Vivre la vie d'un Senior

jeudi 25 février 2016

NE PAS DORMIR TUE !

Ne pas dormir tue : dépression, maladies cardiaques, diabète... ces dangers méconnus du manque de sommeil

Dormir moins de six heures par nuit n'est pas qu'un frein à la productivité, mais cause également de graves problèmes de santé.

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On sait que le manque de sommeil est un frein à la productivité. Mais pour une fois, oublions un peu le sempiternel "métro boulot dodo" pour nous intéresser un peu à notre santé. Car il n'y a pas que notre travail dans la vie, en particulier quand le manque de sommeil peut avoir un impact néfaste sur notre santé.

Comme nous l'indiquions déjà il y a quelques mois, le manque de sommeil peut entraîner l'obésité. Mais il y a pire. Comme le montrait dernièrement le site américain Business Insider avec un graphique, il suffit d'une semaine pour que le manque de sommeil altère le fonctionnement de vos gènes, qui contrôlent notre réaction au stress, aux maladies, et plus largement notre état de santé global.

Le manque de sommeil a des effets néfastes sur le fonctionnement cardiaque. Tout d'abord, car le manque de sommeil affecte négativement la santé du système cardiovasculaire, augmentant donc les risques de crise cardiaque (d'après l'étude SLEEP 2012, le manque de sommeil a d'ailleurs plus d'incidence sur les maladies cardiaques que tous les autres phénomène, selon le Medical News Today) . De plus, dormir entre 5 et 6 heures par nuit augmente les risques d'avoir de l'hypertension, puisque dormir fait retomber notre pression sanguine.

Une étude publiée dans le journal Science Translational Medicine a montré que les gens qui ont des rythmes de sommeil irréguliers et les personnes qui sont dorment mal ont un risque plus important de développer des syndromes métaboliques et du diabète : en effet le manque de sommeil entraîne du stress qui lui-même entraîne la production de norepenephrine et de cortisol, associés avec la résistance à l'insuline.

En plus du stress, le manque de sommeil augmente l'anxiété et la dépression, puisque moins on dort, moins on produit de neurotransmetteurs qui régulent l'humeur.

Si jamais vous avez vous-mêmes des problèmes de sommeil, vous n'êtes pourtant pas les seuls... 40% des Américains s'endorment en pleine journée (sans le vouloir) au moins une fois par mois. Et 60 millions d'entre eux ont des problèmes de sommeil, que ce soit la narcolepsie, l'apnée du sommeil, ou tout simplement l'insomnie.

Source : Atlantico.fr , avril 2013

RD

Améliorer le sommeil des seniors : 3 principes fondamentaux


Avec l’âge, notre sommeil a tendance à se dégrader. Plus on vieillit, moins on dort. Une réalité d’autant plus frappante après 60 ans… Alors, comment améliorer son sommeil quand on est senior ? Trois principes fondamentaux sont à prendre en considération.

En vieillisant, nos nuits ne sont plus tout à fait les mêmes qu’auparavant. Difficulté d’endormissement, sommeil saccadé, réveil matinal… Seniors, ne soyez pas inquiets, ces critères concernent tout le monde dès lors que nous avançons en âge. Et heureusement, certaines solutions existent pour améliorer le repos des aînés. Des experts, en effet, se sont longuement penchés sur le sujet et ont pu tirer de leur réflexion, des solutions.

Ainsi, le sommeil peut sensiblement être amélioré en respectant trois principes fondamentaux : s’aérer, pratiquer une activité physique et accorder une grande attention à son alimentation. Pour caler l’horloge biologique, en effet, il est nécessaire de s’exposer à la lumière naturelle, de privilégier les sorties au grand air (et ceci au moins une heure par jour, de préférence le matin). 

De même, la pratique d’une activité physique régulière, même modérée… et en extérieur toujours, nous promet des nuits plus douces et reposantes. Enfin, l’alimentation ne doit certainement pas être négligée. Les protéines sont à privilégier au déjeuner, et les sucres lents au souper.

Le saviez-vous ?

Le sommeil change physiologiquement avec l’âge, la part de sommeil lent profond diminuant et le nombre d’éveils durant la nuit augmentant. Résultat : l’efficacité du sommeil, c’est-à-dire le rapport entre le temps endormi et le temps couché, passe de 90% chez l’adulte jeune à 75% après 60 ans ; la durée moyenne de sommeil diminuant d’environ une heure en moyenne.

Source : L'Observatoire de la santé, avril 2015


RD

On ne dort plus assez

La lumière bleue des écrans trouble nos nuits en éliminant l’hormone du sommeil

(Article de Isabelle Maher, Journal de Montréal, 20 février 2016)

 Ne pas dormir tue :  dépression, maladies cardiaques, diabète... ces dangers méconnus du manque de sommeil

La lumière bleue des DEL est partout: tablettes, ordinateurs, téléviseurs, téléphones intelligents et, de plus en plus, l’éclairage. Jamais, depuis­­ l’invention de l’ampoule électrique il y a 136 ans, l’humain n’a été exposé à une telle intensité lumineuse. Bienvenue dans le côté sombre du progrès.

De longues heures d’étude sur l’ordinateur en soirée, quelques visites sur Facebook avant de dormir et un lampadaire dans la rue qui éclaire directement la fenêtre de sa chambre à coucher: il n’en fallait pas plus pour détériorer le sommeil de Maude Sévigny.

«Je m’endormais difficilement, j’étais plus stressée, moins reposée et plus vulnérable à l’anxiété», explique l’étudiante de 25 ans qui a dû quitter son appartement et changer ses habitudes de sommeil.
«Depuis que j’ai cessé les écrans une heure avant de dormir, je vois une différence», dit-elle.
Avec l’explosion des progrès technologiques, c’est notre hygiène de sommeil qui est à revoir complètement, affirme Marc Hébert, professeur au département d’ophtalmologie de l’Université Laval.

«La lumière bleue fait fuir l’hormone du sommeil. Elle dit au cerveau: “Réveille-toi, c’est le matin!” Le jour c’est bien, on est stimulé, mais le soir, c’est moins bon. Résultat: on ne dort plus, ou moins bien. Ça va affecter les générations à venir», explique l’expert en chronobiologie, la science qui étudie l’impact de la lumière sur l’horloge biologique.

Des enfants trop stimulés

M. Hébert croit que l’éclairage domestique aux diodes électroluminescentes (DEL) est à éviter en soirée.

«Un ami à moi a une enfant de 3 ans qui n’arrivait pas à s’endormir le soir. En visitant sa maison, j’ai constaté que sa fille était exposée à de la lumière beaucoup trop intense. En modifiant le type d’éclairage, il a réglé le problème», raconte-t-il.

Infirmière à la clinique du sommeil de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, Évelyne Martello traite ces jeunes surstimulés par la technologie.

«Il y a un réel problème avec tous ces appareils­­ dans leur chambre. Les enfants qui dorment mal peuvent devenir anxieux, les taux d’absentéisme augmentent à l’école et leur performance cognitive en est affectée», observe-t-elle.

Mieux rêver

«Notre système ne se repose plus. Je le vois chez mes étudiants. Le soir, ils n’arrivent plus à s’endormir. Je leur dis: “Ferme ton ordi et va te coucher!”» relate Johanne Roby, professeure au département de chimie du Cégep de Sherbrooke.

La surexposition à la lumière nocturne inquiète aussi Lucie Martineau. Ergothérapeute depuis près de 30 ans, elle évalue à 90 % la proportion de ses patients souffrant actuellement de pollution lumineuse.
«Le sommeil, c’est la première chose que je regarde. Mes patients ne font pas le lien entre leur état de santé et les écrans, observe­­-t-elle. J’en avais une qui dormait avec un cellulaire sous l’oreiller. Une autre qui, depuis qu’elle a cessé les écrans le soir, s’est remise à rêver!»

Les ventes de mélatonine explosent

Les ventes de comprimés de mélatonine, la précieuse hormone du sommeil, ont plus que doublé ces quatre dernières années au pays.

L’an dernier seulement, les Canadiens ont dépensé quelque 27 M$ pour se procurer des comprimés de mélatonine au rayon des produits naturels­­.

Faire un lien entre la popularité de la mélatonine et les troubles du sommeil liés à la pollution lumineuse serait toutefois prématuré.

Avec Précaution

Selon les experts, la mélatonine en vente libre doit être prise avec précaution.
«Les effets de la mélatonine en comprimés sont modestes; elle n’agit pas comme un somnifère­­», explique Charles Morin­­, directeur du Centre d’étude des troubles du sommeil de l'Institut universitaire en santé mentale de Québec.

«Elle peut être utile aux travailleurs de nuit, aux personnes âgées, aux gens qui ont des décalages horaires et aux adolescents, dit-il. Mais elle ne convient pas à tous.»

 Sans connaître la même progression spectaculaire, la consommation de somnifères est également en hausse au Québec, avec près de 7,5 millions de prescriptions en 2014.
  
Une hormone populaire

Valeurs des ventes de mélatonine au Canada:
  • 2011 : 12 M$
  • 2015 : 27 M$
Hausse de 125%

Toujours plus de somnifères

Nombre de prescriptions pour des somnifères au Québec:
  • 2010 : 7 055 386
  • 2014 : 7 475 825
Hausse de 5,9%
source: Nielsen et RAMQ

RD

mercredi 24 février 2016

Pourquoi avons-nous si peur de vieillir ?


Article de Claude Vox, Psychologie,

Chaque décennie apporte son lot d’appréhensions et d’angoisses, mais dans le grand « brouillage des âges » actuel, nous pouvons toutes et tous nous sentir vieux – ou jeunes – selon les jours et les circonstances.

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S'accrocher à la jeunesse n’est pas uniquement une préoccupation d’ego futiles et névrosés. Cette angoisse est également le fruit du fonctionnement même de notre société individualiste, utilitariste, où chacun tend à n’exister que par ses performances et par sa valeur sur le marché de la séduction. Dans le discours dominant, la vieillesse est presque toujours évoquée en termes d’inutilité, de perte et de décadence. Ne plus plaire, être un peu moins efficace, c’est courir le risque de n’avoir plus de place, d’être exclu du marché du travail ou de celui de l’amour. C’est être symboliquement condamné à disparaître.

Alors, à défaut d’être jeunes, nous essayons de le paraître. Sinon pour nous plaire, du moins pour les autres. Pour préserver le plus longtemps possible la présence du désir, d’un intérêt dans leur regard.

Parce que les codes sociaux ont changé

Selon une enquête CSA de 2013 (« Dix chiffres clés pour mieux comprendre les Français »), c’est vers 68 ans que le sentiment d’être vieux s’empare de nous. Sans que les sondés puissent clairement justifier leur réponse.

« Aux siècles passés, pour déterminer les classes d’âge, nous disposions de critères objectifs, explique en substance Jérôme Pellissier, chercheur en psychogérontologie , dans « Réflexions sur l’âge de la vieillesse » : aptitude à travailler ou à faire la guerre pour les hommes, capacité de procréer pour les femmes. » Chacun savait où était sa place. Rien de tel à l’ère du « brouillage des âges », pour reprendre l’expression du philosophe Pierre-Henri Tavoillot, auteur de Faire ou ne pas faire son âge (L'Aube, 2014).


L’enfance débouche de plus en plus tôt sur l’adolescence. Les psychanalystes constatent que la phase de latence, de silence des pulsions, qui s’étendait de 7 ans environ à 11-12 ans, est souvent remplacée par une prépuberté précoce. Plus tard, nous accédons à notre premier CDI vers 30 ans. Mais, pour l’entreprise, à 45 ans, nous sommes seniors. Et le fait est que, déjà, les plus jeunes, avec le sang neuf qu’ils apportent, nous confrontent à nos limites et nous poussent vers la sortie. Pas le temps de souffler. À peine avons-nous acquis une expérience, un savoir-faire, que nous sommes invités à songer à la retraite.

« Grâce aux progrès de la médecine, l’espérance de vie est actuellement de 80 ans en moyenne pour les deux sexes. Nous sommes donc socialement vieux de plus en plus tôt et biologiquement vieux de plus en plus tard », rappelle Jérôme Pellissier. Cette distorsion entre réel et symbolique produit une situation psychologique anxiogène : la peur de la vieillesse commence à nous tourmenter avant que notre corps n’en ressente les effets. Et cette peur est souvent pire que la vieillesse elle-même.

Parce que nous faisons des bilans

En matière de vieillissement, chaque décennie a ses inquiétudes.

Vers la trentaine, pour les femmes, c’est le constat que l’horloge biologique tourne et qu’il devient urgent de nouer une relation affective sérieuse, de fonder une famille.

La quarantaine nous propulse dans la crise du milieu de vie : elle nous pousse à faire le bilan, à nous interroger sur nos choix et sur les moyens à mettre en œuvre pour rectifier le tir. La peur de mourir n’est pas en tête de liste de nos angoisses : voyant l’horizon des possibles se rétrécir, nous craignons surtout de rater la seconde moitié de notre vie.

À 50 ans, le corps commence à changer, la ménopause se profile et, avec elle, la fin d’une possible maternité. Il y a quelques décennies encore, une quinquagénaire ne se posait pas la question de sa place dans le monde : une fois ses enfants élevés, elle rejoignait le clan respecté des matrones. En revanche, les quinquagénaires d’aujourd’hui se demandent, anxieuses – surtout si elles sont seules –, si elles doivent renoncer à l’amour, à un lien affectif. Mais une ou un quinquagénaire peut aussi se sentir jeune pour la première fois de sa vie, parce qu’elle (il) a enfin appris à en profiter.

À 60 ans, nous sommes en forme, mais nous commençons à nous inquiéter du grand âge et de ses corollaires, la maladie, le handicap. D’autant plus que nous les avons découverts chez nos parents. Si la peur de la dépendance – être livrés, impuissants, à des êtres non choisis, à des médecins, à des infirmières – est si présente en nous, c’est que nous l’avons expérimentée dans les débuts de notre vie. Quand nous étions des nourrissons passifs n’existant que grâce à la bonne volonté des autres. Mais c’est aussi une réalité objective : les grands vieillards sont traités en enfants irresponsables.

Parce que être vieux est un état surréaliste


En dépit de l’état civil, nous ne sommes pas tous vieux au même âge. Selon les psychanalystes, ce n’est pas celui de nos artères, mais bien celui de notre libido qui prime. Quand cette énergie psychique cesse de circuler, nous nous replions sur nous-mêmes, nous demandant à quoi bon aimer, désirer. Nous nous trouvons indignes d’intérêt, voire cause de dégoût. Face à la nouveauté, aux apprentissages, nous répondons : « Ce n’est plus pour moi. » Et là, à ce moment, nous sommes vieux.

Un chagrin d’amour, une perte, un deuil nous font prendre plusieurs années d’un coup. A contrario, une rencontre amoureuse, qui exalte nos sens, nous « narcissise », nous rend confiance en nous, nous fait retrouver nos 20 ans. Derrière l’appréhension précoce de se retrouver isolé, exclu, se dissimulent souvent des problèmes d’estime de soi ou un état dépressif.

 « On peut être vieux à tout âge, voire à plusieurs reprises, écrit la psychanalyste Judith Dupont dans Vieillir..., des psychanalystes parlent (Érès, 2009). La première fois que j’ai été vieille, c’était le lendemain de mon dixième anniversaire, le matin, à mon réveil. J’ai soudain réalisé que, désormais, mon âge s’écrirait avec deux chiffres jusqu’à 99 ans. J’ai connu une dame, belle et juvénile, qui s’est effondrée lors de son quarantième anniversaire ; elle avait l’impression que sa vie était maintenant finie. J’ai eu un pincement au cœur quand j’ai eu 50 ans parce que c’était un demi-siècle. À certains égards, la vieillesse m’apparaît comme un état surréaliste : on est exactement le même depuis toujours, on porte en soi l’enfant, l’adolescent, l’adulte qu’on a été, voire le nourrisson et peut-être même le fœtus, et pourtant rien ne marche de la même façon. » Et pour cause : notre imagination, nos rêves ne tiennent pas compte du temps qui passe. Ils sont tout-puissants, sans limites. Le réel et notre corps, eux, nous ramènent brutalement sur terre. Pourtant, s’ils ont toujours le dernier mot, ils ne sauraient triompher des pulsions de vie. Vers la fin de la sienne, alors même que son cancer de la mâchoire ne lui laissait jamais de repos, Freud écrivait : « La vie à mon âge n’est pas facile, mais le printemps est magnifique et tel est l’amour. »

RD

Avez-vous peur de vieillir ?


Avez-vous peur de vieillir ?

Article d'Alain Héril, Site QUINTONIC.fr, mars 2013

Victor Hugo disait « Quarante ans, c'est la vieillesse de la jeunesse, mais cinquante ans, c'est la jeunesse de la vieillesse ». Il est vrai qu'avec le temps qui passe, le reflet dans le miroir et le retour sur un passé révolu peut faire peur. Comment passer outre pour continuer à profiter de chaque instant que la vie nous offre ? Quelques éléments de réponses avec Alain Héril, psychanalyste et sexothérapeute.

La peur de vieillir renvoie à la dimension de finitude de tout être humain. C’est une peur qui a un caractère de normalité. Néanmoins dès que celle-ci envahit tout le champ des pensées, elle prend un caractère obsessionnel qui peut devenir handicapant et empêcher de goûter les joies simples du présent et de la vie. A partir de cinquante ans, on peut dépasser cette peur en s’installant dans un jeunisme illusoire. Ceci n’est qu’une solution aléatoire.

Comment dépasser sa peur de vieillir ?

Le meilleur moyen de vaincre sa peur de vieillir est de se mettre en perspective, de construire des projets, d’avoir constamment devant soi des challenges à réaliser, à dépasser. Dépasser la peur de vieillir, c’est rester au contact de son désir. Désir d’apprendre, de réaliser, d’accomplir. Surtout, désir de vivre.

RD

Un composé du thé vert efficace contre la polyarthrite rhumatoïde

Résultats expérimentaux
Article d'Antoine Costa

Un composé du thé vert efficace contre la polyarthrite rhumatoïde

 Un composé du thé vert efficace contre la polyarthrite rhumatoïde


Un composé anti-inflammatoire contenu dans le thé pourrait atténuer les douleurs articulaires et l'inflammation provoquées par la polyarthrite rhumatoïde.

Un composé du thé vert pourrait atténuer les douleurs articulaires de la polyarthrite rhumatoïde, révèle une étude de l’université de Washington (États-Unis) parue dans le journal scientifique Arthritis and Rheumatology.

Cette maladie inflammatoire provoque le gonflement et la déformation des articulations des mains, des poignets et des genoux. Au départ, la maladie se manifeste par des douleurs articulaires la nuit et des raideurs le matin. Dans un tiers des cas, l’inflammation attaque le cartilage, l’os et parfois les tendons à proximité de l’articulation. Sans traitement, la pathologie peut évoluer vers des formes invalidantes.

Mais « les immunosuppresseurs existants sont très chers et ne peuvent pas toujours être utilisés sur le long terme », explique le Pr Salah-Uddin Ahmed, responsable de ces travaux. Par ailleurs, l’effet de ces médicaments apparaît après plusieurs semaines, voire plusieurs mois d’utilisation. De nouveaux traitements ont été mis sur le marché il y a dix ans mais un tiers des malades n’y sont pas sensibles.C’est pourquoi des équipes de recherche du monde entier tentent de développer de nouveaux traitements plus efficaces.

Propriétés anti-inflammatoires du thé vert

L’équipe de l’université de Washington s’intéresse aux propriétés anti-inflammatoires du thé vert, particulièrement à la molécule appelée épigallocatéchine-O-gallate. Ce composé est le plus puissant et le plus abondant anti-inflammatoire dans le thé vert.

Pour évaluer son efficacité, les chercheurs ont étudié son effet sur des cellules humaines produites en laboratoire. Ils ont alors observé que l’injection de cette molécule bloque le mécanisme inflammatoire menant à la destruction des tissus articulaires, et en particulier une protéine appelée TAK1 qui joue un rôle clé dans ce processus.

Les chercheurs ont alors ensuite confirmé leurs résultats chez l’animal. Ils ont alors injecté de l’épigallocatéchine-O-gallate pendant 10 jours à des rats souffrant de polyarthrite rhumatoïde. Au terme du traitement, les articulations des cobayes avaient dégonflé.

Pour les auteurs, ces résultats montrent que ce composé anti-inflammatoire est une piste thérapeutique sérieuse. D’autres travaux seront toutefois nécessaires avant son expérimentation chez l’homme.

Autres bienfaits du thé vert

 De récentes recherches sur le thé vert ont aussi montré bon nombre de bienfats pour la santé. Il permet, par exemple, de réduire le taux de cholestérol, d'aider à traiter la maladie inflammatoire chronique de l'intestin, les maladies du foie et plusieurs cancers, et de réduire les risques de maladies cardiovasculaires, selon L'University of Mariland Medical Center.

Les chercheurs pensent que bon nombre des bienfaits du thé vert proviennent de sa concentration en polyphénols, un groupe de composants chimiques aux fortes propriétés antioxydantes. l'EGCG est le polyphénol présent dans le thé le plus étudié à ce jour, c'est aussi le plus actif.

Source : http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/14252-Un-compose-du-the-vert-efficace-contre-la-polyarthrite-rhumatoide

RD

jeudi 18 février 2016

Le taux de pauvreté augmente chez les aînés

Journal de Québec, 17 février 2016


Résultat de recherche d'images pour "Pauvreté chez les personnes âgées"


AGENCE QMI | Loin de s’améliorer, la situation économique des aînés se détériore, et le taux de pauvreté est considérablement plus élevé chez les personnes vivant seules, selon une étude publiée hier par l’Institut Broadbent.

Les futurs retraités qui n’ont pas de régime de retraite au travail, actuellement âgés de 55 à 64 ans, se retrouve dans une grande précarité. L’étude de l’Institut révèle que la valeur médiane des liquidités de ces travailleurs s’élève seulement à 250 $, pour ceux dont les revenus annuels varient de 25 000 $ à 50 000 $ et de 21 000 $, pour ceux dont les revenus se situent entre 50 000 $ à 100 000 $.
 
Programmes insuffisants

L’auteur de cette étude, le statisticien Richard Shillington de Tristat Resources, juge que les programmes destinés à apporter un peu d’oxygène à ces personnes vulnérables sont insuffisants.

L’allocation de Sécurité de la vieillesse (SV) et le Supplément de revenu garanti (SRG) «tirent de l'arrière», selon lui.

«Si on utilise la mesure de faible revenu, nous voyons que la pauvreté chez les aînés a augmenté d’un point bas de 3,9 % en 1995 à 11,1 % en 2013», mentionne cette étude. Cette réalité est plus présente chez les personnes vivant seules et pire aussi pour les femmes seules, dont 30 % sont pauvres.
Devant ces données et constatant que le fossé se creuse entre les prestations disponibles et le seuil de faible revenu, Rick Smith, directeur de l'Institut Broadbent, fait un constat sans équivoque.
 
«Crise de revenus»

«Nous avons sur les bras une crise des revenus à la retraite, une crise qui exige dès maintenant une action gouvernementale urgente», a estimé M. Smith.

La solution ne semble pas pointer vers la bonification de programmes pour suppléer à l’absence de régime de retraite au travail comme le REÉR ou le CÉLI.

«La panoplie des politiques publiques offrant des options d'économie “volontaires” — tels les REÉR, les CÉLI, les régimes de retraite de groupe et les tout récents régimes de pension agréés collectifs (RPAC) — a démontré son incapacité à combler le fossé entre des régimes de retraite au travail, d'ailleurs de moins en moins nombreux, et un Régime de pension du Canada offrant des bénéfices limités», conclut l'étude.

Sans avancer de véritables solutions concrètes, l’Institut Broadbent soutient qu’il existe un besoin pressant d’augmenter le revenu de retraite et d’apporter des modifications au SRG, en particulier pour les personnes qui vivent seules. La bonification du SRG devrait être supérieure à 10 % selon l’étude.

RD

Se sentir plus vieux que son âge est mauvais pour la santé

La depeche.fr (Relaxnews), Journal de Québec, 15 février 2016

Se sentir plus vieux que son âge augmente les chances de se faire hospitalisé pour des problèmes de santé en vieillissant. - RelaxNews - ByeByeTokyo/Istock.com


Les personnes qui se perçoivent vieilles ont plus de chance d'être hospitalisées en prenant de l'âge, selon une étude franco-américaine publiée par le health Psychology.

Peu importe son âge, mieux vaut se sentir jeune et en pleine forme. Une équipe de chercheurs franco-américains vient de prouver que se sentir plus vieux que son âge augmentait les risques de faire un séjour à l'hôpital, jusqu'à 25% supérieur.

D'après les données de trois études menées entre 1995 à 2013 auprès de 10.000 personnes âgées de 24 à 102 ans, ceux qui ont déclaré se sentir plus vieux que leur âge avaient 10 à 25% plus de chance de se faire hospitaliser dans les deux à dix ans.

Pour Yannick Stephan de l'université de Montpellier en France, des recherches précédentes ont montré que ce ressenti négatif par rapport à l'âge peut affecter le bien-être et la santé en général, et désormais qu'il peut prévoir "la probabilité de terminer à l'hôpital".

Pour les besoins de l'étude, chaque participant a donné l'âge qu'il avait l'impression d'avoir, des informations sur de précédentes maladies diagnostiquées (hypertension, diabète, cancer, maladie pulmonaire, maladie cardiaque, AVC, ostéoporose ou arthrite). Les participants ont aussi répondu à un questionnaire conçu pour évaluer les symptômes de dépression. Au début et au cours du suivi, ils ont indiqué s'ils avaient été hospitalisés pour une raison quelconque, au cours de l'année précédente.

L'étude révèle que les individus enclins à se sentir plus âgé ont tendance à être aussi déprimés, sédentaires, en moins bonne santé avec des déficiences physiologiques et un déclin cognitif plus rapide.

En tenant compte de tous ces facteurs démographiques, cognitifs, comportementaux et concernant la santé physique et mentale, les scientifiques suggèrent que considérer l'âge subjectif peut être un critère fiable pour identifier des individus à risque d'hospitalisation future. Le but étant de leur proposer des traitements comme l'activité physique et ou des programmes visant à réduire le risque de dépression et de maladie chronique.

Pour consulter l'étude : http://www.apa.org/pubs/journals/releases/hea-hea0000335.pdf

RD



jeudi 4 février 2016

La sexualité des seniors en constante évolution


Les plus de 50 ans ont connu une mutation de leurs pratiques sexuelles à l’aune des plus jeunes générations, c’est ce que révèle une enquête sociologique réalisée entre octobre 2005 et mars 2006 par l’Inserm, l’Ined et à l’initiative de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS).

Une activité sexuelle plus importante chez les seniors


Cette étude constitue le troisième support de statistiques nationales en matière de sexualité Les deux précédentes enquêtes sur les comportements sexuels en France, avaient précédemment eu lieu en 1970 et en 1992. Elle a été réalisée sur un panel de 12 364 personnes âgées de 18 à 69 ans, interrogé par téléphone.

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 La révolution sexuelle du 3ème âge ?

Force est de constater que ce sont les femmes qui ont connu le plus de bouleversements dans leur sexualité dans la tranche des plus de 50 ans.

De 53% à avoir une activité sexuelle au cours des douze derniers mois, les femmes en couple à avoir eu une activité sexuelle sur la même période s’élèvent à 90 % aujourd’hui. 

Alors de deux choses l’une, soit la sexualité n’était que peu abordée et exposée dans les enquêtes publiques, étant considérée comme sujet tabou soient les femmes de plus de 50 ans ont une sexualité plus dynamique aujourd’hui.

Cette hypothèse d’une place accrue accordée à la sexualité semble manifestement la plus plausible même si elle va de pair avec une expression plus libre du sujet. Et pour cause, le nombre de rapports sexuels a lui aussi connu chez les femmes de 50-69 ans une augmentation substantielle de 1992 (date de la précédente enquête) à aujourd’hui. Avec 5,3 rapports par mois en 1992, les dames reconnaissent un chiffre de 7,3 relations sexuelles actuellement. La libération sexuelle apparaît donc comme une tendance au long cours, à l’œuvre depuis les années soixante-dix et ce sans distinction d’âge.
Quant à leurs homologues masculins, là aussi on constate une augmentation mais moins significative.

Des pratiques sexuelles en cours de banalisation ?

Quant aux pratiques sexuelles, les enquêteurs ont observé là aussi une nette augmentation des pratiques de sexualité orale, cunnilingus et fellation par rapport à 1992.

De même, si à cette date moins de la moitié des femmes de 55 à 69 ans admettaient n’avoir jamais pratiqué la fellation (48%), elles ne sont plus que 29 % à l’ignorer complètement aujourd’hui et 30% à en faire régulièrement.

Un intérêt plus patent chez les hommes âgés

A l’égal que chez les jeunes générations en début de vie sexuelle, les 60-69 ans affirment que la sexualité ne leur est pas indispensable dans leur épanouissement personnel. En tout cas, les femmes s’accommoderaient beaucoup plus d’une absence de sexualité que les hommes à en croire les chiffres : seuls 18 % (soit à peine un quart) des hommes âgés de 60 à 69 ans considèrent que la sexualité n’est pas importante contre 37 % des femmes.

Le sexe reste par conséquent une composante dont on ne peut se passer que difficilement pour la majorité des hommes et des femmes, à 18 comme à 70 ans. A méditer…



RD
Les plus de 50 ans ont connu une mutation de leurs pratiques sexuelles à l’aune des plus jeunes générations, c’est ce que révèle une enquête sociologique réalisée entre octobre 2005 et mars 2006 par l’Inserm, l’Ined et à l’initiative de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS).

Une activité sexuelle plus importante chez les seniors

Cette étude constitue le troisième support de statistiques nationales en matière de sexualité Les deux précédentes enquêtes sur les comportements sexuels en France, avaient précédemment eu lieu en 1970 et en 1992. Elle a été réalisée sur un panel de 12 364 personnes âgées de 18 à 69 ans, interrogé par téléphone.
- See more at: http://www.seniorissimo.fr/sexo/evolution-sexualite-seniors/8801/#sthash.tUVEUT2r.dpuf
Déposé par Fabien dans 23 mars 2013
Déposé par Fabien dans 23 mars 2013

Planifier sa retraite dès aujourd'hui

XTRA


Planifier sa retraite est une préoccupation pour près de deux tiers des... (Crédit photo: Offset)


Planifier sa retraite est une préoccupation pour près de deux tiers des Canadiens. Les autres s'en préoccuperont-ils aussi plus tard... trop tard ?

Afin de comprendre les meilleurs gestes à poser pour préparer financièrement sa retraite, nous avons consulté Natalia Sandjian, planificatrice financière à la Banque Nationale*.

Quand devrions-nous commencer à épargner pour notre retraite ?

Penser à sa retraite 50 ans est loin d'être idéal. On devrait plutôt planifier sa retraite dès son entrée sur le marché du travail. Bien entendu, on sait alors qu'il y a bien d'autres dépenses et priorités plus concrètes, comme l'achat d'une première maison, les enfants, etc. Mais il faut savoir qu'épargner tôt en vue de sa retraite exige au bout du compte moins d'efforts : l'intérêt composé se charge d'une bonne partie de l'effort d'épargne... si on lui en donne le temps !

Une planification toujours importante ?

Il est vrai qu'on ne perçoit plus la retraite comme une étape de vie tout à fait inactive. Beaucoup continuent à travailler, par intérêt ou par besoin. Les ambitions sont aussi moins élevées : les gens ne souhaitent pas faire le tour du monde à répétition, mais simplement continuer à faire ce qu'ils aiment, bref, maintenir leur style de vie.

Cela ne veut toutefois pas dire que la planification de la retraite est moins importante aujourd'hui, bien au contraire ! La durée de la retraite est dans certains cas maintenant aussi longue que la durée de vie active. Les travailleurs doivent donc dépendre d'eux-mêmes puisque les régimes de retraite privés sont de plus en plus rares et souvent moins généreux, et les régimes gouvernementaux, insuffisants.

Des gestes simples pour y arriver

Programmer une épargne périodique : c'est la façon d'arriver à épargner coûte que coûte, avant que l'argent nous glisse des doigts. L'épargne est alors vue comme une dépense récurrente au même titre que le compte d'électricité à payer, au lieu d'être un « objectif » vers lequel allouer les surplus à la fin du mois. Un 25 $ par mois dès vingt ans est même suffisant. Si on commence plutôt à 50 ans, ce ne sera pas 25 $ par mois, mais 2 000 $ pour arriver au même résultat.

Réévaluer à la hausse : l'argent mis de côté mensuellement est là pour rester, et croître. La persévérance est la clé en épargne. À mesure que le temps passe - que son salaire augmente, que les enfants sont plus autonomes... - il faut revoir quelle somme on est capable de réserver chaque mois.

Mettre les bouchées doubles dès 40 ans offre des décennies à l'épargne pour fructifier. Un investissement payant !

En bref, peu importe l'âge que vous avez, prenez quelques instants pour évaluer votre situation actuelle. L'important est de poser les bonnes actions dès aujourd'hui pour assurer que vous pourrez réaliser vos idées de retraite.

Consultez d'autres articles préparés par les experts de la Banque Nationale pour plus de conseils pour vos besoins en épargne et investissement en prévision de votre retraite.

*Les planificateurs financiers exercent leurs activités pour le compte de Banque Nationale Investissements inc. , filiale à part entière de la Banque Nationale du Canada.

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