Vivre la vie d'un Senior

vendredi 23 juin 2017

Les 10 bienfaits surprenants de l’huile d’olive vierge extra

L’huile d’olive vierge extra est un produit très utilisé dans la gastronomie, grâce à sa saveur exceptionnelle, et aux multiples propriétés dont elle dispose pour la santé.


Ce produit a fait l’objet d’une grande enquête il y a quelques années, et nombre de ses bienfaits, tant pour la santé que pour la beauté, ont été découverts. 


Ce type d’huile contient des quantités importantes de graisses mono-insaturées et d’acide oléique, deux éléments qui sont en lien avec une réduction du risque de survenance d’une maladie coronarienne.

De plus, l’huile d’olive vierge extra contient des antioxydants, ainsi que d’autres nutriments anti-inflammatoires, qui permettent de réduire les niveaux élevés de mauvais cholestérol, de combattre les radicaux libres et de prévenir le vieillissement prématuré de la peau.

Dans cet article, nous allons vous parler des 10 principaux bienfaits de cette merveille de la nature, qui vont assurément vous convaincre de consommer davantage d’huile d’olive et d’en faire l’un des piliers de votre régime alimentaire.



Elle aide à perdre du poids

L’huile d’olive vierge extra peut être d’une grande aide pour les personnes qui cherchent à perdre du poids.

Cela est dû à la sensation de satiété qu’elle apporte, et aux graisses saines qu’elle contient, capables de stimuler durablement la perte de poids.

Il est tout de même recommandé d’en consommer avec modération, car elle peut avoir des effets laxatifs sur l’organisme.

Elle soulage différents types de douleurs

 Grâce à sa teneur en oléocanthal, l’huile d’olive dispose d’une action anti-inflammatoire qui permet de réduire les douleurs liées aux articulations et aux muscles. De nombreuses études sont arrivées à la conclusion que les personnes qui consomment régulièrement de l’huile d’olive, souffrent moins que celles qui n’en consomment pas.

Elle prévient la dégénération mentale

Grâce à sa forte teneur en graisses saines mono-insaturées, l’huile d’olive permet de retarder, voire d’empêcher, la dégénération mentale, qui est en lien direct avec l’apparition de maladies mentales, comme la maladie d’Alzheimer par exemple.

Elle a des propriétés anti-cancer

Une étude récente a pu déterminer que les personnes qui consomment régulièrement de l’huile d’olive ont moins de risques de souffrir d’un cancer, que celles qui n’en consomment pas.

Cet effet serait dû à la forte teneur de cet ingrédient en acide oléique, l’acide gras qui prédomine dans sa constitution.

De plus, l’huile d’olive contient des antioxydants, des flavonoïdes, des polyphénols et des squalènes, qui seraient des éléments centraux de cet effet anti-cancer.

Elle combat le diabète

Une récente étude , publiée par la revue scientifique Diabetes Care, a démontré que le régime méditerranéen, dont l’huile d’olive est l’un des piliers, est capable de réduire les cas de diabète de type 2 de plus de 50%.

Cela est dû à la teneur en graisses saines de l’huile d’olive, qui permet d’aider à réguler les niveaux de sucre dans le sang et la production d’insuline.

Elle fortifie le système immunitaire

Le système immunitaire est très important pour la santé, car il est responsable de la lutte contre les virus, les bactéries et les micro-organismes qui provoquent les maladies communes et chroniques.

L’huile d’olive est riche en antioxydants, et en nutriments essentiels, qui lui permettent d’aider le système immunitaire à nous protéger contre les maladies.

Elle diminue la pression artérielle

Trois cuillères par jour d’huile d’olive peuvent aider une personne à diminuer sa pression artérielle.
Selon de nombreuses études, les graisses saines contenues dans l’huile d’olive peuvent aider à réduire la pression artérielle diastolique et systolique.

Elle régule le cholestérol

L’huile d’olive est un excellent allié pour réguler les taux de cholestérol, et pour éliminer les excès de mauvais cholestérol dans l’organisme.

Les graisses mono-insaturées qu’elle contient permettent de stimuler la production de bon cholestérol, tout en favorisant l’élimination de la mauvaise version de cette substance si sujette aux polémiques.

L’huile d’olive permet donc de prévenir l’apparition de nombreux problèmes cardiovasculaires.

Elle lisse les cheveux

Les graisses saines et les nutriments que contient l’huile d’olive sont idéaux pour prendre soin de la beauté des cheveux.

Vous pouvez utiliser de l’huile d’olive vierge extra pour diminuer les frisottis de vos cheveux, et avoir la belle chevelure lisse dont vous rêvez tant.

Oubliez les gels et les produits chimiques qui font plus de mal que de bien à vos cheveux.

Optez pour l’huile d’olive, une option saine qui vous aidera à diminuer l’aspect revêche de vos cheveux, à les régénérer et à leur donner une brillance unique.

Elle hydrate naturellement la peau

L’huile d’olive est, sans conteste, l’un des meilleurs produits hydratants pour la peau.

Même s’il existe de nombreuses crèmes qui peuvent être utilisées de manière quotidienne, l’huile d’olive est une excellente alternative naturelle, qui va vous permettre d’hydrater votre peau en profondeur, de l’adoucir, de prévenir les signes du vieillissement prématuré, et de la protéger contre les dommages causés par le soleil.

Source : Site « AMÉLIORE TA SANTÉ »

RD

lundi 19 juin 2017

Femmes et retraite: planifier deux fois plutôt qu’une!

Article de Emmanuelle Gril, Journal de Montréal, 17 juin 2017

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Le revenu annuel moyen des femmes est plus bas que celui des hommes. Elles ont moins de latitude pour épargner pour la retraite alors que l’espérance de vie s’allonge.


Chacun d’entre nous devrait planifier sa retraite, mais c’est particulièrement important pour les femmes. Car au moment de recueillir les fruits d’une vie de labeur, leur revenu annuel moyen est très inférieur à celui des hommes.

Le revenu annuel moyen des Québécoises de 65 ans et plus est de 28 711 $, alors que celui des hommes grimpe à 43 483 $, selon une étude publiée en janvier dernier par le Conseil du statut de la femme. Une différence de près de 15 000 $ qui pèse lourd dans la balance, en particulier au moment où le revenu repose uniquement sur les régimes de rentes publics et l’épargne.
 
Des facteurs d’inégalité

Plusieurs éléments peuvent expliquer ce fossé. «Tout d’abord, le parcours professionnel des femmes est influencé par la vie familiale. Il n’est pas rare qu’elles passent quelques années à la maison pour s’occuper des enfants. Cela a un impact direct sur leur capacité d’épargner», remarque le planificateur financier André Lacasse. Résultat: elles accumulent moins d’argent dans leurs REER et leurs CELI.

De plus, les statistiques démontrent que deux fois plus de femmes que d’hommes travaillent à temps partiel, notamment pour des raisons familiales. Et même lorsqu’elles ont un emploi à temps plein, leur revenu moyen représente environ 89 % de celui des hommes. «Non seulement elles ont moins de latitude pour épargner pour la retraite parce que leur rémunération est moindre, mais les rentes de retraite étant calculées en fonction du revenu gagné durant la vie active, cela crée une iniquité supplémentaire», souligne M. Lacasse.

Combler le fossé

Avec l’allongement de l’espérance de vie, on peut imaginer passer 30 ans à la retraite. Autant dire que la planification est essentielle, en particulier pour les femmes. «Pour compenser les iniquités, le conjoint pourrait, par exemple, cotiser au REER de son épouse durant les années où celle-ci demeure à la maison pour s’occuper des enfants», conseille M. Lacasse.

Par ailleurs, les conjointes de fait devraient se rappeler qu’en cas de séparation, contrairement aux femmes mariées, elles n’ont aucune protection relative au patrimoine familial. «Le contrat de vie commune est une excellente façon de rééquilibrer la situation. On pourrait y intégrer des clauses qui prévoient le partage des biens en cas de rupture, si la conjointe a pris de plus grandes responsabilités familiales au détriment de sa carrière», souligne M. Lacasse.

RD

Grandes chaleurs et canicule : des trucs pour vous protéger.

Mis à jour le 19/06/2017 par Bérangère Barataud

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La canicule se caractérise par la persistance de fortes températures pendant au moins trois jours de suite, sans baisse de température notable pendant la nuit. Sans un répit de fraîcheur, le corps s’épuise et les risques de déshydratation ou de coup de chaleur sont importants. Il est donc primordial de savoir comment réagir face à ces chaleurs extrêmes. Des conseils rafraîchissants…

Comment se rafraîchir en cas de canicule ?

  • Humidifiez régulièrement votre peau à l’aide d’un brumisateur ou d’un gant de toilette humide. Ventilez ensuite les parties mouillées avec un ventilateur manuel pour plus d’efficacité.
  • Prenez régulièrement une douche ou un bain frais et ne vous séchez pas.
  • Essayez de passer 2 à 3 heures par jour dans un lieu climatisé : bibliothèque, centre commercial, cinéma, église… En cas d’alerte de canicule, la liste des lieux climatisés à proximité de votre domicile peut être demandée à la préfecture de police ou à la mairie. 
  • En France, si vous avez des difficultés à vous déplacer, un service de transport peut être organisé par votre mairie. A cette intention, faites-vous inscrire sur le registre communal de votre mairie.
  • Au Québec, si l'on suspecte une insolation chez quelqu'un ? Composez le 911 immédiatement; il s'agit d'une urgence médicale.
  • Transportez la personne dans un environnement plus frais. 
  • Réduisez la température corporelle avec des linges froids.
  • Évitez les efforts physiques aux heures les plus chaudes et respectez l’heure de la sieste !

Comment boire et manger ?

  • Buvez régulièrement de l’eau, même si vous n’avez pas soif, 1 litre et demi à 2 litres par jour, sauf contre-indication médicale. Évitez l’alcool qui favorise la déshydratation, ainsi que le thé, le café et les sodas qui sont diurétiques.
  • Consommez des fruits et légumes, riches en eau.
  • Ne buvez, ni ne mangez glacé, car la sensation de soif s’estompe plus rapidement en consommant de l’eau glacée.
  • Mangez normalement, même si vous n’avez pas faim, éventuellement en fractionnant vos repas. Privilégiez des fruits et légumes crus, tout comme les plats froids ou ceux qui demandent une cuisson rapide.

Comment sortir dans les meilleures conditions ?

  • Évitez de sortir aux heures les plus chaudes, entre 11h et 21h.
  • Recherchez l’ombre et ne vous exposez pas au soleil.
  • Emportez avec vous une bouteille d’eau.
  • Portez des vêtements légers, amples et clairs, si possible en coton, qui laissent passer l’air et absorbent la transpiration. N’oubliez pas non plus le chapeau !
  • Évitez les activités physiques nécessitant une grande dépense d’énergie : sports, jardinage, bricolage…

Comment rafraîchir son intérieur ?

  • Gardez les fenêtres, rideaux, volets et stores fermés pendant la journée et ouvrez-les le soir et la nuit quand la température baisse. La température est généralement à son minimum vers 4 heures du matin.
  • Limitez l’utilisation des lumières et appareils électriques qui diffusent de la chaleur : ordinateur, lampes halogènes, télévision…
  • Favorisez les courants d’air dès que la température extérieure est inférieure à la température intérieure.
  • Utilisez un ventilateur. Pour améliorer son efficacité, vous pouvez le placer devant un récipient contenant des glaçons et de l’eau froide.
  • Si ces conseils ne sont pas suffisants afin de rafraîchir votre maison, vous pouvez faire l’acquisition d’un climatiseur. Pour choisir votre modèle, renseignez-vous auprès d’un professionnel.
  • Si vous possédez une climatisation, quelques règles d’usage sont à respecter pour votre santé et votre sécurité.

Quels sont les signes qui doivent alerter ?

  • Grande faiblesse/grande fatigue ;
  • Étourdissements, vertiges, troubles de la conscience ;
  • Nausées, vomissements ;
  • Crampes musculaires ;
  • Température corporelle élevée ;
  • Soif et maux de tête ;
  • Tenue de propos incohérents ;
  • Perte de l’équilibre, perte de connaissance et/ou convulsions.
Si vous observez ces symptômes, consultez rapidement un médecin ou appelez le 15. En attendant les secours, il faut placer la personne à l’ombre ou dans un endroit frais, l’asperger d’eau fraîche ou la recouvrir de linges humides, et l’éventer.

Si l’un de vos proches ou voisin est âgé, handicapé ou dépendant, prenez de ses nouvelles régulièrement pendant les épisodes de canicule !

Source : http://www.mgc-prevention.fr/grandes-chaleurs-et-canicule-comment-se-proteger/

RD

Comment se protéger contre les moustiques cet été ?

Source : RelaxNews, Journal de Québec, 13 juin 2017

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Que ce soit chez soi ou sur son lieu de vacances, les piqûres de moustique peuvent gâcher les mois d'été. En plus des démangeaisons qui peuvent durer plusieurs jours, elles peuvent provoquer des désagréments bien plus sérieux, et notamment répandre le virus Zika. Voici quelques astuces pour éviter d'être dévoré.
 
Un remède universel contre la démangeaison : le vinaigre de table
En plus de ne pas tacher vos vêtements, le vinaigre dilué dans de l'eau vous soulagera de la plupart des démangeaisons, suite à une ou plusieurs piqûres de moustiques répandues dans nos pays nordiques. Ce qui n'empêche pas d'être très vigilant dans le cas des piqûres de tiques qui peuvent provoquer la maladie de Lyme.

Utilisez un répulsif antimoustiques

L'une des premières étapes pour bien se protéger contre les piqûres et certaines maladies comme le chikungunya, la dengue et la fièvre Zika est d'utiliser un insecticide contenant l'un de ces ingrédients : le DEET, la picaridine (connue également sous les noms d'icaridine et de KBR 3023), l'huile essentielle d'eucalyptus citronné, ou l'undécanal. Examinez l'étiquette du produit pour trouver l'un de ces principes actifs et appliquez le répulsif en suivant la notice d'utilisation. Si vous utilisez aussi une protection solaire, appliquez-la d'abord.

Couvrez-vous

Portez des chemises à manches longues et des pantalons, de préférence de couleurs claires, et appliquez de la perméthrine (répulsif anti-tiques et antimoustiques) sur vos chaussures, vos pantalons, vos chaussettes et votre tente si vous faites du camping. Des vêtements pré-traités à la perméthrine sont également disponibles dans le commerce et supportent plusieurs lavages.

Rappelez-vous néanmoins de bien toujours suivre les instructions d'utilisation de vos produits et n'utilisez pas de perméthrine directement sur la peau.

Protégez-vous aussi à l'intérieur

Empêchez les moustiques d'entrer chez vous ou dans votre chambre d'hôtel en fermant les portes et les fenêtres et en allumant la climatisation si vous en avez une. Essayez de loger dans des endroits équipés d'écrans aux fenêtres et aux portes, et de dormir sous une moustiquaire. Tout comme les vêtements, les moustiquaires de lit peuvent être enduites de perméthrine.

À l'extérieur, essayez de limiter le nombre de moustiques

Chez vous, toutes les semaines, nettoyez, récurez, retournez, couvrez ou jetez les objets ayant contenu de l'eau : seaux, pots de fleurs, jouets, piscine, abreuvoir à oiseaux, poubelles, etc. Rappelez-vous que les moustiques pondent leurs œufs dans l'eau.

Pour plus d'informations sur la lutte contre les moustiques et les maladies qu'ils répandent, consultez le site de (Organisation Mondiale de la Santé) l'OMS.

RD

vendredi 16 juin 2017

L'apnée du sommeil, un danger pour vous ?

CONNAÎTRE CE QU'EST L'APNÉE DU SOMMEIL ET Y REMÉDIER PEUT VOUS ÉVITER NOMBRE D'ACCIDENTS DE SANTÉRésultat de recherche d'images pour "apnée du sommeil"


Le nombre de personnes atteintes d’apnée du sommeil est actuellement sous-estimé, car ils sont sous-diagnostiqués par les médecins. Environ 858 900 Canadiens de plus de 18 ans ont déclaré s'être fait annoncer par un professionnel de la santé qu'ils font de l'apnée du sommeil. 

Au Canada, outre les personnes ayant déclaré avoir reçu un diagnostique d’apnée du sommeil, plus d’un adulte sur quatre (26%) ont déclaré présenter des symptômes et des facteurs de risque associés à un risque élevé de faire ou de développer de l’apnée obstructive du sommeil. L’apnée du sommeil peut toucher les hommes, les femmes et les enfants de tous âges et la plupart de ces personnes ne savent pas qu’elles en souffrent. C’est un problème sérieux, mais facilement identifiable et traitable, lorsque diagnostiqué.

L’apnée du sommeil comporte quatre types d’anomalies respiratoires du sommeil:
  • l’apnée obstructive du sommeil (AOS)
  • l’apnée du sommeil centrale (ASC)
  • l’apnée du sommeil complexe
  • l’hypoventilation du sommeil
Il est important pour le médecin d’établir une distinction entre les différents types d’apnée au sommeil, car le traitement diffère dans chaque cas.

Causes

L’apnée du sommeil peut être causée par plusieurs facteurs, dont :
  • La forme du visage et du cou : cou large, menton reculé ou fuyant, visage étroit
  • La dimension des voies respiratoires supérieures
  • Un pharynx étroit – voile du palais long
  • Taille des adénoïdes et des amygdales
  • Une obstruction nasale / respiration buccale
  • L’âge
  • Le sexe (les hommes étant plus à risque)
  • Un surplus de poids
  • Les allergies respiratoires
  • La consommation d’alcool et/ou de médicaments
  • Le tabagisme

Personnes à risques

Si vous êtes affectés par les conditions médicales suivantes, vous présentez également un risque accru de souffrir d’apnée du sommeil :
  • Hypertension (haute pression)
  • Angine et arythmie
  • Dépression
  • Infarctus du myocarde
  • Fibrillation auriculaire (trouble du rythme cardiaque)
  • Paralysie
  • Diabète
  • Taux de cholestérol élevé
  • Hypothyroïdie

Signes et Symptômes

Il est important de noter qu’une personne atteinte d’apnée du sommeil présente rarement tous ces symptômes et même, à l’occasion, très peu de symptômes.
  • Éveils nocturnes à répétition
  • Allers et retours fréquents à la salle de bains durant la nuit
  • Sommeil non réparateur
  • Maux de tête au réveil
  • Ronflement
  • Arrêts respiratoires observés par le conjoint
  • Fatigue, somnolence excessive durant la journée
  • Diminution du niveau d’énergie
  • Manque de concentration / altération du jugement
  • Diminution de la vigilance
  • Étouffement ou suffocation pendant le sommeil
  • Transpiration excessive durant le sommeil
  • Perte de mémoire
  • Irritabilité, changement de l’humeur et nervosité
  • Dépression / anxiété
  • Hypertension (haute pression)
  • Baisse de libido – dysfonctionnement érectile

Certaines comorbidités peuvent être présentes chez les personnes souffrant d’apnée du sommeil :
  • 30 % souffrent aussi du diabète de type 2
  • 30 % des personnes présentent de l’insuffisance cardiaque, angine ou infarctus, hypertension artérielle
  • 50% ont des symptômes dépressifs pouvant être interprétés comme une dépression (les personnes atteintes de l’apnée du sommeil présentent deux fois plus de risques de souffrir de dépression que les gens en santé)

Diagnostic

L’apnée du sommeil est diagnostiquée à partir d’un test spécialisé appelé polysomnographie ou étude du sommeil. Ce test est effectué sous prescription médicale seulement. Afin de déterminer la nécessité du test de polysomnographie, le médecin vous questionnera sur le sommeil et l’éveil, prendra connaissance de tous les antécédents médicaux et effectuera un examen physique pour déterminer, entre autres, la taille des adénoïdes et des amygdales. Une révision complète de tous vos médicaments sera faite. Parfois, certains d’entre eux, comme les tranquillisants ou les relaxants musculaires, peuvent aggraver l’apnée du sommeil. Chez l’enfant et l’adolescent, le test diagnostique n’est pas différent de celui des adultes. La chirurgie est toutefois plus souvent utilisée que chez les adultes.

Polysomnographie en laboratoire

Selon la Société canadienne de thoracologie ainsi que l’Académie américaine de la médecine du sommeil (American Academy of Sleep Medicine) , la polysomnographie complète est le test de référence pour l’étude des troubles du sommeil. Ce test permet de confirmer le diagnostic d’un trouble du sommeil, de reconnaître une pathologie associée et d’orienter la décision thérapeutique.
Cet examen est effectué en laboratoire du sommeil. Il consiste à l’enregistrement de différents paramètres au cours du sommeil. Vous devez ainsi dormir avec plusieurs électrodes ou capteurs attachés à différents endroits sur le corps :
  • Tête, côté du visage, menton : ces capteurs identifient les différents stades du sommeil.
  • Autour du thorax et de l’abdomen, deux bandes élastiques mesurent les efforts respiratoires.
  • Le taux d’oxygène dans le sang est également évalué par un petit capteur installé au bout du doigt.
  • Des fils aux jambes mesurent la contraction des muscles.
  • Une caméra vidéo capte la séance afin d’identifier la position et les mouvements anormaux durant le sommeil.
Finalement, toutes les données recueillies sont compilées, traitées par un logiciel, analysées par un technologue du sommeil et revues par un médecin spécialiste du sommeil afin d’établir le diagnostic.

Méthodes de surveillance à domicile

Un technologue du sommeil vous expliquera la démarche d’installation que vous serez en mesure d’exécuter à domicile. Il existe différents types d’appareils portatifs qui peuvent servir à démontrer les anomalies respiratoires et en mesurer la sévérité, ainsi qu’à ajuster le traitement ou vérifier l’ajustement du traitement. Les informations sur votre sommeil seront enregistrées avec l’un de ces appareils informatisés que vous pouvez utiliser à la maison pour le temps d’une nuit. Au retour de l’appareil, une évaluation de votre condition sera faite. L’interprétation des résultats doit être réalisée par un médecin spécialiste du sommeil.
Pour faire suite au test à domicile, le médecin peut parfois demander une analyse en laboratoire afin de procéder à une étude plus complète des données recueillies et ainsi poser un diagnostic plus précis ou ajuster le traitement.

Indice d’apnée/hypopnée

L’indice d’apnée représente le nombre de périodes d’apnée ou d’hypopnée par heure de sommeil tel que démontré par une étude du sommeil. Cet indice permet d’évaluer le degré, la gravité des anomalies respiratoires et ainsi décider du traitement le plus approprié (aussi appelé AHI ou IAH).

Légère : 5 à 15 anomalies respiratoires/heure*
Modérée : 15 à 30 anomalies respiratoires/heure*
Sévère : plus de 30 anomalies respiratoires/heure*
*Selon les critères établis par l’AASM

Pour connaître les Centres spécialisés en diagnostic de l’apnée du sommeil, visitez notre section Ressources Patients

Traitements

L’appareil de ventilation à pression positive continue (P.P.C.) est le meilleur traitement pour les patients souffrant d’apnée obstructive du sommeil. La pression positive continue ou P.P.C. signifie que de l’air est poussé par une pression positive continue au niveau des voies respiratoires de façon à les maintenir ouvertes. Cette pression doit être ajustée à l’aide d’un test de titration. La « titration » est l’ajustement de l’appareil à P.P.C. du patient afin qu’il délivre la pression de traitement à un niveau adéquat. Contrairement aux médicaments qui sont assortis d’une posologie relativement standard, le traitement par P.P.C. requiert une titration spécifique au patient. La pression de traitement varie d’un individu à l’autre, de même que les obstructions, et elle peut également varier tout au long de la vie d’une personne.

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Il existe plusieurs types d’appareils à P.P.C., votre médecin prescrira donc le type d’appareil le plus approprié selon votre diagnostic en tenant compte, au besoin, des autres maladies dont vous souffrez. L’appareil à P.P.C. garde les voies aériennes supérieures ouvertes à tous les stades du cycle respiratoire, les ronflements et l’apnée sont contrôlés. Il s’agit d’un traitement et non d’une guérison. Si vous cessez d’utiliser l’appareil à P.P.C., vous recommencerez à faire de l’apnée. Une pression de traitement appropriée, un masque et un appareil confortables, une bonne formation et le soutien de vos proches feront souvent la différence entre succès et échec pour un grand nombre de personnes ayant recours à la P.P.C.

L’usage de l’appareil P.P.C. un minimum de 4 heures par nuit permet d’observer l’amélioration clinique. Il faut se donner un temps d’adaptation. Le succès signifie un sommeil et un réveil de meilleure qualité et peut également s’accompagner d’une réduction de la pression artérielle et de la disparition des symptômes associés à l’apnée du sommeil. De plus, les effets de l’utilisation de l’appareil sont cumulatifs ! Plus on l’utilise, plus les bénéfices sont grands ! Lorsque tout se passe bien, les personnes qui utilisent l’appareil à P.P.C. disent ressentir des améliorations à plusieurs niveaux :
  • Plus grande vitalité
  • Plus d’énergie et une vie sexuelle plus satisfaisante
  • Meilleure humeur
  • Vigilance accrue au volant
  • Meilleur rendement professionnel

Conseils et prévention

Suite à un diagnostic de condition chronique, telle que l’apnée du sommeil, l’adoption de saines habitudes de vie vous sera bénéfique à long terme. Il est conseillé pour toute personne souffrant d’apnée du sommeil de:

Cesser de fumer

Le tabagisme peut aggraver vos symptômes d’apnée du sommeil. En effet, la cigarette favorise une production accrue de mucus, entraîne une inflammation des voies respiratoires, irrite votre gorge et vous fait tousser durant la nuit. En plus de diminuer l’irritation de votre gorge, cesser de fumer vous donnera également plus d’énergie pour vos activités physiques quotidiennes.
Le personnel hautement qualifié de notre ligne 1-888-Poumon9 de l’Association pulmonaire du Québec vous renseigne sur les outils disponibles selon vos besoins pour vous aider à cesser de fumer et vous réfère à des programmes de cessation faits sur mesure pour vous.

Maintenir un poids santé

L’embonpoint est un facteur de risque de l’apnée du sommeil. Adopter une saine alimentation et faire de l’exercice régulièrement vous aideront à maintenir un poids santé. Une perte de poids de seulement 10 % (par exemple, une perte de 20 lb, chez un homme de 200 lb) réduira en moyenne de 30 % l’indice d’apnée/hypopnée. De même, une augmentation du poids de 10 % augmentera en moyenne l’indice d’apnée/hypopnée de 30 %.

Consommer de l’alcool avec modération et éviter de prendre des somnifères ou des relaxants musculaires

L’alcool, les somnifères et certains médicaments antidouleur peuvent avoir pour effet de trop relâcher les muscles de la gorge. En conséquence, vos voies respiratoires peuvent s’affaisser et se bloquer plus facilement. Ils peuvent aussi rendre plus difficile pour votre cerveau de « se réveiller » et de détecter un manque d’oxygène dans votre corps. Cela peut entraîner des pauses respiratoires plus longues et plus graves. De plus, l’alcool stimule le cerveau et il accentue à long terme l’insomnie et les symptômes du manque de sommeil.

Traiter énergiquement la congestion nasale et les allergies

Contrôler l’environnement et prendre des médicaments contre les allergies (en collaboration avec votre équipe médicale) devraient diminuer vos symptômes et ainsi favoriser une meilleure tolérance à la P.P.C.
Et pour favoriser un meilleur sommeil :

Adopter un horaire de sommeil régulier

Aller au lit et se lever à peu près aux mêmes heures tous les jours favorisent un meilleur sommeil. Un horaire de sommeil régulier aide également à prévenir « la surfatigue » qui peut aggraver les symptômes de l’apnée du sommeil.

Diminuez la consommation de caféine

Le café, le thé, les colas et le chocolat contiennent tous de la caféine et sont donc susceptibles de perturber votre sommeil. La caféine prolonge le temps d’endormissement et peut interrompre le sommeil durant la nuit.

Dormez sur le côté

Le fait de dormir sur le côté ne guérit pas l’apnée du sommeil. Dormir sur le côté plutôt que sur le dos peut toutefois diminuer la sévérité de l’apnée puisque lorsque vous dormez sur le dos, la gravité étire les tissus de votre gorge et de votre cou, ce qui peut rétrécir les voies aériennes supérieures ou les bloquer complètement.
Il est possible de s’entraîner à dormir sur le côté :
  • En plaçant des oreillers dans votre dos pour vous appuyer.
  • En insérant une balle de tennis au dos de votre pyjama pour éviter de vous retourner sur le dos ou encore en utilisant un sac à dos sans armature rempli de serviettes de bain! Si vous commencez à rouler sur le dos pendant votre sommeil, la pression de la balle de tennis ou du sac à dos vous fera revenir sur le côté.

Recommandations

  • L’utilisation du CPAP est requise chaque nuit ou sieste durant le jour.
  • Lorsque vous voyagez, il faut prévoir :
    – D’apporter votre appareil, masque tubulure comme bagage à main dans l’avion.
    – Un adaptateur de courant. (Europe)
    – D’avoir avec vous une copie de la prescription médicale.
    – D’avoir une copie de la facture d’achat ou location (douane).
  • Lors d’un séjour à l’hôpital, vous devez apporter votre appareil.
Source : L'Association pulmonaire Québec

RD

mardi 6 juin 2017

J’entends moins bien : que faire ?

Article de Johanne Blais, Journal de Québec, 4 juin 2017


Résultat de recherche d'images pour "j'entends mal"Il m’arrive régulièrement de demander à mes patientes et patients s’ils entendent moins bien. Certains vont me répondre qu’effectivement, ils doivent hausser le son de la télévision ou ont de la difficulté à suivre une conversation.

La surdité, qui peut être partielle ou totale, est une incapacité à entendre les sons. Elle se divise en deux catégories: la surdité de transmission et la surdité de perception. La première est causée par quelque chose qui empêche les sons d’atteindre l’oreille interne: infections de l’oreille, accumulation de liquide derrière le tympan, présence trop importante de cérumen... La seconde est causée par une lésion des nerfs ou de l’oreille interne secondaire à des facteurs génétiques, à des maladies (diabète, AVC), certains médicaments, etc.

La presbyacousie

Je veux aujourd’hui vous parler de la perte de l’audition due au vieillissement, appelée aussi presbyacousie. Cette perte auditive touche 70 % des gens de plus de 65 ans et se caractérise par la disparition graduelle des cellules ciliées qui tapissent l’oreille interne.

Il s’agit de petits poils très sensibles sans lesquels il est très difficile de percevoir les sons, particulièrement les ondes de haute fréquence. Ce qui signifie que les personnes concernées ont parfois des difficultés à comprendre les femmes et les enfants (dont les voix sont plus aiguës) ou à distinguer des sons similaires. Il faut savoir que «le niveau de presbyacousie et son évolution varient d’une personne à l’autre et dépendent d’une part de l’acuité auditive à la naissance, et d’autre part, du traitement que nous avons fait subir à notre système auditif(1)».

Exposition aux bruits

Sachez que la cause la plus fréquente de perte auditive est l’exposition à un niveau élevé de bruits de toutes sortes. Ainsi, la plupart des sons de la vie courante sont compris entre 30 et 90 décibels (dB). Cependant, on trouve des niveaux de décibels supérieurs à 90 dB dans des professions tels le travail en industrie, les chantiers de construction, l’armée et aussi lors d’activités de loisirs tels les concerts rock, la chasse, etc.(2)

Plus fort est le bruit et plus long est le temps d’exposition de la personne à ce bruit, plus grave est le risque d’être touché par ce type de perte d’audition, et ce, aussi tôt que dans la quarantaine. Des instruments utilisés trop fréquemment et à un volume trop élevé peuvent réellement causer des dommages permanents et irréversibles.

Ces dommages peuvent se manifester sous forme de surdité ou encore sous forme d’acouphène permanent (sifflement, grondement dans l’oreille). Il va sans dire que le risque augmente avec le volume, l’intensité et la durée d’écoute.

Quoi faire pour prévenir le plus longtemps possible l’arrivée de la surdité? Porter des protections auditives appropriées et éviter, aussi souvent que possible, d’être exposé à de forts bruits.

Prenez soin de vos oreilles, elles en valent la peine!

(1) Genest F. «L’ABC de la presbyacousie». www.lebelage.ca
(2) www.lobe.ca

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Vous prendrez votre retraite à quel âge?

Article de Stéphane Desjardins, Journal de Québec, 3 juin 2017

IL FAUT BIEN PLANIFIER POUR ASSURER SON AVENIR

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Posez cette question à une personne de 25 ans et elle vous répondra qu’elle n’en sait rien. Avec une autre de 45 ans, vous capterez sûrement son attention.

Pourtant, la logique dicterait le contraire. Car plus vous commencez jeune à épargner, plus votre capital accumulé croît de manière exponentielle.

Les Québécois sont ceux qui prennent leur retraite le plus rapidement au pays (62 ans en moyenne, selon la RRQ): beaucoup vont joindre les deux bouts avec difficulté. En fait, 46 % des répondants à un sondage en ligne réalisé en novembre 2016 par CROP estiment qu’ils n’auront pas un niveau de vie convenable à la retraite.

La date de la retraite importe donc pour cinq raisons:

1. Espérance de vie

Prendre sa retraite à 55 ans, au lieu d’attendre 65 ans, aura un impact direct sur vos finances. Car l’espérance de vie augmente sans cesse et étire la période de retraite. Selon l’Institut de la statistique du Québec, un homme né en 1975 avait une espérance de vie de 69,3 ans; pour une femme, c’était de 76,8 ans. Celle d’un garçon né en 2016: 80,8 ans; pour une fille: 84,5 ans. Il y a 70 ans, une majorité de retraités décédait une décennie seulement après leur retraite. Désormais, votre épargne doit maintenir votre train de vie pendant 20 ou 30 ans.

2. Rendement

De nos jours, un rendement moyen réaliste se situe de 3 % à 5 %... avant frais de gestion et impôt. Dans ce contexte, un compte REER prend tout son sens. Mais le rendement sur le capital accumulé pendant 10, 20 ou 30 ans, pourrait ne pas suffire à maintenir votre train de vie à la retraite. L’aide d’un conseiller financier s’impose...

3. Inflation

Elle affecte directement le rendement. Pendant votre période active, l’inflation moyenne sera de 1,5 % à 2,5 % (si on se fie aux dernières années). Si le rendement moyen de vos placements après impôt et frais est de 3 %, votre gain réel sera de 1 % à 1,5 %. La croissance de votre trésor de guerre ne sera pas terrible. Pire: si vos placements se résument à des titres à revenus fixes comme des certificats, qui rapportent souvent 0,5 % à 1,5 %, vous vous appauvrissez!

4. Train de vie

Plusieurs dépenses diminuent ou disparaissent à la retraite: assurance invalidité, cotisations syndicales ou à la retraite, habillement, transports, hypothèque. Mais d’autres augmentent: voyages, loisirs, cadeaux aux petits-enfants, gâteries. Les experts ne s’entendent plus sur la norme qu’on doit compter sur 70 % de son revenu annuel brut moyen des trois dernières années de travail pour maintenir son niveau de vie à la retraite. Tout dépend de vos projets et du niveau de confort espéré.

5. Santé

Enfin, le grand âge entraîne souvent des dépenses imprévues, peu ou pas assumées par l’État: certains médicaments, aide ménagère, soins spécialisés, transports. Elles grugeront considérablement votre budget.

Longévité au Québec

  • 1927:  54 ans
  • 1952:  67 ans
  • 1965:  71 ans
  • 1970:  72 ans
  • 2013:  82 ans
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