Vivre la vie d'un Senior

lundi 24 décembre 2018

JOYEUX NOËL À TOUS LES SENIORS DU MONDE ENTIER

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 JOYEUX NOËL ET BONNE ANNÉE À TOUS Résultats de recherche d'images pour « joyeux noel gif animé »

 Autrefois, peu de gens parvenaient à la cinquantaine sans être éclopées d’une manière ou d’une autre. Maintenant, une majorité de personnes dans les pays industrialisés franchissent allègrement les frontières de la soixantaine et gardent en grande partie la vigueur de leur vingt ans : « Aujourd'hui, l'espérance de vie est estimée à 79 ans et plus – contre 49 ans au début du 20ème siècle, avec une perte d'autonomie de plus en plus tardive. 

La retraite est désormais vécue comme une « deuxième vie » modifiant ainsi l'approche traditionnelle de la vieillesse. 

En effet, notre planète connaît au XXIe siècle une véritable révolution démographique. De 3 milliards d'habitants en 1950, nous sommes passés à 6 milliards en 1999, et nous serons probablement 9,8 milliards en 2050.

Mais surtout, l'un des faits les plus marquants est l'explosion du nombre des plus âgés et l'accroissement prévu de leur part dans la population mondiale. 
Les baby-boomers des années 1950-1960 sont devenus les papy-boomers des années 2000. Nous entrons dans le "Power Age", une ère nouvelle dominée par des Seniors mieux soignés, mieux logés, mieux nourris, mieux informés et qui vivront beaucoup plus longtemps. Ils étaient à la périphérie du monde, les voilà au centre.
Les retraités « nouveaux crus »

La perception des personnes âgées à la retraite, par le reste de la population, a considérablement évolué durant ces 30 dernières années.

Dans les années 1970, on ne parlait pas de Seniors, mais de "Vieux", avec une connotation péjorative.Le "Vieux" était celui qui ne travaillait plus. Il ne lui restait plus qu'à cheminer vers la mort, car nul n'imaginait que la vieillesse puisse permettre une bonne qualité de vie.
 Dans les années 1980 est apparue la notion de "3ème âge". On a reconnu de facto que la vieillesse constituait une partie de la vie et non pas uniquement son terme. Aussi a-t-on, avec l'aide des progrès considérables de la médecine, développé une culture d'assistance pour prolonger la vie le plus longtemps possible.
Dans les années 1990, l'accroissement du poids démographique, économique et social des Seniors est tel que ces derniers commencent à revendiquer spontanément une qualité de vie qui compense leur fragilité et, surtout, leur permette de vivre comme tout le monde.
 Les années 2000 verront donc l'avènement d'un "Power Age". Les Seniors au pouvoir, c'est la certitude d'un bouleversement de nos sociétés qui touchera progressivement les principaux pays industrialisés.La qualité de vie est au sommet de la pyramides des priorités des Seniors retraités. Qu’ils se retrouvent dans la catégorie des actifs, des fragiles ou des dépendants, la société devra se préoccuper plus que jamais de leurs besoins et de leurs attentes.
Voilà une problématique fondamentale qui rejoint les personnes en instance de prendre leur retraite. Parce que, eux aussi, auront à jouer un rôle déterminant à cet égard.

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Du bonheur et de la joie pour tous !

RD

dimanche 16 décembre 2018

Être en forme : un grand cadeau pour toute l'année

Article de Natacha Gagné , Journal de Québec, 16 décembre 2018

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Le temps des Fêtes nous amène à vouloir offrir ou, encore mieux, nous offrir le plus beau des cadeaux. Les éléments tangibles sont intéressants, mais ceux qui ne le sont pas sont généralement beaucoup plus satisfaisants. D’autant plus qu’ils s’accompagnent souvent de « cadeaux secondaires », communément appelés « bénéfices ». Voilà que, cette semaine, je vous propose la forme en cadeau.

« Être en forme » comparativement à « Être en santé »
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé comme un état de bien-être physique, mental et social complet ne consistant pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.
C’est ainsi qu’il faut comprendre qu’être en bonne condition physique, en d’autres termes « être en forme », n’est qu’avoir une partie du concept de santé ; celle étant relative au bien-être physique.
Parallèlement, l’OMS utilise le mot « exercice » comme sous-catégorie de l’activité physique.


Selon l’organisation, pour être nommée « exercice », l’activité physique doit être faite de manière plus délibérée, structurée, répétitive et visant à améliorer ou à entretenir la condition physique.
Il faut somme toute reconnaître que toute activité physique, que ce soit pour les loisirs, pour se déplacer d’un endroit à l’autre ou dans le cadre de l’activité professionnelle, a des effets bénéfiques sur la santé.

Par contre, il faut aussi être conscient que c’est définitivement le fait d’intégrer une activité physique organisée d’intensité modérée ou vigoureuse, « l’exercice », qui permet d’améliorer de beaucoup la santé, d’être en forme.

Avantages d’être en forme... les cadeaux secondaires
Avoir une bonne condition physique amène plusieurs effets positifs. En plus du plaisir qu’elle procure, il faut donc considérer l’exercice pour :
  • Faciliter les activités de la vie quotidienne.
  • Prévenir et diminuer les conséquences des problèmes cardiorespiratoires et métaboliques (diabète de type 2, hypercholestérolémie et haute tension artérielle).
  • Aider à diminuer le risque de certains cancers, en particulier celui du sein, de la prostate et du côlon.
  • Contribuer à un contrôle du tour de taille et du poids dits santé.
  • Améliorer le sommeil.
  • Lutter efficacement contre le stress et ses sous-jacents.
  • Ralentir le processus de vieillissement.
  • Protéger contre la perte d’autonomie.
  • Permettre de se sentir bien dans son corps.
Comment offrir la forme en cadeau
Maintenant que la décision est prise de s’offrir ou d’offrir la forme en cadeau, il faut trouver le « comment ». Voici quelques simples suggestions :
  • Un livre Mes coups de cœur : Courir au bon rythme (Tomes 1 et 2) de Jean-Yves Cloutier, Courir mieux de Jean-François Harvey, Yoga pour sportifs de Mireille Massé... et, pour un enfant, Mon GRAND journal de course de moi-même.
  • Un abonnement dans un centre de conditionnement physique en s’assurant que l’installation offre les services qui correspondent aux intérêts.
  • Une rencontre avec un(e) kinésiologue qui pourra concevoir un programme d’entraînement à effectuer à la maison.
  • Une application ou encore un autre genre d’offre internet, comme le programme L’entraînement, j’en fais mon affaire (un programme conçu pour les débutants en course).
En complément, ou tout simplement, il ne faut pas oublier que de s’offrir à soi-même du temps pour bouger ou en offrir à quelqu’un et le faire avec lui est en soi un très beau cadeau.

RD

dimanche 2 décembre 2018

La blessure au dos et aux hanches

Article de Natacha Gagné, Journal de Québec, 25 novembre 2018

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Selon Statistique Canada, les maux de dos sont parmi les problèmes de santé chroniques les plus fréquents. Aussi impressionnant que ça puisse paraître, quatre adultes sur cinq seront malheureusement affectés par une crise de douleur au dos à un moment donné de leur vie. Aussi fréquent chez l’homme que la femme, davantage chez les plus âgés que chez les plus jeunes, le mal de dos altère la qualité de vie et peut limiter la pratique de certaines activités, dont celle au cœur de cette chronique, la course (notre préférée) !

Qu’est-ce que le mal de dos

Le mal de dos est médicalement appelé lombalgie. Elle se traduit par une blessure à un muscle, à un tendon ou à un ligament du dos. Cette blessure est le résultat d’un choc ou encore de petites lésions multipliées associées à un mouvement répétitif.

Chez le coureur, la lombalgie provient généralement de trois causes : une dégénérescence discale (l’usure des disques situés entre chacune des vertèbres), une subluxation vertébrale (le déplacement d’une vertèbre dû à l’affaiblissement d’un disque intervertébral qui ne peut plus bien faire son travail de maintien) ou une fameuse hernie discale (l’expulsion du gel contenu dans un disque qui vient entre autres comprimer ses racines nerveuses).

Comment la reconnaître

La lombalgie se traduit plus souvent par des douleurs lombaires dans la partie basse du dos. Ces sensations désagréables peuvent irradier dans une ou les deux jambes.

Parfois, la douleur pouvant être assez intense est ressentie au repos, principalement debout ou en position assise, ou encore à la course. Avoir mal au dos, c’est loin d’être un « ca-dos » !

Ce qui la cause 

Généralement, la cause d’une lombalgie est plutôt mécanique. Paraît-il que l’intensité de la douleur n’est souvent pas le reflet de la gravité de la blessure... aïe.

Le médecin ne prescrit généralement pas d’examen d’imagerie tant que la situation n’est pas spécifique et qu’il n’y a aucun signe de caractéristique inquiétante.

Voilà que la cause précise est donc parfois difficile à établir d’autant plus que la blessure peut être multifactorielle.

Les muscles responsables de la flexion de la hanche que sont les psoas iliaques contracturés sans être étirés permettent parfois de mettre le doigt sur le bobo.

Il est à noter que certains facteurs peuvent augmenter le risque de lombalgie. L’âge, la grossesse, l’obésité et la faiblesse musculaire des muscles du tronc en sont de bons exemples.

La prévenir

Pour « endosser » la santé de son dos, il faut y faire attention par quelques petits conseils simples :
  • Faire de l’exercice en quantifiant son stress mécanique.
  • Privilégier une position de sommeil neutre : sur le dos ou sur le côté en plaçant un oreiller entre les genoux.
  • Adapter son poste de travail.
  • Demander de l’aide pour soulever des objets lourds.
  • Éviter de porter des souliers à talons hauts. Choisissez bien vos chaussures.
  • Avoir un poids santé.
  • Ne pas attendre avant de consulter son professionnel de la santé en chiropractie... La prévention a bien meilleur goût.
La question du traitement : le chaud ou le froid ?

En général, l’application de froid est indiquée dans les situations d’inflammation, c’est-à-dire à la suite d’une blessure, par exemple. Lorsque les symptômes d’inflammation disparaissent, il est possible d’envisager d’appliquer de la chaleur.

Dans certains cas, il est conseillé d’appliquer du froid et du chaud en alternance... « dos-fficile » de s’y retrouver ! L’idéal est de consulter un professionnel de la santé du dos, question de voir clair au bout de la colonne !

RD