Il faut voir quelle attention une mère doit apporter à chaque instant à son poupon. C’est une tâche qui l’accapare pratiquement 24 heures par jour. L’enfant qui vient de naître est complètement démuni et ne saurait d’aucune manière être capable de survivre par lui-même. Sa santé est l’objet de soins constants et assidus. C’est un bon départ dans la vie qui assure une espérance de vie prolongée. Alors, tout est mis en oeuvre pour que le développement de l’enfant se déroule selon des règles précises, des agendas où les dates des vaccins sont prévues. L’hygiène doit être particulièrement soigné, de même que l’habillement. Si tout est pris en compte, bébé sera tout sourire et fera peu de crises de larmes. Sinon, c’est le désastre à très court terme.
Ce parallèle avec l’enfant qui vient de naître et se développe selon un rythme bien connu ou établi, il faut aussi le faire avec la personne vieillissante. Il s’agit ici d’une décélération des fonctions vitales de l’homme et de la femme, chacun et chacune avec ses caractéristiques propres. Mais, il faut dire ici que tout le monde ne vieillit pas au même rythme et que les coups durs de la vie peuvent laisser des traces marquantes qui vont hypothéquer bien des existences dans le dernier droit de la vie.
Pour la plupart des gens, la santé a été un acquis toute la vie. Se préoccuper de sa santé était la moindre des choses, une donnée garantie le plus souvent par une bonne nuit de sommeil. Là, après la soixantaine, il faut être plus attentif et ne rien laisser au hasard. Plus on avance en âge et plus, il faut être diligent à cet égard. Les abus et les excès sont de plus en plus mal tolérés. La récupération, face à des moments de stress ou de fatigue, est nécessairement plus longue. Alors, la discipline devient une règle d’or pour s’assurer des jours de confort et de bien-être.
Et, si malgré tout, la maladie s’installe temporairement ou à demeure, c’est cette esprit de discipline qui rendra plus attrayant chaque heure qui passera et permettra de diminuer ses effets négatifs.
L’alimentation, c’est l’assurance-santé du retraité
Comment de gens au travail mangent sur le pouce comme on dit couramment? Toute notre vie de travail a été faite, pour la plupart, en mode accéléré. Alors, quoi, l’alimentation, c’est un temps que l’on passe par-dessus, tout préoccupé que l’on est par les activités du quotidien et les responsabilités qui nous absorbent continuellement.
Quand la retraite s’installe, les choses changent radicalement. Les horaires ne sont plus au rendez-vous et manger devient une activité comme une autre. Le temps des repas n’est plus fixe. L’énergie que l’on dépense à tous les jours n’est plus la même. Avec l’âge, s’installe d’autres soucis dont ceux de se garder en forme ou en santé. Dans le cadre de la vie de tous les jours, l’alimentation sous toutes ses formes devient une préoccupation, un élément fondamental à tenir compte.
Apprendre à bien manger devient une nécessité et un investissement de tous les jours. Dans beaucoup de cas, le nouveau retraité devra changer ses façons de s’alimenter et opter pour des recettes mieux balancées en calorie, en variété de fruits et légumes, en fibres, ...
Mais, il vaudrait mieux arriver à la retraite avec de bonnes habitudes alimentaires qui ont été prises dans la toute jeunesse, plutôt que de penser sauver les meubles au moment où l’on prend de l’âge. En effet, les artères bouchées (l’artériosclérose), les problèmes de cholestérol et bien d’autres problèmes comme le diabète, ont des effets percutants sur les fonctions cardiaques et ce sont les habitudes alimentaires qui font toute la différence, soit un état de santé bien conservé ou dégradée et des perspectives éloignées de perte de vitalité au moment d’atteindre la retraite.
Une attention toute particulière doit donc être mise sur le facteur alimentation, quand l’on débute sa retraite. L’ajustement des besoins alimentaires au rythme des activités et à leur intensité est fondamental. C’est la première priorité de tout nouveau retraité.
Se bâtir un nouvel agenda d’activités
Chaque retraité réagit de manière différente quand il quitte le marché du travail. Certains tournent la page et se refont une nouvelle vie axée sur leurs goûts et intérêts personnels. Pourquoi ne pas y inclure un suivi constant sur sa santé?
RD
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