La position de l’homme
- L'homme possède de grands atouts comme l’aptitude à apprendre et à se dépasser, à cumuler les expériences et les expertises.
- D’où vient le besoin de DIEU? Il origine carrément de la conscience des hommes qui sont en proie à une angoisse existentielle fortement liée au phénomène de la MORT individuelle.
La vie après la mort
- Si un DIEU proche des humains n’existe pas, y-a-t-il quelque chose après la mort? Le plus vraisemblable, c’est que nous allons vers un sommeil éternel, bercé par l’absence de sensations, une forme de repos sans fin, auréolé par nos descendants immédiats qui gardent le souvenir de notre existence passée.
- En somme, les lendemains de la vie terrestre seraient pour l'homme une désintégration corporelle et une renaissance spirituelle au sein de l'univers en tant que matière et énergie.
La mort de la conscience
- L’espèce humaine évolue à travers les générations d’hommes qui se succèdent.
- On serait tenté de croire fermement que la conscience est un produit de l’évolution puisque tous les mammifères ont des sens et une forme de conscience.
- La mort de l’ego humain ou de la conscience fait partie du cycle de l’évolution des formes de vie. DIEU ne serait qu’une forme de causalité pour l’homme conscient de la brièveté de son existence et de son espoir de survie. Il s’agirait alors véritablement d’un repos éternel ou d’un retour à l’origine du commencement de la vie.
L’existence de DIEU et l’homme
- L’existence de DIEU n’est pas liée à celle de l’homme. Dans l’hypothèse qu’il existe, il était présent bien avant que l’homme ne devienne l’homo sapiens sapiens. Et une fois que l’espèce humaine sera éteinte, il sera encore et toujours le maître de l’univers.
Qui est DIEU réellement ?
− L’homme, à travers les temps, lui a prêté toutes sortes de représentations.
− L’origine du concept « DIEU » est liée à l’homme et à sa perception de la divinité. Mais, on pourrait penser que DIEU est un existant et que l’on ne connaît pas vraiment qui il est vraiment. Doit-on en rester là?
Les perceptions de l’homme
− Intuitivement, l’homme pense qu’il y a un être supérieur qui a créé le monde qu’il habite. Il a découvert qu’il y a des lois à caractère universel qui gouvernent ce monde, une logique organisationnelle avec une causalité, du simple vers le plus complexe.
− Lui-même se découvre comme faisant partie de cet univers. Les atomes qui le composent remontent au début du monde, soit lors du fameux Bing Bang.
La valeur des réponses religieuses
− La première grande interrogation, si DIEU existe, est la suivante: dans quelle mesure les croyances religieuses nous rapprochent-elles du VRAI DIEU, celui que l’on veut connaître de façon objective?
− L’homme se sent limité par sa nature, i.e. par le degré d’évolution atteint, sa durée de vie, son niveau de conscience, ses sens, son intelligence, etc.
- Depuis toujours, il est à la recherche d’un semblable et d’un plus grand que lui.
- Si les croyances religieuses sont très près de ce qu’est réellement DIEU, alors l’homme a la bonne réponse à ses angoisses existentielle.
- Si l’écart entre les croyances religieuses et la VRAIE nature de DIEU est très grand, alors l’homme doit rechercher la VÉRITÉ par tous les moyens à sa disposition.
- Dans le cas où il n’y aurait aucun lien à faire avec DIEU tel que perçu par l’homme et le VRAI DIEU, qu’il s’agit de tout autre chose que l’homme s’imagine, le champ de la connaissance est ouvert à toutes les spéculations.
Les manifestions de DIEU
Les principales manifestations de DIEU sont :
− La vie et ses mystères;
− L’existence d’un univers incroyablement grand et complexe;
− Les lois qui gouvernent la matière et/ou l’énergie, à l’échelle microscopique ou macroscopique;
− Le phénomène de la conscience chez les vivants;
− Le sentiment d’une présence inconnue dans la conscience des hommes.
Le sentiment humain de la présence de Dieu
− Le fait que tous les peuples, même ceux qui ont évolués totalement isolés des autres, aient une religion, semble être l'argument le plus fort en faveur de l'existence de Dieu, qui se serait révélé à chaque peuple et qui l'aurait interprété chacun à sa manière.
− À moins que ce soit le signe que la religiosité est une phase du développement du cerveau humain qui devient assez intelligent pour réaliser qu'il va mourir, mais qui ne peut pas l'assumer, alors il se fabrique un protecteur garant de la vie éternelle.
− Le fait que, plus la religion est en perte de vitesse, plus les superstitions et les croyances en n'importe quoi se développent, incite à pencher pour la seconde solution.
La survie de l’espèce humaine est une clé faisant partie de l’énigme de DIEU
− En fait, la vie éternelle existe à travers notre descendance qui est le prolongement de notre vie dans le futur. Un homme n'est jamais vraiment mort tant que quelqu'un sait qu'il a existé.
− L'humanité ne peut pas continuer à s'accrocher éternellement au leurre de la religion, sous peine de sombrer dans la névrose collective. Il faudra bien un jour regarder la réalité en face et l'assumer. À moins de découvrir la VRAIE religion!
Mais si la situation actuelle est bien une étape dans le développement du cerveau, c'est une étape en attendant quoi ?
Mais si la situation actuelle est bien une étape dans le développement du cerveau, c'est une étape en attendant quoi ?
− Peut-être en attendant la sagesse ... »
Que penser de la mort de l’humain?
− L'homme traditionnel possédait une espèce d'instinct d'immortalité. C'est sans doute parce qu'elle correspondait à cet instinct que la doctrine chrétienne de l'immortalité de l'âme a pu prendre racine aussi rapidement et aussi solidement dans les populations européennes.
− Au cours des quelques siècles que constitue la modernité, on est passé de la mort apprivoisée à la mort interdite. Auparavant, l'homme tombait de l'arbre de la vie comme la pomme tombe du pommier: comme un fruit qui est mûr. Cet acte a perdu progressivement son caractère naturel. La mort a commencé à arracher des cris de révolte; elle a été perçue comme une chose inopportune, puis comme une injustice ou comme une absurdité, voire comme un anachronisme.
Évolution de la perception de la mort chez l’humain
− Comme l'acte sexuel, la mort est désormais de plus en plus considérée comme une transgression qui arrache l'homme à sa vie quotidienne, à sa société raisonnable, à son travail monotone, pour le soumettre à un paroxysme et le jeter alors dans un monde irrationnel, violent et cruel.
− Pour bien comprendre le changement des attitudes devant la mort dans les temps modernes, il faut aussi tenir compte de l'avènement de la démocratie et plus généralement de l'avènement de la notion de contrat-convention en lieu et place du pacte avec Dieu et avec la nature qui avait été auparavant le fondement des institutions politiques.
− On identifie généralement la démocratie aux trois grands mots de la révolution française: liberté, égalité, fraternité. Il y a un quatrième mot, plus important que les trois autres, bien qu'on le tienne caché, le mot sécurité.
− Nous savons tous l'importance de la sécurité dans les sociétés modernes avancées. On en vient parfois à se demander si, à défaut de pouvoir trouver la sécurité en Dieu, les hommes n'ont pas fait de la sécurité une divinité. Or la mort, même pour les croyants, à l'exception de quelques saints, c'est l'insécurité absolue. Faut-il s'étonner qu'en attendant de pouvoir la vaincre on veuille la nier?
RD
Bonjour
RépondreSupprimerJ'ai créé depuis peu un petit blog (français) sur le bouddhisme, le bonheur, le handicap, la vieillesse. Mon propos est entre autres, le partage entre les générations, sortir la viellesse de son image négative et montrer que l'on a beaucoup à apprendre des ainés. Je me suis permises de mettre votre blog en lien sur le mien.
http://bib-bonheurinterieurbrut.blogspot.com/
Amicalement, la butineuse