Article de MARIE-CLAUDE VIOLA, Magazine Coup de pouce, 16 mars 2020
Les événements entourant la COVID-19 et les fermetures des derniers
jours forcent plusieurs personnes à être en situation de «distance
sociale» ou même de quarantaine. Même si beaucoup doivent travailler de
la maison, il reste qu’avec la fermeture de plusieurs magasins, des bars
et même des salles de sport, on aura beaucoup plus de temps libre qu’à
l’habitude! Évidemment, si on a des enfants d’âge scolaire, ils seront
eux aussi à la maison et il faudra les occuper. Voici donc une liste
d’activités pour les adultes, mais auxquelles certains enfants seront
sans doute très heureux de participer!
1. ON CUISINE
C’est le moment ou jamais! Non seulement c’est le moment d’essayer de nouvelles recettes (on en a une tonne pour vous ici)
mais c’est aussi le temps pour faire des réserves de notre célèbre
sauce à spaghetti, de délicieux biscuits ou d’une bonne soupe aux
légumes.
2. ON FAIT DU MÉNAGE
Ça
tombe bien, c’est le printemps! On ouvre les fenêtres, on met une
«playlist» entraînante et on en profite pour laver la maison de fond en
comble! Tous nos conseils ici.
3. ON S’ORGANISE UNE JOURNÉE SPA À DOMICILE
Avec
tout le stress engendré par cette situation, on ne dirait pas non à une
journée de spa. Par contre, vu qu’il est plus prudent de rester à la
maison, pourquoi ne pas se chouchouter à domicile? Bain moussant, masque
capillaire, soin du visage, soins des ongles... En plus, vous aurez le
loisir de rester en peignoir toute la journée: le rêve!
4. ON PLONGE DANS UN BON LIVRE
Rien de mieux pour relaxer que de tout oublier en lisant un bon livre.
Les bibliothèques étant fermées, on relie ceux que l’on possède déjà ou
on en emprunte (prudemment) à quelqu’un. On peut aussi télécharger des
livres numériques sur notre liseuse ou en commander en ligne. Envie de
voyager? Ces livres sont pour vous!
5. ON ORGANISE DES SÉANCES DE CINÉMA À LA MAISON
On
sort les coussins, les couvertures et le maïs soufflé et on regarde des
films (ou séries télévisées) en rafale! On vous fait quelques
suggestions de classiques ici.
6. ON RESTE EN CONTACT
Même
s’il n’est pas recommandé de voir nos amis et notre famille (surtout
les aînés), rien ne nous empêche de profiter de la technologie pour leur
parler: texto, appel téléphonique, appel vidéo (Skype, Messenger,
WhatsApp) et autres nous permettent de rester en contact de façon tout à
fait sécuritaire.
7. ON RESTE EN FORME
Oui,
les salles de sport sont fermées mais une foule de vidéos sont offertes
gratuitement sur YouTube! Il suffit souvent de peu (ou pas)
d’équipement et de la volonté pour pouvoir faire un minimum d’entraînement à domicile.
Si vous pratiquez la course à l’extérieur, assurez-vous de n’avoir
aucun symptôme s’apparentant à la COVID-19 et garder une bonne distance
avec les gens qui vous entourent.
8. ON FAIT DES CHOSES QU’ON N'A JAMAIS LE TEMPS DE FAIRE
On
a toujours des choses qu’on remet à plus tard par manque de temps. Eh
bien, si c’était le moment? Classer les photos du dernier voyage, faire
le ménage et la sauvegarde de l’ordinateur, recoudre la multitude de
boutons que nos vêtements ont perdus, décaper un vieux meuble, méditer,
faire le ménage du classeur, réparer le robinet qui coule, etc.
RD
Tout n'est qu'apprentissage dans la vie! S'ouvrir l'esprit aux idées nouvelles, développer des projets et s'adapter aux changements sont des gages de bonheur et de longévité.
vendredi 27 mars 2020
mardi 17 mars 2020
COVID-19 : 15 aliments essentiels à avoir chez soi
Article de SANDRINE CHAMPIGNY, Bel Âge, 17 mars 2020
Si les services d’épicerie en ligne nous sauvent des déplacements, avoir des aliments de base à la maison est toujours une bonne idée pour se nourrir adéquatement, même en période de quarantaine. La nutritionniste Isabelle Huot nous fait part de ses indispensables.
-> Pâtes de blé entier
-> Boîtes de thon dans l'eau
-> Quinoa
-> Boîtes de légumineuses (fèves rouges)
-> Conserves de tomates (pour cuisiner un chili, une sauce tomate, une soupe, etc.)
-> Œufs
-> Fromage
-> Lait
-> Légumes racines (carottes, panais, navet)
-> Fruits de longue conservation (pommes)
-> Filets de poisson
-> Poitrines de poulet
-> Légumes surgelés
-> Fruits surgelés
-> Pains tranchés
Avec ces aliments, il est facile de composer des omelettes, des pâtes, des plats de poulet, légumes et quinoa, une frittata, du chili, des pâtes au thon, des plaques de légumes aux œufs, etc. Ce ne sont pas les options qui manquent!
RD
Si les services d’épicerie en ligne nous sauvent des déplacements, avoir des aliments de base à la maison est toujours une bonne idée pour se nourrir adéquatement, même en période de quarantaine. La nutritionniste Isabelle Huot nous fait part de ses indispensables.
À avoir dans le garde-manger…
Les denrées non-périssables sont évidemment nécessaires dans les moments où les visites à l’épicerie se font plus rares. Nourriture en conserve ne veut toutefois pas dire nourriture ennuyante, on garde donc ces 5 aliments en tout temps dans l’armoire.-> Pâtes de blé entier
-> Boîtes de thon dans l'eau
-> Quinoa
-> Boîtes de légumineuses (fèves rouges)
-> Conserves de tomates (pour cuisiner un chili, une sauce tomate, une soupe, etc.)
À avoir dans le frigo…
Nul besoin de stocker le frigo avec des aliments qui pourriront rapidement. On mise plutôt sur des aliments nutritifs à la durée de vie prolongée.-> Œufs
-> Fromage
-> Lait
-> Légumes racines (carottes, panais, navet)
-> Fruits de longue conservation (pommes)
À avoir au congélateur…
C’est l’endroit idéal pour conserver viandes et poissons pour une longue période. On en profite également pour y stocker des fruits frais, qu’on pourra déguster au gré de nos envies, sans se soucier de leur date de péremption.-> Filets de poisson
-> Poitrines de poulet
-> Légumes surgelés
-> Fruits surgelés
-> Pains tranchés
Avec ces aliments, il est facile de composer des omelettes, des pâtes, des plats de poulet, légumes et quinoa, une frittata, du chili, des pâtes au thon, des plaques de légumes aux œufs, etc. Ce ne sont pas les options qui manquent!
RD
dimanche 15 mars 2020
Coronavirus: pour que la peur ne prenne pas toute la place
Article de la Dre Christine Grou, Journal de Québec, 15 mars 2020
« Dans le cas d’une épidémie, il est important de ne pas se laisser gagner par la peur et l’anxiété. »
S’il faut ne faut pas minimiser la situation de la COVID-19 et continuer de suivre les conseils et directives de la santé publique, certains peinent à contrôler leur anxiété et perdent le contrôle devant un tel phénomène. Comment expliquer cette panique, et aider ceux qui en souffrent ?
Comment expliquer l’anxiété et les comportements extrêmes ?
Une menace comme la COVID-19 fait toujours peur, et à plus forte raison lorsqu’elle est nouvelle, méconnue et revêt un caractère imprévisible et hors de notre contrôle. Si une personne en parfaite santé n’évoluant pas dans un environnement à risque et prenant toutes les précautions suggérées par les autorités perçoit la COVID-19 comme une menace inévitable et forcément mortelle, la menace sera pour elle bien réelle et des mécanismes de survie se mettront en branle. La raison et la pensée seront alors court-circuitées et des comportements extrêmes peuvent se manifester : faire des provisions astronomiques de nourriture, ou encore poser des gestes hostiles envers des personnes que l’on croit être porteurs.
La peur est une émotion normale et légitime qui, un peu comme un système d’alarme, nous informe d’un danger. Ça permet à l’être humain de mettre en place des actions pour se défendre. Cependant, quand l’anxiété devient trop forte, ces actions ne sont plus efficaces. La bonne inquiétude est celle qui nous permet de bien réagir, de prendre les bons moyens de protection, de distinguer la bonne information de la mauvaise.
La gestion de l’anxiété
Si une personne de votre entourage éprouve une anxiété considérable face à la COVID-19, voici quelques pistes pour l’aider :
De la même façon, il ne faut pas s’en vouloir si l’on est anxieux, et plutôt mettre en place les stratégies et prendre les moyens qui nous aideront à mieux gérer cette inquiétude.
Aussi, il faut savoir que la peur n’est pas rationnelle. Par exemple, quand le gouvernement annonce des mesures, la peur augmente, car on a l’impression que la situation s’aggrave. Pourtant, c’est par ces mesures prises sur des conseils d’experts que nous sommes le mieux protégés.
RD
« Dans le cas d’une épidémie, il est important de ne pas se laisser gagner par la peur et l’anxiété. »
S’il faut ne faut pas minimiser la situation de la COVID-19 et continuer de suivre les conseils et directives de la santé publique, certains peinent à contrôler leur anxiété et perdent le contrôle devant un tel phénomène. Comment expliquer cette panique, et aider ceux qui en souffrent ?
Comment expliquer l’anxiété et les comportements extrêmes ?
Une menace comme la COVID-19 fait toujours peur, et à plus forte raison lorsqu’elle est nouvelle, méconnue et revêt un caractère imprévisible et hors de notre contrôle. Si une personne en parfaite santé n’évoluant pas dans un environnement à risque et prenant toutes les précautions suggérées par les autorités perçoit la COVID-19 comme une menace inévitable et forcément mortelle, la menace sera pour elle bien réelle et des mécanismes de survie se mettront en branle. La raison et la pensée seront alors court-circuitées et des comportements extrêmes peuvent se manifester : faire des provisions astronomiques de nourriture, ou encore poser des gestes hostiles envers des personnes que l’on croit être porteurs.
La peur est une émotion normale et légitime qui, un peu comme un système d’alarme, nous informe d’un danger. Ça permet à l’être humain de mettre en place des actions pour se défendre. Cependant, quand l’anxiété devient trop forte, ces actions ne sont plus efficaces. La bonne inquiétude est celle qui nous permet de bien réagir, de prendre les bons moyens de protection, de distinguer la bonne information de la mauvaise.
La gestion de l’anxiété
Si une personne de votre entourage éprouve une anxiété considérable face à la COVID-19, voici quelques pistes pour l’aider :
- L’aider à se mettre en action ;
- L’aider à évaluer si les stratégies mises en place ont fonctionné, et l’inviter à en essayer d’autres ;
- Lui rappeler les faits pour l’aider à relativiser la situation ;
- L’encourager à ne pas oublier les autres sphères de sa vie afin d’éviter que toute son attention soit portée sur ce sujet ;
- Éviter la surexposition à l’information sur le sujet, car le cerveau surexposé est plus inquiet ;
- Miser sur les pensées qui nous aident à agir plutôt que celles qui nous font souffrir.
De la même façon, il ne faut pas s’en vouloir si l’on est anxieux, et plutôt mettre en place les stratégies et prendre les moyens qui nous aideront à mieux gérer cette inquiétude.
Aussi, il faut savoir que la peur n’est pas rationnelle. Par exemple, quand le gouvernement annonce des mesures, la peur augmente, car on a l’impression que la situation s’aggrave. Pourtant, c’est par ces mesures prises sur des conseils d’experts que nous sommes le mieux protégés.
RD
NOS EXPERTS RÉPONDENT À VOS QUESTIONS
Article de Marie-Christine Noël, Charles D'Amboise et Ève Lévesque, journal de Québec, 12 mars 2020
Vous êtes nombreux à nous faire part de vos questions par rapport à la pandémie de coronavirus qui sévit en ce moment. Nous avons posé vos questions à des experts. Voici leurs réponses.
• À lire aussi: Une compagnie de Québec travaille sur un vaccin
• À lire aussi: Annulation des rassemblements de plus de 250 personnes
• À lire aussi: Les derniers développements de la pandémie COVID-19
Nous tenterons de répondre à vos questions ici même au cours des prochaines heures si vous nous faites parvenir un courriel à l’adresse coronavirus@quebecormedia.com
Combien de temps après avoir été infecté surviennent les symptômes? (Question provenant de Gilles Pelland)
«Les symptômes peuvent apparaître dans une période pouvant aller jusqu’à 14 jours. La période peut varier, mais la période médiane est de 5 jours. »
«Le risque est présentement plus élevé aux États-Unis. S’ils reviennent immédiatement au Canada, ils devront se mettre en quarantaine en revenant au pays.»
«Il est difficile de répondre précisément, car tout dépend si la
zone où ces gens résident aux États-Unis est à risque. Il faut toutefois
prendre en compte deux éléments. Premièrement, François Legault a dit
ce matin que tous les gens qui entrent au Québec et sont des employés
publics doivent obligatoirement se mettre en quarantaine durant 14
jours. Pour les autres, un isolement préventif volontaire de 14 jours
est fortement recommandé. Deuxièmement, les frontières pourraient
éventuellement être fermées entre plusieurs pays.»
Devrais-je remettre mon rendez-vous à l’hôpital en raison de l’épidémie? (Claude Labbé)
«S’il s’agit d’un rendez-vous de routine, mieux vaut appeler la clinique de l’hôpital avant de s’y présenter. En ce moment, les hôpitaux annulent beaucoup de rendez-vous qui ne sont pas urgents. Il est donc recommandé d’appeler pour ne pas engorger les hôpitaux davantage »
Devrions-nous éviter les piscines publiques pour les cours de natation des enfants (Sheila Thériault)
«J’éviterais tous les lieux où il y a des regroupements qui ne sont pas essentiels.»
Je suis handicapée et isolée à la maison. Je dois tout
commander par Internet, que ce soit pour les médicaments, la nourriture
et les marchandises. J’ai été hospitalisée plusieurs fois, donc je
m’inquiète. Suis-je en sécurité a la réception d’un colis ? Ou quand
j’achète des vêtements venant toujours ou presque de la Chine, le
Bangladesh ou l’Inde, devrais-je en avoir peur ?
«Le risque de contamination par ce mode est absolument minime. Aucune publication scientifique aujourd’hui ne montre une quelconque efficacité à désinfecter avec des lingettes, par exemple. Même chose pour les produits achetés en épicerie et encore moins les colis envoyés depuis l'Asie qui ont voyagé des jours et des semaines. Donc le risque est quasi-inexistant de contamination par ce mode-là.»
Est-ce que le coronavirus survit sur les surfaces touchées par les gens infectés. Si oui, combien de temps survit-il? (Question provenant de Nathalie Langevin)
« Sur une surface sèche, les coronavirus survivent en général 3 heures. Sur les surfaces humides, ils peuvent survivre quelques jours. »
(Question provenant de Jeff)
«Pour l’instant, la Ville de Montréal recommande d’étirer les heures de pointe pour éviter le contact avec les foules dans le métro ou dans les autobus. » - Geneviève Jutras, attachée de presse Valérie Plante
«Les experts évaluent que le risque de transmission dans le transport collectif est faible et que le virus ne survit pas plus de 3 h sur les surfaces sèches; le transport collectif reste un mode de transport sûr. La STM met en place les mesures suivantes : bonification des procédures de nettoyage pour augmenter encore davantage la fréquence de nettoyage des bus, minibus du transport adapté, stations et voitures de métro, alors que nous effectuons déjà cette opération plus d’une fois par semaine. Pour nos employés, nous effectuons la distribution de lingettes désinfectantes pour tous les agents de station, opérateurs et chauffeurs (réseau régulier et transports adapté)»
Si quelqu’un a été infecté et s’en sort après avoir été malade, est-il immunisé ?
(Question posée par René Forest)
«Oui, il est immunisé. Quelques cas ont semblé avoir des récidives, mais les experts croient plutôt que c’est la même infection qui n’était pas complètement éradiquée et qui s’est poursuivie. Si le virus circule quelques années, il serait possible que les gens soient touchés à nouveau comme avec la grippe, mais ils auraient au moins déjà certains anticorps.»
« Oui à priori. Cela reste à vérifier définitivement. Il ne faut pas que le virus mute, sinon on repart de zéro»
- Dr Michael Bensoussan gastroentérologue à l’Hôpital Charles-Lemoyne.
RD
Vous êtes nombreux à nous faire part de vos questions par rapport à la pandémie de coronavirus qui sévit en ce moment. Nous avons posé vos questions à des experts. Voici leurs réponses.
• À lire aussi: Une compagnie de Québec travaille sur un vaccin
• À lire aussi: Annulation des rassemblements de plus de 250 personnes
• À lire aussi: Les derniers développements de la pandémie COVID-19
Nous tenterons de répondre à vos questions ici même au cours des prochaines heures si vous nous faites parvenir un courriel à l’adresse coronavirus@quebecormedia.com
Combien de temps après avoir été infecté surviennent les symptômes? (Question provenant de Gilles Pelland)
«Les symptômes peuvent apparaître dans une période pouvant aller jusqu’à 14 jours. La période peut varier, mais la période médiane est de 5 jours. »
- Diane Lamarre, pharmacienne, ex-présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec et analyste à «La joute»
Devrions-nous être prudents lorsque nous manipulons de l’argent? (Denis Lajoie)
«En réalité, c’est impossible à contrôler, mais ce n’est pas la
forme la plus importante de contamination. Les gens n’ont pas à s’en
inquiéter outre mesure, s’ils se lavent les mains fréquemment.» - Dre Cécile Tremblay, microbiologiste infectiologue au Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM).
«Oui, il faut se laver les mains après avoir manipulé de l’argent
ou mettre du Purrell ou un désinfectant équivalent sur les mains.
Surtout, il ne faut pas se toucher les yeux, les nez, la bouche. C’est
par là que le virus entre dans l’organisme.»
- Diane Lamarre, pharmacienne, ex-présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec et analyste à «La joute»
Si nous sommes aux États-Unis, devrions-nous précipiter notre retour? (Michel Laurendeau) «Le risque est présentement plus élevé aux États-Unis. S’ils reviennent immédiatement au Canada, ils devront se mettre en quarantaine en revenant au pays.»
- Dre Cécile Tremblay, microbiologiste infectiologue au Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM).
- Diane Lamarre, pharmacienne, ex-présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec et analyste à «La joute»
«S’il s’agit d’un rendez-vous de routine, mieux vaut appeler la clinique de l’hôpital avant de s’y présenter. En ce moment, les hôpitaux annulent beaucoup de rendez-vous qui ne sont pas urgents. Il est donc recommandé d’appeler pour ne pas engorger les hôpitaux davantage »
- Dre Cécile Tremblay, microbiologiste infectiologue au Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM).
«J’éviterais tous les lieux où il y a des regroupements qui ne sont pas essentiels.»
- Dre Cécile Tremblay, microbiologiste infectiologue au Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM).
«Le risque de contamination par ce mode est absolument minime. Aucune publication scientifique aujourd’hui ne montre une quelconque efficacité à désinfecter avec des lingettes, par exemple. Même chose pour les produits achetés en épicerie et encore moins les colis envoyés depuis l'Asie qui ont voyagé des jours et des semaines. Donc le risque est quasi-inexistant de contamination par ce mode-là.»
- Dr Michael Bensoussan gastroentérologue à l’Hôpital Charles-Lemoyne.
« Il est important de noter que l’Agence de la santé publique du
Canada et l’Organisation mondiale de la Santé continuent d’affirmer que
les risques sont très faibles quant aux articles de courrier d’arrivée, y
compris le courrier en provenance de la Chine. Nous restons également
régulièrement en contact avec les administrations postales
internationales avec lesquelles nous échangeons de l’information et des
connaissances. Du point de vue de la sécurité, nous encourageons les
employés à suivre avec soin les recommandations des autorités de santé
publique en matière de prévention, comme celle de bien se laver les
mains. Nous avons aussi établi des priorités pour la distribution de
désinfectant pour les mains et avons fourni l’équipement de sécurité
indiqué, comme des gants en nitrile, par mesure de précaution, le cas
échéant.»
- Relations avec les médias chez Postes Canada
Est-ce que le coronavirus survit sur les surfaces touchées par les gens infectés. Si oui, combien de temps survit-il? (Question provenant de Nathalie Langevin)
« Sur une surface sèche, les coronavirus survivent en général 3 heures. Sur les surfaces humides, ils peuvent survivre quelques jours. »
- Diane Lamarre, pharmacienne, ex-présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec et analyste à «La joute»
Doit-on éviter les transports en commun à Montréal? (Question provenant de Jeff)
«Pour l’instant, la Ville de Montréal recommande d’étirer les heures de pointe pour éviter le contact avec les foules dans le métro ou dans les autobus. » - Geneviève Jutras, attachée de presse Valérie Plante
«Les experts évaluent que le risque de transmission dans le transport collectif est faible et que le virus ne survit pas plus de 3 h sur les surfaces sèches; le transport collectif reste un mode de transport sûr. La STM met en place les mesures suivantes : bonification des procédures de nettoyage pour augmenter encore davantage la fréquence de nettoyage des bus, minibus du transport adapté, stations et voitures de métro, alors que nous effectuons déjà cette opération plus d’une fois par semaine. Pour nos employés, nous effectuons la distribution de lingettes désinfectantes pour tous les agents de station, opérateurs et chauffeurs (réseau régulier et transports adapté)»
- Philippe Déry, conseiller corporatif des Affaires publiques à la Société de transport de Montréal.
Si quelqu’un a été infecté et s’en sort après avoir été malade, est-il immunisé ?
(Question posée par René Forest)
«Oui, il est immunisé. Quelques cas ont semblé avoir des récidives, mais les experts croient plutôt que c’est la même infection qui n’était pas complètement éradiquée et qui s’est poursuivie. Si le virus circule quelques années, il serait possible que les gens soient touchés à nouveau comme avec la grippe, mais ils auraient au moins déjà certains anticorps.»
« Oui à priori. Cela reste à vérifier définitivement. Il ne faut pas que le virus mute, sinon on repart de zéro»
- Dr Michael Bensoussan gastroentérologue à l’Hôpital Charles-Lemoyne.
RD
ON SE PROTÈGE DU COVID-19 !
Journal de Québec, 15 mars 2020
Le coronavirus cause une infection respiratoire (COVID-19) pouvant comporter les symptômes suivants
Protégez vos proches, particulièrement les aînés et les personnes vulnérables, en évitant de leur rendre visite si vous êtes malade.
Il est recommandé à toute personne qui revient d'un pays étranger de s'isoler à la maison pour une période de 14 jours et de surveiller ses symptômes.
Cet isolement est obligatoire pour tous les employés de la fonction publique et pour tout le personnel de la santé, de l'éducation et des services de garde, privés et publics, qui reviennent de l'étranger.
VOIR LE SITE DU GOUVERNEMENT DU QUÉBEC :
Québec.ca/coronavirus
ou
Ligne téléphonique dédiée : 1 877 644 4545
-----------------------------------------------------------------------
LA FADOQ SALUE LA DÉCISION DU CONFINEMENT DES 70 ANS ET PLUS
Le réseau FADOQ, le plus important regroupement de personnes âgées du Québec, est d'accord avec la recommandation du gouvernement du Québec Legault, qui demande aux gens de 70 ans et plus d'éviter le plus possible de sortir de leur maison.
« Même s'il s'agit d'une mesure contraignante et qu'elle pourrait durer quelques semaines, il ne faut toutefois pas oublier que cette demande a pour objectif de nous protéger et de freiner la propagation du nouveau coronavirus », a commenté la présidente du réseau, Mme Gisèle Tassé-Goodman, par communiqué.
Consciente que cette situation de confinement peut susciter de l'angoisse chez plusieurs aînés, la Fédération de l'âge d'or du Québec recommande aux personnes de 70 ans et plus d'utiliser le téléphone et les autres technologies pour communiquer avec leurs proches.
Dans les derniers jours, à cause de la crise du coronavirus, la FADOQ avait déjà demandé aux organismes membres d'annuler leurs activités.
RD
Le coronavirus cause une infection respiratoire (COVID-19) pouvant comporter les symptômes suivants
- FIÈVRE
- TOUX
- DIFFICULTÉS RESPIRATOIRE
Protégez vos proches, particulièrement les aînés et les personnes vulnérables, en évitant de leur rendre visite si vous êtes malade.
Il est recommandé à toute personne qui revient d'un pays étranger de s'isoler à la maison pour une période de 14 jours et de surveiller ses symptômes.
Cet isolement est obligatoire pour tous les employés de la fonction publique et pour tout le personnel de la santé, de l'éducation et des services de garde, privés et publics, qui reviennent de l'étranger.
VOIR LE SITE DU GOUVERNEMENT DU QUÉBEC :
Québec.ca/coronavirus
ou
Ligne téléphonique dédiée : 1 877 644 4545
-----------------------------------------------------------------------
LA FADOQ SALUE LA DÉCISION DU CONFINEMENT DES 70 ANS ET PLUS
Le réseau FADOQ, le plus important regroupement de personnes âgées du Québec, est d'accord avec la recommandation du gouvernement du Québec Legault, qui demande aux gens de 70 ans et plus d'éviter le plus possible de sortir de leur maison.
« Même s'il s'agit d'une mesure contraignante et qu'elle pourrait durer quelques semaines, il ne faut toutefois pas oublier que cette demande a pour objectif de nous protéger et de freiner la propagation du nouveau coronavirus », a commenté la présidente du réseau, Mme Gisèle Tassé-Goodman, par communiqué.
Consciente que cette situation de confinement peut susciter de l'angoisse chez plusieurs aînés, la Fédération de l'âge d'or du Québec recommande aux personnes de 70 ans et plus d'utiliser le téléphone et les autres technologies pour communiquer avec leurs proches.
Dans les derniers jours, à cause de la crise du coronavirus, la FADOQ avait déjà demandé aux organismes membres d'annuler leurs activités.
RD
samedi 14 mars 2020
Malade ou en quarantaine, QUOI FAIRE face au COVID-19 ?
Si vous présentez des symptômes qui pourraient ressembler à l’infection à la COVID-19,
une fièvre, une toux, des douleurs dans les muscles, vous devez rester à
la maison et rechercher le dépistage dans votre région dès que
possible, insiste le directeur médical du Centre des maladies
infectieuses de Vancouver, le Dr Brian Conway.
Que faire si j'ai des symptômes associés à la COVID-19?
J'ai des symptômes associés à la COVID-19
Si vous ressentez des symptômes grippaux, comme de la
fièvre, de la congestion, de la toux, isolez-vous, composez le 811 ou
communiquez avec votre fournisseur de soins de santé.
J'ai des symptômes graves
Si vous ressentez des symptômes graves, tels que des
difficultés respiratoires, rendez-vous à l’hôpital ou appelez le 911 et
indiquez aux autorités sanitaires que vous croyez être à risque d’être
atteint de la COVID-19. Au Québec, signalez le numéro suivant : 1-877-644-4545
Je n'ai pas de symptômes
Si vous ne présentez aucun des symptômes associés à la
COVID-19, lavez-vous les mains souvent et respectez strictement les
consignes qui sont en place dans chaque province.
Freiner une épidémie dont on ignore l'ampleur
L'étendue de l'épidémie est toujours méconnue, rappelle le Dr Conway.
Ce qui nous manque pour le moment, ce sont les données
, dit-il.Il n'y a pas encore de vaccin de disponible.
Vous êtes
malade ou en quarantaine ? Vous êtes sous investigation ? Voici
quelques consignes à suivre :
- Restez à la maison, reportez tout rendez-vous non urgent.
- Mangez et dormez seul dans une pièce de la maison et utilisez une salle de bain qui vous est réservée si cela est possible.
- Évitez le plus possible d’être en contact avec les autres personnes de la maison. Si vous n’avez pas de masque, gardez une distance d’au moins deux mètres entre vous et les autres.
- Couvrez votre toux et vos éternuements.
- Lavez vos mains souvent.
- Si vous avez un animal, lavez-vous les mains avant et après l’avoir touché.
- Ne partagez pas vos assiettes, ustensiles, draps, vêtements.
- Surveillez vos symptômes, prenez votre température chaque jour.
- Les personnes qui s’occupent de vous ne doivent pas secouer le linge sale ou le sac dans lequel vos vêtements auront été mis. Il faut éviter le contact direct des vêtements, draps et serviettes avec notre peau et nos vêtements.
- Les poignées, tables de chevet, cadre de lit et autres meubles de la chambre de la personne infectée doivent être nettoyés et désinfectés au moins une fois par jour.
- Pour désinfecter : préparez un mélange contenant une tasse d’eau de Javel et 9 tasses d’eau.
- À noter que la quarantaine se termine au bout de deux semaines s’il n’y a pas de symptômes.
RD
Évitez une épidémie de... SOLITUDE
Article de SYLVIA GALIPEAU, La Presse, 14 mars 2020
IMAGE DE LA BÊTE MICROSCOPIQUE
« Le danger de l’isolement n’est pas négligeable. C’est mauvais pour la santé mentale. Qui est intimement liée à notre santé en général », explique Bryn Williams-Jones, directeur des programmes de bioéthique, à l’École de santé publique de l’Université de Montréal.
Écoles fermées, rassemblements limités, télétravail fortement suggéré. Pour ralentir la progression de la COVID-19, le gouvernement demande à tous les citoyens de se serrer les coudes, métaphoriquement s’entend, car idéalement, mieux vaut garder une certaine distance avec son prochain. Dur, pour la bête sociale que nous sommes. Très dur. Analyse, explications et conseils, pour que cette pandémie n’en devienne pas aussi une de solitude.
IMAGE DE LA BÊTE MICROSCOPIQUE
« Le danger de l’isolement n’est pas négligeable. C’est mauvais pour la santé mentale. Qui est intimement liée à notre santé en général », explique Bryn Williams-Jones, directeur des programmes de bioéthique, à l’École de santé publique de l’Université de Montréal.
Écoles fermées, rassemblements limités, télétravail fortement suggéré. Pour ralentir la progression de la COVID-19, le gouvernement demande à tous les citoyens de se serrer les coudes, métaphoriquement s’entend, car idéalement, mieux vaut garder une certaine distance avec son prochain. Dur, pour la bête sociale que nous sommes. Très dur. Analyse, explications et conseils, pour que cette pandémie n’en devienne pas aussi une de solitude.
« L’humain
est une espèce grégaire. Il vit en communauté. Isoler les gens, ça peut
être vraiment nuisible à la santé psychologique » signale Bryn
Williams-Jones, directeur des programmes de bioéthique à l’École de
santé publique de l’Université de Montréal.
Entendons-nous,
précise-t-il : toutes ces mesures mises en place depuis jeudi
(évènements annulés, installations fermées, isolement volontaire au
retour de l’étranger) font partie d’une stratégie légitime et concertée
pour ralentir la progression de la maladie, afin de limiter les
débordements dans le système de santé.
« On limite les libertés individuelles pour le bien commun. Et on partage les responsabilités en tant que bons citoyens. » Bryn Williams-Jones, directeur des programmes de bioéthique à l’École de santé publique de l’Université de Montréal
Et c’est très
bien. Là n’est pas la question. Par contre, enchaîne-t-il, cela ne veut
pas dire qu’il faille oublier l’autre « volet » de notre
« responsabilité » en tant qu’humains, à savoir : « penser à nos
proches », tout particulièrement à ce voisin âgé, ou à la grand-mère
handicapée. Bref, tous ces gens qui risquent de se retrouver doublement
isolés.
« Je
suis ravi d’avoir cette discussion, affirme Bryn Williams-Jones. Parce
que c’est une réflexion que tous les citoyens doivent avoir. »
Car
qui dit isolé dit danger : « Le danger de l’isolement n’est pas
négligeable. C’est mauvais pour la santé mentale. Qui est intimement
liée à notre santé en général. »
La
question d’une éventuelle « récession sociale », voire une « pandémie
d’isolement », est à envisager, croit l’expert en médecine sociale et
préventive. « Oui, je pense que c’est un danger, surtout dans les
grandes métropoles. » Un « volet social » au sujet duquel les autorités
ne se sont pas encore prononcées, étant d’abord prises par l’urgence de
la prévention que l’on sait.
Cela
dit, les humains sont naturellement programmés pour s’entraider en
situation de crise, poursuit-il. Une réalité qui semble bien abstraite,
certes, quand on pense à toutes ces images de consommateurs en panique, à
faire le plein de conserves et de rouleaux de papier de toilette ces
derniers jours.
Parenthèse : il s’agit là d’une réponse typique de
stress, signale Sonia Lupien, fondatrice et directrice du Centre
d’études sur le stress humain. « On ne voit plus que le stresseur et on
tombe en mode automatique. » En un mot, on tombe en mode « chacun pour
soi ». Une fois cette panique passée, ajoute-t-elle, et quand on se sent
à nouveau en « sécurité » (les réserves achetées et le frigo bien
rempli), le soutien social est effectivement l’une des « meilleures
façons » de maîtriser ce fameux stress (sauf si c’est pour s’entourer de
gens encore plus stressés, cela va de soi…).
Comment briser l’isolement ?
C’est
prouvé. En temps de crise, que ce soit après le verglas, les
inondations ou un attentat, s’installe souvent et spontanément une sorte
de « logique de soutien à l’autre », reprend le bioéthicien. « C’est
fondamental à l’espèce humaine, on vit en communauté et on est
fragile », d’où ce besoin de soutien commun, qui n’est pas sans rappeler
le fameux dilemme du prisonnier : « aider l’autre est un moyen
d’assurer notre propre soutien », résume-t-il, une logique qui implique
qu’on aide sa voisine parce qu’elle va nous aider en retour. Parce que
non, les marginaux qui vivent retranchés dans un bunker ne sont pas la
majorité, faut-il rappeler.
D’où
la grande question : comment animer cette entraide fondamentale à notre
humanité, en ces temps d’isolement volontaire ou obligé ? Est-ce
seulement possible, dans le contexte actuel ? Non seulement c’est
possible, mais cela relève de notre « responsabilité », croit Bryn
Williams-Jones. « Et on a juste besoin d’être créatifs. » Pensez Skype,
Facebook Live ou, pourquoi pas, un coup de téléphone quotidien.
Contactez vos proches plus régulièrement, prenez des nouvelles d’un
voisin âgé, offrez de faire des courses à sa place. En vous lavant bien
les mains. « Ce sont des petits gestes comme ça qui font toute la
différence. Qui font qu’on n’a pas le sentiment d’être abandonné, tout
seul. » Un petit « comment ça va ? » ou « j’ai pensé à vous » qui change
tout. Et qui fait du bien en retour, en nous consacrant tous comme
acteurs de santé publique. Pour le bien-être public. Et autant s’y
faire, conclut le bioéthicien. « Ce n’est pas le dernier virus avec
lequel on va vivre… »
Solitude et stress 101
Si
vous êtes confiné chez vous en quarantaine, en solo ou en famille, que
vous sentez le stress vous envahir, que vous avez des maux de ventre ou
de la difficulté à dormir, Sonia Lupien, neuroscientifique et experte en
matière de stress, propose ce qui suit : tournez-vous vers les réseaux
sociaux pour trouver du soutien social, essayez de bouger (ressortez ce
vélo d’exercice, peut-être), respirez ou chantez à tue-tête (pour
induire une respiration dite « diaphragmatique », laquelle, tenez-vous
bien, annule la réponse au stress), ou faites carrément un concours de
karaoké en famille. Surtout, si les actualités vous minent, « occupez
votre cerveau à d’autres informations », suggère-t-elle.
Le moment est
peut-être enfin venu de vous retaper tous ces épisodes de Mr. Bean que vous vous promettez depuis si longtemps.
RD
dimanche 8 mars 2020
SEXUALITÉ, PLAISIR ET VIEILLISSEMENT
Article de JULIE PELLETIER, Journal de Québec, 8 mars 2020
Le vieillissement du corps oblige une adaptation sexuelle.
Or, il ne faut pas négliger que l’avancement en âge apporte également
beaucoup d’avantages ! S’il n’existe pas de recettes infaillibles,
quelques trucs peuvent tout de même favoriser le plaisir et
l’érotisme... jusqu’au dernier souffle.
À quand remonte la dernière fois où vous avez vu des images (non pornographiques) de nudité séniore ? De personnes aux corps vieillissants qui s’adonnent aux plaisirs de la chair en toute spontanéité et sans filtre ? Qu’est-ce que l’image d’un couple de 78 ans faisant l’amour dans diverses positions sexuelles évoque en vous ? Fort heureusement, un bon nombre d’entre vous aura une description positive de la situation, mais il demeure toutefois plusieurs tabous entourant la sexualité des séniors pour plusieurs personnes. Pourquoi ? Peut-être parce que cela fait penser à ses propres parents, à des corps malades, flétris... mais peut-être aussi parce que, simplement, nous n’en parlons pas suffisamment. Tout comme il est nécessaire de parler de santé sexuelle, il est nécessaire de défaire les croyances et préjugés entourant la sexualité des personnes vieillissantes.
Bénédicte, une femme de 82 ans nous raconte : « Dans mon jeune temps, il n’était pas question de parler de sexualité. Encore moins d’imaginer qu’une femme de mon âge puisse vivre des activités sexuelles et pire encore, des activités sexuelles solitaires, si vous voyez ce que je veux dire ! J’ai grandi dans la religion catholique et je suis très croyante, mais ce n’est pas cela qui va m’empêcher de m’amuser ! Je me suis décomplexée sexuellement dans la soixantaine. Parce que j’ai rencontré un homme après ma séparation, mais surtout parce que j’en avais marre d’être frustrée. J’entendais les femmes autour de moi chialer sur leur relation de couple et je faisais pareil. Un jour j’ai lu un article dans Le Journal et ça m’a ouvert les yeux. J’avais trop longtemps négligé cet aspect-là de ma vie. Je me suis donc mise à lire sur le sujet et à visiter des boutiques spécialisées. Un monde tout entier s’est ouvert à moi ! J’ai connu mon premier orgasme en me caressant à l’âge vénérable de 71 ans, pouvez-vous croire. Depuis ce temps-là je suis occupée à faire du rattrapage ! »
Bon pour la santé
À quand remonte la dernière fois où vous avez vu des images (non pornographiques) de nudité séniore ? De personnes aux corps vieillissants qui s’adonnent aux plaisirs de la chair en toute spontanéité et sans filtre ? Qu’est-ce que l’image d’un couple de 78 ans faisant l’amour dans diverses positions sexuelles évoque en vous ? Fort heureusement, un bon nombre d’entre vous aura une description positive de la situation, mais il demeure toutefois plusieurs tabous entourant la sexualité des séniors pour plusieurs personnes. Pourquoi ? Peut-être parce que cela fait penser à ses propres parents, à des corps malades, flétris... mais peut-être aussi parce que, simplement, nous n’en parlons pas suffisamment. Tout comme il est nécessaire de parler de santé sexuelle, il est nécessaire de défaire les croyances et préjugés entourant la sexualité des personnes vieillissantes.
Bénédicte, une femme de 82 ans nous raconte : « Dans mon jeune temps, il n’était pas question de parler de sexualité. Encore moins d’imaginer qu’une femme de mon âge puisse vivre des activités sexuelles et pire encore, des activités sexuelles solitaires, si vous voyez ce que je veux dire ! J’ai grandi dans la religion catholique et je suis très croyante, mais ce n’est pas cela qui va m’empêcher de m’amuser ! Je me suis décomplexée sexuellement dans la soixantaine. Parce que j’ai rencontré un homme après ma séparation, mais surtout parce que j’en avais marre d’être frustrée. J’entendais les femmes autour de moi chialer sur leur relation de couple et je faisais pareil. Un jour j’ai lu un article dans Le Journal et ça m’a ouvert les yeux. J’avais trop longtemps négligé cet aspect-là de ma vie. Je me suis donc mise à lire sur le sujet et à visiter des boutiques spécialisées. Un monde tout entier s’est ouvert à moi ! J’ai connu mon premier orgasme en me caressant à l’âge vénérable de 71 ans, pouvez-vous croire. Depuis ce temps-là je suis occupée à faire du rattrapage ! »
Bon pour la santé
- La sexualité ne représente pas que des bienfaits importants au niveau physique, les répercussions sur les plans psychoaffectif et relationnel sont également étonnamment significatives :
- Certaines études indiquent que les personnes qui vivent au moins trois relations sexuelles par semaine ralentissent considérablement le vieillissement de leur corps ;
- La libération d’endorphine (tour à tour, elle a des effets antalgiques, euphoriques, anxiolytiques ou anti-fatigue) lors d’activités sexuelles exerce des bienfaits immédiats et qui se poursuivent parfois plusieurs heures ;
- Si la personne qui a une bonne activité physique est en relation de couple, cette proximité avec l’autre améliore considérablement la qualité de vie des amoureux ;
- Cet exercice permet de délier des muscles, de faire pomper le cœur à une bonne vitesse et d’entretenir le bon fonctionnement des organes sexuels.
Les habitudes à adopter :
- Travaillez à accueillir tous les changements qui se présentent et à les vivre comme des défis à apprivoiser plutôt que comme des obstacles insurmontables ;
- Bougez, bougez, bougez : à votre rythme, à votre manière ! L’activité physique régulière et en phase avec vos capacités est excellente pour votre endurance, votre résistance, votre souplesse, votre équilibre...
- Prenez le temps de consacrer du temps à votre épanouissement sexuel : définissez ce que vous aimez, ce que vous souhaitez vivre et la manière dont vous souhaitez que cela se passe ;
- Munissez-vous d’une bonne attitude et de bonnes habitudes de vie ;
- Masturbez-vous régulièrement ;
- Aimez-vous et profitez de chaque instant : pratiquez la gratitude et l’autocompassion (plutôt que la critique, le jugement ou l’entretien de complexes).
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