Vivre la vie d'un Senior

dimanche 5 avril 2020

UN MESSAGE D'ESPOIR AUX AÎNÉS ET À LEURS PROCHES

Article du Dre Christine Grou, psychologue, Journal de Québec, 5 avril 2020

Québec accorde 133 millions aux institutions pour aînés


Depuis le début de la pandémie de la COVID-19, tous les Québécois, sans exception, doivent se plier aux directives de la santé publique.
 
Toute visite est interdite, et il s’agit d’une mesure essentielle pour la sécurité de nous tous, et aussi de nos aînés qui doivent, eux aussi, demeurer confinés. Toutefois, il y a une grande différence entre le confinement et l’isolement, et cette distinction fait toute la différence pour les personnes âgées en cette période de bouleversements.

Si rien ne peut remplacer la présence humaine, avant de pouvoir y revenir, il faut plus que jamais maintenir les liens avec nos aînés pour contrer l’isolement. Qu’importe la manière, un message quotidien aide à briser le sentiment d’isolement. Quelqu’un pense à eux : cette pensée, à elle seule, apporte un immense réconfort. Par téléphone, télécommunication, ou quelque autre moyen. 

Rappelons d’ailleurs que la poste est toujours en service : tout en suivant les directives de santé publique en ce qui a trait aux précautions à prendre avec les objets, il est possible de leur livrer cartes, lettres, photographies et autres souvenirs qui leur feront chaud au cœur. Les enfants et les ados peuvent aussi participer, en leur envoyant un dessin, une carte, un petit mot : les plus jeunes découvriront que ça fait aussi du bien... de faire le bien. 

Quand nos proches vivent en CHSLD 

Il est particulièrement douloureux d’entendre l’inquiétante situation à laquelle font face un grand nombre de nos aînés vivant en CHSLD. Un sentiment d’impuissance peut s’emparer de gens qui s’inquiètent de leurs proches en situation de vulnérabilité. En perte d’autonomie, ces aînés doivent compter sur la présence constante du personnel pour leurs besoins essentiels, ainsi que sur celle des membres de leur famille.

Si la crise actuelle rend encore plus difficile la communication avec ces personnes, une même règle d’or s’applique : maintenir le lien, quel que soit le moyen. Par téléphone, par la poste si cela est possible, manifestez votre présence. Ils vivent des troubles de la mémoire ou éprouvent de la difficulté à vous reconnaître ? Votre voix peut les apaiser, une chanson qu’ils aiment les consoler, leur rappeler un passé heureux, un souvenir réconfortant. Les enfants et les adolescents peuvent également contribuer au bien-être de leurs grands-parents en faisant la lecture à voix haute, ou en chantant. S’ils ont le téléphone, ils pourront aussi échanger et chanter avec eux. Certains d’entre eux peuvent encore utiliser leur motricité : les inviter à renouer avec leurs passions peut leur être d’un grand réconfort.

S’il vous est permis de le faire, vous pouvez aussi faire parvenir un mot d’encouragement qui peut procurer un immense bien aux soignants qui traversent, eux aussi, une période extrêmement difficile. Plus que jamais, c’est le moment de leur dire et de leur démontrer qu’on apprécie leur travail. 

Pour les aînés vivant à la maison 

Dans un tel contexte de crise, tous les aînés, incluant ceux qui vivent dans leur maison, sont susceptibles de ressentir de l’ennui, de l’anxiété, de la déprime. Pour ne pas que vous cédiez à ces sentiments qui peuvent devenir envahissants, c’est le temps de s’occuper et d’occuper son esprit, de pratiquer ses loisirs préférés, de garder contact avec ses proches par téléphone, mais aussi, de prendre soin de soi.

Il vous faut également bouger, tous les jours, même à l’intérieur. Il s’agit d’un ingrédient essentiel pour garder le moral. Le fait d’ajouter du yoga, de la cuisine, du ménage, ou tout simplement une variété d’activités que vous aimez le plus pratiquer pourra vous procurer de nombreux bienfaits. Et surtout, n’hésitez pas à demander de l’aide : d’autant plus que c’est aussi bon pour la santé mentale de vos proches qui, souvent, peuvent s’inquiéter et ne savent pas comment vous aider. Besoin d’une commande à l’épicerie, d’une bonne bouteille de vin, ou d’autres victuailles ? Demandez-le, tout simplement. 

Devant l’adversité, la bienveillance

Tout au cours de leur longue vie, les aînés ont traversé de nombreuses épreuves, et leur présence parmi nous constitue à elle seule un vibrant témoignage de leur détermination, de leur courage. Ils ont grand besoin de nous. Mais plus que jamais dans ces moments difficiles, rappelons-leur à quel point nous avons, nous aussi, besoin d’eux.

Soulignons également que suivant certaines conditions, les proches peuvent venir chercher les aînés vivant en résidence et les héberger, tout en s’assurant de suivre les directives de santé publique. Il peut toutefois s’agir d’une décision déchirante, par exemple lorsque l’aîné est en perte d’autonomie et que son état de santé requiert des soins constants, et si cette décision vient s’ajouter à la détresse que vivent déjà certaines familles en raison du confinement, de l’incertitude, de l’anxiété et des importantes conséquences psychologiques pouvant découler de cette pandémie.

*** Mme Grou est aussi Présidente de l'Ordre des psychologue du Québec.

RD

vendredi 27 mars 2020

Coronavirus COVID-19: 8 choses à faire quand on doit rester à la maison

Article de MARIE-CLAUDE VIOLA, Magazine Coup de pouce, 16 mars 2020


Personnes Âgées Fitness Couple Homme Et Femme À Faire De Lexercice ...

Les événements entourant la COVID-19 et les fermetures des derniers jours forcent plusieurs personnes à être en situation de «distance sociale» ou même de quarantaine. Même si beaucoup doivent travailler de la maison, il reste qu’avec la fermeture de plusieurs magasins, des bars et même des salles de sport, on aura beaucoup plus de temps libre qu’à l’habitude! Évidemment, si on a des enfants d’âge scolaire, ils seront eux aussi à la maison et il faudra les occuper. Voici donc une liste d’activités pour les adultes, mais auxquelles certains enfants seront sans doute très heureux de participer!


1. ON CUISINE
C’est le moment ou jamais! Non seulement c’est le moment d’essayer de nouvelles recettes (on en a une tonne pour vous ici) mais c’est aussi le temps pour faire des réserves de notre célèbre sauce à spaghetti, de délicieux biscuits ou d’une bonne soupe aux légumes.

2. ON FAIT DU MÉNAGE
Ça tombe bien, c’est le printemps! On ouvre les fenêtres, on met une «playlist» entraînante et on en profite pour laver la maison de fond en comble! Tous nos conseils ici.

3. ON S’ORGANISE UNE JOURNÉE SPA À DOMICILE
Avec tout le stress engendré par cette situation, on ne dirait pas non à une journée de spa. Par contre, vu qu’il est plus prudent de rester à la maison, pourquoi ne pas se chouchouter à domicile? Bain moussant, masque capillaire, soin du visage, soins des ongles... En plus, vous aurez le loisir de rester en peignoir toute la journée: le rêve!

4. ON PLONGE DANS UN BON LIVRE
Rien de mieux pour relaxer que de tout oublier en lisant un bon livre. Les bibliothèques étant fermées, on relie ceux que l’on possède déjà ou on en emprunte (prudemment) à quelqu’un. On peut aussi télécharger des livres numériques sur notre liseuse ou en commander en ligne. Envie de voyager? Ces livres sont pour vous!

5. ON ORGANISE DES SÉANCES DE CINÉMA À LA MAISON
On sort les coussins, les couvertures et le maïs soufflé et on regarde des films (ou séries télévisées) en rafale! On vous fait quelques suggestions de classiques ici.

6. ON RESTE EN CONTACT
Même s’il n’est pas recommandé de voir nos amis et notre famille (surtout les aînés), rien ne nous empêche de profiter de la technologie pour leur parler: texto, appel téléphonique, appel vidéo (Skype, Messenger, WhatsApp) et autres nous permettent de rester en contact de façon tout à fait sécuritaire.

7. ON RESTE EN FORME
Oui, les salles de sport sont fermées mais une foule de vidéos sont offertes gratuitement sur YouTube! Il suffit souvent de peu (ou pas) d’équipement et de la volonté pour pouvoir faire un minimum d’entraînement à domicile. Si vous pratiquez la course à l’extérieur, assurez-vous de n’avoir aucun symptôme s’apparentant à la COVID-19 et garder une bonne distance avec les gens qui vous entourent.

8. ON FAIT DES CHOSES QU’ON N'A JAMAIS LE TEMPS DE FAIRE
On a toujours des choses qu’on remet à plus tard par manque de temps. Eh bien, si c’était le moment? Classer les photos du dernier voyage, faire le ménage et la sauvegarde de l’ordinateur, recoudre la multitude de boutons que nos vêtements ont perdus, décaper un vieux meuble, méditer, faire le ménage du classeur, réparer le robinet qui coule, etc.

RD

mardi 17 mars 2020

COVID-19 : 15 aliments essentiels à avoir chez soi

Article de SANDRINE CHAMPIGNY, Bel Âge, 17 mars 2020

Résultat de recherche d'images pour "15 aliments essentiels à avoir chez soi,"


Si les services d’épicerie en ligne nous sauvent des déplacements, avoir des aliments de base à la maison est toujours une bonne idée pour se nourrir adéquatement, même en période de quarantaine. La nutritionniste Isabelle Huot nous fait part de ses indispensables.

À avoir dans le garde-manger…

Les denrées non-périssables sont évidemment nécessaires dans les moments où les visites à l’épicerie se font plus rares. Nourriture en conserve ne veut toutefois pas dire nourriture ennuyante, on garde donc ces 5 aliments en tout temps dans l’armoire.

-> Pâtes de blé entier
-> Boîtes de thon dans l'eau
-> Quinoa
-> Boîtes de légumineuses (fèves rouges)
-> Conserves de tomates (pour cuisiner un chili, une sauce tomate, une soupe, etc.)
 

À avoir dans le frigo…

Nul besoin de stocker le frigo avec des aliments qui pourriront rapidement. On mise plutôt sur des aliments nutritifs à la durée de vie prolongée.

-> Œufs 
-> Fromage
-> Lait
-> Légumes racines (carottes, panais, navet)
-> Fruits de longue conservation (pommes)

 À avoir au congélateur…

C’est l’endroit idéal pour conserver viandes et poissons pour une longue période. On en profite également pour y stocker des fruits frais, qu’on pourra déguster au gré de nos envies, sans se soucier de leur date de péremption.

-> Filets de poisson
-> Poitrines de poulet
-> Légumes surgelés
-> Fruits surgelés
-> Pains tranchés

Avec ces aliments, il est facile de composer des omelettes, des pâtes, des plats de poulet, légumes et quinoa, une frittata, du chili, des pâtes au thon, des plaques de légumes aux œufs, etc. Ce ne sont pas les options qui manquent!

RD

dimanche 15 mars 2020

Coronavirus: pour que la peur ne prenne pas toute la place

Article de la Dre Christine Grou, Journal de Québec, 15 mars 2020


Résultat de recherche d'images pour "pour que la peur ne prenne pas toute la place"



« Dans le cas d’une épidémie, il est important de ne pas se laisser gagner par la peur et l’anxiété. »


S’il faut ne faut pas minimiser la situation de la COVID-19 et continuer de suivre les conseils et directives de la santé publique, certains peinent à contrôler leur anxiété et perdent le contrôle devant un tel phénomène. Comment expliquer cette panique, et aider ceux qui en souffrent ?
 
Comment expliquer l’anxiété et les comportements extrêmes ?   

Une menace comme la COVID-19 fait toujours peur, et à plus forte raison lorsqu’elle est nouvelle, méconnue et revêt un caractère imprévisible et hors de notre contrôle. Si une personne en parfaite santé n’évoluant pas dans un environnement à risque et prenant toutes les précautions suggérées par les autorités perçoit la COVID-19 comme une menace inévitable et forcément mortelle, la menace sera pour elle bien réelle et des mécanismes de survie se mettront en branle. La raison et la pensée seront alors court-circuitées et des comportements extrêmes peuvent se manifester : faire des provisions astronomiques de nourriture, ou encore poser des gestes hostiles envers des personnes que l’on croit être porteurs.
  
La peur est une émotion normale et légitime qui, un peu comme un système d’alarme, nous informe d’un danger. Ça permet à l’être humain de mettre en place des actions pour se défendre. Cependant, quand l’anxiété devient trop forte, ces actions ne sont plus efficaces. La bonne inquiétude est celle qui nous permet de bien réagir, de prendre les bons moyens de protection, de distinguer la bonne information de la mauvaise. 

La gestion de l’anxiété 

Si une personne de votre entourage éprouve une anxiété considérable face à la COVID-19, voici quelques pistes pour l’aider :    
  • L’aider à se mettre en action ;  
  • L’aider à évaluer si les stratégies mises en place ont fonctionné, et l’inviter à en essayer d’autres ;  
  • Lui rappeler les faits pour l’aider à relativiser la situation ;  
  • L’encourager à ne pas oublier les autres sphères de sa vie afin d’éviter que toute son attention soit portée sur ce sujet ;  
  • Éviter la surexposition à l’information sur le sujet, car le cerveau surexposé est plus inquiet ;  
  • Miser sur les pensées qui nous aident à agir plutôt que celles qui nous font souffrir.    
Il n’est pas aidant de minimiser l’anxiété qu’une personne ressent, car pour elle, la peur est aussi réelle qu’incontrôlable, et un entourage sensible peut faire toute la différence.
 
De la même façon, il ne faut pas s’en vouloir si l’on est anxieux, et plutôt mettre en place les stratégies et prendre les moyens qui nous aideront à mieux gérer cette inquiétude.  

Aussi, il faut savoir que la peur n’est pas rationnelle. Par exemple, quand le gouvernement annonce des mesures, la peur augmente, car on a l’impression que la situation s’aggrave. Pourtant, c’est par ces mesures prises sur des conseils d’experts que nous sommes le mieux protégés. 

RD

NOS EXPERTS RÉPONDENT À VOS QUESTIONS

Article de Marie-Christine Noël, Charles D'Amboise et Ève Lévesque, journal de Québec, 12 mars 2020

Résultat de recherche d'images pour "nos experts répondent à vos questions covid-19"

Vous êtes nombreux à nous faire part de vos questions par rapport à la pandémie de coronavirus qui sévit en ce moment. Nous avons posé vos questions à des experts. Voici leurs réponses.

• À lire aussi: Une compagnie de Québec travaille sur un vaccin
• À lire aussi: Annulation des rassemblements de plus de 250 personnes
• À lire aussi: Les derniers développements de la pandémie COVID-19

 Nous tenterons de répondre à vos questions ici même au cours des prochaines heures si vous nous faites parvenir un courriel à l’adresse coronavirus@quebecormedia.com

Combien de temps après avoir été infecté surviennent les symptômes? (Question provenant de Gilles Pelland) 

«Les symptômes peuvent apparaître dans une période pouvant aller jusqu’à 14 jours. La période peut varier, mais la période médiane est de 5 jours. » 
- Diane Lamarre, pharmacienne, ex-présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec et analyste à «La joute» 
Devrions-nous être prudents lorsque nous manipulons de l’argent? (Denis Lajoie)

«En réalité, c’est impossible à contrôler, mais ce n’est pas la forme la plus importante de contamination. Les gens n’ont pas à s’en inquiéter outre mesure, s’ils se lavent les mains fréquemment.» - Dre Cécile Tremblay, microbiologiste infectiologue au Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM).
«Oui, il faut se laver les mains après avoir manipulé de l’argent ou mettre du Purrell ou un désinfectant équivalent sur les mains. Surtout, il ne faut pas se toucher les yeux, les nez, la bouche. C’est par là que le virus entre dans l’organisme.»
 - Diane Lamarre, pharmacienne, ex-présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec et analyste à «La joute»
Si nous sommes aux États-Unis, devrions-nous précipiter notre retour? (Michel Laurendeau) 

«Le risque est présentement plus élevé aux États-Unis. S’ils reviennent immédiatement au Canada, ils devront se mettre en quarantaine en revenant au pays.»
- Dre Cécile Tremblay, microbiologiste infectiologue au Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM). 
«Il est difficile de répondre précisément, car tout dépend si la zone où ces gens résident aux États-Unis est à risque. Il faut toutefois prendre en compte deux éléments. Premièrement, François Legault a dit ce matin que tous les gens qui entrent au Québec et sont des employés publics doivent obligatoirement se mettre en quarantaine durant 14 jours. Pour les autres, un isolement préventif volontaire de 14 jours est fortement recommandé. Deuxièmement, les frontières pourraient éventuellement être fermées entre plusieurs pays.»
- Diane Lamarre, pharmacienne, ex-présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec et analyste à «La joute»

Devrais-je remettre mon rendez-vous à l’hôpital en raison de l’épidémie? (Claude Labbé)

«S’il s’agit d’un rendez-vous de routine, mieux vaut appeler la clinique de l’hôpital avant de s’y présenter. En ce moment, les hôpitaux annulent beaucoup de rendez-vous qui ne sont pas urgents. Il est donc recommandé d’appeler pour ne pas engorger les hôpitaux davantage »
- Dre Cécile Tremblay, microbiologiste infectiologue au Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM). 

Devrions-nous éviter les piscines publiques pour les cours de natation des enfants (Sheila Thériault)

«J’éviterais tous les lieux où il y a des regroupements qui ne sont pas essentiels.»

- Dre Cécile Tremblay, microbiologiste infectiologue au Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM). 

Je suis handicapée et isolée à la maison. Je dois tout commander par Internet, que ce soit pour les médicaments, la nourriture et les marchandises. J’ai été hospitalisée plusieurs fois, donc je m’inquiète. Suis-je en sécurité a la réception d’un colis ? Ou quand j’achète des vêtements venant toujours ou presque de la Chine, le Bangladesh ou l’Inde, devrais-je en avoir peur ?

«Le risque de contamination par ce mode est absolument minime. Aucune publication scientifique aujourd’hui ne montre une quelconque efficacité à désinfecter avec des lingettes, par exemple. Même chose pour les produits achetés en épicerie et encore moins les colis envoyés depuis l'Asie qui ont voyagé des jours et des semaines. Donc le risque est quasi-inexistant de contamination par ce mode-là.»
- Dr Michael Bensoussan gastroentérologue à l’Hôpital Charles-Lemoyne.
« Il est important de noter que l’Agence de la santé publique du Canada et l’Organisation mondiale de la Santé continuent d’affirmer que les risques sont très faibles quant aux articles de courrier d’arrivée, y compris le courrier en provenance de la Chine. Nous restons également régulièrement en contact avec les administrations postales internationales avec lesquelles nous échangeons de l’information et des connaissances. Du point de vue de la sécurité, nous encourageons les employés à suivre avec soin les recommandations des autorités de santé publique en matière de prévention, comme celle de bien se laver les mains. Nous avons aussi établi des priorités pour la distribution de désinfectant pour les mains et avons fourni l’équipement de sécurité indiqué, comme des gants en nitrile, par mesure de précaution, le cas échéant.»
- Relations avec les médias chez Postes Canada 

Est-ce que le coronavirus survit sur les surfaces touchées par les gens infectés. Si oui, combien de temps survit-il? (Question provenant de Nathalie Langevin) 

« Sur une surface sèche, les coronavirus survivent en général 3 heures. Sur les surfaces humides, ils peuvent survivre quelques jours. »
- Diane Lamarre, pharmacienne, ex-présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec et analyste à «La joute» 
Doit-on éviter les transports en commun à Montréal?  
(Question provenant de Jeff) 

«Pour l’instant, la Ville de Montréal recommande d’étirer les heures de pointe pour éviter le contact avec les foules dans le métro ou dans les autobus. » - Geneviève Jutras, attachée de presse Valérie Plante

«Les experts évaluent que le risque de transmission dans le transport collectif est faible et que le virus ne survit pas plus de 3 h sur les surfaces sèches; le transport collectif reste un mode de transport sûr. La STM met en place les mesures suivantes : bonification des procédures de nettoyage pour augmenter encore davantage la fréquence de nettoyage des bus, minibus du transport adapté, stations et voitures de métro, alors que nous effectuons déjà cette opération plus d’une fois par semaine. Pour nos employés, nous effectuons la distribution de lingettes désinfectantes pour tous les agents de station, opérateurs et chauffeurs (réseau régulier et transports adapté)»
- Philippe Déry, conseiller corporatif des Affaires publiques à la Société de transport de Montréal.  

Si quelqu’un a été infecté et s’en sort après avoir été malade, est-il immunisé ? 
(Question posée par René Forest) 

«Oui, il est immunisé. Quelques cas ont semblé avoir des récidives, mais les experts croient plutôt que c’est la même infection qui n’était pas complètement éradiquée et qui s’est poursuivie. Si le virus circule quelques années, il serait possible que les gens soient touchés à nouveau comme avec la grippe, mais ils auraient au moins déjà certains anticorps.»

« Oui à priori. Cela reste à vérifier définitivement. Il ne faut pas que le virus mute, sinon on repart de zéro»
- Dr Michael Bensoussan gastroentérologue à l’Hôpital Charles-Lemoyne.

RD

ON SE PROTÈGE DU COVID-19 !

Journal de Québec, 15 mars 2020

Résultat de recherche d'images pour "on se protège"

Le coronavirus cause une infection respiratoire (COVID-19) pouvant comporter les symptômes suivants
  • FIÈVRE
  • TOUX
  • DIFFICULTÉS RESPIRATOIRE

Protégez vos proches, particulièrement les aînés et les personnes vulnérables, en évitant de leur rendre visite si vous êtes malade.

Il est recommandé à toute personne qui revient d'un pays étranger de s'isoler à la maison pour une période de 14 jours et de surveiller ses symptômes.

Cet isolement est obligatoire pour tous les employés de la fonction publique et pour tout le personnel de la santé, de l'éducation et des services de garde, privés et publics, qui reviennent de l'étranger.

VOIR LE SITE DU GOUVERNEMENT DU QUÉBEC :

Québec.ca/coronavirus

ou

Ligne téléphonique dédiée : 1 877 644 4545
-----------------------------------------------------------------------

LA FADOQ SALUE LA DÉCISION DU CONFINEMENT DES 70 ANS ET PLUS

Le réseau FADOQ, le plus important regroupement de personnes âgées du Québec, est d'accord avec la recommandation du gouvernement du Québec Legault, qui demande aux gens de 70 ans et plus d'éviter le plus possible de sortir de leur maison.

« Même s'il s'agit d'une mesure contraignante et qu'elle pourrait durer quelques semaines, il ne faut toutefois pas  oublier que cette demande a pour objectif de nous protéger et de freiner la propagation du nouveau coronavirus », a commenté la présidente du réseau, Mme Gisèle Tassé-Goodman, par communiqué.

Consciente que cette situation de confinement peut susciter de l'angoisse chez plusieurs aînés, la Fédération de l'âge d'or du Québec recommande aux personnes de 70 ans et plus d'utiliser le téléphone et les autres technologies pour communiquer avec leurs proches.

Dans les derniers jours, à cause de la crise du coronavirus, la FADOQ avait déjà demandé aux organismes membres d'annuler leurs activités.

RD

samedi 14 mars 2020

Malade ou en quarantaine, QUOI FAIRE face au COVID-19 ?




Résultat de recherche d'images pour "covid 19"
 Si vous présentez des symptômes qui pourraient ressembler à l’infection à la COVID-19, une fièvre, une toux, des douleurs dans les muscles, vous devez rester à la maison et rechercher le dépistage dans votre région dès que possible, insiste le directeur médical du Centre des maladies infectieuses de Vancouver, le Dr Brian Conway.

Que faire si j'ai des symptômes associés à la COVID-19?

J'ai des symptômes associés à la COVID-19

Si vous ressentez des symptômes grippaux, comme de la fièvre, de la congestion, de la toux, isolez-vous, composez le 811 ou communiquez avec votre fournisseur de soins de santé. 

J'ai des symptômes graves

Si vous ressentez des symptômes graves, tels que des difficultés respiratoires, rendez-vous à l’hôpital ou appelez le 911 et indiquez aux autorités sanitaires que vous croyez être à risque d’être atteint de la COVID-19. Au Québec, signalez le numéro suivant : 1-877-644-4545

Je n'ai pas de symptômes

Si vous ne présentez aucun des symptômes associés à la COVID-19, lavez-vous les mains souvent et respectez strictement les consignes qui sont en place dans chaque province.

Freiner une épidémie dont on ignore l'ampleur

L'étendue de l'épidémie est toujours méconnue, rappelle le Dr Conway. Ce qui nous manque pour le moment, ce sont les données , dit-il.Il n'y a pas encore de vaccin de disponible.

Vous êtes malade ou en quarantaine ? Vous êtes sous investigation ? Voici quelques consignes à suivre : 

  • Restez à la maison, reportez tout rendez-vous non urgent.
  • Mangez et dormez seul dans une pièce de la maison et utilisez une salle de bain qui vous est réservée si cela est possible.
  • Évitez le plus possible d’être en contact avec les autres personnes de la maison. Si vous n’avez pas de masque, gardez une distance d’au moins deux mètres entre vous et les autres.
  • Couvrez votre toux et vos éternuements.
  • Lavez vos mains souvent.
  • Si vous avez un animal, lavez-vous les mains avant et après l’avoir touché.
  • Ne partagez pas vos assiettes, ustensiles, draps, vêtements.
  • Surveillez vos symptômes, prenez votre température chaque jour.
  • Les personnes qui s’occupent de vous ne doivent pas secouer le linge sale ou le sac dans lequel vos vêtements auront été mis. Il faut éviter le contact direct des vêtements, draps et serviettes avec notre peau et nos vêtements.
  • Les poignées, tables de chevet, cadre de lit et autres meubles de la chambre de la personne infectée doivent être nettoyés et désinfectés au moins une fois par jour.
  • Pour désinfecter : préparez un mélange contenant une tasse d’eau de Javel et 9 tasses d’eau.
  • À noter que la quarantaine se termine au bout de deux semaines s’il n’y a pas de symptômes.


RD