Vivre, c’est se nourrir. Et pas
n’importe comment. Il faut se prendre en main et développer des rituels comme
faire soi-même ses emplettes. Un exemple pratique : faire ses propres
plats ou sa propre cuisine permet de gagner en autonomie en avançant en âge.
Prévenir, c’est d’abord et avant
tout avoir une bonne hygiène alimentaire. Principal pilier d’une longévité sans
tourments. L’idée commence à passer dans les mœurs et pénétrer les esprits.
Par définition, le mot « hygiène
» signifie l’ensemble des principes et des pratiques qui tendent à conserver la
santé, voire à l’améliorer, et à prévenir les maladies.
La diététique est l’ensemble des
règles à suivre pour une alimentation équilibrée. C’ est ce qui s’appelle
mettre de l’harmonie dans son assiette.
L’objectif premier est de réviser
ses habitudes alimentaires. Manger mieux et moins pour bien vieillir, c’est
cuisiner sa santé.
La vie, c’est le
mouvement
Avancer en âge dans l’harmonie,
c’est aussi bouger. La sédentarité est
l’ennemi numéro un. Marcher, courir,
nager, s’oxygéner, respirer sont en fait d’excellents « boosters ». L’activité
physique aide à mieux vieillir et elle a des vertus démontrées, notamment des
vertus anti-dépressives. Les endorphines, ces neuromédiateurs du système
nerveux central, sécrétées par l’hypophyse, procurent un effet aussi puissant
que la morphine.
Compte tenu de ses conséquences
fonctionnelles, médicales et économiques, la prévention du vieillissement
musculaire passe nécessairement par la pratique régulière de l’activité
physique et l’optimisation des apports énergétiques et protéiques. Il faut aussi
parler de préservation du capital hormonal.
Le principal responsable du
vieillissement de nos organes serait bien un mode de vie déficient, trop
sédentaire, trop stressant, avec une alimentation mal adaptée et souvent
anarchique.
Les sports d’endurance sont à
bannir. Les spécialistes préconisent une activité modérée mais régulière.
Optimiser l’âge
C’est l’autre pilier du
bien-vieillir : la médecine de prévention, plus couramment appelée
médecine anti-âge ou médecine de la longévité.
Sachant qu’avec l’âge, nos
paramètres physiologiques se modifient, il faut un instrument de mesure et cet
instrument de mesure, c’est l’âge physiologique, instrument choc pour mettre
son futur au présent.
L’association de la biologie et
de la recherche de l’âge physiologique permet d’avoir une véritable
photographie du patient don on a charge.
Un grand nombre de généralistes,
de nutritionnistes, de dermatologues, d’internistes, confrontés au
vieillissement de la population, qu’ils soient installés dans un cabinet ou
dans des centres multidisciplinaires, tous n’ont qu’un objectif : faire
des années gagnées, grâce à la longévité et aux progrès de la médecine
traditionnelle, des années de bien-être, de confort physique et intellectuel.
Que ce que l’on appelle aujourd’hui « la troisième vie » et la « la quatrième
vie » soient conséquentes que les précédentes : l’enfance et la jeunesse.
Vieillir n’est plus un privilège
comme aux siècles passés, mais bien vieillir, n’est-ce pas le défi de ce
troisième millénaire?
Gagner des années en
étant préventif
Au sein de l’Institut Européen du Vieillissement,
le Centre de Prévention du Vieillissement, unique en son genre en France, met
à la disposition du public les informations scientifiques et médicales les
plus récentes concernant la lutte contre la sénescence et propose, au moyen
de programmes individualisés, une approche thérapeutique appropriée destinée
à retarder le vieillissement et à prévenir certaines de ses conséquences
néfastes.
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Le CPV offre un check-up complet comprenant un
examen clinique par des médecins spécialistes du vieillissement, des dosages
biologiques (notamment bilan hormonal, marqueurs biologiques du
vieillissement), une détermination de l’âge physiologique par des examens
spécialisés (en particulier mesure de la rigidité artérielle, du débit
cardiaque, de paramètres neuro physiologique, des capacités mnésiques, de la
composition corporelle, de l’âge osseux…).
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Ces examens ont pour but d'apprécier le degré de vieillissement physiologique, d'identifier les facteurs de risques individuels et de prévenir ainsi la survenue ultérieure d'affections dégénératives invalidantes. Au terme de cette évaluation, des programmes anti-sénescence sont proposés dans différents domaines (nutrition, rééquilibrage hormonal, traitements antioxydants, médecine mitochondriale, traitements antiglycosylants…). Les participants font un choix informé du programme dans lequel ils désirent éventuellement s'engager.
En un peu moins d'un siècle, notre espérance de
vie a presque doublé. Nous sommes et nous serons de plus en plus nombreux à
atteindre un âge avancé. Il est impératif que ces années de vie
supplémentaires soient des années de vie active, en pleine santé et en
complète possession de nos capacités physiques et intellectuelles.
S'ils ont permis d'accroître considérablement la longévité, les moyens de santé conventionnels sont maintenant incapables de garantir une plus longue espérance de vie sans invalidité. Ralentir le processus du vieillissement apparaît dès lors comme l'unique moyen de retarder l'apparition des altérations physiologiques liées à l'âge. |
Si l’on accepte de raisonner sur
le long terme, la prévention du vieillissement coûtera toujours moins cher que
la maladie. Et particulièrement quand on sait
que, avec le grand âge, les pathologies se multiplient.
Les bilans de prévention
Les phénomènes biologiques
devancent les symptômes cliniques, d’où l’intérêt d’aller voir ce qui se passe
à l’intérieur des organes. Selon certains médecins, de tels bilans de
prévention devraient se faire à la même cadence qu’une mammographie : ce
qui éviterait bien des pathologies lourdes. Une prise de sang, un échantillon
d’urine ou de salive suffisent pour un bilan de prévention qui comprend différents
examens indispensables. Ainsi, l’analyse
du sang, des urines ou de la salive, à l’aide d’appareils hypersophistiqués,
dans des laboratoires très spécialisés, permet de mesurer le degré de
dégradation et donc de vieillissement de l’organisme. Les tests peuvent se multiplier à
l’infini. Voici ceux qui sont jugés essentiels :
- Le test du stress oxydatif sert à déterminer notre capacité à lutter contre les très nuisibles radicaux libre qui attaquent et détruisent la membrane de la cellule et déclenchent les processus dégénératifs.
- Le test oligoélémentaire consiste à évaluer nos carences en oligoéléments comme le cuivre, anti-infectueux, le sélénium, indispensable au bon fonctionnement de notre cerveau ou encore le zinc antiradiculaire puissant, garant du bon état de la peau, des ongles ou des cheveux.
- Le test du statut des acides gras, montrera nos carences ou nos excès en acide gras dont le rôle est de renforcer les membranes des cellules.
- Le test du bilan hormonal rassure, lui, sur le taux de nos hormones. Rappelons que les hormones conditionnent notre bien-être parce qu’elles régulent les équilibres, les métabolismes et certains systèmes majeurs comme le système immunitaire.
Un autre test avant-gardiste, le
profil biologique des protéines ou protéome, découvert il y a plus de trente
ans, prend aussi de l’essor auprès des médecins. L’utilisation de l’analyse
protéomique est appelée à se généraliser dans le cadre d’une complémentarité
avec la génomique tant en recherche fondamentale qu’en biomédecine ou en
pharmacologie où elle constitue maintenant un outil puissant pour l’identification
de marqueurs associés à une pathologie.
Anti-âge ne signifie
pas dopage
Changer de mode de vie. Changer d’habitudes.
Changer de croyances. Changer le regarde que l’on porte sur les autres et sur
soi-même. La longévité heureuse se gagne d’abord par l’investissement et l’effort.
Le médecin est plus un précepteur qu’un coach. Mais il demeure aussi un
précepteur.
L’ordonnance du traitement à
suivre correspond aux programmes antisénescence proposés dans les différents
domaines que sont les superspécialités de la médecine antivieillissement :
médecine fonctionnelle, médecine préventive, et parfois prédictive, nutrition
et complémentation nutritionnelle, endocrinologie et hormonothérapie.
Elle devrait être personnalisée
et comprendre un certain nombre de conseils en nutrition, suivis de
recommandations pour commencer une activité physique précise, selon les
déficits ou les carences, voire les pathologies identifiées.
L’objectif préservation du
capital santé demeure fondamental. Pour cela, il suffit généralement de
maîtriser son mode de vie. Harmonie alimentaire, sommeil de bonne qualité et
exercice physique remplacent en partie une hormonothérapie encore bien trop
remise en question.
Conclusion
Vieux rêve déjà exprimé par
Descartes à l’aube des sciences modernes : la durée de vie ne cessera donc
de croître et la science de veiller à ce qu’elle s’allonge. Quant à l’immortalité,
elle demeurera un fantasme.
Au cours des siècles passés, on
apprenait tout aussi bien le savoir-vivre que le savoir-mourir.
Aujourd’hui,
nous avons tendance à parcourir la période dite de la vieillesse comme une
préfiguration de la mort. Une attitude du regard négatif que nous portons sur l’âge.
Finalement, il nous manque une
vraie réflexion sur la fin de vie. Nous consommons trop de chimie et pas assez
de philosophie. Une fin de vie heureusement vécue grâce à une longévité
maîtrisée devrait nous permettre d’être rassasié. Cette hypothèse justifie les
efforts de la recherche et de la médecine.
Le combat contre la mort est vain. C’est
celui de la longévité qui nous intéresse.
RD
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