Les personnes âgées sont les plus touchées par les troubles du sommeil, notamment l’insomnie. Avec l’âge, le sommeil devient léger et les réveils précoces ainsi que la somnolence durant la journée plus fréquents. À partir de 65 ans, la durée du sommeil paradoxal diminue, car les mouvements oculaires sont moins rapides. Les causes peuvent être dues aux prises de médicaments, aux maladies physiques ou psychiatriques. Petit point sur le phénomène.
Les troubles du sommeil liés à l’âge
Selon une enquête menée par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), 72 % des seniors se plaindraient d’insomnie et 65 % seraient considérés comme somnolents. Il faut savoir que le sommeil est un processus actif complexe divisé en deux catégories : le sommeil lent et le sommeil paradoxal. Le besoin et la durée du sommeil sont de 7 à 8 heures en moyenne pour un adulte, mais peuvent varier d’un individu à un autre. Au cours de la vie, le sommeil diminue graduellement, surtout sa répartition. La durée du sommeil léger augmente de façon importante et alors que la durée du sommeil profond réduit en proportion. Les périodes de réveil deviennent plus fréquentes et aboutissent à une fragmentation du sommeil.Ces perturbations peuvent être provoquées par des maladies chroniques ou des prises de médicaments. Le bruit peut également être un élément perturbateur et entraîner plusieurs types de réactions corporelles. Au-delà d’un certain seuil, le bruit peut être responsable de l’augmentation du rythme cardiaque, de la modification de l’activité cérébrale et d’un changement de stade du sommeil.
Quand le bruit devient important, il provoque une réaction motrice et un éveil de durée variable. Une exposition au soleil pendant la journée modifie également la structure du sommeil en augmentant les phases de sommeil lent profond. Par contre, le froid diminue le sommeil paradoxal. La lumière et les habitudes sociales constituent un soutien efficace du rythme veille/sommeil.
Les solutions contre les troubles du sommeil
Il est important de connaître son rythme de sommeil pour pouvoir combattre l’insomnie. Vérifiez également l’environnement de votre chambre à coucher : le bruit, la température, la lumière. Pensez à respecter un rythme de sommeil régulier sans dépasser les 7 à 8 h de sommeil par jour et à vous lever à la même heure malgré une nuit agitée. Évitez les siestes durant la journée pour ne pas compromettre le sommeil de la nuit suivante. Les repas copieux le soir sont proscrits ainsi que les substances excitantes comme le café, l’alcool, le thé noir et les boissons gazeuses. Une activité physique régulière peut améliorer la qualité de votre sommeil. Une consultation auprès de votre médecin est nécessaire pour vérifier votre traitement en cas de maladie. En cas de réveil au cours de la nuit, vous pouvez pratiquer une activité tranquille comme la lecture si l’endormissement ne se fait pas dans les trente minutes.Les médicaments pourraient être une solution, mais il faut rester vigilant. Si une maladie est responsable des troubles du sommeil, il est important de guérir d’abord cette maladie. La prise de somnifères doit correspondre à une durée limitée lors de situations particulières. Ces médicaments peuvent être prescrits lorsque le sommeil est perturbé de façon persistante, mais un certain nombre de facteurs rendent dangereuse l’utilisation chronique de somnifères. Des effets peuvent apparaître comme la somnolence, la diminution des capacités à effectuer les activités quotidiennes, la diminution des performances de la mémoire. La prise de somnifères implique une dépendance engendrant un sevrage, et un état de confusion lors de l’arrêt brusque de médication. Il est donc important d’essayer des mesures simples non médicamenteuses.
RD
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