La contemplation de ce qui beau et agréable
Chaque journée de beau temps, de chaleur et de soleil s’emmagasine dans notre mémoire pour les temps plus difficiles où les jours seront plus sombres, plus froids et moins intéressants à vivre.
Il y a mieux que le fauteuil et la télévision à l’intérieur de la maison. Quand on prend la peine de faire une petite excursion par ci par là dans notre environnement, chaque fois que l’occasion se présente, on s’enrichit de ce que la Nature nous offre de plus beau, gratuitement, sans compter la Santé qui se met à resplendir dans n’importe quel décor champêtre. Les marches passées à flâner dans les sentiers aménagés, à traverser des ponts surplombant des chutes ou des rivières, les arrêts aux tables de piquenique pour calmer la petite fringale au fond de l’estomac sont tous des événements en soi bien banals, mais combien réconfortants.
Combien d’entre nous, ont l’occasion de faire de nouvelles connaissances ? Combien de temps pour admirer les beaux enfants qui gambadent un peu partout autour de nous, avec une soif de vivre et de s’amuser sans fin. C’est aussi là que l’on rencontre, de façon inattendue, des gens que l’on croyait disparus ou que l’on n’avait pas revu depuis des décennies. Juste la vue des paysages vaut le déplacement.
On se sent mieux quand, le soir venu, on retourne chez soi après de telles journées de plein air.
C’est une des bonnes recettes de santé qui vaut toutes les pilules du monde. Le bonheur est dans les choses simples, peu compliquées et faciles d’accès. Pourquoi pas plus de plein air pour nous tous. Moi, j’en suis! À bas la compétition, vive le bon air d’aller, sans s’en faire. Les plus beaux endroits sont souvent juste à côté de chez soi et on les a oublié dans la tourmente de la vie.
Il faut tout redécouvrir, même la simplicité des gestes de l’enfance, quand rien ne nous préoccupait outre mesure. Le plein air, c’est le souffle de la vie qui nous revient, à chaque pas que nous marchons.
Je souhaite que tout le monde partage mon enthousiasme pour les excursions extérieures, les petites trottes près de chez soi. C’est là que notre esprit se vivifie, en s’alimentant du meilleur oxygène qui soit, celui des bois et des sentiers pédestres qui sont à la portée de la main. Les coûts en argent sont à peu près nuls, mais les bénéfices au plan de la santé physique et mentale sont inestimables.
D’autres plaisirs à découvrir[1]
Si certains prennent le temps d’admirer un coucher de soleil, d'autres retrouvent leur vieux ballon de football et s’élancent avec quelques copains sur le premier parc venu. Il y a ceux qui passent des heures à bouquiner ou à fouiller pour dénicher un vieux disque qui fait remonter les souvenirs. Il y a les collectionneurs qui ouvrent leur armoire et jouissent de leurs trésors…
La liste est infinie, parce que le plaisir c’est la vie et, souvent, ça ne coûte rien ou presque. Attention! N’allez surtout pas croire que le plaisir est banal. Tous les psychologues consultés, ou lus, sont unanimes: le plaisir fait partie de nos besoins primaires et nous en faisons l’apprentissage dès le berceau. L’absence totale de plaisirs peut d’ailleurs conduire à la dépression, voire même à la mort psychologique.
Petits et grands plaisirs
Bien sûr, ce sont les plaisirs durables, ceux que procurent l'amour, la stimulation intellectuelle, la communication et l’épanouissement personnel, qui ont l’effet le plus profond sur la santé psychique et physique. Le plaisir généré par une réussite, une amitié, un accomplissement personnel sont des moteurs essentiels au développement de l’être humain.
Par contre, les petits plaisirs du quotidien — un souper entre amis, une partie de golf, un fou rire, un bon film… — sont éphémères, mais essentiels à l’équilibre psychologique. Ils constituent d’excellents antistress, renforcent l’image positive de soi, contribuent à percevoir le monde extérieur de façon moins menaçante, nous mettent en contact avec ce que nous sommes, avec notre corps et, finalement, nous obligent à mettre le pied sur le frein.
Bien sûr, il faut éviter les faux plaisirs, ceux dont on abuse pour compenser et qui nuisent à l’équilibre, les plaisirs qui détruisent au lieu de soigner : bouffe, drogue, alcool sans compteur, dépenses compulsives et toutes ces illusions de bonheur qui enfoncent plus qu’elles ne remontent. Un vrai plaisir, c’est celui que l’on ne regrette pas et qui ne nous nuit pas.
Le plaisir se cultive
Aux prises avec les responsabilités, coincés dans la routine ou la course folle, certains d’entre nous n’ont guère développé leur aptitude au plaisir. Bonne nouvelle: le plaisir se cultive à tout âge! Quelques trucs :
Premier truc : prendre conscience du plaisir que l’on ressent parfois à son insu. Le repas est bon? L’atmosphère agréable? Vous vous sentez bien? Ne laissez pas l’instant vous échapper. Soyez à l’écoute du plaisir ressenti. En apprenant à le reconnaître quand il passe, le plaisir vous deviendra plus familier et vous aurez plus d’aptitudes à le rechercher.
Deuxième truc : dressez une liste de cinq choses simples qui vous font plaisir et qui n’ont pas été à votre agenda depuis longtemps. Qui sait ? Ça vous donnera peut-être envie d’y goûter…
Encore un truc : décidez de faire au moins une chose qui vous fait plaisir chaque jour : quelle bonne résolution du Nouvel An !
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