santé avec une maladie chronique


Il s'agit d'une série de 6 ateliers interactifs gratuits permettant aux participants de gagner des habiletés et de la confiance afin de mieux gérer leur condition de santé.

À propos des ateliers
 
Les ateliers sont offerts une fois par semaine durant 6 semaines consécutives. Chaque atelier est d'une durée de 2 h  30 et peut accueillir 10 à 12 personnes. Ils sont animés par deux bénévoles spécialement formés et certifiés, eux-mêmes atteints d'une maladie chronique ou aidant naturel d'une personne atteinte de maladie chronique.

Les ateliers vous sont offerts gratuitement et il est possible d'y participer accompagné d'un de vos proches.

Les sujets abordés sont :
  • Techniques pour gérer les problèmes (ex. : fatigue, frustration, anxiété, douleur, isolement, etc.);
  • Exercices pour maintenir ou améliorer la force, la flexibilité et l'endurance;
  • Utilisation appropriée des médicaments;
  • Communication efficace avec la famille, les amis, les professionnels de la santé;
  • Saine alimentation;
  • Comment évaluer les nouveaux traitements.
 Quelques exemples de maladies chroniques :
  • Arthrite;
  • Asthme;
  • Cancer;
  • Dépression;
  • Diabète;
  • Fibromyalgie;
  • Hypertension;
  • Maladies cardiaques;
  • Maladie de Crohn;
  • Maladies pulmonaires;
  • Sclérose en plaques
  • Etc.

Livre « Vivre en santé avec une maladie chronique »

Le livre utilisé lors des ateliers est « Vivre en santé avec une maladie chronique », 4e édition canadienne.  Il est disponible en version française dans plusieurs librairies.  Un exemplaire vous sera prêté pour la durée des ateliers et il sera possible aussi d'en faire l'achat sur place.

Pour plus d'information sur les ateliers et la façon de s'inscrire, visitez la page : 

www.vivreensante.org

Pour participer aux ateliers ou pour devenir bénévole, inscrivez-vous auprès de la personne responsable du programme d'autogestion des maladies chroniques : (Québec) 418 845-7268 

Des résultats positifs

Depuis plus de 25 ans, les ateliers issus du Programme d'autogestion des maladies chroniques développé par l'Université Stanford en Californie, procurent de nombreux bienfaits.

À la fin du programme, les participants disent :
  • Mieux gérer les différents symptômes liés à leur maladie;
  • Se sentir mieux psychologiquement;
  • Avoir plus d'énergie;
  • Avoir moins recours aux hôpitaux;
  • Communiquer avec plus d'assurance lorsqu'ils s'adressent à leurs professionnels de la santé.

Ce programme est géré par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale (Québec)

RD

vendredi 26 mai 2017

Miser sur un conseiller en hébergement pour choisir une résidence

Article de Jacqueline Simoneau, le Journal du Bel Âge, Guide se loger 2017-2018

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 RÔLE DES CONSEILLERS EN HÉBERGEMENT

Des agences spécialisés peuvent vous aider dans le choix d'une résidence. Chaque agence possède une liste de résidences pour tous les goûts et toutes les bourses. Ces résidences ont toutes été visitées pour s'assurer qu'elles soient confortables, salubres et sécuritaires.Sur place, on vérifie également la qualité des services offerts et le respect accordé aux résidents.

Après avoir déterminé vos besoins avec vous, l'agence sélectionne les résidences les plus susceptible de vous plaire.

Certaines agences oeuvrent sur un territoire bien déterminé - la grande région de Montréal, par exemple, alors que d'autres agences offrent leurs services dans tout le Québec. Il ne vous reste plus qu'à visiter les résidences sélectionnées par l'agence et à choisir l'endroit qui répond le mieux à vos besoins et à vos attentes. À cette étape, certaines agences offrent un service d'accompagnement. L'agence vous assistera dans vos recherches et aussi longtemps que vous n'aurez pas trouvé l'endroit qui vous plaît. Elle peut aussi vous mettre en contact avec des déménageurs, des services financiers ou des spécialistes en courtage immobilier pour la vente de votre maison. Et cela ne vous coûtera rien ! Les agences sont en effet rémunérées par les propriétaires des résidences avec qui elles font affaire.

LES PRINCIPALES AGENCES 

Centre Visavie (www.visavie.com)

INFO : 1-888-VISAVIE (847-2843)

Fondé en 1988, le Centre Visavie a été le premier service de référence au Canada. Il est un collaborateur assidu des CLSC, des hôpitaux et des associations de retraités.

Vingt-huit ans plus tard, les conseillers en résidence pour retraité de Visavie ont aidé plus de 125 000 familles dans leur démarche de recherche d'une nouvelle résidence répondant à leurs besoins, leurs préférences et leur budget.

Visavie propose un processus d'accompagnement 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Sur son site, le Centre propose également une grille d'évaluation pour vous guider dans le choix d'une résidence. On y indique les aspects à considérer avant d'aller visiter un établissement, de même que les points à vérifier sur place et les questions à poser pendant la visite.

Avant d'être partenaire Visavie, une résidence fait l'objet d'une visite d'une conseillère expérimentée afin de valider les renseignements reçus préalablement. Et tout au long de la relation d'affaires avec le Centre Visavie, la résidence est sujette à plusieurs visites de la part des conseillers.

Entretenant des liens étroits avec le réseau de la santé et les associations d'aîné, les conseillers en résidences de Visavie sont également à l'affût de tout renseignement  qui pourrait venir affecter négativement ou positivement la qualité de vie des gens d'une résidence.

La clientèle desservie par le Centre Visavie regroupe des personnes âgées autonomes, semi-autonomes et non autonomes. Le territoire desservi : Montréal, Laval, Laurentides, Lanaudière, Montérégie, Rive-Sud, Sherbrooke et Estrie, Québec et sa rive-Sud, Trois-Rivières et la Mauricie, Gatineau, outaouais, région d'Ottawa.

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Hébergement Conseil (www.hébergement.qc.ca)

INFO : 1-888-902-3778

Hébergement Conseil est active dans le domaine depuis près de 15 ans et forte d'un répertoire  de plus de 500 résidences, inspectées rigoureusement pour le mieux-être des résidents que l'agence y réfère (contacts humains, milieu de vie, nourriture, sécurité, environnement, ...).

Que ce soit pour un appartement autonome, des soins spécialisés ou de longue durée, une chambre ou la pension pour une convalescence, les conseillers sauront vous guider sans frais vers l'hébergement qui convient à vos besoins spécifiques. Ils accompagnent tout au long du processus les retraités et leur famille dans le choix de leur future résidence. Les secteurs desservis sont : Laval, la Rive-Nord, la Rive-Sud, Montréal, les Laurentides et Québec.

Selon la demande, les conseillers peuvent se déplacer gratuitement pour accompagner les personnes lors de la visite. Pour toute question relative au budget, à l'allocation logement, au crédit d'impôt, ils sont à l'écoute.

L'équipe d'Hébergement Conseil travaille en étroite collaboration avec le réseau de la santé ainsi que plusieurs organismes communautaires des différentes régions desservies.

On peut visiter le site Internet de l'organisme, pour y trouver une description détaillée des services et du type de résidences offerts par l'agence.

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Hébergement Euréka (www.hebergementeureka.ca)

INFO : 1-844-969-6843

La mission d'Hébergement Euréka est de faciliter la recherche d'une résidence pour personnes âgées en accompagnant et en conseillant le client tout au long de ses démarches. Ces services sont gratuits et sans engagement de la part du client.

Hébergement Euréka regroupe une équipe de conseillers spécialisés en recherche de résidences pour personnes âgées. Dans un premier temps, le conseiller détermine les besoins du client et ses attentes en fonction de sa situation financière. Il sélectionne ensuite les résidences les mieux adaptées au profil du client.

Hébergement Euréka travaille en partenariat avec les résidences pour aînés priées et les CHSLD privés du Québec.

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Réseau Hébergement Québec (www.aine411.ca)

INFO : Québec : 418-877-8448 et sans frais : 1-888-542-8802 

Cette agence vous aidera à trouver une résidence pour personnes retraitées partout au Québec. Les conseillers assurent un service rapide, confidentiel et gratuit.

À noter : le transport et l'accompagnement sont offerts pour les visites des résidences ; possibilité de rencontre au domicile du client ou à l'hôpital.

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Orientation des personnes âgées Hébergement Québec (OPAHQ)

Site Internet : www.opahq.com

Rencontres personnalisées. Évaluation des besoins. Un choix de plus de 450 résidences pour retraités autonomes, semi-autonomes ou en perte totale d'autonomie. Accompagnement durant toute la démarche, suivi après que le client est hébergé, service de relation d'aide. Les conseillers ont une formation en soins infirmiers ou en travail social.

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RD

mercredi 24 mai 2017

Le Guide Programmes et Services pour aînés du Québec


Comment trouver les réponses aux questions auxquelles sont confrontés les aînés du Québec au quotidien ?

  • Comment profiter des programmes d'aides auditives ?
  • Puis-je avoir accès à mon dossier médical ?
  • À quelle allocation-logement ai-je droit ?
  • Comment résilier mon bail ?
  • Qui peut m'aider à remplir mes déclarations d'impôt ?
  • Quels sont les services d'aide domestique offerts ? 
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Vous trouverez réponse à ces questions et à des dizaines d'autres dans l'édition «PROGRAMMES ET SERVICES POUR LES AÎNÉS du gouvernement du Québec, Édition 2016-2017»

Cet outil vous sera des plus utile pour agir de façon autonome ou pour savoir où demander de l'aide, qu'il s'agisse de santé, d'habitation, d'impôt ou de revenus de retraite. Il couvre également les questions liés à la perte d'autonomie (procuration, aptitude à conduire un véhicule, etc.), au maintien à domicile, au décès et à différents autres droits et recours, tels que les droits d'accès des grands-parents à leurs petits-enfants. On y trouve même une rubrique sur les voyages et les séjours à l'étranger.

Vous pouvez le consulter en ligne sur le site www.gouv.qc.ca ou vous procurer la version papier dans les bureaux de services Québec.

Pour info : 1-877-644-4545
Pour obtenir une version PDF (en ligne) : Guide Programmes et services pour les aînés du Québec

RD

lundi 22 mai 2017

JEAN BERNIER a visité près d’une vingtaine de pays à vélo

Article de Jonathan Guay, Journal de Montréal, 22 mai 2017

Sur cette photo d'octobre 2015, il roule sur le plus grand lac salé du monde, le Salar Uyuni, en Bolivie

De Vancouver à Joliette, d’Égypte en Afrique du Sud, du Pérou au Chili. Depuis qu’il a pris sa retraite à 59 ans, Jean Bernier estime avoir parcouru près de 30 000 km à vélo dans 18 pays.
 
«À mon âge, c’est important de rester actif, souligne l’habitant de Saint-Charles-Borromée, dans Lanaudière. Mais j’ai toujours ressenti ce besoin.»

Professeur d’éducation physique pendant 32 ans, M. Bernier n’a jamais été capable de s’écraser sur un sofa. Quand l’heure de la retraite a sonné, il s’est tourné vers le vélo pour «meubler» ses temps libres.

«En naviguant sur internet, je suis tombé sur l’histoire d’un homme de 60 ans qui avait traversé le Canada en vélo en maintenant une moyenne de 180 kilomètres par jour. Je me suis donc lancé le défi», indique l’homme de 67 ans.

Quelques semaines plus tard, M. Bernier parcourait en solitaire les 2397 kilomètres qui séparent Saint-Charles-Borromée, dans Lanaudière, à Saint-Jean, de Terre-Neuve. Un «test» de treize jours qu’il a réussi en maintenant une moyenne de... 185 kilomètres par jour.
«Ça m’a donné la piqûre pour les longues randonnées», dit-il. Il a complété la traversée du Canada l’année suivante.

Un périple inoubliable

Parmi tous ses voyages, celui en Afrique, à l’hiver 2011, est le plus mémorable.
En collaboration avec l’organisme Tour d’Afrique, M. Bernier et les autres participants devaient partir en vélo du Caire, en Égypte, et se rendre jusqu’à Cape Town, en Afrique du Sud.

«Pour maintenir le rythme, on devait pédaler entre 85 et 175 kilomètres par jour. Je peux vous assurer que les journées de 85 km étaient les plus difficiles!», raconte-t-il en riant.

Au bout de quatre mois, 12 000 kilomètres, dix pays et plusieurs crevaisons, M. Bernier a finalement franchi la ligne d’arrivée sous les applaudissements nourris des habitants de Cape-Town.

Du vélo jusqu’à 100 ans

Pour conserver la forme, M. Bernier boit trois tasses de thé par jour et il se fait régulièrement «souffrir» dans son garage.

«Pendant l’hiver, je fais 3 à 4 séances de vélo stationnaire par semaine avec quelques séances de musculation, indique le père de deux garçons dans la vingtaine. L’été, je fais du vélo à l’extérieur six jours par semaine.»

Sur sa liste des destinations à faire, il y en a une qui le démange plus que les autres.
«Mon plus grand rêve serait de partir de la Grande Muraille de Chine et d’emprunter la route de soie jusqu’en Turquie (un trajet d’environ 16 000 kilomètres). Ça fait plusieurs années que j’y pense.
«J’aimerais faire du vélo jusqu’à 100 ans. Je suis encore un p’tit jeune, je veux en profiter!», conclut-il.

Grand amateur de course à pied, Jean Bernier a complété le prestigieux marathon de Boston à trois reprises dans les années 1980.

RD

dimanche 21 mai 2017

Il meurt dans les bras de son premier amour

Article de Valérie Bidégaré, Journal de Québec, 21 mai 2017


Un couple d’octogénaires a vécu un vrai conte de fées.

Un octogénaire est décédé, il y a deux semaines, dans les bras de son amour d’enfance, qu’il a épousé lors d’une cérémonie digne «des plus beaux contes de fées», il y a tout juste trois ans.

 LE MARIAGE DU COUPLE D'OCTOGÉNAIRES


L’église Notre-Dame-de-la-Garde a été le théâtre d’une cérémonie digne «des plus beaux contes de fées», hier, alors qu’un couple d’octogénaires s’étant perdu de vue pendant plus de soixante-dix ans a uni sa destinée.

L’émotion était palpable à l’intérieur du lieu de culte où Julie-Rachel Bordeleau, 84 ans, et Edwin Arsenault, 85 ans, se sont dit «oui» devant famille et amis, ravivant ainsi un amour de jeunesse. Il y a 70 ans, les tourtereaux, alors âgés de 14 et de 15 ans, se sont fréquentés pendant 5 mois.

«On a ensuite fait notre vie chacun de notre bord. J’étais trop jeune à l’époque pour sortir avec un seul homme. Nous nous sommes mariés chacun de notre côté et fondé nos familles. Puis, nos conjoints sont décédés. Edwin est veuf depuis 12 mois. Il m’a contacté récemment», a relaté Mme Bordeleau.

Coup de foudre

M. Arsenault a téléphoné à son ancienne conquête dans l’espoir de la rencontrer à nouveau. «C’est arrivé drôlement. Au téléphone, je me suis demandé si elle était malade. Je savais qu’elle était belle, elle a toujours été une belle femme et je me demandais si c’était encore le cas. Ça l’était», s’est-il remémoré.

Ainsi, ils conviennent de se rencontrer le lendemain. La chimie est au rendez-vous, puis ils se voient encore et encore jusqu’à ce que la «foudre frappe» lors d’une sortie au casino.

«C’est à ce moment que l’amour a commencé. Il a pris ma main et m’a donné un baiser sur la joue. On a continué de se revoir et on a emménagé ensemble dimanche dernier. La flamme est bien prise et il en est heureux, il ne finit plus de me le dire», a confié la dame.

Si le mariage a rapidement figuré dans les plans du couple, les fiançailles, elles, ne l’étaient pas.

«Notre amour de jeunesse est revenu et nous avions peur de nous quitter davantage. On ne voulait pas ça (…). Ma fille a décidé de tout organiser. Elle disait qu’il fallait faire ça dans les règles de l’art. Elle a réuni la famille au Château Bonne-Entente. On s’est laissé faire comme des enfants», a précisé Mme Bordeleau.

Préparatifs

Au lendemain des fiançailles, le futur marié s’est procuré une bague afin de l’offrir à sa dulcinée. «Edwin m’a vraiment surprise lors des fiançailles parce qu’il m’a officiellement demandé la main de ma mère. Ce n’était pas prévu. C’était très émouvant», a avoué Line Pelletier, la fille de Julie-Rachel.
Quelques semaines à peine après s’être retrouvés, les amoureux ont dû planifier leur mariage. «Une chance, on a pu choisir la date, mais ma fille a choisi la robe après un essayage, le photographe, l’endroit, etc.»

«On a suggéré des options. Pour le gâteau, par exemple, nous sommes allés choisir les couleurs et goûter les saveurs durant un après-midi. C’était une cérémonie pour eux. On a respecté ce qu’ils voulaient et pris en compte leurs désirs. Mon frère a aussi joué du violon, c’était magnifique. Je pense qu’on peut dire mission accomplie», s’est réjouie Mme Pelletier au sortir de la cérémonie, hier, visiblement émotive.

Les nouveaux mariés et leurs convives ont pris la direction de l’hôtel Bonne Entente pour la réception et passer la nuit. «Le voyage de noces, ça ira au printemps quand j’irai mieux. Mais on va au moins dormir là. Elle m’a donné la permission de dormir dans le même lit qu’elle», a mentionné M. Arsenault en souriant.

Ce qu’en pensent les familles

«Tu es tellement belle, ma chérie» – Edwin Arsenault, le marié.

«Je suis comblée. Je me sens émotionnée. C’est un beau mariage que je n’oublierai jamais» – Julie-Rachel Bordeleau, la mariée.

«Je suis très émue. Ils sont beaux.La mariée a l’air d’une belle poupée. C’est beaucoup d’émotions pour eux et pour nous qui sommes émus de les voir si heureux» – la nièce du marié.

 «C’était vraiment touchant. C’est spécial. Il n’y a pasd’âge pour être en amour» – Mme Arsenault, la sœur du marié.

«C’est pratiquement un conte de fées que de reprendre une fréquentation d’autrefois de sorte à ce que vous vous unissez dans les liens du mariage» – le célébrant.

LE DÉCÈS SOUDAIN D'EDWIN

«C’était un homme bon, généreux, affectueux. Une très bonne personne qui allait à la pêche avec ses fils deux fois par année. Il aimait taquiner, il était ricaneur, vif d’esprit et allumé», laisse difficilement tomber la veuve d’Edwin Arsenault, Julie-Rachel Bordeleau.

Il y a deux semaines, l’amour de sa vie l’a quittée «subitement» alors qu’il s’est éteint «dans ses bras».

Un dernier déjeuner

«Il est décédé en début d’avant-midi. Ils avaient eu notamment le temps de déjeuner ensemble. C’est ce qui fait qu’elle est encore plus en état de choc, ça s’est fait tellement rapidement», confie la fille de Mme Bordeleau, Lyne Pelletier, alors que la famille croit qu’un malaise cardiaque a pu emporter l’homme âgé de 87 ans.

«Il est mort la veille de son 88e anniversaire. [...] L’adaptation va être quelque chose, ils s’apportaient beaucoup l’un et l’autre. Ils étaient toujours ensemble. Ça a été très intense.»

« Le rêve est possible »

Le couple d’octogénaires avait uni sa destinée, le 31 août 2014, à l’église Notre-Dame-de-la-Garde, après s’être perdu de vue pendant plus de soixante-dix ans.

Le Journal avait d’ailleurs assisté à cette cérémonie, qualifiée par plusieurs de «digne des plus beaux contes de fées». Il faut dire que M. Arsenault avait retrouvé la trace de son ancienne flamme avant de la contacter. Le couple s’était rencontré à quelques reprises avant que la «foudre frappe», lors d’une sortie au casino.

«C’est un bel exemple d’espoir et que le rêve est possible. Un bel exemple que l’amour n’a pas d’âge. Ils ont inspiré plusieurs couples», s’émerveille Mme Pelletier.

«S’il n’a pas dit 10 000 fois à ma mère “je t’aime” depuis, il ne l’a pas dit une fois. Il lui disait constamment “je t’aime” et “je te trouve belle”. Ce sont des retrouvailles très inspirantes.”

Les époux avaient emménagé à la résidence du Haut Saint-Laurent, à Saint-Augustin-de-Desmaures, peu de temps après leur mariage avant d’effectuer un pèlerinage, l’an dernier, en guise de voyage de noces.

♦ Les funérailles de M. Arsenault ont été célébrées, samedi, à la même église où le couple avait uni sa destinée, en 2014. De plus, le mariage et les funérailles ont été présidés par le même prêtre.

 RD

vendredi 5 mai 2017

Personnes toxiques: comment s’en libérer

Article de Linda Priestley, Bel Âge, 18 avril 2017


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Fait étonnant révélé par notre grande enquête-anniversaire Bel Âge: un des plus gros regrets à vie serait de ne pas avoir réussi à éloigner de nous ceux qui nuisent à notre bien-être. Heureusement, les solutions abondent pour arriver à dire adieu aux personnes toxiques, une fois pour toutes!

Un conjoint manipulateur qui nous fait nous sentir minuscule, un ami narcissique qui ne nous veut pas du bien, un proche parent frustré par notre réussite amoureuse ou professionnelle? La première chose est de dépister les faux amis. Mais comment distinguer les véritables poisons des autres? «Parfois, c’est juste l’association de deux personnes qui fait que l’une est toxique pour l’autre, explique Julie Arcoulin, spécialiste en développement personnel et relationnel. Si elles partagent, par exemple, les mêmes problèmes non résolus, elles peuvent soit s’éviter, soit tenter d’évoluer ensemble. Mais d’une manière ou d’une autre, ni l’une ni l’autre n’est toxique à la base.» 

Toutefois, certains signes ne trompent pas. Parmi ceux à surveiller chez un individu potentiellement venimeux:

1. Il ne s’excuse jamais.

De toute manière, c’est toujours la faute à quelqu’un d’autre.
Il a réponse à tout, sait tout et fait zéro introspection. «Dans une thérapie de couple, il dira au psychiatre: "C’est ma femme qui est folle", explique le Dr Gérard Ouimet, professeur en psychologie à l’Université de Montréal. D’où la difficulté à échanger.» Si on l’entend souvent demander: «Veux-tu que je te dise c’est quoi, ton problème?» ça augure mal.

2. Avec lui, c’est à prendre ou à laisser.

Il est d’une très grande rigidité et fait fi des compromis. Il envoie souvent en plein visage l’ultimatum: «Prenez-moi comme je suis!» 

3. Il exagère.

«Il peut s’agir d’un dépendant affectif, par exemple, qui nous appelle dix fois dans la matinée pour nous dire qu’il nous aime, ou d'un narcissique qui se vante d’avoir organisé une conférence du tonnerre à laquelle, pourtant, n’ont assisté que trois personnes», rapporte le Dr Ouimet.

4. Il excelle dans la manipulation.

Son mode d’opération habituel est de faire exécuter ses quatre volontés par tous les moyens possibles. Il a aussi le don d’influencer les autres et de les faire douter d’eux-mêmes.

5. Il est notre juge le plus impitoyable.

Il passe son temps à nous rabaisser et à nous critiquer sévèrement.

6. Il fait la sourde oreille.

Dans une discussion envenimée, il ignore nos arguments et fait preuve de mauvaise foi. On se sent obligé de se défendre constamment. 

7. Il est hyper négatif.

Toujours en mode problème plutôt que solution: à son avis, aucune issue n’est possible, mieux vaut alors se lamenter.

8. Il ne s’intéresse pas à nous.

On ne le verra jamais nous encourager ni nous soutenir d’aucune façon. Égocentrique, il ne supporte pas l'idée que certains événements de notre vie puissent détourner l’attention de lui.

9. Il divise pour mieux régner.

Semeur de zizanie, il aime le conflit parce que cela lui donne l’impression de contrôler les gens. Habile à tirer les confidences, il s’en sert ensuite pour monter les uns contre les autres.

Opération libération

On hésite? On se demande si on doit être plus tolérant et donner une chance à l’autre? Pour trancher, un travail d’introspection s’impose… «Mais à un moment donné, il vaut mieux cesser de se torturer en se demandant si le problème vient de nous, conseille Julie Arcoulin. On aurait davantage intérêt à trouver la juste mesure entre remise en question et autoprotection.» N’ayons pas peur de nous fier à notre instinct, nous encourage la spécialiste: «On n’a qu’à constater comment on se sent en présence de cette personne, et après son départ.» Si on a chaque fois le moral dans les talons et qu’on se sent diminué, c’est signe qu’il est temps d’évaluer notre relation avec elle.

Si on se fie aux victimes qui ont partagé leur histoire sur notre site lebelage.ca, couper les ponts est salutaire pour le bien-être, ne pas le faire nuisant à notre épanouissement. Baisse d’estime de soi et d’assurance, augmentation de notre méfiance vis-à-vis des autres et difficulté à créer des liens avec eux… les blessures peuvent être multiples et longues à guérir. Ce genre de relation mine parfois aussi la constitution physique, les contacts répétés avec la personne toxique pouvant en effet contribuer à causer de la fatigue, un burn-out ou divers troubles de santé. 

D’où l’importance de se libérer de son emprise! Après tout, rien ne nous oblige à demeurer auprès d’elle, qu’il s’agisse d’un membre de notre famille, d’un ami, d’un collègue ou de notre conjoint. «Si on se sent diminué ou lésé en sa présence, et que ce n’est pas seulement parce que cela nous renvoie à un problème que nous n’avons pas réglé, mais bien parce que cette personne est toxique à la base, il n’y a pas 36 000 solutions: il faut diminuer les contacts avec elle, voire les rompre carrément», affirme Julie Arcoulin.

On préfère essayer quand même de modifier la personne dans le but de soulager les tensions qu’elle provoque en nous? «Il faudrait se demander d’abord si celle-ci manifeste une volonté de changer et si elle accepte de se remettre en question, recommande Mme Arcoulin. Si ce n’est pas le cas, on l’entendra répéter des phrases du genre: "Ces choses-là ne sont pas pour moi." Rien ne sert alors d’insister.» Les personnes toxiques ne sont généralement pas douées pour l’exploration de soi, ni pour reconnaître leurs torts. Mieux vaut donc ne pas trop compter sur cet ami critiqueux et arrogant pour changer. «C’est à nous d’établir un plan de match et de créer une distance entre cette personne et nous», recommande le Dr Gérard Ouimet. 

Comment dire adieu

Nous voilà décidé à mettre une croix sur l’individu nuisible, mais on ne sait pas trop de quelle façon le lui annoncer? «Dans le cas d’une relation dysfonctionnelle, on peut dire gentiment et calmement à l’autre que ce n’est pas possible, que quelque chose nous empêche d’être ensemble en ce moment, mais qui sait, on se retrouvera peut-être un jour», dit Julie Arcoulin. 

En présence d’une personne toxique, toutefois, mieux vaut se montrer sans pitié, poursuit la spécialiste. «Surtout ne pas se justifier ni argumenter. Comme l’autre peut tenter de nous raisonner, de nous manipuler ou de nous inciter à nous défendre, l’idéal est de faire ça le plus court et le plus net possible. On lui dit fermement que c’est terminé, que nous quittons la relation.» Point final. 

Bien entendu, couper ainsi les ponts peut faire naître en nous des sentiments de culpabilité, d’embarras, des remords… Sans compter qu’on risque gros s’il s’agit d’un patron alors qu’on est à quelques années de la retraite ou d’un ami de très longue date! Mais peu importe la situation, lorsqu’elle devient insupportable, c’est notre droit le plus strict de ne pas l’accepter. «Rien ne nous oblige à continuer de nous buter contre les mêmes toxicités, affirme Julie Arcoulin. Notre devoir, pour l’humanité, c’est de nous protéger.»

Et comme l’a si bien écrit une lectrice sur notre site Internet: «C’est le plus beau cadeau qu’on peut se faire dans la vie!» 

Pour plus d’info, on peut lire « Je pense trop: comment canaliser ce mental envahissant », de Christel Petitcollin (Guy Trédaniel Éditeur), et Comment gérer les personnalités difficiles, de François Lelord et Christophe André (Éditions Odile Jacob). Ou aller sur le site La clé est en vous: juliearcoulin.com.

Pour se protéger d’un individu toxique

• On affiche de l’indifférence quand il réclame de l’attention.
• On fait la sourde oreille à ses ragots et, surtout, on ne lui confie aucun secret. 
• On tient tête à ses efforts d’intimidation. 
• On ignore ses insultes.
• On se tient loin des petits drames qu’il met en scène.
• On évite de jouer avec lui si c’est un as de la manipulation.
• On laisse tout fieffé menteur se mêler dans ses bobards.
• Et enfin, l’arme ultime: on passe davantage de temps avec des gens loyaux et dignes de notre confiance.

 RD

mercredi 3 mai 2017

10 trucs pour bien planifier ses longs séjours

Article de Lise Giguère, Journal de Montréal, 10 janvier 2017

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La Floride attire près d’un million de Québécois chaque année, mais de plus en plus de Snowbirds choisissent d’autres destinations pour leurs longs séjours au soleil: Mexique, Portugal, Espagne, Tunisie, Costa del Sol sont autant de destinations qui voient débarquer des voyageurs s’installant pour quelques semaines et même quelques mois.

De nombreuses agences de voyages ­offrent d’ailleurs ce type de voyages qui donnent plus de temps pour s’imprégner de la culture et tisser des liens avec les ­habitants. Si vous êtes de ceux qui ­partiront bientôt pour un long séjour, voici quelques conseils.

1. Il faut s’assurer de respecter les ­règles de présence au Québec (183 jours ou plus par année entre le 1er janvier et le 31 décembre) permettant de maintenir l’accessibilité à l’assurance maladie. Les séjours de 21 jours ou moins sont exclu­s. Le non-respect de cette règle entraî­ne la non-couverture pour toute l’année d’absence, c’est-à-dire que si on a déjà reçu des traitements au cours de l’an­née, la Régie de l’assurance maladie du Québec demandera de les rembourser. 
 
2. S’assurer de la validité de son passeport. Il ne faut pas oublier que certains pays exigent que ce dernier soit valide pour au moins six mois après la date du retour.

3. Vérifier si des visas sont nécessai­res.

4. Faire une visite à la clinique du voyageur. S’assurer que tous nos vaccins sont à jour. On prend aussi rendez-vous avec son médecin pour faire un bilan de santé et pour s’assurer que nos ordonnances sont renouvelées. Pour plus de précautions, on lui demande une ordonnance supplémentaire indiquant la dénomination commune et le nom commercial des médicaments ainsi qu’une ordonnance de médicaments pour la diarrhée du voyageur ainsi que des sachets de Gastrolyte pour la réhydratation. On se rend ensuite à la pharmacie pour se procurer les médicaments pour toute la durée du séjour.

5. Lorsqu’un problème de santé survient dans un autre pays, il peut coûter très cher. Il vaut mieux se munir d’une bonne assurance maladie et d’une assurance voyages.

6. On photocopie tous ses papiers (passeport, carte de crédit, billets d’avion, permis de conduire, ordonnances médicales, vaccins, certificat médi­cal, etc.), que l’on donne à un ou plusieurs membres de la famille. On en glisse une autre copie dans ses bagages et une dernière dans un tiroir à la maison.

7. On prépare une liste de tous les numéros de téléphone d’urgence (consulat, carte de crédit et cartes bancaires, chèques de voyage, assurance, compagnie aérienne, etc.) susceptibles d’être utiles au cours du séjour. On en profite pour s’inscrire en ligne auprès d’un bureau du gouvernement du Canada du pays où l’on sera.

8. On prévient son assureur habitation de ses dates de départ et on demande à un voisin, ami de confiance ou membre de la famille de se rendre régulièrement chez nous (vérifier auprès de l’assureur quelles sont les exigences de la compagnie à ce sujet) afin de surveil­ler que la maison est à l’abri des voleurs et des dommages pouvant survenir à la suite de dégâts d’eau ou de pannes d’électricité. On peut également installer un système de sécurité que l’on contrôle à partir de son cellulaire et qui permet d’assurer une surveillance à distance.

9. On s’inscrit au paiement des factures en ligne pour tous ses comptes, son journal et ses magazines. Chez Postes Canada, on fait arrêter ou rediriger son courrier pour la durée du séjour.

10. On avise son institution bancaire et le gestionnaire de sa carte de crédit de l’endroit où l’on se rend. Ces derniers doivent pouvoir vous joindre en tout temps en cas de problème. Enfin, on télécharge les applications mobiles bancaires nécessaires pour gérer ses finan­ces et l’on installe des alertes sur son ordinateur et son cellulaire pour effectuer les paiements aux bonnes dates et ainsi éviter des frais supplémentaires.

RD