Vivre la vie d'un Senior

mardi 12 avril 2011

Les comportements à succès lors d’un retour au travail


Nicole Côté, dans un article intitulé « Bien vieillir », paru dans Affaires Plus 03-2009, élaborait différents scénarios en ce qui a trait au comportement de la personne qui voulait demeurer au travail après 60 ans.

Près de la moitié des Canadiens croient qu’ils continueront de travailler après 65 ans, par amour du travail, mais aussi pour maintenir leur train de vie. Le fait que les Baby-boomers tardent à prendre leur retrait sera un plus pour les entreprises si ceux qui continuent de travailler le font avec l’intention de donner le meilleur d’eux-mêmes et de continuer à progresser. Par contre, s’ils restent uniquement dans le but de se tenir occupés et de profiter des privilèges qu’ils estiment mériter en raison de leur âge, ils deviendront rapidement un poids pour leur organisation.

À l’aube de la soixantaine, on prend conscience de l’importance de rester en bonne santé, de développer de nouveaux centres d’intérêt et de se rapprocher de sa famille. Toutefois, la prolongation de la vie active s’accompagne d’exigences supplémentaires, comme celles de se tenir à jour dans son domaine et de s’adapter constamment aux changements. Pour bien vieillir, il ne suffit pas de rester jeune: il faut gagner en maturité. Le chemin de la maturité comporte plusieurs étapes.

En finir avec la conquête de son autonomie. On devient une grande personne sur le plan social quand on gagne sa vie, et on le devient sur le plan psychologique quand on assume la responsabilité de satisfaire ses besoins affectifs. Les gens qui vieillissent sans devenir autonome sont fragiles et contraignants. Quoi de plus encombrant qu’un adulte en quête constante de l’attention, de la reconnaissance et de l’approbation d’autrui?

Régler son passé. Les gens qui reviennent sans cesse sur leur passé ne parviennent pas à prendre le contrôle de leur propre vie. Ils le feront en se libérant de l’emprise de leurs parents, en pardonnant à ceux qui les ont offensés et en apprenant de leurs erreurs. Ils profiteront alors pleinement de l’instant présent et demeureront une force vive pour la société.

S’accepter tel qu’on est. La soixantaine, c’est l’heure des bilans. Il est tentant de se comparer à d’autres qui ont plus ou moins bien réussi. Mais il est plus sage de se regarder soi-même, de reconnaître sa propre valeur et de tirer le meilleur parti de ce que l’on a acquis ou construit.

S’affranchir de sa personnalité. Il est louable de vouloir être soi-même, mais il y a des comportements don on pourrait se passer. Avec l’âge, nos compulsions (contrôler, séduire, moraliser, concurrencer, consommer, préserver, protéger, impressionner, se distinguer), ces petites danses qui traduisent notre personnalité, perdent beaucoup de leur charme.

Élargir son répertoire de comportements. Il est plus stimulant d’être un citoyen du monde que de suivre le troupeau. Le fait d’avoir des amis de tous les âges, de favoriser la diversité dans sa vie et autour de soi, permet d’enrichir son coeur et son esprit et de se renouveler constamment.

Devenir charitable. Penser à soi, c’est bien, mais penser aux autres, c’est mieux. Avec la maturité vient la capacité de laisser la place à la relève, de la nourrir et de l’appuyer, en préférant l’indulgence et la confiance à la critique et au contrôle. On crée ainsi de l’espoir pour l’autre et pour soi.

Voilà, il ne vous reste plus qu’à faire votre choix : la retraite tout court ou la retraite progressive ou carrément rester sur le marché du travail. Et si l’on retardait le moment de partir à la retraite… 

RD

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