Les plus de 50 ans ont connu une mutation de leurs pratiques
sexuelles à l’aune des plus jeunes générations, c’est ce que révèle une enquête
sociologique réalisée entre octobre 2005 et mars 2006 par l’Inserm, l’Ined et à
l’initiative de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites
virales (ANRS).
Une activité sexuelle plus importante chez les seniors
Cette étude constitue le troisième support de statistiques nationales en matière de sexualité Les deux précédentes enquêtes sur les comportements sexuels en France, avaient précédemment eu lieu en 1970 et en 1992. Elle a été réalisée sur un panel de 12 364 personnes âgées de 18 à 69 ans, interrogé par téléphone.
La révolution sexuelle du 3ème âge ?
Force est
de constater que ce sont les femmes qui ont connu le plus de
bouleversements dans leur sexualité dans la tranche des plus de 50 ans.
De 53% à
avoir une activité sexuelle au cours des douze derniers mois, les femmes en
couple à avoir eu une activité sexuelle sur la même période s’élèvent à 90 %
aujourd’hui.
Alors de deux choses l’une, soit la sexualité n’était que peu
abordée et exposée dans les enquêtes publiques, étant considérée comme sujet
tabou soient les femmes de plus de 50 ans ont une sexualité plus dynamique
aujourd’hui.
Cette
hypothèse d’une place accrue accordée à la sexualité semble manifestement la
plus plausible même si elle va de pair avec une expression plus libre du sujet.
Et pour cause, le nombre de rapports sexuels a lui aussi connu chez les
femmes de 50-69 ans une augmentation substantielle de 1992 (date de la
précédente enquête) à aujourd’hui. Avec 5,3 rapports par mois en 1992, les
dames reconnaissent un chiffre de 7,3 relations sexuelles actuellement. La
libération sexuelle apparaît donc comme une tendance au long cours, à l’œuvre
depuis les années soixante-dix et ce sans distinction d’âge.
Quant à
leurs homologues masculins, là aussi on constate une augmentation mais moins
significative.
Des pratiques sexuelles en cours de banalisation ?
Quant aux
pratiques sexuelles, les enquêteurs ont observé là aussi une nette
augmentation des pratiques de sexualité orale, cunnilingus et fellation par
rapport à 1992.
De même,
si à cette date moins de la moitié des femmes de 55 à 69 ans admettaient
n’avoir jamais pratiqué la fellation (48%), elles ne sont plus que 29 % à
l’ignorer complètement aujourd’hui et 30% à en faire régulièrement.
Un intérêt plus patent chez les hommes âgés
A l’égal
que chez les jeunes générations en début de vie sexuelle, les 60-69 ans
affirment que la sexualité ne leur est pas indispensable dans leur
épanouissement personnel. En tout cas, les femmes s’accommoderaient beaucoup
plus d’une absence de sexualité que les hommes à en croire les chiffres : seuls
18 % (soit à peine un quart) des hommes âgés de 60 à 69 ans considèrent que la
sexualité n’est pas importante contre 37 % des femmes.
Le sexe reste par conséquent une composante dont on ne peut se passer que difficilement pour la majorité des hommes et des femmes, à 18 comme à 70 ans. A méditer…
Source : seniorissimo.fr
RD
Les
plus de 50 ans ont connu une mutation de leurs pratiques sexuelles à
l’aune des plus jeunes générations, c’est ce que révèle une enquête
sociologique réalisée entre octobre 2005 et mars 2006 par l’Inserm,
l’Ined et à l’initiative de l’Agence nationale de recherches sur le sida
et les hépatites virales (ANRS).
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Une activité sexuelle plus importante chez les seniors
Cette étude constitue le troisième support de statistiques nationales en matière de sexualité Les deux précédentes enquêtes sur les comportements sexuels en France, avaient précédemment eu lieu en 1970 et en 1992. Elle a été réalisée sur un panel de 12 364 personnes âgées de 18 à 69 ans, interrogé par téléphone.- See more at: http://www.seniorissimo.fr/sexo/evolution-sexualite-seniors/8801/#sthash.tUVEUT2r.dpuf
Déposé par Fabien dans 23 mars 2013
Déposé par Fabien dans 23 mars 2013
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