La
cataracte, facile à corriger
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PLUS D'INFORMATION
La Cataracte fait référence à une opacification du cristallin,
la "lentille" qui se trouve derrière l'iris, et s'avère l'une des
causes les plus fréquentes de cécité dans les pays industrialisés (et la
première en absolu dans les pays en voie de développement). Dans la majorité
des cas, elle est liée à un processus normal de vieillissement, mais peut être
traitée par chirurgie avec d'excellents résultats.
Épidémiologie
: L'opacification du cristallin (perte de transparence) est un
phénomène lié au vieillissement, entre autres, et chez 5-10% de la population
de plus de 70 ans, une intervention chirurgicale est nécessaire.
Mécanisme
physiopathologique : avec l'âge, le contenu en eau du cristallin
diminue et des protéines et des sucres s'accumulent, ce qui va provoquer une
baisse de sa transparence et des troubles de la vision chez le patient. Dans la
majeure partie des cas, la cataracte est liée au vieillissement, mais d'autres
causes existent : la prise de corticoïdes, la dialyse, certaines dystrophies
musculaires et des maladies métaboliques (Galactosémie, maladie de Fabry)... de
plus, certains facteurs comme le diabète interviennent dans l'atteinte du
cristallin. D'autre part, des bébés peuvent naître avec une cataracte.
Symptômes cliniques : Le patient atteint de cataracte va se plaindre
d'une baisse progressive de sa vision qui va devenir floue. De plus, selon la
localisation de l'opacité cristallinienne, la personne aura de la peine à voir
de près (lecture) ou de loin (télévision). A noter que la cataracte est à
différencier de l'hypermétropie et de la myopie, et aussi de la presbytie
(difficulté d'accommodation liée à l'âge) lors de laquelle le patient va tendre
les bras pour lire son journal...
Prise en charge et traitement : Un contrôle régulier
chez un ophtalmologue est souhaité afin que ce dernier puisse objectiver la
cause d'un changement progressif de la vision. Si la baisse de l'acuité
visuelle devient gênante pour le patient, on peut songer à une intervention
chirurgicale qui se fait généralement en ambulatoire ou éventuellement avec une
brève hospitalisation.
L'opération, qui est la plus pratiquée par les
chirurgiens ophtalmologues, dure environ 30 minutes et se révèle totalement
indolore puisqu'on met des gouttes anesthésiantes dans les yeux du patient, qui
ne subit donc généralement pas d'anesthésie générale (sauf s'il s'agit d'un
enfant ou si le patient ne peut tenir en place). Le cristallin est enlevé et
remplacé par un implant.
Parmi les complications, on citera l'apparition d'une
cataracte secondaire dans 20 % des cas (après 5 ans) par prolifération d'un
tissu fibreux qui peut cependant être complètement ôté par un traitement laser,
rapide et indolore également (congénitale), liée à un caractère héréditaire ou
une infection in utero (rubéole, oreillons...).
VOUS VOULEZ EN SAVOIR PLUS SUR CE GENRE D'OPÉRATION,
RENDEZ-VOUS À L'ADRESSE SUIVANTE : http://www.myopie-lasik.com/cataracte%20-%20tec.html
La
dégénérescence maculaire, une maladie méconnue
La
dégénérescence maculaire atteint une personne âgée de 70 ans et plus sur
quatre. Au Québec, c'est donc 250 000 personnes qui sont aux prises avec cette
maladie de l'oeil. Toutefois, depuis quelques années, son traitement permet de
freiner la progression de la maladie... à condition de savoir comment la
détecter.
Cette
maladie, dont le nombre de personnes atteintes s'accroît au même rythme que le
vieillissement de la population, touche une partie spécifique de l'oeil, la
macula. Celle-ci est responsable de la vision centrale, primordiale pour
identifier des visages, pour lire ou pour conduire.
Un avocat condamné à l'obscurité
Me Gagnon
avait seulement 57 ans lorsque cette maladie est venue chambouler sa vie. En
moins d'une semaine, l'homme a dû tout arrêter, ne pouvant lire que
difficilement ses dossiers, et ne pouvant plus conduire sa voiture de façon
sécuritaire.
« La
dernière fois que j'ai pris ma voiture, je me suis fait peur à moi-même », se
rappelle l'avocat qui a perdu une majeure partie de sa capacité visuelle. Dès
lors, il savait que sa vie allait changer drastiquement. « Je ne pouvais plus
pratiquer normalement. Il me faut voir les visages des témoins, des autres
avocats. Dans le cadre de mon métier, le langage corporel est très important.
Et puis, qui est-ce qui voudrait payer un avocat qui a besoin de dix fois plus
de temps pour lire un dossier? », de conclure l'avocat nommé Bâtonnier du
Barreau du Québec en 2003.
Celui-ci a
dû adapter son quotidien à sa nouvelle situation. Il a appris à lire autrement,
au moyen de la lecture sonore. Il continue aussi à voir des spectacles d'opéra
grâce à des lunettes spéciales. La section centrale de sa vision étant la plus
atteinte, il doit maintenant davantage se servir de sa vision périphérique. «
Ce n'est pas parce qu'on est handicapé visuel que la vie s'arrête,
explique-t-il. Il existe de nombreux outils pour les personnes handicapées
visuelles. Il faut les connaître et s'en servir ». Pour lui, le traitement est
arrivé trop tard. La cicatrisation de la macula ayant déjà fait son oeuvre, sa
vue ne pouvait être améliorée. C'est pourquoi Me Gagnon est maintenant engagé
au sein de l'Association québécoise de la dégénérescence maculaire (AQDM). Il
souhaite faire connaître la maladie afin que les gens qui ressentent les symptômes
agissent rapidement pour freiner la progression, voire réparer les dommages
faits par la maladie.
Une maladie méconnue
La forme de
dégénérescence maculaire la plus répandue est la forme sèche (dans 90 % des
cas), tandis que la forme humide, plus sévère, touche l'autre proportion. Cette
dernière, qui est causée par la formation de vaisseaux sanguins sous la rétine,
peut se développer à un rythme effarant. En quelques jours, une personne peut
perdre la majorité de sa capacité de vision. Toutefois, des traitements sont
possibles, comme le Lucentis, qu'on injecte dans l'oeil pour freiner la
progression de la maladie, et qui est remboursé par la Régie de
l'assurance-maladie du Québec. Dans plusieurs cas, le traitement améliore même
la vision du patient.
Les symptômes
de la dégénérescence maculaire de forme humide peuvent comprendre la distorsion
visuelle ou l'ondulation de certaines lignes ou choses droites. Lorsque la
maladie est plus avancée, la personne atteinte peut aussi être incommodée par
une tache sombre au centre de sa vision.
En ce qui a
trait à la forme sèche, elle est causée par l'accumulation, durant des mois,
voire des années, de dépôts jaunes sur la rétine (drusens). Pour empêcher cette
agglomération, aucun traitement n'est toutefois disponible. Il suffit seulement
de bien s'alimenter (manger des légumes verts, des noix, des oeufs,...), de ne
pas fumer, de surveiller sa tension et de porter des verres fumés pour protéger
ses yeux du soleil.
Comme la
maladie sous sa forme humide progresse rapidement, il est important d'obtenir
un diagnostic, et un traitement dès les premiers symptômes afin de ralentir ou
prévenir la perte de vision. Des examens de la vue réguliers sont donc à
prévoir pour les personnes âgées. Un test - la grille d'Amsler - existe aussi
pour détecter les premiers signes de la maladie.[1]
C'est dommage que les choses comme ça se passent. Mais merci pour ces infos. Est-ce que les optométriste peuvent aider à éviter ces problèmes? Comment est-ce que tout cela marche?
RépondreSupprimer70% des adultes portent des lunettes ou des lentilles pour mieux voir. Bien qu’elles se corrigent, nombre sont ceux qui ne le font pas faute de moyens ! cest quand meme grave qu’en France de nos jours on en arrive là ! article interessant http://franceassurancesante.fr/probleme-de-vue-chez-les-seniors/
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