Divorcer à 50 ans ou plus, c’est une véritable catastrophe financière.
« Pour le meilleur ou pour le pire », ça ne tient plus : 67 % des couples mariés depuis 1990 auront divorcé en 2030, selon l’Institut de la statistique du Québec. Pire : il y a désormais plus de divorcés (17,5 %) que de veufs chez les plus de 50 ans.
Presque une personne divorcée sur deux voit sa situation financière empirer, et une sur trois s’endette davantage ou doit vendre des actifs pour passer au travers.
Divorcer à l’amiable coûte environ 2000 $. Mais la facture moyenne d’un divorce au Québec grimpe à près de 14 000 $ s’il y a chicane chez les futurs divorcés. La facture d’un procès de trois jours ? Facilement 20 000 $. Un avocat coûte environ 150 $ l’heure. Ajoutez des dizaines de milliers de dollars pour les frais d’huissier et d’experts. Un divorce gruge le patrimoine ou, pire, crée des dettes.
Mais les véritables coûts surviennent après le divorce.
Rebondir
Beaucoup de nouveaux divorcés perdent presque tous leurs amis. Or, se reconstituer un réseau social coûte cher en vêtements, sorties et... psychologue.
De plus, nombre de divorcés, surtout des femmes, doivent revenir sur le marché du travail après de longues années d’absence. Diplômes et expériences passées ne sont pas reconnus. Les employeurs préfèrent souvent les plus jeunes, considérés plus agressifs et moins dispendieux. Nombre d’ex-divorcés doivent retourner aux études et, surtout, accepter un revenu moindre. Ça tombe mal, car vivre seul coûte 30 % à 50 % plus cher qu’en couple... alors qu’on vient justement de perdre au moins la moitié de son patrimoine.
Parfois, c’est dramatique. Par exemple, monsieur a 200 000 $ de REER, divorce et doit verser 100 000 $ à son ex-épouse, même si le REER a fondu de 60 000 $ en six mois à cause d’une crise financière. Des couples revendent leur maison à perte, parce qu’ils avaient lourdement investi dans des rénovations. D’autres s’accrochent au gouffre financier de la maison familiale pour loger leurs enfants Tanguy...
Outre vos dettes de divorce, vous aurez dix ou vingt ans pour ramasser deux fois plus d’argent que planifié. Adieu les voyages de rêve. Bonjour le serrage de ceinture maxi.
CONSEILS
« Pour le meilleur ou pour le pire », ça ne tient plus : 67 % des couples mariés depuis 1990 auront divorcé en 2030, selon l’Institut de la statistique du Québec. Pire : il y a désormais plus de divorcés (17,5 %) que de veufs chez les plus de 50 ans.
Presque une personne divorcée sur deux voit sa situation financière empirer, et une sur trois s’endette davantage ou doit vendre des actifs pour passer au travers.
Divorcer à l’amiable coûte environ 2000 $. Mais la facture moyenne d’un divorce au Québec grimpe à près de 14 000 $ s’il y a chicane chez les futurs divorcés. La facture d’un procès de trois jours ? Facilement 20 000 $. Un avocat coûte environ 150 $ l’heure. Ajoutez des dizaines de milliers de dollars pour les frais d’huissier et d’experts. Un divorce gruge le patrimoine ou, pire, crée des dettes.
Mais les véritables coûts surviennent après le divorce.
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Beaucoup de nouveaux divorcés perdent presque tous leurs amis. Or, se reconstituer un réseau social coûte cher en vêtements, sorties et... psychologue.
De plus, nombre de divorcés, surtout des femmes, doivent revenir sur le marché du travail après de longues années d’absence. Diplômes et expériences passées ne sont pas reconnus. Les employeurs préfèrent souvent les plus jeunes, considérés plus agressifs et moins dispendieux. Nombre d’ex-divorcés doivent retourner aux études et, surtout, accepter un revenu moindre. Ça tombe mal, car vivre seul coûte 30 % à 50 % plus cher qu’en couple... alors qu’on vient justement de perdre au moins la moitié de son patrimoine.
Parfois, c’est dramatique. Par exemple, monsieur a 200 000 $ de REER, divorce et doit verser 100 000 $ à son ex-épouse, même si le REER a fondu de 60 000 $ en six mois à cause d’une crise financière. Des couples revendent leur maison à perte, parce qu’ils avaient lourdement investi dans des rénovations. D’autres s’accrochent au gouffre financier de la maison familiale pour loger leurs enfants Tanguy...
Outre vos dettes de divorce, vous aurez dix ou vingt ans pour ramasser deux fois plus d’argent que planifié. Adieu les voyages de rêve. Bonjour le serrage de ceinture maxi.
CONSEILS
- Consultez un psychologue : le rallumage de flamme ou, au mieux, la coexistence pacifique font financièrement moins mal que le divorce.
- Le divorce est inévitable ? Faites rapidement le bilan de vos dettes et avoirs et vendez immédiatement vos fonds communs et actions pour cristalliser leur valeur.
- Évitez la chicane à tout prix. Piler temporairement sur son orgueil, c’est payant.
- Négociez pour éviter les gains de capitaux imposables : je te donne la maison, tu gardes les fonds de retraite...
- Déménagez dans un plus petit logement pour maximiser l’épargne-retraite.
- Reportez votre date de retraite.
- Enfants et petits-enfants devront accepter votre baisse subite de générosité.
- Décompressez avec un psy, pas votre avocat (différence de taux horaire).
- Consultez rapidement votre conseiller financier ou un fiscaliste pour connaître l’étendue des dommages fiscaux et financiers. Et vous fixer un plan pour rebondir.
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