Vivre la vie d'un Senior

vendredi 2 septembre 2011

Les maladies des yeux


La cataracte, facile à corriger 

Vous êtes un ou une SENIOR et probablement vous avez le diabète ou simplement pris beaucoup de soleil dans votre vie. Comme bien d'autres personnes, vous aurez à vous faire opérer rapidement pour ne pas perdre l'usage de votre œil.



PLUS D'INFORMATION

La Cataracte fait référence à une opacification du cristallin, la "lentille" qui se trouve derrière l'iris, et s'avère l'une des causes les plus fréquentes de cécité dans les pays industrialisés (et la première en absolu dans les pays en voie de développement). Dans la majorité des cas, elle est liée à un processus normal de vieillissement, mais peut être traitée par chirurgie avec d'excellents résultats.

Épidémiologie : L'opacification du cristallin (perte de transparence) est un phénomène lié au vieillissement, entre autres, et chez 5-10% de la population de plus de 70 ans, une intervention chirurgicale est nécessaire.

Mécanisme physiopathologique : avec l'âge, le contenu en eau du cristallin diminue et des protéines et des sucres s'accumulent, ce qui va provoquer une baisse de sa transparence et des troubles de la vision chez le patient. Dans la majeure partie des cas, la cataracte est liée au vieillissement, mais d'autres causes existent : la prise de corticoïdes, la dialyse, certaines dystrophies musculaires et des maladies métaboliques (Galactosémie, maladie de Fabry)... de plus, certains facteurs comme le diabète interviennent dans l'atteinte du cristallin. D'autre part, des bébés peuvent naître avec une cataracte.

Symptômes cliniques : Le patient atteint de cataracte va se plaindre d'une baisse progressive de sa vision qui va devenir floue. De plus, selon la localisation de l'opacité cristallinienne, la personne aura de la peine à voir de près (lecture) ou de loin (télévision). A noter que la cataracte est à différencier de l'hypermétropie et de la myopie, et aussi de la presbytie (difficulté d'accommodation liée à l'âge) lors de laquelle le patient va tendre les bras pour lire son journal...

Prise en charge et traitement : Un contrôle régulier chez un ophtalmologue est souhaité afin que ce dernier puisse objectiver la cause d'un changement progressif de la vision. Si la baisse de l'acuité visuelle devient gênante pour le patient, on peut songer à une intervention chirurgicale qui se fait généralement en ambulatoire ou éventuellement avec une brève hospitalisation.

L'opération, qui est la plus pratiquée par les chirurgiens ophtalmologues, dure environ 30 minutes et se révèle totalement indolore puisqu'on met des gouttes anesthésiantes dans les yeux du patient, qui ne subit donc généralement pas d'anesthésie générale (sauf s'il s'agit d'un enfant ou si le patient ne peut tenir en place). Le cristallin est enlevé et remplacé par un implant.

Parmi les complications, on citera l'apparition d'une cataracte secondaire dans 20 % des cas (après 5 ans) par prolifération d'un tissu fibreux qui peut cependant être complètement ôté par un traitement laser, rapide et indolore également (congénitale), liée à un caractère héréditaire ou une infection in utero (rubéole, oreillons...).

VOUS VOULEZ EN SAVOIR PLUS SUR CE GENRE D'OPÉRATION, RENDEZ-VOUS À L'ADRESSE SUIVANTE : http://www.myopie-lasik.com/cataracte%20-%20tec.html


La dégénérescence maculaire, une maladie méconnue

La dégénérescence maculaire atteint une personne âgée de 70 ans et plus sur quatre. Au Québec, c'est donc 250 000 personnes qui sont aux prises avec cette maladie de l'oeil. Toutefois, depuis quelques années, son traitement permet de freiner la progression de la maladie... à condition de savoir comment la détecter.

Cette maladie, dont le nombre de personnes atteintes s'accroît au même rythme que le vieillissement de la population, touche une partie spécifique de l'oeil, la macula. Celle-ci est responsable de la vision centrale, primordiale pour identifier des visages, pour lire ou pour conduire.

Un avocat condamné à l'obscurité

Me Gagnon avait seulement 57 ans lorsque cette maladie est venue chambouler sa vie. En moins d'une semaine, l'homme a dû tout arrêter, ne pouvant lire que difficilement ses dossiers, et ne pouvant plus conduire sa voiture de façon sécuritaire.

« La dernière fois que j'ai pris ma voiture, je me suis fait peur à moi-même », se rappelle l'avocat qui a perdu une majeure partie de sa capacité visuelle. Dès lors, il savait que sa vie allait changer drastiquement. « Je ne pouvais plus pratiquer normalement. Il me faut voir les visages des témoins, des autres avocats. Dans le cadre de mon métier, le langage corporel est très important. Et puis, qui est-ce qui voudrait payer un avocat qui a besoin de dix fois plus de temps pour lire un dossier? », de conclure l'avocat nommé Bâtonnier du Barreau du Québec en 2003.

Celui-ci a dû adapter son quotidien à sa nouvelle situation. Il a appris à lire autrement, au moyen de la lecture sonore. Il continue aussi à voir des spectacles d'opéra grâce à des lunettes spéciales. La section centrale de sa vision étant la plus atteinte, il doit maintenant davantage se servir de sa vision périphérique. « Ce n'est pas parce qu'on est handicapé visuel que la vie s'arrête, explique-t-il. Il existe de nombreux outils pour les personnes handicapées visuelles. Il faut les connaître et s'en servir ». Pour lui, le traitement est arrivé trop tard. La cicatrisation de la macula ayant déjà fait son oeuvre, sa vue ne pouvait être améliorée. C'est pourquoi Me Gagnon est maintenant engagé au sein de l'Association québécoise de la dégénérescence maculaire (AQDM). Il souhaite faire connaître la maladie afin que les gens qui ressentent les symptômes agissent rapidement pour freiner la progression, voire réparer les dommages faits par la maladie.

Une maladie méconnue

La forme de dégénérescence maculaire la plus répandue est la forme sèche (dans 90 % des cas), tandis que la forme humide, plus sévère, touche l'autre proportion. Cette dernière, qui est causée par la formation de vaisseaux sanguins sous la rétine, peut se développer à un rythme effarant. En quelques jours, une personne peut perdre la majorité de sa capacité de vision. Toutefois, des traitements sont possibles, comme le Lucentis, qu'on injecte dans l'oeil pour freiner la progression de la maladie, et qui est remboursé par la Régie de l'assurance-maladie du Québec. Dans plusieurs cas, le traitement améliore même la vision du patient.
Les symptômes de la dégénérescence maculaire de forme humide peuvent comprendre la distorsion visuelle ou l'ondulation de certaines lignes ou choses droites. Lorsque la maladie est plus avancée, la personne atteinte peut aussi être incommodée par une tache sombre au centre de sa vision.

En ce qui a trait à la forme sèche, elle est causée par l'accumulation, durant des mois, voire des années, de dépôts jaunes sur la rétine (drusens). Pour empêcher cette agglomération, aucun traitement n'est toutefois disponible. Il suffit seulement de bien s'alimenter (manger des légumes verts, des noix, des oeufs,...), de ne pas fumer, de surveiller sa tension et de porter des verres fumés pour protéger ses yeux du soleil.

Comme la maladie sous sa forme humide progresse rapidement, il est important d'obtenir un diagnostic, et un traitement dès les premiers symptômes afin de ralentir ou prévenir la perte de vision. Des examens de la vue réguliers sont donc à prévoir pour les personnes âgées. Un test - la grille d'Amsler - existe aussi pour détecter les premiers signes de la maladie.[1]


[1] Luc Fournier, journaliste, Québec Hebdo, 2008.

2 commentaires:

  1. C'est dommage que les choses comme ça se passent. Mais merci pour ces infos. Est-ce que les optométriste peuvent aider à éviter ces problèmes? Comment est-ce que tout cela marche?

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  2. 70% des adultes portent des lunettes ou des lentilles pour mieux voir. Bien qu’elles se corrigent, nombre sont ceux qui ne le font pas faute de moyens ! cest quand meme grave qu’en France de nos jours on en arrive là ! article interessant http://franceassurancesante.fr/probleme-de-vue-chez-les-seniors/

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