Vivre la vie d'un Senior

mardi 29 janvier 2019

Tassez le trouble affectif saisonnier!

Article de Linda Priestley, magazine LE BEL ÂGE, 2019

Paysage - Hiver - Neige - Maison - Gif animé - Gratuit



L’hiver joue souvent sur notre humeur? Huit astuces pour garder le moral au beau fixe. 
Si, durant la saison des frimas, les idées sombres refroidissent parfois nos ardeurs, on souffre peut-être d’un désordre affectif saisonnier (DAS) ou de troubles affectifs saisonniers (TAS). Leurs symptômes s’apparentent à ceux d’une dépression majeure, mais fondent néanmoins comme neige au soleil le printemps venu, avant un retour en force l’automne suivant. Comment mener la contre-attaque et vaincre les bleus?

1 On opte pour un hiver 1000 watts

L’absence de lumière a un effet important sur notre humeur, selon certains chercheurs. On met donc toutes les chances de notre côté en ouvrant grand les rideaux de notre chambre à coucher au saut du lit pour démarrer la journée du bon pied. On peut aussi rehausser la clarté dans notre foyer en coupant les branches d’arbre se trouvant devant une fenêtre, en faisant installer un puits de lumière ou en ajoutant des lampes. Ou simplement placer notre chaise ou notre fauteuil de lecture sous une fenêtre. Autre option, s’exposer à une lampe de luminothérapie. Mais on s’assure d’abord d’obtenir le feu vert du médecin: l’état de santé en interdit parfois l’usage.

2 On joue dehors 

Quand on était jeune, nos parents avaient raison de nous envoyer à l’extérieur, hiver comme été. Il suffit en effet de passer quelques heures au grand air pour s’en trouver revigoré. S’adonner à l’exercice régulièrement est une façon sûre de garder le moral et la forme, rappellent les experts. Et on fait coup double si on s’y met en groupe, puisqu’on s’oxygène les poumons tout en socialisant. Selon nos capacités (et nos envies), on enfile donc notre doudoune chaude et nos bottes de marche (avec crampons si les trottoirs sont glacés) pour une promenade avec des amis, on s’inscrit à un club de marche ou de ski de fond, ou on construit un fort avec nos petits-enfants. 

3 On prend l’hiver avec un gros grain de sel 

Quand on a l’impression d’être englouti sous une avalanche de misère, quelques idées garantissent de faire fondre la glace autour de notre cœur: immortaliser les paysages sous la neige avec notre appareil photo ou nos pinceaux, partir en mini-excursion (sous la neige, les paysages québécois sont féeriques), faire une balade en traîneau à chiens, participer à une marche aux flambeaux (puis boire un chocolat chaud), s’accorder une journée dans un spa, se promener en forêt, aller au musée, à la piscine ou dans un centre aquatique, organiser un après-midi de jeux de société, chanter dans une chorale, pratiquer le yoganeige (une nouvelle tendance), s’adonner à la pêche sur glace... Les idées abondent!

4 On croque équilibré 

Comme notre peau ne produit qu’une faible quantité de vitamine D en hiver, on devrait idéalement mettre dans notre assiette des aliments qui en contiennent beaucoup (saumon, truite, œufs, lait et yogourt enrichis, etc.). Le Guide alimentaire canadien recommande aussi aux personnes de 50 ans de plus de prendre un supplément chaque jour. Autres champions de l’humeur, les oméga-3 se retrouvent retrouve dans l’huile de foie de morue, certaines graines (lin et chia), des noix (amandes et pacanes), les œufs, le saumon et le maquereau. 
Selon Extenso, le centre de référence sur la nutrition de l’Université de Montréal, le meilleur gage pour une bonne santé mentale demeure toutefois de miser sur une alimentation variée, hiver comme été. Il faudrait à la fois éviter de tomber dans l’excès (pendant les Fêtes, par exemple) et dans les carences, des comportements qui risqueraient de provoquer des ennuis de santé et d’avoir une incidence sur notre moral. Pour savoir ce qu’on devrait ajouter à notre menu ou en retirer, selon notre condition physique, on gagne à consulter d’abord notre médecin, puis, au besoin, un nutritionniste. 

5 On s’adonne à la pause méditative 

Revenir à soi par la méditation, voilà une bonne façon de devenir plus fort mentalement! L’avantage est qu’on peut la pratiquer n’importe où: chez soi (en utilisant au besoin des livres ou une application de méditation pour nous guider), dans un monastère, une abbaye, en plein air, dans une clinique (comme Mindspace, à Montréal, ou 49A, à Québec). Certaines salles de yoga organisent des ateliers ou des séances thématiques de changement de saison, qui permettent d’apprivoiser cet art.

6 On s’enveloppe dans sa doudou 

Ça fait du bien à l’occasion de s’accorder un temps d’arrêt et de flâner à la maison dans sa robe de chambre en flanelle et ses gros chaussons. Sous la couette ou sur le divan, on se réchauffe le moral en regardant un film ou en lisant un roman… emprunté à la bibliothèque municipale, histoire de sortir et de voir du monde avant notre séance de cocooning. Attention, toutefois, à ne pas trop lézarder (lire le point suivant): l’hibernation, c’est bon pour les ours seulement!

7 On dort comme une bûche 

Si on ne veut pas devenir aussi grognon qu’un ours mal léché, on a intérêt à viser sept heures de sommeil et plus, recommande la Clinique du sommeil du Grand Montréal. Attention, toutefois, à ne pas trop dormir quand il fait jour. Certaines personnes aux prises avec la dépression ont en effet tendance à prolonger les roupillons sur le canapé durant la saison froide, ce qui les rend léthargiques et les plonge davantage dans l’amertume. Pour un moral au top, on maintient une routine dodo en se couchant sensiblement à la même heure chaque soir (on éteint notre ordi, notre tablette ou notre téléviseur, sources de lumière nuisibles, au moins une heure avant le coucher) et en se réveillant chaque matin au même moment que d’habitude. On régule ainsi notre rythme circadien, très sensible à la lumière, tout en profitant d’un sommeil réparateur.

8 On titille nos cellules grises 

S’amuser à des jeux de mathématiques, aider le petit Léo à faire ses devoirs, participer à un club de lecture… voilà autant de façons de faire fonctionner nos méninges et de nous tenir occupé. On est mélomane? Le simple geste d’écouter de la musique activerait les circuits neuronaux du plaisir, selon des chercheurs de l’Université McGill!

9 On pratique l’altruisme 

Donner un coup de main et faire preuve de gentillesse permet d’améliorer notre bien-être, rapportent certaines études. Inutile pour autant de s’empresser à vouloir déblayer l’entrée du voisin si on n’a pas l’habitude de pelleter: cela pourrait au contraire induire des blessures ou pire. De simples gestes, comme aider un membre de la famille à préparer un repas, payer le café à un ami ou effectuer des emplettes pour une voisine alitée suffisent à susciter en soi des émotions positives.

10 On s’exprime au sujet de notre déprime 

Quand la dépression nous gagne au point d’affecter notre santé physique et mentale, ou de nous empêcher d’effectuer des tâches quotidiennes, mieux vaut alors se tourner vers une aide extérieure. En faisant appel à un organisme de soutien, par exemple, on obtiendra des infos en lien avec ce qu’on vit. «En parler à un intervenant permet de cibler le problème et de voir si on devrait consulter un médecin, un psychologue ou un psychothérapeute», observe Jean-Rémy Provost, directeur général de Revivre. Pour info, références et ressources: 1 866 738-4873 ou à revivre.org.

RD

dimanche 27 janvier 2019

La science pourrait-elle rendre l'humain immortel tout en étant en santé?



Source :https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1081809/humain-geroscience-vieillissement-esperance-vie-mort-sante-immortalite

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 Au 20e siècle, l'augmentation spectaculaire de l'espérance de vie a principalement été attribuable à la diminution de la mortalité infantile. Aujourd'hui, les chercheurs essaient de ralentir le processus de vieillissement. Retarder l'apparition de maladies afin de prolonger la vie, c'est le nouveau Saint-Graal.

Par Danny Lemieux de Découverte

Repousser les effets du vieillissement représente un vieux fantasme scientifique. Et si la quête ultime était tout autre? Une quête plus réaliste, plus accessible. C’est de cette façon que le gérontologue de réputation mondiale James Kirkland aborde la question.

« On veut prolonger la période durant laquelle on ne développe aucune maladie chronique. Et si on augmente l’espérance de vie au passage, ce serait intéressant. »

Son objectif ne consiste pas à prévenir séparément les maladies liées au vieillissement. Avec son équipe à la clinique Mayo, il veut s’attaquer au processus biologique du vieillissement. L'idée est simple, mais l’approche est révolutionnaire. Elle a d’ailleurs donné naissance à une nouvelle discipline : la géroscience.

En ciblant les fondements du vieillissement, on s’attaque à toutes les maladies en même temps. On veut éviter de soigner une maladie X et que le patient meure finalement de la maladie d’Alzheimer.

James Kirkland, gérontologue

Pour contrer le vieillissement ou ralentir son processus, le Dr James Kirkland concentre ses énergies sur une cellule particulière, la cellule sénescente. Présente surtout dans les tissus capables de se régénérer, la cellule sénescente est une cellule en fin de vie, mais qui refuse de mourir. Elle devient si résistante que le système immunitaire peine à s’en débarrasser.
La conséquence? Les cellules sénescentes s’accumulent dans les tissus. Et cette accumulation produit de l’inflammation. Or, on sait que l’inflammation chronique endommage les cellules saines. De plus, les produits libérés par les cellules sénescentes bloquent les connexions entre les cellules saines et les empêchent de bien fonctionner.

« Les cellules sénescentes s’accumulent là où commencent les principales maladies chroniques liées à l'âge comme le diabète, l'arthrite, l'ostéoporose, la démence, les maladies rénales, etc. », explique le Dr James Kirkland.

Et si on pouvait se débarrasser des cellules sénescentes avant qu’elles ne produisent de l’inflammation, pourrions-nous vieillir en santé, sans maladie chronique?

L’équipe américaine du Dr Kirkland a pu identifier une demi-douzaine de mécanismes – des raisons pour lesquelles les cellules sénescentes refusent de mourir. Ces mécanismes sont des cibles potentielles pour attaquer la cellule sénescente à l’aide de médicaments.

Or, grâce à la bio-informatique, on a constaté qu’une quinzaine de médicaments tueurs de cellules sénescentes existent déjà. Ils sont utilisés et commercialisés pour d’autres raisons médicales, mais ils peuvent agir directement sur la cellule sénescente.

Le concept est prometteur. On l’a expérimenté chez les souris et les résultats sont plus que positifs.

« Une dose mensuelle retarde ou même inverse l'ostéoporose. Les souris plus âgées marchent sur un tapis roulant, comme le font les plus jeunes. Et cet effet persiste deux ans. »

Les résultats exposés sont si intéressants que la Food and Drug Administration, l’équivalent américain de Santé Canada, a autorisé la mise sur pied d’essais cliniques. Ils ont lieu en ce moment à la clinique Mayo.

Ces médicaments ont le potentiel de prolonger la qualité de vie. Mais à eux seuls, ils ne pourront offrir l’immortalité; les causes du vieillissement étant trop nombreuses.

RD

Les Québécois dans le flou face à leur retraite

La Presse canadienne Québec, 27 janvier 2019


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Près des trois quarts des Québécois âgés de 18 à 64 ans n'ont pas d'objectif précis quant aux revenus dont ils disposeront après avoir quitté le marché du travail, révèle Retraite Québec.

En cette traditionnelle période de cotisations aux REER, Retraite Québec lance une campagne de sensibilisation à l'importance de la planification financière, alors que plus de 850 000 travailleurs tireront leur révérence au cours des sept prochaines années dans la province.

Le porte-parole Frédéric Lizotte souligne que la notion de retraite s'est redéfinie dans les dernières années.

« Autrefois, les gens arrivaient à 65 ans, prenaient leur retraite et quittaient définitivement le marché du travail, illustre-t-il. Aujourd'hui, les gens peuvent se retirer à 60 ans de façon progressive ou décider d'occuper un deuxième emploi qu'ils ont toujours voulu faire. »

Comme tout projet de vie, la retraite doit être préparée, d'autant plus que cette étape peut de nos jours s'échelonner sur une trentaine d'années, fait valoir Retraite Québec.

Bien qu'un certain revenu de base soit assuré par le Régime des rentes du Québec et le programme de la Sécurité de la vieillesse, celui-ci peut s'avérer insuffisant pour une retraite à la hauteur des attentes, prévient M. Lizotte.

Il exhorte les travailleurs à rencontrer un planificateur financier pour rapidement établir un « plan de match » qui pourra ensuite être réajusté selon des changements dans leur situation professionnelle ou familiale.

« Le temps, c'est le meilleur ami de l'épargnant », rappelle-t-il.

Retraite Québec invite les gens à visiter la page www.retraitequebec.gouv.qc.ca/jeplanifie pour se renseigner et utiliser ses outils de simulation et de planification.

RD

mardi 22 janvier 2019

L'homme le plus vieux du monde est mort

Le japonais Masazo Nonaka s'est éteint (20 janvier 2019) dimanche à l'âge de 113 ans.

 Né en 1905, le japonais Masazo Nonaka détenait le record «d'homme le plus âgé du monde».

Il aura connu deux guerres mondiales, quatre empereurs et de nombreux bouleversements: le japonais Masazo nonaka, né le 25 juillet 1905, s'est éteint ce dimanche 20 janvier à l'âge de 113 ans a annoncé dimanche le site «Atlantico.fr».

Il avait notamment reçu en avril 2018 son certificat officiel du Guiness des records, faisant de lui «l'homme le plus âgé du monde».

«Nous sommes bouleversés. Il était comme d'habitude hier et il est parti en toute discrétion» a confié à l'agence Kyodo News sa petite-fille Yuko.

Masazo Nonaka avait six frères et une soeur et s'est marié en 1931. Il a eu cinq enfants. Il était amateur de douceurs sucrées et appréciait regarder des tournois de sumo à la télévision. Il vivait toujours avec sa famille qui gère un ryokan, une auberge traditionnelle où les visiteurs peuvent se prélasser dans des sources chaudes.

Masazo Nonaka était l'homme le plus âgé du monde, mais c'est sa compatriote Kane Tanaka, née le 2 janvier 1903, qui est actuellement la doyenne de l'humanité : elle a 116 ans.

Le record absolu de longévité prouvé reste néanmoins détenu par la française Jeanne Calment, qui a vécu jusqu'à l'âge de 122 ans et 164 jours (1875-1997). (Le Matin)

RD

dimanche 20 janvier 2019

Les 5 peurs communes à tous les êtres humains

Quelles sont les peurs que nous avons en commun ?

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Il ne faut jamais perdre de vue que la peur est une émotion saine. Elle fait partie de notre instinct de survie. Certaines peurs communes sont parfaitement raisonnables. En fait, l’éliminer de notre vie ne serait pas une bonne idée car nous pourrions perdre le sens du risque et nous exposer inutilement au danger.

Les peurs communes à tous les êtres humains sont liées à une préservation physique et psychologique de l’intégrité et de la vie. Elles ont un caractère universel car leur rôle est de nous protéger. Elles présentent aussi une forte racine biologique et phylogénétique.

Nous ne nous rendons parfois pas compte que la peur est aussi une force impressionnante dont nous pouvons tirer parti quand nous en sommes conscient. Nous réussissons à faire des choses incroyables par peurLes plus grandes créations humaines sont aussi faites pour canaliser la crainte. La religion, la philosophie et la science sont peut-être une réponse face à ces peurs, ou une façon de les conjurer. Alors, de quoi les êtres humains ont-ils généralement peur ? Normalement, des menaces que nous allons vous décrire dès maintenant.

« La peur de la peur cause probablement plus de problèmes dans nos vies que la peur en soi. »
-Karl Albrecht-

1. La mort

Il s’agit de la peur qui constitue la base de l’instinct de survie. D’un point de vue biologique, on veut continuer à vivre. Tous les organismes résistent face à la mort. D’un point de vue philosophique, la vie est le bien suprême car tous les autres biens et toutes les autres vertus en découlent.

Un grand nombre de peurs sont liées à ce refus de perdre la vie. Nous avons peur de l’altitude car la possibilité de tomber nous tuerait. Et, de la même façon, nous avons peur des avions, de la rapidité extrême, etc. Ce sont des peurs communes à tous les êtres humains et à toutes les cultures. Seule la façon de les accepter et de les gérer change.


les peurs communes

2. La perte d’autonomie

Ce point fait référence à la peur de perdre notre liberté, notre capacité à décider de nos actions ou de nos pensées. D’un point de vue symbolique, elle est liée à la peur de mourir. Elle implique le rejet de l’idée de perte du moi ou de l’impossibilité à voir ce moi s’épanouir.

Beaucoup de peurs dérivent de cette crainte basique. Nous retrouvons par exemple la peur de rester bloqués sous des décombres, d’être enfermés dans un endroit avec peu d’oxygène, d’être attachés… Il s’agit de situations au cours desquelles la personne voit sa liberté se restreindre et cela lui produit une peur atroce.

3. La solitude, l’une des peurs communes

Plus que de la peur de la solitude en soi, l’une des peurs les plus communes est celle de perdre contact avec le monde. Plusieurs situations peuvent nous alerter de ce risque, comme par exemple le rejet ou le mépris. Ils nous indiquent que nous pouvons perdre le lien avec le groupe et être condamnés à l’ostracisme.

Le manque de reconnaissance, de respect ou de valorisation provoque une blessure émotionnelle profonde et augmente la peur de la solitude. L’envie et la jalousie sont des sentiments liés à cette peur fondamentale. Avec l’envie, nous retrouvons la croyance selon laquelle une personne sera dévaluée et/ou « éliminée » en fonction des attributs d’une autre. La jalousie, elle, marque une peur de l’abandon.

4. La peur d’être malade ou mutilé

La peur de la mutilation fait partie de l’instinct fondamental de préserver notre unité et intégrité en tant qu’êtres humains. Nous lions notre corps à notre moi et voulons le maintenir fonctionnel. C’est pour cela que nous avons parfois peur de certains instruments comme les aiguilles ou les couteaux.

La peur d’être malade est également liée à ce corps que nous voulons préserver. Nous craignons de causer du tort à notre organisme ou de générer une maladie qui altérerait son bon fonctionnement. Cela nous mène à nous éloigner des endroits sales, des vipères, etc.

5. Atteinte à notre ego

Cela ressemble à la peur de la solitude mais, dans ce cas, on craint davantage l’humiliation publique que l’exclusionLa sensation de mépris collectif est une chose que personne ne veut ressentir. Cela ne veut pas dire que l’on va perdre notre place au sein d’un groupe mais une condition d’infériorité et de dépendance sera créée.

Cette peur, tout comme la peur de la solitude, est d’une nature sociale. Plus une société est ouverte, moins ces peurs sont présentes. Cependant, dans les collectivités strictes et ultra traditionalistes, cette peur est partout.

Les peurs communes aux êtres humains sont connues depuis la nuit des temps. La publicité et la propagande s’en servent parfois pour influencer nos actions. Mais n’oublions pas : l’être humain est infiniment intelligent et créatif. Il peut apprendre à contrôler ces peurs sans se paralyser ou succomber à la pression.

Source :  https://nospensees.fr/les-5-peurs-communes-a-tous-les-etres-humains/

RD

Parfois, la solitude est le prix de la liberté

Article publié dans Amour de soi, Développement personnel le par

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On dit souvent qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné et qu’une solitude digne est préférable au maintien d’un NON amour à nos côtés.

Par NON amour, nous nous référons aux couples qui s’alimentent uniquement d’insatisfactions et dans lesquels règnent les sentiments négatifs qui s’emparent de la liberté émotionnelle de chacun des membres.

Il est fréquent qu’à un moment de notre vie, nous tombions dans ces mauvaises relations car depuis notre tendre enfance, nous apprenons que le couple idéal doit correspondre au schéma « je ne peux vivre sans toi », « sans toi, ma vie n’aurait pas sens », « si tu me quittes, je meurs » etc.
Si nous analysons ces phrases, nous nous rendons compte que nous nous infligeons une somme de pressions et d’exigences, à nous et à l’autre d’ailleurs, qui peuvent finir par entraver notre identité et nous détruire.

C’est pour cela que lorsque nous nous confrontons à une relation malsaine, il est primordial de réapprendre quelque chose : la seule personne dont nous avons besoin pour vivre, c’est nous-même. Ni plus ni moins. C’est très simple. Il n’y a pas d’amour sans amour propre
L’amour de votre vie, c’est vous-même. Quand allez-vous le comprendre ?
L’amour ne se supplie pas, l’amour ne s’implore pas, l’amour ne se pleure pas à l’excès.
L’amour est une condition saine, l’amour est une condition positive, l’amour est une compétence. L’amour est une ambition pour beaucoup d’entre nous mais un privilège pour peu.

La peur d’être seul nous fait vivre de mauvaises relations


Au début, la peur d’être seul dans la vie est quelque chose de positif et de sain. Cependant, comme dans tout, il y a certaines limites qu’il ne faut pas franchir.

Se soumettre à la douleur et supporter tout type de souffrance pour éviter la séparation est par exemple excessif.

Beaucoup de gens, comme conséquence de leur éducation et des expériences vécues, ressentent un grand désespoir face à l’idée de se sentir seuls au monde, et se lancent dans des relations impossibles.
Il existe un texte véritablement intéressant de mère Teresa, qui évoque cette idée:

“Il y a des personnes qui ont un conjoint mais qui se sentent aussi seules et vides que si elles n’en avaient pas. Il y en a d’autres qui ne veulent pas attendre, qui préfèrent marcher aux côtés de quelqu’un qui ne leur convient pas et qui, par égoïsme, refusent que cette personne s’éloigne alors qu’elles savent qu’elles ne la rendent pas heureuse.


Il y a des personnes qui insistent dans des relations déjà détruites, car elles pensent qu’être seules est difficile et inacceptable. Il y a des personnes qui décident d’occuper la seconde place en essayant d’arriver à la première, mais leur voyage est difficile, inconfortable et les remplit de douleur et de sentiment d’abandon. 

Mais il y a d’autres personnes qui sont seules, qui vivent, qui brillent et s’offrent à la vie de la meilleure des manières. Des personnes qui ne s’éteignent pas, au contraire, qui s’allument chaque jour, de plus en plus. Des personnes qui apprennent à profiter de la solitude car elle les aide à se rapprocher d’elles-mêmes, à grandir et à renforcer leur intérieur.

Ces personnes sont celles qui un jour, sans connaître le moment exact ni la raison, se retrouveront du côté de celles qui aiment d’un amour véritable et qui tombent amoureuses d’une manière merveilleuse.”

C’est la société qui nous apprend à abhorrer la solitude

Il est fréquent de voir des promotions « un forfait offert pour un forfait acheté » dans les restaurants, les croisières, les bars etc.
Il n’est pas donc pas étrange de voir que nous avons tous cette idée préconçue selon laquelle, pour être une personne complète et épanouie, nous devons avoir de la compagnie. 
Rares sont les personnes qui n’attendent pas que les autres effacent la sensation de solitude de leur esprit.
Nous avons tendance à nous sentir incapables de nous occuper de nous-même, et la conséquence la plus directe de cette pensée est le besoin de chercher quelqu’un qui nous protège.

Nous avons tendance à associer le fait de ne pas avoir de conjoint à l’isolement affectif et social, alors qu’en réalité, ne pas avoir de conjoint n’est pas synonyme de réclusion ou d’absence de contact humain significatif.
Il n’y a pas de formule magique qui nous aide à dépasser la crainte d’être seul mais la meilleure manière d’en finir avec cette idée est de commencer à l’être, seul.

Nous devons nous risquer à nous ressentir, à nous connaître et à avancer sans aide extérieure.
Que nous ayons un conjoint ou pas, nous retrouver avec nous-même et profiter de notre propre compagnie est essentiel pour notre bien-être. Le reste peut ou pas le stimuler, mais c’est accessoire.
Comme l’a dit Maurice Maeterlinck, “le silence intérieur est le soleil qui fait mûrir les fruits de l’âme ».

En d’autres termes, trouver de la compagnie en soi-même et tomber amoureux de son moi intérieur est un grand cadeau que l’on se fait.

Ensuite, quoi qu’il arrive, nous serons émotionnellement capables, si nous le souhaitons, de vivre en harmonie avec les autres.

Il y a aussi la possibilité où nous ne voulons pas tomber amoureux et où nous souhaitons être seul pour mieux nous connaître ou vivre des expériences que nous ne pourrions pas vivre autrement.
Cette décision qui semble simple ne l’est pas pour le commun des mortels car le schéma classique est d’avoir un conjoint.

Quoi qu’il en soit, pour tomber amoureux des autres, nous devons tomber amoureux de nous-même, c’est ce qui nous permettra d’atteindre l’équilibre intérieur dans la solitude, une grande compagne de voyage avec laquelle nous devrions tous parler lors de notre chemin de vie.

Source : nospensees.fr

Article recommandé : La solitude spirituelle: Que faire lorsque personne ne vous comprend

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RD 

mercredi 9 janvier 2019

Amour: je change de modèle!

Article de Linda Priestly, magazine BEL ÂGE, 2019

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Nos partenaires se suivent et se ressemblent? Voici comment nous libérer de ces patterns amoureux s’ils ne nous rendent pas heureux. 

Quand on se donne la peine d’examiner les liens amoureux qu’on a tissés au fil des ans, on constate parfois que nos partenaires sont calqué(e)s sur un modèle identique et qu’on reproduit le même type de relation de l’un(e) à l’autre. Or, ces histoires d’amour ne correspondent peut-être pas à nos envies profondes, et peuvent même s’avérer toxiques. «Pendant des années, j’étais invariablement attiré par des femmes qui vivaient dans une grande détresse psychologique, financière ou autre, raconte Stéphane, 56 ans. Je devenais chaque fois le valeureux chevalier se portant à la rescousse de sa belle, en essayant de l’aider à traverser une période difficile ou de la tirer d’un mauvais pas. Mais au bout du compte, notre relation finissait par échouer.» 

Pas la faute à Cupidon

Pourquoi sommes-nous portés à répéter les mêmes erreurs? Selon Bénédicte Ann, coach de l’amour et auteure de plusieurs livres sur le sujet, c’est parce que nous cherchons à guérir des blessures ou régler des problèmes non résolus du passé: «On a tendance à choisir des partenaires qui nous font vivre, à travers leurs comportements, les mêmes ressentis que dans l’enfance, comme la frustration, l’impuissance devant un parent trop envahissant, l’impression de ne pas avoir sa place ou de ne pas être à la hauteur.» 

Petit, on fait tout pour être aimé des personnes responsables de notre survie, c’est-à-dire nos parents, mais aussi de celles avec lesquelles on a entretenu de solides liens relationnels ou émotifs, comme une grand-mère ou un frère aîné, observe Marie-Josée Dubé, sexologue et psychothérapeute. «C’est donc normal qu’elles soient en général à l’origine de nos patterns.» Par exemple, si notre mère n’endurait pas nos élans de colère, on s’efforcera, de manière inconsciente, de dissimuler ou de nier le côté ombrageux de notre personnalité. 

Par la suite, on essaiera de créer une relation amoureuse avec un partenaire qui nous permettra d’exprimer notre véritable nature. Mais si on n’y parvient pas, on répétera inlassablement le même scénario. «Pour aider à comprendre, imaginons qu’on soit acteur au théâtre et qu’on rate toujours la même scène, poursuit Marie-Josée Dubé. La vie nous la fera jouer et rejouer jusqu’à ce qu’on parvienne à réciter le texte, pour qu’enfin le rideau puisse tomber et qu’on passe à l’acte suivant.»

Le nœud de l’affaire

Si on veut laisser tomber les relations déjà-vu, on doit d’abord admettre qu’on a participé à leur configuration. Après tout, «cela se joue à deux», rappelle Bénédicte Ann. Quand on semble attiré par le même type de partenaire, avec une caractéristique qui nous séduit d’abord, mais nous met les nerfs en pelote par la suite, on a intérêt à ajuster nos lunettes roses et à comprendre nos besoins réels. «Si, par exemple, on a été privé d’affection durant notre enfance, une partie de nous recherchera ou boycottera ce sentiment», explique Marie-Josée Dubé. 

Autrement dit, on reprochera à l’autre sa froideur ou, au contraire, on lui en voudra d’être aux petits oignons avec nous. «On le blâmera, sans parvenir à reconnaître ce besoin qui sommeille en nous», poursuit la sexologue. Sans compter que notre partenaire peut aussi avoir ses propres bibittes, ce qui fait qu’on réactive ensemble, encore et encore, les mêmes blessures. Et qu’on reste pris dans un nœud.  

Guérir pour le mieux

Si la relation est capable d’éveiller d’anciennes blessures, elle peut néanmoins contribuer à les panser. «C’est ce qui se produit dans le cas des transferts positifs entre partenaires, quand l’un vient apaiser et prendre soin de la blessure de l’autre par sa réponse, plutôt que de la réactiver», décrit Marie-Josée Dubé. Mais que faire si les protagonistes n’ont pas conscience de ce qui se trame et se retrouvent dans le ring? Comme dans le cas de Stéphane, que le désir d’impressionner son père infidèle poussait à essayer de jouer le bon gars auprès de ses blondes. «Comme si je devais leur prouver que j’étais tout le contraire de mon père. Mes copines, quant à elles, ayant presque toutes connu une enfance sous le signe de l’abus ou de l’agressivité, en venaient à me reprocher mon côté trop gentil. Je leur en voulais à mon tour de ne pas comprendre mes intentions. Ça ne finissait plus!»

L’observation de son couple et des discussions franches deviennent primordiales si on veut aller au fond des choses. On peut aussi chercher du soutien extérieur, par le biais de livres traitant du sujet, d’ateliers ou de thérapies. L’important en tout temps est de faire équipe, assure la psychothérapeute. «L’objectif est de ne plus fonctionner en mode protection, mais plutôt de s’ouvrir à l’autre, afin d’arriver à conscientiser cette danse et se sortir du modèle. Ainsi, en thérapie de couple, j’encourage chacun des partenaires à explorer et à prendre conscience des blessures que les agissements et les propos de l’autre viennent raviver.» 

En reconnaissant les manques ou les peines que l’on porte en soi, on devient plus apte à communiquer nos besoins et attentes à l’autre, ajoute-t-elle, permettant ainsi à celui-ci de devenir un acteur de changement positif: «En constatant les efforts de l’autre, on se sent reçu. On comprend que notre partenaire ne nous aime pas moins, mais veut plutôt, au contraire, contribuer à notre mieux-être. On parvient ainsi à dépasser nos blessures et, ensemble, à évoluer vers une complicité et une connexion plus grandes.»

Se quitter pour avancer

Si une relation peut guérir nos blessures et favoriser notre épanouissement, il arrive également qu’on soit obligé de déclarer forfait. «Tout dépend de la manière dont on essaie de réparer la relation, confirme Marie-Josée Dubé. Si les partenaires ne sont pas réceptifs, qu’ils grattent les bobos de l’autre sans qu’on parvienne à trouver un terrain d’entente, ou si l’un des deux n’arrive pas à faire respecter ses besoins, la rupture pourrait alors s’avérer nécessaire. Et même, dans certains cas, servir à nous faire avancer.» 

La psychothérapeute ajoute toutefois qu’avant de lancer la serviette, il faut s’interroger: «Ai-je exprimé mes besoins avec clarté? Exploré toutes les avenues de guérison possibles? Travaillé suffisamment sur moi, sur notre relation? Cherché à comprendre l’autre? Trouvé de l’aide extérieure ou des renseignements à ce sujet?» Si on répond par l’affirmative à toutes ces questions et que, malgré nos efforts, rien n’aboutit, alors oui, mieux vaut tirer sa révérence. «On le fait pour respecter nos besoins et pour nous permettre de grandir.» 

Fil conducteur

Si on est célibataire, même en se sachant attiré par un type de partenaire, on risque de répéter des erreurs semblables d’une relation à l’autre. Pour empêcher que cela ne se produise, mieux vaut se fier à notre sens de l’observation plutôt qu’à notre cœur. Surtout lors de la période lune de miel, où tout est beau et merveilleux, met en garde Marie-Josée Dubé: «Au moment où une situation donnée vient éveiller une blessure enfouie, la partie émotive du cerveau entre en jeu, et non celle qui raisonne.» 

D’où l’importance d’accorder une attention particulière aux réactions et aux émotions qu’elle suscite. Ces symptômes nous font dire: «Oh! Oh! Là, il se passe en moi quelque chose de connu.» Il s’agit ensuite d’utiliser ces symptômes pour mieux définir nos souffrances et trouver des façons de les apaiser. Comme Stéphane l’a fait: «J’ai fini par comprendre que mon besoin d’épater à la fois mon père et mes copines occupait toute la place. J’ai alors pu me concentrer sur mes besoins réels, et j’ai trouvé une personne avec qui je peux enfin m’épanouir pleinement.» 

En nommant avec franchise ce qu’on vit, on parvient à laisser tomber nos comportements habituels, conclut la psychothérapeute. «Ainsi, au lieu de prendre la fuite, de s’emmurer dans le silence ou d’accuser l’autre, par exemple, on adopte des façons d’agir qui répondent à nos besoins profonds.» 

Ce qui nous permet de détricoter enfin le modèle pour réussir à jouir d’une relation amoureuse enrichissante... et tricotée serré. 

Pour plus d’infos: Centre multiprofessionnel montérégien à sexologuerivesud.com, ou les livres Le prochain, c’est le bon! et C’est décidé, j’arrête d’être célib!, de Bénédicte Ann (Albin Michel). 

À retenir

On vient de faire une rencontre? Ces quatre réflexes proposés par Bénédicte Ann devraient nous permettre d’éviter les pannes de mémoire et les scénarios amoureux qui se répètent:
1 On se souvient que la décision de s’engager dans une relation nous revient: on est responsable de notre casting amoureux (ce n’est pas la faute de l’autre si…).
2 On demeure attentif aux éléments — toujours les mêmes! – qui finissent par nous tomber sur les nerfs. Il faut se l’avouer quand une de ses attitudes ne correspond pas à nos valeurs, comme la façon désagréable dont il s’adresse à ses enfants ou sa manie de trop faire la fête. 
3 L’autre est avare comme notre père l’était ou fait preuve d’égocentrisme comme notre mère? Prudence…
4 On n’oublie surtout pas de faire respecter nos besoins.

RD

Alzheimer: au-delà de la maladie

Article de Linda Priestley, magazine BEL ÂGE, 2019

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Pour une deuxième année consécutive, la campagne de sensibilisation à la maladie d’Alzheimer, qui a lieu tout au long du mois de janvier, reprend le thème «Oui, je vis avec la maladie d’Alzheimer». «Nous voulons poursuivre notre objectif d’humaniser la maladie en plaçant à l’avant-scène des personnes qui sont touchées, ainsi que des proches aidants», dit Nouha Ben Gaied, directrice recherche et développement de la Fédération québécoise des sociétés Alzheimer.

Par la même occasion, ajoute-t-elle, la campagne vise à redonner confiance aux personnes directement atteintes, qui se sentent souvent mises à l’écart, et à les aider à reprendre le contrôle de leur vie. «Des gens à travers le Québec et le Canada feront entendre leur histoire, ce que la maladie représente pour eux et comment se déroule leur quotidien. C’est une façon de répondre aux stigmates et aux préjugés qui entourent encore la maladie.» 

La campagne sera aussi le moment propice pour mettre en lumière la première Charte canadienne des droits des personnes atteintes de maladies neurodégénératives, lancée en septembre dernier. «Elle a été mise en place par un comité de personnes atteintes, toujours dans le but d’aborder certains préjugés et de se voir accorder des droits leur permettant d’être considérées comme des individus à part entière, avec des droits civiques et légaux, comme tous les Canadiens.»

Pour se renseigner sur les activités et les événements organisés par la société d’Alzheimer de notre région, on consulte le site alzheimerquebec.ca ou on compose le 514 369-7891ou le 1 888 636-6473.

Quoi de neuf?

Lors de la conférence internationale de l’Association Alzheimer, qui a eu lieu en juillet dernier à Chicago, les résultats de plusieurs études très prometteuses ont été dévoilés. En voici quelques-uns, rapportés par la Fédération québécoise des sociétés Alzheimer.

En 2019, le Canada deviendra le 32e pays à se doter d’une stratégie nationale sur la maladie d’Alzheimer et d’autres démences. «Nous sommes ravis de compter parmi les membres du comité consultatif des personnes touchées par la maladie ainsi que des proches aidants, dit Nouha Ben Gaied. Leur présence aura certainement un impact important quant à la prise de décisions.»

Une première étude menée auprès de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à un stade modéré ou avancé a démontré l’efficacité du nabilone, un dérivé du cannabinoïde, pour le traitement des symptômes d’agitation chez celles-ci. Le nabilone, déjà approuvé par Santé Canada pour traiter les symptômes de nausée causés par une chimiothérapie, ne présenterait pas d’effets indésirables, contrairement à d’autres médicaments prescrits pour traiter l’agitation. «Il s’agit d’une petite étude sur 30 personnes, mais ces résultats encourageants, ainsi que la légalisation du cannabis, paveront certainement la voie à des études plus poussées sur les effets du nabilone sur les patients affectés», souligne Mme Ben Gaied.

Les résultats préliminaires d’un essai clinique de phase II sur la molécule BAN2401, un anticorps anti-amyloïde, ont permis de constater pour la première fois un ralentissement de l’évolution du trouble cognitif chez les personnes atteintes faisant partie du groupe contrôle. Les tests de la phase III permettront de déterminer la dose optimale qui donnera les meilleurs effets avec le moins de risques possible pour le patient. Si tout va bien, l’étape suivante sera la commercialisation du produit. À suivre!

RD