Vivre la vie d'un Senior

mercredi 25 décembre 2013




JOYEUSES FÊTES À TOUTES ET À TOUS LES SENIORS DU MONDE !

Désormais, nous allons former près de 25 % de la population mondiale, dans les quelques années qui vont suivre. Nous sommes les premiers humains à participer à cet événement planétaire. Du jamais vu!

BEAUCOUP DE BONHEUR ET HEUREUSE VIE AU QUOTIDIEN !

PHILOMAGE.
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dimanche 15 décembre 2013

À quoi ressemble une personne en bonne santé mentale?


 


Article de Yves Dalpé, Le Soleil, 15 déc. 2013

(Québec) On entend bien plus parler des travers de gens que de leurs qualités. On écrit bien plus sur la pathologie que sur les aspects positifs des gens. C'est peut-être parce que les aspects négatifs de la vie nous affectent plus que les aspects positifs. Les Anglais disent «Bad is stronger than good». Il faut le reconnaître, la psychopathologie est éclairante, car elle explore les attitudes, les comportements et les pensées nuisibles, ce qui nous permet d'en tirer des leçons.

Mais à quoi ressemble au juste une personne qui fonctionne bien dans la vie?

La réponse à cette question ne peut pas se fonder uniquement sur l'absence de défauts et de psychopathologie. Peut-être que l'énumération suivante des qualités et des attitudes d'une personne en bonne santé mentale vous intéressera. Le psychologue américain et professeur d'université Shedler a conçu un instrument fiable pour définir la santé mentale d'une personne à partir de la conception des psychothérapeutes de toutes les allégeances théoriques. Voici un aperçu de cet instrument qui décrit de façon opérationnelle la santé mentale d'un client. Cet outil est utilisé en recherche dans le domaine de la psychologie et les réponses aux questions sont données par le clinicien et non par le client lui-même.

Selon cet instrument de recherche, une personne en bonne santé mentale :

- Utilise ses talents et son énergie de façon efficace et productive
- Prend plaisir dans les défis et dans l'accomplissement
- Est capable d'entretenir une relation amoureuse significative caractérisée par une intimité authentique
- Est empathique et est sensible aux besoins et aux sentiments des autres
- S'affirme de façon efficace et appropriée quand c'est nécessaire
- Apprécie l'humour et réagit en conséquence
- Est capable d'accueillir des informations dérangeantes sur le plan émotionnel et d'en bénéficier. Elle est capable, par exemple, d'entendre des idées contraires aux siennes ou des commentaires remettant en cause sa perception d'elle-même
- A fait la paix avec son passé douloureux
- S'exprime de façon articulée sur elle-même
- Entretient une vie sexuelle active et satisfaisante
- Est confortable en présence des gens
- Est satisfaite de ses diverses activités et y trouve du bonheur
- Exprime ses émotions de façon appropriée en quantité et en qualité selon la situation
- Est capable de reconnaître la valeur des points de vue opposés aux siens même sur des sujets qu'elle chérit
- Est créatrice
- Est consciencieuse et responsable
- Est énergique
- Est branchée sur sa communauté
- Est capable de se comprendre et de comprendre les autres de façon subtile et sophistiquée
- Trouve du sens et de la satisfaction dans la poursuite de ses objectifs et de ses ambitions à long terme
- Est capable de former des liens d'amitié qui soient proches et durables caractérisés par du support mutuel et le partage d'expériences.

 De plus, saviez-vous que plusieurs recherches ont validé l'idée qu'on pouvait rattacher la capacité d'amour romantique d'une personne à son sentiment de sécurité fondamentale acquise auprès de ses parents? Ces personnes vivent un style d'attachement qu'on qualifie de confiant. Cela signifie que ce sont les individus équilibrés et en bonne santé mentale qui ont le plus de chances de vivre des amours romantiques à long terme. Ils vivent le même genre de relations satisfaisantes qu'ils ont expérimenté avec leurs parents. Dans l'intimité, ils se sentent en sécurité et font confiance à l'autre. Comme ils se savent aimables tout simplement parce qu'ils ont été aimés d'emblée par leurs parents, ils croient les autres qui les aiment.

Ils s'engagent plus dans leur relation amoureuse, font plus confiance à l'autre et sont plus satisfaits. On a noté chez ces gens bien dans leur peau de la candeur et de la sécurité, une attitude de confiance envers le monde et une représentation de soi positive, cohérente et intégrée. Leur jugement des autres est ouvert et flexible. Les hommes du style d'attachement confiant sont plus flexibles et moins défensifs dans leurs communications avec les autres. Ils adoptent des stratégies constructives pour résoudre leurs conflits.

Selon les psychologues québécois Sabourin et Lefebvre, l'exploration sexuelle des individus confiants se vit surtout dans des relations amoureuses à long terme, ce qui accroît leur satisfaction et leur stabilité relationnelle. Et leurs relations sexuelles sont vécues de façon positive sur le plan des émotions.

C'est ce genre de modèle que les psychologues ont en tête quand ils rencontrent leurs clients. Ils savent que les personnes défavorisées dans leur enfance ont moins de chance d'être épanouies. C'est pourquoi l'ambition des psychologues qui font de la psychothérapie est d'amener leurs clients à dépasser leurs limites personnelles et leurs souffrances, en les outillant pour actualiser leur potentiel le plus possible au-delà de leur héritage.

RD

lundi 25 novembre 2013

Pour bien vieillir, il n'est jamais trop tard pour bouger


 personnes âgées

























Journal de Montréal, 25 novembre 2013

Des chercheurs ont montré que les personnes âgées qui avaient eu une activité physique régulière modérée avaient de meilleures chances de bien vieillir.


PARIS - Même entamée tardivement par des seniors, une activité physique régulière multiplierait par trois leurs chances de mener «une vieillesse en bonne santé», selon une étude parue mardi.

En étudiant pendant huit ans un échantillon de 3 500 personnes dont l'âge moyen était de 64 ans, des chercheurs britanniques ont montré que ceux qui avaient eu une activité physique régulière modérée ou vigoureuse avaient sept fois plus de chances de bien vieillir que les personnes inactives.

Les chances étaient encore trois fois supérieures chez les 10% d'anciens inactifs ayant repris une activité physique entre 2002 et 2010, selon l'étude publiée dans la revue British Journal of Sports Medicine, qui fait partie du groupe du British Medical journal (BMJ).

À la fin de la période étudiée, une personne sur cinq était considérée comme en «bonne santé, tandis que 4 sur 10 avaient développé une pathologie chronique, un sur cinq souffrait d'une dépression ou d'un déficit cognitif et un tiers d'une incapacité au moins partielle».

Pour arriver à leurs résultats, les chercheurs dirigés par le Dr Mark Hamer, un épidémiologiste de l'University College de Londres, ont tenu compte des principaux autres facteurs susceptibles d'avoir un effet sur le vieillissement comme le tabagisme, la consommation d'alcool, le statut marital ou les ressources financières.

Alors qu'il n'existe pas de consensus sur le sujet, ils ont estimé que le «vieillissement en bonne santé» pouvait être défini par le fait de ne pas avoir de maladie chronique, ni de déficit cognitif majeur ou de limitation importante de ses capacités physiques et d'être en bonne santé mentale.

«Cette étude, concluent-ils, soutient les politiques de santé publique visant à inciter les seniors à avoir une activité physique, même à un âge déjà avancé».

RD


vendredi 8 novembre 2013

Se renseigner sur le régime d'un diabétique


 


On estime à 930 000 le nombre de personnes prédiabétiques et diabétiques au Québec. La prévalence croit, parallèlement au poids des Québécois qui ne cesse d'augmenter. Pour mieux gérer sa glycémie et éviter les complications à long terme, rien de tel que des astuces gagnantes qui ont fait leur preuve. 

Cap sur 7 d'entre elles :

  1. ÉVITEZ LES EXCÈS DE SUCRE
  2. PRIVILÉGIEZ LES GLUCIDES DONT L'INDICE GLYCÉMIQUE EST FAIBLE
  3. SURVEILLEZ VOTRE CONSOMMATION D'ALCOOL
  4. MANGEZ RÉGULIÈREMENT, SANS EXCÈS
  5. OPTEZ POUR DES BONS GRAS
  6. PRATIQUEZ RÉGULIÈREMENT DE L'ACTIVITÉ PHYSIQUE
  7. CHOISISSEZ DES ALIMENTS RICHES EN FIBRES

Dans cette brève liste ressortent trois (3) éléments majeurs :

L'ALIMENTATION, L'EXERCICE PHYSIQUE et LA PERTE DE POIDS


Le régime diabétique :

Le contrôle et la surveillance de l'alimentation sont fondamentaux pour un diabétique. L'alimentation représente un véritable traitement, au même titre que l'activité physique et les médicaments. La surveillance de l'alimentation permet d'éviter des modifications importantes de la glycémie et de prévenir l'apparition des complications du diabète (cardio-vasculaires, rénales, ophtalmiques ...). L'alimentation conseillée aux diabétiques est identique à celle recommandée à la majorité des personnes.

Alimentation d'un diabétique
  • Ne pas faire de régime sévère
  • Pouvoir manger de tout
  • Avoir une alimentation variée et équilibrée
  • Manger en quantité raisonnable
  • Ne pas comptabiliser obsessionnellement les calories consommées
  • Prendre l'avis d'un nutritionniste ou un diététicien, avec l'accord de son diabétologue
  • Eviter la consommation isolée d'aliment riche en sucre
  • Respecter à chaque repas la proportion des différentes catégories d'aliments indispensables :
  • 40 à 50 % de glucides
  • 15 % de protéines
  • 30 à 45 % de lipides
  • Ne jamais consommer de morceau de sucre sauf lorsqu'une situation exceptionnelle le nécessite (hypoglycémie par exemple)
  • Respecter les quantités totales de glucides autorisés
  • Contrôler son poids : chez les patients diabétiques de type II, une perte de poids, quel qu'elle soit, améliore la glycémie
  • Rythme des repas : le fractionnement des repas est indispensable pour maintenir un bon équilibre de la glycémie
  • Effectuer 3 repas principaux ainsi qu'une ou deux collations
  • Prendre ses repas régulièrement
  • Ne pas sauter de repas
  • Manger des légumes et fruits à tous les repas
  • Consommer des féculents à chaque repas, celui du midi et du soir
  • Associer légumes et féculents
  • Eviter les produits riches en sucre
  • Préférer les viandes maigres
  • Manger du poisson au moins 2 ou 3 fois par semaine
  • Consommer des féculents en les répartissant sur la journée pour que l'apport en glucides corresponde aux besoins de l'organisme et à votre activité physique
  • Varier les aliments
  • Faire un vrai petit déjeuner
  • Boire de l'eau en quantité suffisante
  • Eviter les boissons sucrées , grandes pourvoyeuses de sucre
  • Diminuer la consommation de plats cuisinés

Sport et diabète

 Pratiquer une activité sportive permet d'avoir une bonne condition physique, de s'épanouir psychologiquement mais également de prévenir les maladies cardio-vasculaires, l'hypertension artérielle, l'apparition du cancer, de maitriser son stress, de maintenir un poids de forme ou de permettre de ne pas reprendre des kilos après un régime ...
  • Le sport a également une action préventive et curative du diabète en raison de son effet hypoglycémiant : le dosage de la glycémie avant le début d'un sport et 1 à 2 heures après un effort de 30 minutes environ, met en évidence une baisse significative de la glycémie.
  • Pratiquer une activité physique représente un véritable traitement d'un diabète de type II, aussi important que les règles diététiques et les médicaments
  • Pratiquer une activité physique régulière est fondamental dans le traitement du diabète.
  • Gary Hall, sportif américain de haut niveau, atteint d'un diabète a gagné plusieurs médailles aux JO de Sydney en 2000.

POUR UNE INFORMATION PLUS DÉTAILLÉE, VOIR LE SITE SANTÉ-MÉDECINE.NET


 RD

Regard sur la vieillesse


 Harold Gagné
LAISSEZ-NOUS VIEILLIR! | livres: HAROLD GAGNE | ISBN: 9782764807910

(Article de Marie-France Bornais, Journal de Québec, 8 nov. 2013)

À travers des témoignages de personnes connues et moins connues, dont Jean Béliveau, Janette Bertrand, Lise Payette et Yvon Deschamps, le journaliste Harold Gagné pose un regard lucide sur la vieillesse dans son troisième livre, « Laissez-nous vieillir!, Libre Expression, 264 pages »
 Adresse pour l'obtenir : Librairie PANTOUTE

LAISSEZ-NOUS VIEILLIR!



Avec respect et intelligence, il parle de la maladie, de la dégénérescence du corps et de l'esprit. Il évoque tout ce que représente la vieillesse: la retraite, l'isolement, l'amour, le déchirement, les surprises.

«Je fais beaucoup de reportages sur les personnes âgées. À la télévision, c'est très court, et je trouvais important de creuser un peu plus à fond», commente l'auteur en entrevue téléphonique.

«Je voyais tellement de choses dont je ne pouvais parler que j'ai décidé de le faire. Je raconte aussi au début du livre que ma grand-mère est morte très jeune d'un cancer - à 63 ans - et dans ce temps-là, il n'y avait pas beaucoup de soins palliatifs et ça m'avait beaucoup marqué.»

Préoccupé

Il a rencontré Jean Béliveau, qui lui a parlé de la façon dont il vieillit. «Quand tu es un athlète professionnel et que tu as été un des meilleurs joueurs de hockey au monde, puis que tu te retrouves à 81 ans et que tu as eu des AVC, des maladies cardiaques, tu te sens faiblir. J'ai partagé son regard sur la vieillesse. Comment on peut s'imaginer à cet âge.»

Harold Gagné est particulièrement préoccupé par le vieillissement de la population. «Seulement 4 % des gens demeurent dans les centres d'hébergement, mais je couvre tellement de drames qui se passent dans des centres d'hébergement - j'en raconte deux qui ont fait les manchettes au Québec - et je pense qu'il y en a trop. Si ça arrivait à des êtres démunis comme des enfants, on n'accepterait pas ça. Pourquoi l'accepterait-on sur des personnes âgées?»

Valeurs

Le journaliste constate que beaucoup de gens s'occupent bien des personnes âgées et les respectent, mais qu'il y en a d'autres qui les ont carrément laissé tomber.

«C'est ce que raconte Janette Bertrand et c'est ce que racontent d'autres personnes. On devrait, en tant que société, se pencher sur nos valeurs. On vénère beaucoup la jeunesse, mais on devrait s'occuper beaucoup plus des personnes âgées parce que dans 10 ans, elles vont être majoritaires dans la société. Elles vont avoir le pouvoir et les jeunes qui vont suivre vont devoir s'en occuper.»

RD

Place aux grands-parents



Auteure de l'article  : Nathalie Parent, psychologue

Cette professionnelle, écrivaine, chargée de cours et conférencière, a écrit plusiers articles et livres, incluant : « La famille et les parents d'aujourd'hui », « La communication interpersonnelle au travail » et « Pour grands-parents, seulement! ». (Journal de Québec, collaboration spéciale, 6 nov. 2013.)

Une petite fille de 10 ans parle au téléphone à sa grand-maman qui lui demande comment ça se passe pour elle à l'école.

La petite lui répond : « Tu sais, grand-maman, moi j'ai de la difficulté. Je ne suis pas comme mon frère et je dois travailler très fort pour réussir. Je stresse pour mon prochain examen de math, car ce n'est pas ma force. »

La grand-maman l'écoute attentivement, puis l'encourage.  Quelques jours plus tard, la petite reçoit une carte par la poste dans laquelle il était écrit : « Lâche pas ma cocotte, tu es capable et je t'envoie toute mon énergie pour tes examens, dont celui de math. Je sais que tu es capable et tes efforts seront récompensés!! Ta mamie qui t'aime de tout son coeur. XXX. »

La petite, toute fière va affronter ses craintes aveec courage, car elle ne sera pas seule, elle sentira la présence et l'encouragement d'une personne importante pour elle.

Les grands-parents ont tout un rôle à jouer auprès de leurs petits-enfants, une place très différente de celle des parents. Dans la situation précédente, si le geste avait été fait par les parents, il n'aurait pas eu le même impact auprès de l'enfant.

La vie moderne, avec son rythme et ses exigences, impose aux parents certaines contraintes qui font en sorte que les grands-parents peuvent être de précieux partenaires dans la dynamique familiale.

DES GRANDS-PARENTS EN BONNE SANTÉ

De plus, statistiquement parlant, on sait que les « papis » et les « mamies » d'aujourd'hui sont en bien meilleure santé que ceux de la génération précédente. Ils peuvent donc être présents bien longtemps. Raison de plus pour trouver la complémentarité plutôt que la compétition entre parents et grands-parents auprès des petits.

Les grands-parents ne jouent plus tout à fait le rôle de maman ou de papa et doivent renoncer aux privilèges de ce rôle pour accéder à celui de grand-parent. Ils peuvent d'une part, aider leur enfant à développer leur confiance en soi dans leurs compétences parentales et, d'autre part, ils peuvent créer et tisser avec leurs petits-enfants des liens de confiance qui évolueront au fil de la vie.

Plus dégagés des contraintes, des règles et de l'éducation, les grands-parents peuvent amoindrir les effets du stress et des exigences de performances. Les enfants ont besoin plus que jamais de sentir qu'ils appartiennent à une lignée, à une histoire familiale... alors place aux grands-parents.

RD

lundi 30 septembre 2013

Mieux vivre grâce à notre corps




Frédéric Saldmann


Dr Frédéric Saldmann - Le meilleur mÉdicament, c’est vous!

Mieux vivre grâce à notre corps




Article de Marie-France Bournais, Journal de Québec, 27 septembre 2013


Cardiologue, nutritionniste, spécialiste de la médecine prédictive reconnu à travers le monde, le Dr Frédéric Saldmann, auteur de nombreux succès de librairie, propose de mieux profiter de notre propre corps pour vivre en santé. Sa méthode est exposée point par point dans Le meilleur médicament, c’est vous!, publié chez Albin Michel.

Le médecin, de passage au Québec, connaît énormément de succès avec son livre en France et au Québec. Le meilleur médicament, c’est vous!, numéro un en France depuis 20 semaines, est à la fois informatif et divertissant et présente quantité d’informations étonnantes et bien vulgarisées.


À son avis, les gens ne savent pas jusqu’à quel point ils disposent d’un énorme potentiel d’autoguérison. « Les gens n’ont pas du tout l’approche de chercher — et ça marche dans au moins un cas sur deux — des solutions simples, non médicamentées, qui permettent de guérir et de prévenir de nombreuses maladies », explique-t-il en entrevue téléphonique de son bureau parisien.

Maîtrise du poids

Globalement, la mauvaise maîtrise du poids est à l’origine de nombreux maux. «Vous savez que 30 % de calories en moins, eh bien, c’est 20 % de vie en plus! Beaucoup de gens, déjà dans leur assiette, vont se fabriquer une très mauvaise santé. Donc, je les aide. Puisque 95 % des régimes font que les gens vont regrossir, j’ai eu envie aussi de proposer d’autre chose, en particulier des coupe-faim naturels très puissants, qui permettent que ça se régule bien sans passer par la case médicament, et au long cours, les patients sont moins gros et vont mieux.» Il recommande entre autres la prise de deux carrés de chocolat noir à 100 %, qui fait chuter la ghréline, l’hormone de l’appétit.

Il croit également aux vertus de l’exercice physique. «Je vous donne un chiffre: 30 minutes d’exercice par jour diminuent de 40 % les risques cardiovasculaires. Attention: 30 minutes sans s’arrêter, parce que les 20 minutes, on brûle du sucre; c’est seulement après qu’on brûle les mauvaises graisses. Trente minutes d’exercice soutenu tous les jours, c’est déjà un formidable bouclier contre les maladies cardiovasculaires.»

Gestion du stress

Quand il voyage en Amérique du Nord, il observe des différences marquées dans la population. «Ce que j’observe tout de suite, c’est qu’on voit des gens plus gros, mais ce qui me surprend chaque fois, ce sont les portions dans les restaurants. Quand on demande un steak-frites en Amérique du Nord, on peut nourrir une famille avec cette portion en France! Donc, c’est tellement important, les portions! C’est vraiment trop, et trop de calories, ça fait grossir.»

Dans son livre, il parle longuement de la gestion du stress. «Le stress, c’est un accélérateur du vieillissement. On sait maintenant que le stress, quand les gens sont stressés, ça va jusque dans les cellules. Dans les cellules, on a des chromosomes avec des manchons au bout qu’on appelle les télomères. Et plus ils sont courts, moins on va vivre longtemps. Il se trouve que le stress raccourcit la taille de ces chromosomes.»

Donc, il faut lutter contre le stress, et le Dr Saldmann donne «de petits moyens qui marchent bien», appuie-t-il. «Faire 30 minutes d’exercice tous les jours secrétera des endorphines qui sont des antistress formidables. Vous pouvez aussi prendre une douche froide: vous verrez, ça sécrète aussi de l’endorphine et c’est un anti-stress formidable. Deux minutes et vous sentez votre stress qui chute à toute vitesse!»


RD

samedi 1 juin 2013

Comment bien vieillir ?


 



CONFÉRENCE DÉBAT VEDIBE DU 17 NOVEMBRE 2007

VIEILLIR - QUEL CHOIX DE VIE ?

1 – Comment bien vieillir ?

par le Docteur Pierre Guillet, Gérontologue, auteur du livre « Le dialogue des âges - Histoires de bien-vieillir » Gallimard

Le docteur choisit de nous parler du Bien Vieillir (c’est peut-être en effet le premier choix qu’il nous incombe de faire : celui de Bien Vieillir sans nous sentir accablés par notre âge) : "Qu’est-ce que l’âge ?" questionne le Docteur. C’est plus l’idée qu’on s’en fait, comme le petit enfant de 4 ans et demi (âge bien ancré dans sa tête) qui n’acceptait pas d’avoir 5 ans du jour au lendemain. De toute façon on n’est jamais plus jeune, et jamais moins vieux, que maintenant ! Caractériser les gens par âge m’énerve surtout avec l’idée que l’on ne puisse plus faire certaines choses à un certain âge. On n’est pas "foutu" à tel ou tel âge ! » Beaucoup de retraités sont convaincus que le seul avenir du grand âge est de les conduire à la dépendance physique et à la perte de leurs capacités intellectuelles.

La vie est une évolution continue. On ne cesse pas de « GRANDIR » et de se transformer. Depuis notre naissance, le bébé, l’enfant, l’adolescent, l’adulte que nous avons été restent au cœur de nous et ne vieillissent pas. Notre personnage s’enrichit de ces changements successifs en conservant les multiples étapes de sa vie.

Le monde a changé. En 1948 l’âge de la retraite était 65 ans et l’espérance de vie moyenne de 62 ans. L’état de santé était différent compte tenu notamment des dures conditions de travail. Aujourd’hui, compte tenu de l’évolution, on peut travailler dans un travail agréable jusqu’à 90 ans…

Il faudra envisager d’avoir plusieurs métiers dans son parcours de vie. On pourra alterner des périodes de travail et des périodes de formation pour une nouvelle activité, des temps de travail partiel et de semi-retraite.

Il faut repenser la vie, le rythme, notre rapport avec nous-même, avec notre conception de l’âge. Penser à ce que nous pouvons faire à l’âge de notre âge. Maintenir notre état de vie : quand on est vivant on est vivant. "Arrêtez de dire que vous êtes âgés... J’ai ça parce que je suis vieux." - "C’est quand on ne fait rien que l’on ne devient plus rien."

On nous dit que l’on perd des neurones en vieillissant… Des neurones vous en avez trop dans votre disque dur "Les neurones sont encore capables d’apprendre aujourd’hui ce que l’on ignorait hier". Le corps et le cerveau ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas. Essayez de ne pas bouger un bras pendant 6 mois et vous verrez le résultat !

On doit faire quelque chose ensemble (homme = être social) : trouver des amis, des copains, des ateliers. Se réunir dans un quartier, dans un village à 8 ou 10, faire des projets de vie. Le corps vieillit bien si on apprend à entretenir ses aptitudes de souplesse et d’équilibre, de mémoire et d’ouverture d’esprit. La bonne santé c’est le bon usage d’organes qui ont tous une espérance de vie bien supérieure à ce que l’on croit. La flamme de la bougie est aussi lumineuse et chaude au début de sa vie qu’à la fin : nous avons tous une flamme à utiliser toute la vie.

RD

mercredi 29 mai 2013

Les cinq plus grands regrets en fin de vie




Article d'Yvon Dallaire, psychologue, intitulé « Le livre de la vie », Journal de Québec, 5 mai 2013

Chaque humain qui naît reçoit un livre de la vie contenant autant de pages blanches que de jours que vivra cette personne. Les premiers chapitres de ce livre n'ont évidemment pas été écrits par l'enfant, mais plutôt par ses parents et son entourage. Cela s'appelle l'Éducation.

Une fois que cet enfant devenu adulte s'est éloigné de ses parents, il a souvent pris la plume des mains de ses parents pour continuer à remplir son livre de la vie selon le style littéraire parental. Cela peut le rendre heureux ou malheureux dépendant de la qualité de l'éducation. Mais pour être véritablement heureux, l'adulte doit trouver son propre style littéraire.

Pour ce faire, certaines approches thérapeutiques fouillent les pages déjà écrites pour essayer de comprendre pourquoi cet adulte agit ainsi. Mais comme il est impossible d'effacer les pages déjà écrites, cette fouille risque de s'éterniser.

L'analyse du passé peut permettre de comprendre le style littéraire parental, mais risque d'entretenir ce style ou de stimuler un style réactif plutôt que proactif.

Peu importe le contenu des chapitres déjà écrits, il faut se rappeler que toutes les pages du livre de la vie qui restent à écrire sont encore toutes blanches. On peut donc en tout temps et immédiatement, en changer le style. On peut troquer la plume parentale pour une plume personnalisée.

CINQ REGRETS

Cette réflexion sur le livre de la vie m'est venue en lisant le compte rendu du livre de Bronnie Ware « Inspiration and Chaï (inspirationandchai.com). Cette infirmière en soins palliatifs a colligé le cinq plus grands regrets de nombreuses personnes en fin de vie.

Le plus important de ces regrets : ne pas avoir eu le courage de vivre en fonction de leurs attentes personnelles plutôt que selon les attentes des autres. Beaucoup de mourants réalisent qu'ils n'ont pas réalisé leurs rêves, qu'ils ont écrit livre de la vie selon les autres.

Le deuxième regret est d'avoir tant travaillé et d'avoir ainsi passé à côté de leur vie de famille, de ne pas avoir vu leurs enfants grandir, de ne pas avoir été assez présent à leur partenaire. Ce regret est surtout exprimé par les hommes. Or, le premier critère du bonheur authentique réside dans la chaleur des relations intimes (partenaire, parents, enfants).

Un troisième regret tourne autour de l'expression des sentiments. Ceux et celles qui n'ont pas eu le courage d'exprimer leurs vrais sentiments l'ont fait de peur d'être rejetés. Ils ont ainsi accumulé amertume et ressentiment envers les autres. « Cessez d'être gentils, soyez vrai ! », dit Thomas d'Asembourg. Moi, je vous dis : « Soyez de vrais gentils ! » puisque l'expression de la gratitude constitue un autre facteur important du bonheur.

De ne pas être resté en contact avec de vieux amis ou de ne pas leur avoir accordé tout le temps qu'ils auraient pu constituent un quatrième regret important. Il est nécessaire d'assurer son confort physique mais au seuil de la mort, l'argent et les biens matériels n'ont plus vraiment d'importance à côté de la présence des gens que l'on a et qui nous ont aimés.

Le dernier regret exprimé en fin de vie par les gens  qui n'ont pas écrit leur livre de la vie selon leur style personnel est de ne pas avoir choisi d'être plus heureux. La peur du changement et le besoins de sécurité font en sorte que l'on reste coincé dans des routines insatisfaisantes. On peut pourtant choisir d'être heureux, mais pour cela, il faut sortir des sentiers battue. Il faut oser.

Le couple est un endroit idéal pour s'entrainer à ne pas avoir de regrets.

RD

mercredi 22 mai 2013

Vivez en santé et vivez heureux.


 

Texte de Jean-Marc Brunet

Jean-Marc Brunet (né en 1940 à Montréal) est un homme d'affaires, essayiste, communicateur et naturopathe québécois.

Comment rester jeune longtemps

On peut vieillir relativement tôt, tout comme on peut rester jeune longtemps. L'âge chronologique ne correspond pas nécessairement à l'âge physiologique.

D'abord, précisons que l'hérédité joue un rôle certain dans la longévité. Celui qui naît avec un bon bagage héréditaire a davantage de chances de vivre vieux que celui qui vient au monde avec certaines déficiences. Ce fait est indéniable et rien ni personne ne peut le changer.

L'autre élément déterminant est le mode de vie de chacun. Celui qui vit de façon à fournir à son organisme l'ensemble des conditions nécessaires à la santé met toutes les chances de son côté. La qualité du mode de vie exerce une influence capitale sur la longévité.

Lorsqu'on parle de mode de vie, bien des gens oublient qu'il s'agit là de l'ensemble des gestes que nous faisons et des influences qui nous atteignent. Le mode de vie concerne donc tout ce qui nous touche, directement ou indirectement. Notre façon de nous alimenter, de travailler, de nous reposer, de penser, de nous divertir, etc, sont autant de situations qui influent sur notre longévité.

La dégénérescence par la sédentarité

Il va sans dire qu'une alimentation saine, l'oxygénation au grand air, le repos complet et réparateur, l'ensoleillement, la propreté, la pensée positive doivent tous être pratiques correctement pour nous permettre de vivre longtemps, en pleine possession de toutes nos facultés. Il existe un autre facteur, peut-être plus déterminant encore : l'activité sous toutes ses formes.

Rien ne fait vieillir davantage que de négliger de solliciter fortement l'une ou l'autre de ses fonctions. Par exemple, celui qui ne sollicite à peu près jamais son intelligence vieillira rapidement sur ce plan. À un âge relativement jeune, ses capacités intellectuelles s'atrophieront et il deviendra vite très vieux intellectuellement. Par contre, celui qui utilise à fond ses facultés intellectuelles pratique la gymnastique mentale nécessaire pour entretenir son esprit en état d'éveil. Même s'il vieillit physiquement, son esprit restera jeune. Les exemples ne manquent pas  parmi les intellectuels pour justifier cette théorie.

La nécessité de l'activité corporelle

Sur le plan essentiellement physique, il en va de même. Celui qui sollicite suffisamment son système ostéo-musculaire et son système nerveux évite tout vieillissement prématuré.

Pourquoi faudrait-il cesser de courir, de sauter, de grimper, de nager dès qu'on quitte l'enfance ? C'est là le plus sûr moyen de dégénérer rapidement. Pour rester jeune longtemps, il faut agir à la façon des jeunes, en y appliquant toutefois la prudence nécessaire au fur et à mesure qu'on vieillit. Entretenons en nous la jeunesse en utilisant à fond toutes nos possibilités.

RD

vendredi 3 mai 2013

VISITEZ LE SITE « Le vieil âge et le rire »
à l'adresse suivante :

http://www.levieilageetlerire.com/

« C’est le rire du vieillard qui exprime la plus grande sagesse ».

Inspiré par cet axiome zen, le réalisateur Fernand Dansereau est parti à la recherche de réponses – l’humour facilite-t-il le passage vers le grand âge? La spiritualité est-elle d’un certain secours face à sa propre finitude?  Vieillir veut-il nécessairement dire devenir sage? Est-ce possible, vieillir serein et heureux?

Au fil d’une série d'entrevues et de rencontres, le cinéaste a tissé une réflexion riche et nuancée qui a donné naissance au long-métrage Le vieil âge et le rire.  Mais la nature même du travail de documentariste l’ayant obligée à faire des choix, beaucoup de témoignages ont dû être raccourcis, coupés… et parfois, carrément abandonnés.

Le web nous permet de vous donner accès à ces témoignages, et nous sommes très heureux de vous proposer ici plus de trois heures de matériel qui vous permettra de pousser plus loin les réflexions amorcées par le film.  Naviguez par intervenant ou par thème pour découvrir des listes de vidéos associées.

Bonne visite!
* * * *
Rejoignez-nous sur Facebook pour discuter avec les artisans du film et rester informé des dernières nouvelles : www.facebook/LeVieilAgeEtLeRire
 
Le vieil âge et le rire et son compagnon web sont des productions de Les Films Outsiders.

RD

mardi 26 mars 2013

Bien s'alimenter pour vieillir en santé

ALIMENTATION


cespa-I-010-20090929

Ce petit guide renferme une mine de renseignements utiles pour mieux s'alimenter et des conseils pour mieux gérer son alimentation, notamment, par des trucs et astuces pour se maintenir au mieux grâce à une bonne alimentation, de l'information sur les aliments indispensables, la conservation de la nourriture et par l'achat d'aliments sains, le maintien de son poids et l'hydratation.

Pour en obtenir une copie, cliquez sur le titre suivant : Bien s'alimenter pour vieillir en santé.

Source : Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM)

RD

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États-Unis: une personne âgée sur trois meurt avec l'Alzheimer


 

Une personne âgée sur trois aux États-Unis meurt avec la maladie d'Alzheimer ou avec une autre forme de démence, selon un rapport de l'Association américaine d'Alzheimer.

 Une personne âgée sur trois aux États-Unis meurt avec la maladie d'Alzheimer ou avec une autre forme de démence, selon un rapport de l'Association américaine d'Alzheimer publiée récemment.

"Aujourd'hui il n'y a pas de survivant d'Alzheimer, soit que vous en mourrez ou vous mourrez avec", relève Harry Johns, le de l'Alzheimer's Association.

"Nous savons désormais qu'une personne âgée sur trois décède avec Alzheimer ou avec d'autres démences et il est urgent d'agir alors qu'avec le vieillissement de la population, un nombre croissant de personnes risquent d'être victimes de cette dégénérescence cérébrale incurable et sans encore de traitement pour ralentir ou arrêter sa progression", ajoute-t-il.

La maladie d'Alzheimer est la sixième cause de mortalité aux États-Unis avec 83.494 décès en 2010, soit une augmentation de 39% sur dix ans, indiquent les dernières statistiques fédérales.

Selon les chiffres de l'American Alzheimer Association, 450.000 personnes décéderont avec cette maladie en 2013, dont une partie importante directement à cause de cette pathologie chronique.

Même quand la maladie d'Alzheimer n'est pas la cause directe du décès, elle y contribue dans une large mesure, soulignent les auteurs de l'étude.

Une récente recherche effectuée sur ce sujet à partir d'un échantillon national a montré que la démence est le second plus important facteur de mortalité après la défaillance cardiaque.

Ainsi, chez des septuagénaires atteints d'Alzheimer, la probabilité de décéder dans les dix ans est de 61% contre seulement 30% pour ceux ne souffrant pas de cette maladie, indique l'étude.

Alzheimer affecte 36 millions de personnes dans le monde dont 5,5 millions d'Américains. Ce nombre pourrait atteindre 13,8 millions en 2050 aux États-Unis.

Le coût pour le système de est élevé et devrait atteindre 203 milliards de dollars en 2013, dont 142 milliards pour Medicare, l'assurance maladie fédérale pour les retraités, et Medicaid, la couverture pour les plus pauvres, selon une estimation de l'American Alzheimer Association.

Sans avancée médicale contre la maladie, ce coût devrait augmenter de 500% d'ici 2050 pour atteindre 1.200 milliards de dollars, prédit l'association.

Selon US Against Alzheimer, une fondation privée en pointe contre la maladie, les États-Unis devraient consacrer deux milliards de dollars par an à la recherche pour combattre Alzheimer, soit 4,4 fois plus que le budget actuel.

Source : AFP, le parisien.fr

COMMENTAIRE DE PHILOMAGE

Est-ce qu'il existe un remède contre le vieillissement ? Non ! Alors, toute société n'a pas le choix : elle doit s'occuper de ses citoyens, du berceau à leurs derniers moments de vie. Ce qui compte, c'est la poursuite de la vie humaine dans le temps, au fil des générations. C'est le prix à payer pour faire progresser l'humanité en renouvelant ses forces vitales. L'économie est au service des hommes et non l'inverse. La richesse fondamentale, c'est le capital humain et non l'accumulation des capitaux financiers.

RD

mercredi 20 mars 2013

GRAND ÂGE, CORPS et YOGA.


 

Article de René Alise, retraité, paru en mai 2007 sur le site de Henri Charcosset :


http://bien.vieillir.perso.neuf.fr/grand_age_et_yoga.htm



Malgré le poids des ans ou un handicap, parfois les deux c'est mon cas, il est souhaitable de ne pas abandonner une certaine activité physique compatible avec son état. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce temps consacré au corps n'est pas perdu bien au contraire. Il nous est toujours rendu sous une forme gratifiante de mieux être pour ne pas dire de bien-être.

Si l'on pratique déjà un plaisir corporel ou si l'on a été l'adepte d' un sport que l'on peut adoucir l'âge venant, bien entendu il est logique de continuer, dans la mesure où la satisfaction en est l'aboutissement et que les énergies sont encore au rendez-vous.

Mais on doit s'interdire tous les efforts importants et prolongés qui amènent un surmenage de nos fonctions primordiales telles que la respiration ou les battements du cœur. Sont donc éliminés d'entrée tous les sports au sens anglo-saxon du terme qui correspondent à des jeux d'équipes avec un résultat à la clé , rugby, football, basket…Nous mettrons dans cette même catégorie bien qu'ils viennent d'une lointaine origine hellénique, les courses, sauts ou lancement d'engins pratiqués lors des premiers Jeux Olympiques.

En recherchant des activités douces, compatibles avec ce que nous sommes aujourd'hui, voyons ce que nous propose l'Extrême Orient dans sa palette de couleurs et de diversité? L'Inde bien sûr c'est le Yoga! On devrait dire les Yogas, car en fait chez nous on pratique surtout le Hatha-yoga essentiellement physique. Le Do-In ou auto-massage, le Shiatsu massage à deux et le Zen appelé parfois Assise en silence dans les milieux spirituels Occidentaux, viennent du lointain Japon. Enfin nous devons à la Chine l'universel T'ai Chi Chuan, gymnastique lente qui fait travailler en douceur tous les membres du corps et pour activer les énergies subtiles du corps le Qi Gong.

Soulignons que toutes ces activités qui s'initient en groupe peuvent très bien se pratiquer seul, chez soi sans aucune installation ni tenue particulières. Il suffit d'un tapis, quoi de plus simple ?

Ces différents Arts de vie ont des points communs importants que l'on ne retrouve presque jamais dans nos activités occidentales. En Orient on s'intéresse au corps dans sa globalité c'est-à-dire non seulement aux muscles et aux articulations mais aussi à la respiration ainsi qu'à l'attention portée aux mouvements, postures et massages pratiqués.

C'est donc une véritable prise en charge holistique de l'être. En effet notre équilibre de vie ne peut s'exprimer qu' en fonction de plusieurs composants s'harmonisant entre eux. Parlons d'abord du corps, élément grossier, notre véhicule comme on l'appelle en Inde. Ensuite un outil merveilleux le cerveau qui génère nos pensées, nos émotions, tout ce qui touche au délicat psychisme. Enfin notre respiration presque toujours naturelle mais qui apporte d'autres bienfaits lorsqu'elle est consciente C'est elle qui fait l'heureuse liaison entre le mécanisme grossier et la subtilité du cerveau.

Ne cachons pas que ces techniques douces venant de l'Extrême-Orient sous-tendent une démarche spirituelle plus  ou moins prégnante. Par exemple le Yoga en Inde vise à la réalisation de l'homme. Taoïsme et confucianisme caractérisent la Chine traditionnelle tandis que le bouddhisme universel a une forte implantation au Japon.

Dans la recherche d'un légitime bien-être nous avons à notre disposition des activités bien de chez nous. Citons la Gymnastique douce ou bien la Gymnastique volontaire enseignées dans les Centres sociaux, Maisons de quartier ou Salles polyvalentes. Culture physique, Relaxation, Détente nous sont proposées par des Instituts, Clubs et autres Fitness qui englobent de nombreuses activités remuantes aux sons d'une musique dynamique qui ne correspondent pas à nos propos.

J'aurais garde de ne pas mentionner la Natation si la pratique est physiquement possible. Pour ma part devenant de plus en plus frileux, je ne supporte plus la température trop basse de nos piscines. Depuis quelques années j'ai donc abandonné à regret cet excellent exercice. Parlons aussi de la Randonnée ou plus simplement la marche à pieds. Mon arthrose des genoux m'interdit de marcher correctement sans une certaine gène. Il y a quelques années des amis m'ont conseillé l'utilisation des cannes. Pas n'importe lesquelles mais des télescopiques, presque élégantes, qui s'ajustent à la bonne hauteur des bras de chacun. Depuis que la marche m'est redevenue possible, les dimanches nous partons en groupe pour des promenades de six à dix kilomètres dans les Monts du Lyonnais. Le poids du corps s'appuie en grande partie sur ces cannes qui soulagent d'autant les jambes tout en apportant une sécurité dans l'équilibre.

Pourquoi évoquer longuement ce corps que nous habitons ? Il a pourtant subi les redoutables assauts de la vie, accidents, handicaps et surtout l'atteinte du temps qui se traduit par une usure inexorable. C'est sans doute le souci plus ou moins avoué de nous. Saint Exupéry dans son livre " Pilote de guerre " nous en parle avec passion : On s'est tant occupé de son corps ! On l'a tellement habillé, lavé, rasé, soigné, abreuvé, nourri. On s'est identifié à cet animal domestique. On l'a conduit chez le tailleur, chez le médecin, chez le chirurgien. On a souffert avec lui. On a crié avec lui. On a aimé avec lui. On a dit de lui : c'est moi. Et voilà tout à coup que cette illusion s'écroule...

Mes amis savent bien quelle est mon activité préférée pour me concilier ce corps. Je m'en suis expliqué dans un article précédent : " Yoga et vieillissement avec handicap. " J'y reviens avec plaisir en résumant.

En Inde c'est une philosophie parmi d'autres, dont l'un des premiers paliers concerne le corporel. Dans leur sagesse les Hindous pensent qu'avant de prétendre aux envolées métaphysiques il convient d'être bien dans sa peau !

Au ras du tapis cette discipline s'exprime au travers de postures ou " asânas " que notre corps accepte de prendre, toujours en douceur et surtout en harmonie avec la respiration ou " prânâyama" . Enfin le troisième élément "dhyâna " le mental, nous incite à contrôler nos pensées. Remarquons que cette triple association se retrouve facilement dans d'autres démarches philosophiques...

RD

mardi 5 mars 2013

Perspectives d'une vie en bonne santé beaucoup plus longue.




Article de Didier Coeurnelle
Vice-président  de l'AFT Technoprog! et coprésident de Heales (Healthy Life extension Society)

« Nous ne vieillirons pas ensemble »

http://blog.transhumanistes.com/search/label/Immortalit%C3%A9%20biologique

Chaque jour, la mort, la grande faucheuse, fait son travail avec un peu plus de difficulté. En effet, chaque jour nous gagnons environ 6 heures d'espérance de vie. Ces progrès ne sont pas également répartis. Contrairement à ce que beaucoup pensent, c'est dans la plupart des pays du Sud et non pas dans les pays du Nord que les progrès sont les plus rapides. Une étude vient d'être publiée dans le prestigieux magazine médical le Lancet, décrivant l'évolution mondiale de la santé de la population durant ces dernières décennies. Cette recherche est peu médiatisée dans le public francophone comme souvent pour des travaux qui démontrent des évolutions positives. Le lecteur de la presse anglophone y découvrira notamment que dans des pays comme le Bangladesh, l'Iran ou le Pérou, depuis les années 70, la durée de vie moyenne a cru de plus de 20 ans.


En Europe, en 40 ans, nous avons gagné environ 10 années d'espérance de vie. La majorité de ces années sont des années en bonne santé. L'évolution moindre ici est due au fait que, dans les pays les plus riches, la durée de vie moyenne était déjà élevée auparavant et la mortalité infantile était déjà très faible. Les progrès de la santé dans les pays riches se concentrent donc là où les gains sont les plus difficiles: chez les personnes les plus âgées. Mais les avancées sont quand même considérables. La mortalité liée au cancer recule progressivement mais inexorablement.  De manière générale, le taux de survie dans les 5 ans au cancer qui était de plus ou moins un tiers dans les années 70 approche maintenant les deux-tiers dans plusieurs pays d''Europe occidentale. En Belgique une étude récente confirme que le pourcentage de décès dans les 5 années après la découverte d'un cancer  diminue de près d'un % par an. Le cancer du sein, la maladie qui était dans les années 70, un des symboles du mal moderne presque incurable, devient progressivement une maladie chronique non mortelle.

Après-demain, vieillirons-nous encore ?

Au début du 20e siècle, nous étions souvent vieux et en mauvaise santé dès 50 ou 60 ans. Aujourd'hui, c'est plus fréquemment à 70 ou 80 ans. Nous vivons des temps vertigineux dans le domaine de la santé, souvent sans nous en rendre compte.  Les perspectives à moyen ou long terme sont bien plus vertigineuses encore. Elles concernent entre autres :
  • Les nouveaux produits. De par le monde, sur des hommes, sur des souris et sur d'innombrables autres êtres vivants, systématiquement ou involontairement, l'être humain expérimente des millions de produits et méthodes ayant une influence sur la durée de vie. L'observation de ces expérimentations nous permet de découvrir de nouvelles méthodes pour gagner des années de vie en bonne santé mais elle n'est pas encore suffisamment systématique. 
  • Les cellules souches. Une cellule normale de l'organisme ne se divise qu'une cinquantaine de fois. Cependant, certaines cellules de notre corps se reproduisent sans limitation. Ce sont les cellules souches. Les expérimentations d'introduction de ces cellules dans le corps pour régénérer des tissus et des organes se multiplient. Les progrès dans ce domaine peuvent notamment être liés à une meilleure compréhension des mécanismes de régénération chez d'autres êtres vivants. Nous pouvons déjà régénérer naturellement notre peau et une partie de notre foie. Certains batraciens, reptiles et poissons peuvent régénérer des membres entiers.
  • Les thérapies géniques. Le vieillissement est un phénomène d'une complexité extraordinaire qui n'est pas encore pleinement compris. Mais il est certain que des espèces animales très proches ont des durées de vie maximales très différentes. Il est certain également que des individus vivent plus longtemps que d'autres notamment pour des raisons d'ordre génétique. Il est déjà possible d'appliquer des thérapies géniques pour guérir quelques maladies. Les thérapies géniques pour transformer nos cellules en cellules plus résistantes à la vieillesse sont envisageables à terme.
  • Les nanotechnologies médicales. La chirurgie se fait de plus en plus précise et de moins en moins invasive. Mais ce n'est que le début. La combinaison de la médecine, de l'informatique et des nanotechnologies pourraient permettre, un jour, d'introduire dans notre corps, des "nanorobots" capables de nous réparer de l'intérieur en réparant les tissus, détruisant les amas graisseux, attaquant les sources d'infection,... 
  • Le mental ("l'esprit") changeant de corps. A beaucoup plus long terme ou en tout cas dans un futur beaucoup plus hypothétique, il est envisageable que nous soyons capables de transférer notre conscience sur un support informatique. Beaucoup estiment que ce futur est trop disruptif pour être un espoir à court ou à moyen terme.  A court ou moyen terme, faire fonctionner notre "bon vieux corps" de manière améliorée apparaît comme plus souhaitable.
Nous ne vieillirons plus ensemble mais qui vieillira encore ?

Aujourd'hui, comme chaque jour, 100.000 personnes meurent de maladies liées au vieillissement. Il s'agit des deux-tiers des décès de la planète.  Toutes les autres causes réunies de mortalité dans le monde, de la malnutrition aux épidémies en passant par les guerres, le terrorisme, la criminalité, les accidents de voiture, la pollution,... tuent donc deux fois moins.  Tout progrès médical dans les domaines cités plus haut peut permettre de sauver des vies à une échelle inégalée. Ces progrès peuvent être utiles non pas seulement ici et maintenant, dans nos pays riches mais partout dans le monde aujourd'hui et dans le futur.

Cela ne se passera pas sans difficultés. Les maladies cardiovasculaires et les cancers reculent spectaculairement mais la suralimentation et  certaines pollutions sont très loin d'être des phénomènes maîtrisés. De plus, vu la durée de vie plus longue, les maladies neurodégénératives, particulièrement la maladie d'Alzheimer touchent un nombre plus important d'individus. L'évolution des consciences et les  progressions techniques sont en cours mais restent insuffisants pour diminuer rapidement l'impact de ce fléau.

Un jour cependant, sauf catastrophe ou renoncement collectif, nous ne vieillirons plus ensemble. Cela peut signifier que nous ne vieillirons plus du tout ou que seulement certains, les plus pauvres, les malchanceux,... continuerons à vieillir. Pour les progressistes d'aujourd'hui, le droit à la vie est un droit humain fondamental, quel que soit l'origine, l'opinion ou la taille du portefeuille virtuel. Pour que ce soit encore le cas demain, il faudra être "technoprogressiste", exiger que les progrès en matière de longévité continuent à diminuer les inégalités. Concrètement, cela signifie:

  • Faire des recherches en matière de santé une priorité à tous les niveaux. Aujourd'hui, les pauvres meurent plus rapidement de vieillesse que les riches.
  • Financer des recherches scientifiques publiques en veillant à ce que les résultats des recherches soient communiqués largement. Ainsi, les progrès pourront être accessibles au plus grand nombre.
  • Lorsque des recherches sont effectuées sur base de capitaux privés, exiger politiquement, juridiquement et socialement que les résultats soient rendus rapidement accessibles à tous, le cas échéant moyennant une juste rémunération des investisseurs non bénévoles.
Les hommes et les femmes contemporains mènent une vie plus longue, en meilleure santé et avec plus d'accès aux connaissances que jamais dans l'histoire de l'humanité. Le futur n'est pas univoque. Les progressions technologiques comportent des risques considérables, depuis les changements climatiques jusqu'aux risques militaires. Ce qui permet à nos semblables de vivre plus longtemps, d'être plus résilients,  en meilleure santé et plus heureux est souhaitable pour chacun individuellement mais également pour la société dans son ensemble car cela fait de nous des personnes plus interdépendantes et plus soucieuses du futur.

RD

dimanche 20 janvier 2013

Quelle sorte de « vieux » devenons-nous?

 

Voici deux articles très intéressants qui viennent de paraître dans un grand journal du Québec, La Presse et qui témoignent d'un changement d'attitude des Seniors face à la retraite et au vieillissement. 

(Article de Louise Leduc, la Presse, 15 janv. 2013)

On n'a plus les «vieux» qu'on avait

Le culte de la performance gagne les personnes âgées, au grand dam de celles qui n'ont aucune envie d'une retraite au grand galop. A-t-on encore le droit, quand on est vieux, de se bercer tranquillement?

«Je ne cours pas, je ne joue pas au tennis, je n'ai aucune envie de faire le tour de la planète et non, je ne me lèverai pas de bonne heure le matin pour aller marcher au centre commercial. J'ai été une super infirmière, je n'ai pas le goût d'être une super vieille.»

À 69 ans, Ginette Martel se sent fatiguée. Elle a envie de flâner, de se lever vers 10 h si ça lui chante. L'ennui, c'est qu'elle se sent de plus en plus marginale. «Il y a ma coiffeuse qui continue à travailler à temps plein à 65 ans, en plus de marcher tous les jours et de jouer aux quilles. J'ai une amie de 65 ans qui court, qui joue au golf et au tennis. Moi, je ne crois pas que l'on vit plus vieux en bougeant davantage. Ma mère a vécu longtemps et je l'ai vu couler ses vieux jours en restant tranquillement à la maison.»

S'il n'y avait que l'entourage! Mme Martel ne se reconnaît pas non plus dans les personnes âgées qu'elle voit à la télévision. Comment font-elles, les Janette Bertrand, Denise Filiatrault et Monique Mercure de ce monde, toutes exceptionnelles de vitalité?

En même temps, Mme Martel ne cache pas être plutôt trompe-l'oeil, elle aussi. Non, on n'a plus les «vieilles» qu'on avait. «On cherche à demeurer coquette, on s'habille jeune. Nos proches ne réalisent donc pas qu'on vieillit quand même. Ils ne comprennent pas que non, ça ne nous tente pas de conduire seules, l'hiver, jusqu'en Gaspésie.»

Le magazine Le Bel Âge, avec ses chroniques sur les crèmes antirides, sur la lutte aux varices et sur les liftings, illustre combien vieillir, c'est de l'ouvrage.

«Dans les sites de rencontre, les femmes qui cherchent un compagnon se font dire de ne jamais révéler qu'elles ont plus de 60 ans, relève Mme Martel. Avant, les vieux qui sortaient avec des petites jeunes, ça se voyait à Hollywood, mais là, on dirait que ça nous rattrape. Prenez Jean-Pierre Ferland qui sort avec une femme de 40 ans!»

Sylvie, qui préfère taire son nom de famille, le constate aussi. «Mon père, qui a 90 ans et qui jouait au tennis jusqu'à récemment, sort avec une femme qui en a 58. Il a toujours eu l'air jeune, et il a d'ailleurs menti sur son âge quand il l'a rencontrée. Et jamais, au grand jamais, il n'aurait flirté avec une femme de son âge!»

En bonne baby-boomer, Sylvie a bien vécu - «j'étais une cliente assidue du Thursday's» - et admet s'être usée un peu prématurément. À 64 ans, elle n'a plus la santé et elle n'a pas envie de performer, «comme cette amie de Montréal qui fait des triathlons à 75 ans».

Béatrice Picard, notre Marge Simpson nationale, ne fait pas dans le sport, mais à 83 ans, elle foule toujours les planches et il lui arrive d'abattre des semaines de travail de 60 heures. À l'écouter parler, ce qui l'épuise, c'est de tenir à bout de bras certaines personnes âgées de sa connaissance qui n'ont pas le goût de grand-chose. Mais qu'on ne se méprenne pas. «Quand je me lève, certains matins, j'ai 108 ans!»

Le sociologue Richard Lefrançois, professeur associé à l'Université de Sherbrooke, relève deux cas de figure: ces dynamos qui n'arrêtent pas et ceux qui ont envie de se poser un peu. «Il y a quelques années, je donnais une conférence sur l'importance pour les personnes âgées de rester actives. Un homme a levé sa main et il a demandé: «Mais est-ce correct de ne pas vouloir aller au gym, de ne pas avoir le goût de faire trop de bénévolat et d'avoir envie, souvent, de regarder tomber la neige?»»

Tant qu'on ne s'isole pas, qu'on ne devient pas dépressif ou au contraire, qu'on ne s'illusionne pas sur sa mortalité, chacun fait comme il le sent, rappelle M. Lefrançois.

Le problème, c'est qu'il y un «déni de la vieillesse» très fort chez un grand nombre de baby-boomers qui avancent en âge. «On ne veut pas vieillir, on refuse la mort, et les personnes âgées dans les publicités et les magazines sont presque toujours de très jeunes vieux.»

Dans le magazine Time, en 2009, Catherine Mayer inventait le mot «amortalité» pour définir cette idée voulant que la vieillesse soit «out» et que l'on dispose aujourd'hui de tout un arsenal pour la combattre.

De fait, constate Richard Lefrançois, «grâce à de bons soins de santé, on est vieux de plus en plus tard et de moins en moins longtemps. Ce n'est pas comme à une certaine époque où l'on se faisait vieux dès ses 55 ans. De nos jours, cela n'arrive souvent que vers 75 ans... et l'on meurt parfois cinq ans plus tard».

Mais s'il vous plaît, docteur, pas trop ridé et en ayant résisté aux lois de la gravité?

(Article de Pierre Foglia, La Presse, 15 janv. 2013)

Deux sortes de vieux
 
On n'a plus les vieux qu'on avait, disait ma collègue Louise Leduc. «Le culte de la performance gagne les personnes âgées, au grand dam de celles qui n'ont pas envie d'une retraite au grand galop.»

Ben là, Louise! Samedi, mettons. Samedi, il faisait 10 au-dessus. Que vouliez-vous que je fisse? Que je tricote? Que je me berce? Dix, un 12 janvier! Je suis parti à vélo, évidemment: 55 kilomètres euphoriques avec, à chaque coup de pédale, le sentiment enivrant de fourrer l'hiver jusqu'au trognon.

J'ai même ôté mes gants. J'avais assez faim en arrivant à L'Oeuf! La tarte au sucre avec de la crème fouettée dessus était assez cochonne...

J'ai demandé à Normandeau, le propriétaire, si j'étais son premier cycliste de l'année. Je l'étais. Ç'a été ma seule petite fanfaronnade de la journée.

Redites-moi ça, Louise? «Au grand dam de celles qui n'ont aucune envie d'une retraite sur le grand plateau?» Moi non plus, je n'étais pas sur le grand plateau, samedi. J'ai mouliné tranquille tout le long. Ai-je dit qu'un pâle soleil diffusait une lumière presque blanche et que les champs faussement avertis du printemps se découvraient en larges cercles de terre brune? Qu'un chien de ferme m'a couru après? Un vieux, les poils du museau tout blancs. Je me suis arrêté. Il s'est approché: vieux nono, j'ai dit gentiment. Il a remué la queue.

En passant, c'est pas juste les chiens qui font ça. Essayez avec un vieux de votre entourage. Dites-lui gentiment: vieux nono. Vous allez voir, il va remuer la queue.

Pourquoi sont pas contentes que je sois allé rouler samedi, vos madames? Performance ou pas, en quoi cela peut-il bien les chagriner? Moi, je ne les empêche pas de faire la grasse matinée puis d'aller à tous petits pas jusqu'au salon de thé.

Non seulement ça ne me dérange pas qu'elles aillent à tout petits pas, mais je les applaudis même très fort de ne pas aller jouer au volleyball le mardi matin avec l'Amicale des aînés de Laval. Voyez-vous, Louise, la grande différence, chez les vieux, n'est pas entre ceux qui font de l'exercice et ceux qui n'en font pas, mais entre ceux qui font partie d'un club, d'un groupe ou d'un regroupement, d'une association, bref, entre ceux qui vieillissent en troupeau et ceux qui vont seuls (ou par deux) et qui sont bien dans leur solitude.

La différence entre les vieux n'est pas entre ceux qui vont vers la mort à petits pas et ceux qui y vont en courant, mais entre ceux qui y vont en autobus, le même autobus qui les conduit au casino, à Sainte-Anne-de-Beaupré ou au théâtre d'été, et ceux qui y vont seuls ou presque.

Mais pour être vraiment sérieux, Louise, je vous dirais qu'il y a deux sortes de vieux: ceux qui sont malades et ceux qui ne le sont pas. Les autres différences ne sont pas très importantes.

En passant, vous direz à votre sociologue, celui qui vous parle «du déni de la mort», qu'on est pas mal tannés de l'entendre, celle-là. Les vieux ne nient pas la mort, ils y pensent tout le temps, ils n'ont rien d'autre à faire.

Et non, à 72 ans, je ne fais pas de vélo pour la repousser. Je fais du vélo pour ne pas trop me faire chier en l'attendant.

RD

jeudi 10 janvier 2013

Les dix lois universelles de la santé




Lors d'un encan de la bibliothèque de la Ville de Québec, j'ai mis la main sur un petit volume intitulé : « Les 10 lois universelles de la santé ». Il m'apparaissait contenir un message encourageant pour les personnes qui vont atteindre l'âge de la retraite. Publié en 2000 par les Éditions Quebecor par l’auteure Betty Thorton, ce livre nous donne les grands jalons à suivre pour se garder en santé et profiter de la vie à la retraite .Voici brièvement de quoi il en retourne.

Au temps des Romains, l’espérance de vie était approximativement de 28 ans. En 1900, c’est à 49 ans que l’on mourait, en moyenne. Au début du XXe siècle, seulement 10 % de la population réussissait à passer la frontière de 65 ans. Dans les années 1990, l’âge fatidique moyen est passé à 75, alors qu’au Japon, les femmes atteignent en moyenne 82 ans.

 Les êtres humains vivent aujourd'hui en moyenne dix ans de plus qu'en 1970, mais passent davantage de temps à combattre des maladies comme le cancer, selon un rapport sur la santé dans le monde, publié le 13 déc. 2012).

De 1970 à 2010, l'espérance de vie à la naissance a augmenté de 11,1 ans pour les hommes et 12,1 pour les femmes dans le monde, selon
la revue médicale britannique Lancet qui a regroupé des données obtenues sur 187 pays au total.

Mais en vivant plus vieux, les gens ne vivent pas forcément en bonne santé, avec des affections comme le cancer, les maladies cardiovasculaires ou le diabète en pleine explosion, note le rapport.

Enfin, malgré tout, on constate qu’un nombre impressionnant de Seniors défoncent la barrière des 80 ans, pour ne pas dire les cent ans.

L’argument clé en faveur de la prolongation de la vie est le suivant : on aimerait bien tous vivre plus longtemps pour autant que l’on puisse aussi compter sur une certaine qualité de vie. Vieillir dans la dégénérescence, la maladie et la souffrance n’a rien de bien inspirant, en effet.

L’ingrédient essentiel, c’est la SANTÉ.  Depuis la nuit des temps, universellement, l’homme a cherché à conserver sa santé, parce que la santé, c’est la vie.

Betty Thorton, auteure du Livre « Les 10 lois universelles de la santé » nous donne la recette suivante : « Que vous soyez malade, en santé, jeu ou plus âgé, ce sont ces 10 lois universelles de la santé qu’il faut respecter pour retrouver ou garder force et vigueur. »

Quel que soit notre âge, nous savons tous qu’il n’est jamais trop tard pour décider de prendre de bonnes et saines habitudes de vie. En agissant sagement et à temps, notre potentiel vital se revitalise et nous permet d’envisager une vieillesse heureuse et en santé. 

Rappelons-nous que « vivre négativement, c'est assurément attirer vers soi la frustration et le désespoir. Comment pourrions-nous accepter consciemment de sombrer dans un état pareil ? Ne rêvons-nous pas tous plutôt de satisfaction, de bonheur et de bien-être ? Ces états sont pourtant tout près de nous, accessibles, pour autant que nous y mettions quelques efforts, pour autant que nous acceptions de dire oui à la vie. De la sorte, c'est la joie que nous invitons à naître en nous et à se répercuter dans chaque parcelle de nous-mêmes. » (p. 86)

LES DIX LOIS UNIVERSELLES DE LA SANTÉ

Première loi : Ton corps, sainement tu nourriras


Deuxième loi : Ton corps sainement, tu entretiendras.


Troisième loi : Ton corps, tu laisseras récupérer.


Quatrième loi : Corps et esprit, tu unifieras.


Cinquième loi : Positif et confiant, tu resteras.


Sixième loi : La nature, au centre de la vie tu placeras.


Septième loi : À t’adapter, tu apprendras.


Huitième loi : Actif et utile, tu seras.


Neuvième loi : L’équilibre, tu rechercheras.


Dixième loi : La voie de l’amour, tu choisiras.

RD