Vivre la vie d'un Senior

lundi 24 décembre 2012

Joyeuses fêtes de la part de PHILOMAGE

LE TEMPS DES FÊTES, LE TEMPS OÙ TOUT S'ARRÊTE POUR REFAIRE NOS FORCES POUR L'ANNÉE QUI S'EN VIENT ET PRENDRE DU RECUL FACE AUX ALÉAS DE LA VIE.
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RAPPELONS-NOUS 1913! LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE RAGEAIT À CE MOMENT-LÀ SUR LE TERRITOIRE EUROPÉEN. UNE ÉPOUVANTABLE GUERRE DE TRANCHÉES AVALAIT QUOTIDIENNEMENT DES MILLIERS DE JEUNES GENS ET NE CONNAISSAIT AUCUN RÉPIT. QUE DE MORTS ET DE SOUFFRANCE POUR RIEN! 

MÊME AUJOURD'HUI, AU XXIe SIÈCLE, UN CONFLIT EN ATTISE UN AUTRE. C'EST SANS FIN. QUI SOMMES-NOUS POUR CONTINUER À NOUS ENTREDÉCHIRER COMME ÇA, ENTRE HUMAINS? 

SOUHAITONS-NOUS UN MONDE MEILLEUR, BEAUCOUP DE BON TEMPS ET LA PAIX DU CORPS ET DE L'ESPRIT, LA MEILLEURE DES SANTÉS ET ÉVIDEMMENT UNE LONGUE VIE EN TANT QUE SENIOR! 

L'HUMANITÉ MÉRITE UN RÉPIT, À TOUT LE MOINS UN TEMPS DE RÉFLEXION SUR SON AVENIR ET SON DEVENIR. C'EST FONDAMENTAL! POURQUOI NE PAS FAIRE DE 2013, L'ANNÉE DU RENOUVEAU ET DE LA FIN DE CE MONDE BELLIQUEUX ! UNE VÉRITABLE RENAISSANCE DE L'HUMANITÉ, UN NOUVEAU DÉPART MILLÉNAIRE, APRÈS LA FIN DU CYCLE PRÉVU PAR LES MAYAS.

JOYEUX NOËL À TOUS, À NOS PROCHES, À NOS CONCITOYENS ET AU MONDE ENTIER! 

Signé : PHILOMAGE

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RD

lundi 17 décembre 2012

Tout s’apprend, même à 100 ans !


(Article de Sonia Lévesque, L'information - Hebdo régional, 11décembre 2012)


Rachel Lavoie reçoit une tablette électronique pour souligner son anniversaire. Bravo! Elle vient d'avoir ses cent ans.

MONT-JOLI - Québec À voir les doigts de Rachel Lavoie Bélanger s’activer sur sa tablette électronique, son ardoise comme elle l’appelle, on est loin de se douter qu’ils ont un siècle d’âge.

Madame Lavoie Bélanger, que la Résidence du Saint-Rosaire a fêtée récemment, franchira le cap des 100 ans le 22 décembre sans les paraître aucunement. Sous nos yeux, elle fait défiler les jeux sur sa tablette un après l’autre, visiblement amusée de notre surprise. Centenaire et branchée, deux mots qui ne vont pas nécessairement ensemble, croit-on. Détrompez-vous ! Rachel Lavoie Bélanger fait la preuve par 100 que l’on peut être de son temps à tout âge.

Tout s’apprend

« J’ai toujours eu de la patience et tout s’apprend, même à 100 ans ! » souligne-t-elle de son rire coquin. « Je ne peux pas m’ennuyer, j’ai toujours quelque chose à faire. J’ai toujours été occupée, je n’ai jamais perdu une minute de ma vie ! » ajoute-t-elle sur le même ton enjoué.

Ce n’est certainement pas de ne pas avoir travaillé qu’elle doit sa très grande forme. Native de Price, elle et son défunt mari ont élevé leurs 13 enfants sur une terre qu’ils ont eux-mêmes défrichée à Duffaultville (anciennement Padoue), aux limites de Saint-Moïse, puis à Saint-Nil près de Matane.

« On n’a jamais manqué de rien » souligne Marie-Paule, l’aînée de la fratrie. Tous les fruits de la terre étaient utilisés. Elle se rappelle de sa mère, plus jeune, qui trouvait le temps de jouer avec eux, malgré un emploi du temps surchargé. « Elle glissait avec nous ».

Énergie et talents

« Je faisais des casse-tête avec les enfants, le soir, surtout l’hiver, parce que l’été, on sortait dehors. Je me couchais souvent à 2 h, 3 h, je travaillais tout le temps». Et pour cause. Il fallait nourrir, vêtir, nettoyer, sans les commodités d’aujourd’hui. Madame Lavoie Bélanger était cuisinière, couturière (non seulement pour la famille mais pour les autres aussi) et même barbière ! « Je faisais de belle coupes » se souvient la jeune centenaire. « Elle faisait du tricot, du crochet. Maman avait beaucoup d’énergie et beaucoup de talents » indique Marie-Paule Bélanger.

Comme si ce n’était pas suffisant, elle a aussi travaillé à l’ex-hôpital de Mont-Joli auprès des personnes atteintes de tuberculose et du côté de la psychiatrie. « J’ai été la première engagée comme préposée pour travailler dans ce département à son ouverture» rappelle fièrement cette dame exceptionnelle.

Hôpital

Si ce n’est pour travailler, elle n’avait jamais mis les pieds dans un hôpital avant qu’elle ne se fracture une hanche, l’an dernier. « J’ai vu ma mère couchée pour la première fois ! » indique sa fille Marie-Paule qui partage avec sa mère ce même goût pour rire et s’amuser. « C’est de famille. Quand on se rencontre, on a toujours des histoires à se raconter pour rire » ajoute-t-elle. La musique a toujours fait partie aussi de la vie familiale. On ne s’étonnera pas que quelques-uns de ses petits-enfants sont des musiciens accomplis comme Gabriel Dionne, enseignant au Conservatoire de Rimouski et membre de l’Orchestre symphonique de l’Estuaire.

Encore aujourd’hui, madame Lavoie Bélanger ne trouve pas le temps de s’ennuyer. « Je lis » souligne cette abonnée du Journal de Québec. « Je joue aux cartes, je joue au Skip-Bo avec deux de mes filles, tous les soirs » poursuit la dame dans son coquet appartement de la Résidence du Saint-Rosaire.

Il lui arrive bien sûr de penser à la mort mais « je ne m’arrête pas à cela, je me change les idées ». Ce qu’elle réussit très bien en demeurant ce qu’elle a toujours été: une femme pleine de vie.

RD

samedi 8 décembre 2012

Vieillir ne fait pas peur


(Article de Réal Demers, Le Journal des 50 +)

Les Québécois affichent une certaine sérénité face au vieillissement. En effet, 60 % d'entre eux ont peu ou pas du tout peur de vieillir, mais la crainte de la maladie et de la perte d'autonomie reste bien présente. Voilà quelques faits saillants d'un sondage réalisé par CROP auprès de 1000 Québécois en avril 2012 pour le compte de l'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux (AQESSS).

En fait, la perspective de vieillir est autant associée à des éléments positifs que négatifs. Pour la majorité des répondants, le vieillissement apparaît rassurant puisqu'il permet d'être actif plus longtemps et augmente l'espérance de vie, sans compter les avancées de la science et la possibilité de partager ses expériences. Par contre, la maladie, la perte d'autonomie, de la mémoire, du conjoint et des amis constituent des aspects du vieillissement qui font peur au plus grand nombre de participants.

La vieillesse à 72 ans

En moyenne, les Québécois se considèrent vieux à 72 ans. Toutefois, l'âge perçu de la vieillesse s'accroît en vieillissant. Ainsi, les répondants de 65 ans se disent vieux à 80 ans, tandis que les 50-64 ans situent cet état à 77 ans et les 18-34 ans à 60 ans.

À 75 ans, je serai...

Invités à imaginer leur vie à 75 ans, la majorité des Québécois se représentent autonomes (63 %), entourés de parents et d'amis (56 %), engagés dans la communauté (53 %) et à l'aise sur le plan financier (51 %). Chez les 65 ans et plus, on note des pourcentages plus élevés dans presque tous ces aspects.

RD

Vieillir chez soi, du rêve à la réalité


(Article de Réal Demers, Le Journal des 50 +, juin 2012)

Que ce soit dans leur maison, leur condominium ou dans une résidence privée avec services, la majorité des aînés ont un rêve en commun : vieillir chez soi.

Selon Jean-Pierre Lavoie, chercheur en gérontologie sociale, la notion de chez soi occupe une place importante dans l'esprit et le coeur des personnes âgées.

« Il s'agit d'un espace d'intimité qui revêt aussi un caractère social en raison de la présence d'un réseau d'amis. Bien que les déménagements soient plus fréquents qu'autrefois, la grande majorité des personnes de 65 ans et plus souhaitent passer leurs vieux jours dans leur domicile. » Aujourd'hui, on déménage d'une chez soi à un autre chez soi pour diverses raisons comme le fait de se rapprocher des services, parce que la maison est devenue trop grande ou qu'elle nécessite trop d'entretien. Mais on demeure toujours chez soi...

Perte d'autonomie et soins à domicile

Vieillir chez soi apparaît donc comme la solution idéale pour la plupart des aînés. Mais, que faire en cas de perte d'autonomie ? « Il faut allouer davantage de ressources pour les soins à domicile, adapter les logements aux besoins des personnes âgées et aider les proches aidants », affirme Jean-Pierre Lavoie. Le maintien des aînés à domicile et préférablement dans leur milieu de vie nécessite également la mise en place de services de première ligne adaptés à leurs besoins, notamment en ce qui concerne l'accès à un médecin.

Éviter l'hébergement

En 2031, le Québec devrait compter pas moins de 2,2 millions de personnes âgées de 65 ans et plus dont un bon nombre de 80 ans et plus. Cette situation pourrait avoir un impact majeur sur le financement des services et soins de santé, notamment en matière d'hébergement. Raison de plus pour favoriser le développement des soins à domicile. « L'espérance de vie augmente, mais la santé de la population s'améliore. On pourrait donc assister à d'agréables surprises. Chose certaine, il faudra améliorer la qualité des services sociaux pour répondre aux besoins d'un nombre grandissant d'aînés qui souhaiteront eux aussi vivre à domicile », conclut Jean-Pierre Lavoie.

RD