Vivre la vie d'un Senior

lundi 26 mai 2014

Peut-on encore se définir simplement comme homme ou femme ?

Article de Yvon Dallaire, Journal de Québec, 25 mai 2014

 


Voici comment YVON DALLAIRE, psychologue, analyse subtilement « LA THÉORIE DU GENRE ».

Avez-vous entendu parler des études de genre? C’est un champ d’études et de recherches sur les différences entre les hommes et les femmes à la croisée de plusieurs disciplines. C’est une démarche de réflexion sur les identités sexuées et sur l’évolution de ce qui définit le masculin et le féminin.

Pour comprendre la suite de cette chronique, gardez en tête que le sexe fait référence à la biologie mâle ou femelle (fonction) et que le genre fait référence au conditionnement social masculin ou féminin (rôle).

La bisexualité est une des formes sexuées les plus répandues dans la nature.
 
Historique

Le concept d’identité de genre fut créé par le psychiatre Robert Stoller en 1964, dans une suite logique à une certaine théorie du conditionnement disant: «Donnez à un enfant la stimulation nécessaire et vous en ferez ce que vous voudrez».

Les féministes ont repris à leur compte ce concept dans une perspective critique des différences entre les hommes et les femmes. Leur objectif: la dénaturalisation du sexe. «On ne naît pas femme, ou homme, on le devient» (Simone de Beauvoir, 1949).

Judith Butler en remet, dans les années 1990, en disant que c’est le genre qui construit le sexe. La neurobiologiste Catherine Vidal utilise la plasticité cérébrale pour nier le déterminisme biologique: les différences entre garçons et filles sont expliquées par l’éducation et non par la biologie.
 
Conséquences

On est donc passé d’une croyance, au XIXe siècle, que la biologie est le destin à une nouvelle croyance que la culture est le destin à la fin du XXe siècle. Les fonctions sexuelles, comme la paternité et la maternité, sont alors transformées en rôles sexuels facilement interchangeables.

L’objectif, tout à fait légitime, est l’atteinte de l’égalité des sexes et la disparition de toute forme de discrimination basée sur le sexe et l’orientation sexuelle (LGBT: lesbienne, homosexuel, bi et transsexuel ou transgenre).

L’erreur est de croire que pour faire disparaître les inégalités et les discriminations envers des minorités, il faille aussi faire disparaître les différences homme-femme. C’est ainsi qu’un groupe d’enseignant du Var (France) propose de remplacer la fête des Mères et celle des Pères par une nouvelle fête, la «fête des parents».

Pour les théoriciens du genre, l’hétérosexualité serait une construction sociale n’ayant aucune base biologique. Les différences homme-femme auraient été créées de toutes pièces pour asservir un sexe à l’autre, pour asservir la femme à l’homme, évidemment.
 
Critique

Tout opposant(e) à leur credo se fait traiter d’activiste d’extrême droite, de fanatique religieux ou, pire, de macho et de masculiniste antiféministe. Il me semble pourtant que l’on puisse être égaux tout en étant différents.

Il me semble pourtant qu’hommes et femmes sont coresponsables, à moins d’exceptions, de l’état de leur couple, de l’état de leur société et finalement de l’évolution de l’humanité.
Je ne crois pas que les hommes aient dominé les femmes depuis toujours. Je crois plutôt que des classes sociales, composées d’hommes et de femmes, ont dominé d’autres classes sociales, composées d’hommes et de femmes.

Réécrire l’histoire de l’humanité en présentant l’homme comme toujours dominateur (et bourreau) et la femme comme toujours dominée (et victime) est à la fois misandre et misogyne.
À mon avis, il n’y a que pour les hommes qui détestent les femmes et les femmes qui détestent les hommes que les relations homme-femme sont des relations de pouvoir. Nous sommes des sexes complémentaires, et non des sexes opposés.

Tout scientifique digne de ce nom n’osera jamais dire aujourd’hui que la nature ou la culture est le destin. Tout simplement parce que nous sommes le résultat d’une interaction entre les deux. La théorie du genre est donc faussée à la base puisque sa prémisse est non fondée.

RD

La vieillesse n'est pas une maladie ; c'est une période normale de la vie


 Repenser le vieillissement


Selon Genevièvre Coudin, journaliste,
LA VIEILLESSE N'EST PAS UNE MALADIE
« Selon qu'on est cadre ou ouvrier, homme ou femme, l'entrée dans le quatrième âge s'accompagne d'inégalités en termes de santé. La gérontologie s'intéresse aussi à d'autres facteurs, comme l'adaptation à la maladie, et soulignent l'importance de conserver un sentiment de contrôle sur les effets du vieillissement.

Les liens entre vieillissement, vieillesse et santé sont particulièrement difficiles à appréhender puisque par essence chacune de ces entités est complexe. La vieillesse est un état résultant de l'intrication des dimensions biologique, psychologique et sociale d'un processus de vieillissement qui s'est déroulé tout au long d'une vie. Bien que de nature multidimensionnelle, le vieillissement est envisagé de façon dominante sous son seul aspect biologique, celui de la sénescence.

Pourtant, l'hétérogénéité démographique des personnes « âgées » et leurs disparités considérables font qu'il n'existe pas une vieillesse mais des vieillesses. Ceci constitue un facteur particulièrement influent sur la santé.

Evénement de vie majeur, la retraite signe traditionnellement l'entrée dans la catégorie « population âgée ». Les effets combinés de la baisse de l'âge de cessation d'activité et de l'augmentation de l'espérance de vie ont considérablement allongé la période de la retraite.... »

Source : Article « la vieillesse n'est pas une maladie » (mise à jour 2011)

 Bien vieillir, ça se prépare

 
Vieillir n’est pas une maladie, mais un processus normal et naturel. Pour autant, il est possible de s’y préparer pour mieux préserver son capital santé et «bien vivre» le plus longtemps possible.

Le vieillissement est naturel et inéluctable. Néanmoins, selon notre façon de gérer notre capital santé tout au long de notre vie, nous nous préparons une vieillesse plus ou moins facile à vivre. Pour Jean-Pierre Ollivier, cardiologue et auteur de Demain, les vieux !, « le comportement de chacun peut changer beaucoup de choses ».

« Toutes les données scientifiques récentes montrent clairement que l’activité physique est ce qui influe le plus favorablement sur le cours de la vieillesse », explique-t-il dans son ouvrage. « On possède d’ailleurs aujourd’hui la preuve d’une diminution de la mortalité par maladie chez ceux qui bougent après 50 ans. »

L’alimentation est le second volet de la prévention. Il s’agit d’adapter « les quantités que nous mangeons à nos besoins réels, tout en privilégiant le poisson et les végétaux plutôt que la viande. »

« Ce n’est pas à 75 ans qu’il faut commencer à prendre de bonnes habitudes, mais au plus tard à l’âge moyen de la vie, vers 45 ans. Inutile de revenir sur les dépendances au tabac et à l’alcool dont l’abandon constitue le préalable à toute démarche de santé. Il faut savoir que la sédentarité, l’excès de poids, ou encore l’hypertension artérielle non soignée à l’âge moyen, ne laisseront souvent voir leurs conséquences qu’après 60 ans. Si l’on veut se donner une chance d’éviter une maladie cardiovasculaire, un cancer, ou toute autre maladie pour laquelle notre mode de vie peut être un facteur déclenchant, les bonnes habitudes de vie doivent être prises au plus tôt. » D’où l’importance d’agir tout au long de sa vie, en respectant quelques règles de prévention.

Livre : « Repenser le vieillissement »

Auteur : Dr Nortin M. Hadler / Fernand Turcotte

Presse de l'Université Laval, 2013

Résumé

Pour les chanceux qui vivent dans le monde développé, le décès survenant avant d'avoir atteint la vieillesse avancée est une tragédie et non un fait banal de l'existence. Bien que le vieillissement et la mort ne soient pas des maladies, les Nord-Américains plus âgés font l'objet d'un gigantesque effort publicitaire au nom du « vieillissement réussi » et de la longévité, comme s'il s'agissait là de marchandises. Dans Repenser le vieillissement, Nortin M. Hadler passe en revue les choix que les services de santé proposent aux personnes âgées et conclut que, trop souvent, ces choix servent les intérêts des dispensateurs de services plutôt qu'ils ne profitent à ceux qui les reçoivent, ce qui mène à la médicalisation de malaises de la vie courante et à un surtraitement. Repenser le vieillissement alerte les lecteurs et leur procure les informations solidement fondées sur les connaissances disponibles qui les aideront à faire des choix éclairés en promotion de la santé. Depuis une décennie, le docteur Hadler s'est affirmé comme un leader parmi ceux qui abordent le menu des options qu'offrent les services de santé avec un scepticisme éclairé. Il n'y a que la démonstration rigoureuse de son efficacité qui puisse constituer une garantie convenable de l'utilité d'un traitement. Dans Repenser le vieillissement, Nortin Hadler aide le lecteur à évaluer les options qu'on lui propose et à prendre, d'une manière éclairée, les décisions qui conviennent le mieux aux dernières années de l'existence. Les défis que suscitent le vieillissement et la fin de la vie peuvent être relevés avec sagesse, dignité et confiance, ainsi qu'il le démontre d'une manière convaincante.

OPTIONS :


RD

vendredi 23 mai 2014

Quoi faire pour survivre ? : il faut agir et réagir


Les textes ou extraits proposés, ici et par la suite, sont tirés d'un livre de JACQUES LANGUIRAND, publié en 1979 et intitulé « VIVRE SA VIE ». En fait, ces textes de l'auteur-animateur sont des adaptations de la série télévisée « VIVRE SA VIE », une série d'émissions d'information et de réflexions sur l'homme et notre époque. C'est donc « une oeuvre proposée par Radio-Canada, collective, depuis sa conception jusqu'à sa diffusion en passant par toutes les étapes de la production. ».


Mais, d'abord, qui est JACQUES LANGUIRAND ?



Jacques Languirand, né à Montréal le (83 ans), est animateur de radio, dramaturge, écrivain, animateur de télévision, comédien, journaliste, réalisateur, metteur en scène, professeur et producteur québécois.

Touche-à-tout, polyvalent et encyclopédique, il est connu pour les pièces dramatiques qu'il a écrites, mais surtout en tant qu'animateur de radio. Il a animé durant 43 ans son émission radiophonique Par 4 chemins, diffusée sur les ondes de Radio-Canada. Celle-ci est entrée en ondes le 13 septembre 1971.

Le 29 janvier 2014, il annonce qu'il se retire de la vie publique, ce qui incidemment met fin à son émission de radio. Il donne sa dernière entrevue publique le 1er février 2014 et anime cette même journée sa dernière émission. Tout au long de cette émission, il parle de la maladie d'Alzheimer dont il est atteint. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il met fin à son émission.

 -----------------------------------------------------------------------------------------------------

POUR SURVIVRE, IL FAUT AGIR ET RÉAGIR

Les décisions qu'il faut prendre

Parmi les facteurs qui déterminent l'avenir, il s'en trouve sur lesquels nous ne pouvons pas agir.

En revanche, il y en a de nombreux sur lesquels nous pouvons agir maintenant. Il faut se souvenir que les prédictions pessimistes des futurologues viennent d'extrapolations faites à partir de ce qui est maintenant. Il est certain que notre civilisation traverse une crise et que nous n'avons pas encore, comme on dit, touché le fond.

Cela dit, l'avenir dépend en partie de ce que nous faisons maintenant. Je suis convaincu que nous pouvons agir sur l'avenir, que les efforts individuels ont un sens. Or, ce que nous faisons aujourd'hui, dépend du niveau de conscience de la collectivité. Et plus particulièrement, du niveau de conscience de ce que nous appelons la minorité agissante.

 Tout dépend, en dernière analyse, de la prise de conscience de certains individus qui ont gardé leurs facultés de réflexion ou qui n'ont pas fui devant les responsabilités. Ce qui revient à dire que nous pouvons, tous et chacun d'entre nous, faire une prise de conscience et un travail sur soi à cet égard.

L'alternative

Face à l'avenir, il faut s'ouvrir à l'alternative qui est la recherche de nouveaux modèles individuels ou collectifs.

En effet, nous sommes à une époque oéu nous avons besoin de nouveaux modèles dans tous les domaines de l'activité humaine : depuis la façon de vivre à deux, de s'alimenter, de s'amuser, de se gouverner, jusqu'à la façon d'envisager ses rapports avec le cosmos, ...

Nous n'avons pas le choix, puisque tout est toujours en tranformation. Nous devons, dès maintenant, développer une attitude post-matérialiste. Déjà, un grand nombre de personnes croient que l'intérêt collectif serait mieux servi si on mettait davantage l'accent sur les valeurs humaines plutôt que sur les valeurs matérielles.  Il semble évident qu'au XXIe siècle, nous allons assister à un changement majeur ou une transformation en profondeur dans les mentalités.

 L'adaptabilité

Pour survivre au changement, il faut pouvoir compter sur ses mécanismes d'adaptation. Il s'agissait, ces dernières années, de s'adapter au changement provoqué par la révolution technologique dans la société industrielle. Il va falloir désormais s'adapter de plus en plus au changement suscité par l'alternative dans une société post-industrielle.

Notre survie, physique aussi bien que psychologique, dépend de nos mécanismes d'adaptation. Cette qualité d'agir ou de ne pas agir (degré d'activité et de passivité) réside dans la plasticité, la disponibilité , la malléabilité. Cette capacité, nous l'avons tous, à des degrés plus ou moins développés. Donc, pour survivre dans le monde d'aujourd'hui et de demain, nous devrons développer cette approche.

INVENTER  UNE NOUVELLE CIVILISATION

Des scientifiques croient que l'évolution, où que ce soit dans le temps ou l'espace au plan matériel, obéit toujours au même programme. L'occasion  se présente de franchir une nouvelle étape de notre évolution. Et de devenir une civilisation avancée.

Ce n'est sans doute pas la première fois que l'occasion s'en présente sur cette planète. Mais, jusqu'ici, l'humanité telle que nous la connaissons a été incapable de franchir cette étape.

Il s'agit donc pour nous maintenant de créer les meilleures conditions possibles pour triompher de cette crise de civilisation et nous engager dans une nouvelle spirale de notre évolution terrestre.

RD 

lundi 5 mai 2014

Faire du sport rajeunit votre peau de…20 ans !


Senior couple on country bike ride

Et si le sport était le meilleur anti-rides qui soit ? Voici les conclusions intéressantes et surprenantes de l’Université canadienne de Mc Aster! Les personnes âgées de 65 ans qui font régulièrement un sport d’endurance comme du vélo d’appartement présentent une peau plus jeune de 20 à 40 ans ! 

Ces résultats sont incroyables et démontrent que, grâce à une activité physique,  l’épiderme retrouve de l’ élasticité et la sécheresse de la peau n’est plus qu’un mauvais souvenir! Alors finies les crèmes coûteuses et sans effet, enfourchez votre vélo si vous voulez retrouver la peau de votre jeunesse : 

Avec l’âge, la peau change, elle est plus fragile, plus sèche, moins tonique. Vous avez tout essayé:  les crèmes miracles, les élixirs de jeunesse, les cataplasmes de mixtures bizarres, mais avez-vous essayé le vélo d’appartement ?

En 3 mois, des volontaires âgés de 62 à 84 ans pratiquaient chaque semaine 3 séances de vélo de 30 minutes. Pour certains, les résultats sont spectaculaires, la peau semble plus jeune de 40 ans ! Ce qui est surprenant, c’est que les chercheurs se sont particulièrement intéressés à la peau…des fesses !

Elle est moins exposée au soleil et présente des caractéristiques de vieillissement accrues. Alors si vous voulez avoir de jolies fesses, faites donc du sport !

Les médecins se sont aperçus que la pratique physique permet de secréter des myokines, qui sont des protéines. Ces substances naturelles  se retrouvent dans tout le corps après un exercice physique intense et elles rendent à la peau toute sa jeunesse. 

Alors jetez vos produits anti-âge et qu’attendez vous pour monter sur votre tapis de marche ?

Source de l'information : http://blog.seniorenforme.com/faire-du-sport-rajeunit-votre-peau-de-20-ans/#more-10700

RD

La lecture et le sommeil, secrets des seniors pour se garder en santé


 Lecture et sommeil, recette miracle des séniors en bonne santé


Lire beaucoup, dormir modérément: les secrets de santé des seniors !

Tous les seniors craignent un jour ou l’autre d’être atteints de démence. Perdre la mémoire, perdre la notion de l’espace et du temps sont des signes qui peuvent inquiéter. Mais, rassurez-vous, une étude scientifique espagnole de l’Université de Valence publiée dans la revue Revista de Investigación Clínica donne les clefs pour ralentir le déclin cognitif. Et c’est assez simple: il suffit de dormir précisément entre 6 et 8 heures par jour, ni plus ni moins mais aussi de lire tous les jours

Découvrons les remèdes pour préserver votre santé mentale: 

Il faut savoir que chaque année, à partir de 65 ans, les troubles cognitifs augmentent de 9% chez les retraités et en 10 ans ils augmentent de 100%! Alors faire attention à son cerveau, se prémunir face au déclin cognitif, voilà les secrets d’une bonne santé. C’est pour cette raison que les médecins espagnols ont étudié une population de 250 personnes âgées de 65 à 92 ans. Nous vous livrons tous leurs secrets:

-Manquer de sommeil détruit les neurones mais trop dormir les ramollit

Selon l’étude menée à Valence  il y a comme dans de nombreux domaines, un juste milieu à trouver concernant le sommeil. En effet, une personne qui dort plus de 8 heures par nuit en moyenne, ou une autre qui dort moins de 6 heures par nuit, présente un risque accru de déclin cognitif de 2,6 fois plus important qu’une personne qui dort 7 heures par nuit ! De plus, les scientifiques déconseillent vivement la sieste la journée. Si vous voulez garder toute votre tête, dormez mais sans excès!

-En outre, les chercheurs espagnols ont aussi démontré que la lecture quotidienne était aussi utile pour faire face au déclin cognitif. En comparaison une personne qui lit tous les jours soit un livre, soit son journal, soit notre site Senior en Forme, a 3,7 moins de risque de présenter un déclin cognitif par rapport à une personne qui ne lit jamais et 2,7 moins par rapport à une personne qui ne lit qu’occasionnellement! 

Voilà quelques indications simples pour ne pas plus tard souffrir de démence comme malheureusement 35 millions de personnes dans le monde en 2014 et 100 millions en 2060.


RD