Toute la planète fête le Nouvel An, 2012 parce que, maintenant, nous avons développé une culture mondiale et surtout, une conscience globale.
Si nous n'arrivons pas encore à nous faire une idée sur ce que chacun ressent, dans les diverses régions du monde, c'est parce que ce phénomène est nouveau. Il date des nouveaux moyens de communication, dont fait partie Internet.
Cette prise de conscience est très récente et n'est pas bien développée partout. Pour y parvenir, il faut avoir atteint un certain niveau de vie, appartenir à une société moderne et organisée, disposer d'une population cultivée,.. . Or, combien de nos semblables en sont encore au Moyen-âge, sans espoir de manger à leur faim ou de participer à la grande aventure de la Connaissance et du Savoir.
Il faut penser à toute cette jeunesse mondiale répartie par pays et nations, qui possède un potentiel énorme et qui pourrait contribuer à l'avancement de l'humanité. Et, qui sont condamnés à une existence faite de misère et de désorganisation sociale. Faut-il blâmer les traditions séculaires ou les religions, le climat ou la pauvreté des lieux habités? Probablement que la réponse à cette question est faite d'un melting pot de tout cela, à des degrés divers, selon l'endroit concerné.
Être humaniste mondialiste, c'est une notion nouvelle qui transcende les frontières nationales et qui va se répandre avec le temps. C'est inévitable! Tous les humains, qu'ils soient blancs, noirs, jaunes ou cuivrés de peau, recèlent le même potentiel de développement. Seulement, les contraintes existentielles sont énormes et les droits à la liberté et à la disposition de soi-même ne sont pas les mêmes d'un pays à l'autre, d'une région à l'autre, d'une bourgade à l'autre. Il faudra faire sauter des verrous et il y a un prix à payer pour toute révolution qui change le caractère et la destinée d'un peuple.
Le XXIe siècle nous réservera peut-être des surprises parce que nous sommes tellement nombreux maintenant et répartis sur toute la terre, que nous devrons nous entendre et partager les ressources limitées de cette planète Terre. Sinon, c'est la catastrophe. L'humanité a débuté par une petite tribu africaine qui a survécu à un environnement hostile, avec peu de moyens. Aujourd'hui, c'est la multitude des hommes qui nous préoccupent et leurs impacts sur l'environnement. Nous avons gagné notre pari quant à la survie sur les autres espèces, mais nous sommes toujours prisonniers de notre bulle terrestre.
En somme, il y a matière à réflexion en ce nouvel an qui débute et tous les hommes et toutes les femmes sont concernés. L'humanité s'est donnée une conscience mondiale et rien ne semble arrêter le progrès et surtout, l'accès au progrès.
Philomage
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