Vivre la vie d'un Senior

lundi 30 avril 2018

Les revendications des aînés québécois pour les prochaines élections à l'automne 2018

LA PRESSE CANADIENNE - ICI.RADIO-CANADA.CA , 30 avril 2018


Résultats de recherche d'images pour « les aînés du Québec » Les aînés font connaître leurs demandes en vue des élections

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Cinq associations représentant plus de 700 000 aînés au Québec ont adressé leurs demandes préélectorales aux partis politiques, lundi, afin d'obtenir des engagements de leur part. 

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Cosignataires du document « Pour un Québec digne de ses aînés », elles réclament entre autres : le stationnement gratuit pour les visiteurs dans les centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), un vaccin gratuit contre le zona, des logements mieux adaptés, ainsi que davantage de subventions pour couvrir l'achat de lunettes, d'appareils auditifs et de prothèses dentaires.


Au total, 16 demandes ont été regroupées en cinq thèmes : prévention, soins à domicile et en CHSLD, proches aidants, revenus à la retraite et habitation.

En point de presse à Québec lundi, le président de l'Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic (AQRP), Donald Tremblay, a déploré l'absence d'un plan global pour les aînés du Québec.

« Jusqu'à maintenant, ce qu'on a vu, ce sont des traitements à la pièce, par crise, par opportunité politique, a-t-il déclaré. Chaque fois qu'il y a quelque chose de soulevé, on le traite à la pièce. Nous, ce qu'on dit, c'est prenons ça dans son ensemble. »

Il a promis que les aînés feront entendre leurs voix tout au long de la campagne électorale provinciale, qui se déroulera cet automne. Les associations espèrent aussi la tenue d'un débat entre les partis sur le thème des aînés.

S'il est vrai que les aînés ne peuvent pas faire la grève, ils peuvent toutefois « se retirer complètement » d'une foule d'activités bénévoles, ont menacé les associations, lundi.
« Ce serait une catastrophe, a affirmé M. Tremblay. Les personnes de 65 ans et plus [...] en nombre d'heures, ce sont elles qui en font le plus. »

« À chaque présence partout au Québec, lors de la campagne électorale, il risque de se retrouver des représentants d'aînés dans les salles, où on va poser des questions, défier, lancer le défi : "Quel est votre plan vous dans votre parti?" » a-t-il ajouté.

Absence de consultations publiques

Le Québec compte environ 100 000 aînés de plus chaque année. En 2031, ce sera plus du quart de la population qui aura 65 ans et plus.

Lundi, les associations se sont dites frustrées que les états généraux qu'elles réclamaient pour nourrir la prochaine politique « Vieillir et vivre ensemble » du gouvernement Couillard n'aient jamais eu lieu.

Les dernières consultations publiques sur le sujet remontent à 2007.

La ministre responsable des Aînés, Francine Charbonneau, a rencontré pendant plus d'une heure les cinq associations afin qu'elles lui présentent leurs revendications en vue des prochaines élections. Elle a écouté attentivement leurs doléances, a affirmé son attaché de presse, Marc Lapointe, dans un courriel.

« Notre gouvernement est en accord avec l'importance que l'on doit accorder à la qualité de vie de nos aînés au Québec. C'est pourquoi notre gouvernement a mis en place des plans d'action, des politiques ainsi que des lois afin d'offrir des milieux de vie sains et sécuritaires aux personnes aînées et de protéger les plus vulnérables », a dit la ministre dans une déclaration écrite.

Elle cite en exemple la loi 115 sur la maltraitance, adoptée en mai 2017. La pièce législative rend obligatoire la dénonciation d'actes répréhensibles dans les CHSLD, mais ne prévoit aucune sanction pénale.

La ministre rappelle aussi avoir ajouté des travailleurs dans le réseau, et présenté un deuxième plan d'action gouvernemental pour contrer la maltraitance envers les aînés, assorti d'une enveloppe de 45,8 millions de dollars sur six ans.

Les associations signataires du document Pour un Québec digne de ses aînés sont : le Réseau FADOQ, l'AQRP, l'Association des retraitées et retraités de l'éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ), l'Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) ainsi que le Regroupement interprofessionnel des intervenants retraités des services de santé (RIIRS).


Pour un Québec digne de ses aînés rassemble, dans une plateforme commune, 16 revendications touchant des besoins précis qui peuvent être comblés rapidement. Ces revendications constituent une manifestation tangible d’une volonté d’améliorer les conditions de vie des aînés. Ces demandes touchent différentes facettes de leur qualité de vie : les soins et les services à domicile et en CHSLD, les proches aidants, la prévention, les revenus à la retraite et l’habitation.

Les défis démographiques sont importants. Au Québec, le taux d’accroissement du nombre d’aînés est le plus élevé parmi les pays de l’OCDE. Les projections indiquent que la proportion d’aînés passera d’environ 23 % en 2025 à plus de 28 % en 2061. La société doit s’adapter en changeant de paradigme. Les enjeux reliés aux aînés doivent devenir une priorité nationale pour le Québec.

Maurice Dupont, président du Réseau FADOQ : « Les aînés québécois sont inquiets, et avec raison. Les 16 revendications représentent le minimum requis pour assurer aux aînés une qualité de vie adéquate. On ne demande pas de décrocher la lune, mais uniquement des gestes concrets qui feront une différence réelle, en particulier pour les personnes âgées les plus vulnérables. »

Lise Lapointe, présidente de l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ) : « Parmi nos membres, nous avons des personnes aidées, mais aussi des proches aidants. Malheureusement, nous constatons trop souvent que ces personnes s’épuisent à la tâche, faute de soutien et de répit. Par exemple, lors des rendez-vous médicaux, on ne prend même pas le temps de leur demander comment elles vont. Il faut changer d’approche. Il faut qu’on prenne en compte les besoins des proches aidants pour leur bien-être et celui de la personne aidée. »

Donald Tremblay, président de l’Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic (AQRP) : « La condition socio-économique des aînés au Québec est toujours préoccupante et continue de se détériorer. Selon les chiffres du recensement de 2016, 18,7 % des aînés québécois vivent sous la mesure de faible revenu après impôt, une augmentation de 2 % par rapport à 2005. Nous proposons aujourd’hui différentes mesures afin de donner un souffle aux aînés du Québec. »

Andrée Lamontagne, présidente du Regroupement interprofessionnel des intervenants retraités des services de santé (RIIRS) : « Avec le recul observé ces dernières années au niveau des soins et des services à domicile, il est impératif de réclamer l’assurance que les aînés pourront continuer de vieillir à leur domicile, comme ils le souhaitent, en toute sécurité et avec les moyens nécessaires pour en profiter. »

Judith Gagnon, présidente de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) : « Les aînés constituent une force d’avenir sur laquelle il faut s’appuyer pour changer les choses. C’est nous qui devons être les principaux acteurs des changements sociaux demandés. Il est essentiel, afin de donner un signal clair de l’importance du dossier des aînés pour la société québécoise, de renforcer la structure gouvernementale actuelle : création d’un ministère des Aînés indépendant avec un budget significatif, mise en place d’une structure de consultation formée de grands groupes d’aînés, diverses tables de concertation des aînés, des universités et des ressources spécialisées en gérontologie pour alimenter le Ministère et participer au développement collectif d’une société amie des aînés. »

Les revendications et la plateforme commune sont disponibles sur le site Web de chaque association membre de la coalition :

FADOQ : www.fadoq.caAREQ-CSQ : www.areq.lacsq.orgAQRP : www.aqrp.qc.caAQDR : www.aqdr.orgRIIRS : www.riirs.org

Contacts médias : 

FADOQ : Bernard Blanchard, bernard.blanchard@fadoq.ca, 514 557-0001
AREQ-CSQ : Samuel Labrecque, labrecque.samuel@areq.lacsq.org, 514 742-9056
AQRP : David Chamberland, david.chamberland@aqrp.qc.ca, 418 999-6787
AQDR : Judith Gagnon, 418 997-4606
RIIRS : Brigitte Maheu, info@riirs.org, 418 626-0861

 RD

vendredi 27 avril 2018

Les seniors sont-ils asexués ?

Article de Carole Mercier, 16 mai 2009, InfoSenior.com


Résultats de recherche d'images pour « la sexualité chez les seniors »


La sexualité des seniors est un sujet de discussion sulfureux dans la société. Nombreux sont ceux qui pensent que la vieillesse signifie l’arrêt total des relations sexuelles. Cette considération est-elle irréfutable ?

Les préjugés relatifs aux performances sexuelles des seniors

Nombreuses sont les personnes qui pensent être en fin de vie à l’approche de la cinquantaine. Cette auto mésestimation résulte du fait que les gens ont toujours des préjugés plutôt péjoratifs à l’endroit des personnes âgées, notamment au niveau de leurs performances sexuelles dans une vie de couple.

La majorité estime que les relations sexuelles ne sont plus à la portée des seniors. Le corps devient faible, la libido est en perpétuel affaiblissement et les désirs sexuels ne sont plus ce qu’ils étaient. A ne considérer que l’opinion de la masse, les relations sexuelles n’ont plus lieu d’être chez les seniors. Autant de préjugés font du troisième âge une période triste et ennuyeuse de la vie.

La sexualité des seniors 


L’hédonisme n’est nullement le privilège de la jeunesse. Il est vrai que la santé physique des seniors est défaillante comparée à celle de la jeunesse. Cependant, cette défaillance physique n’influe pas nécessairement sur l’état d’âme et la puissance sexuelle des seniors. Ceci s’explique par le fait que la joie de vivre est fonction de l’ampleur de notre optimisme. Les performances sexuelles quant à elles, dépendent notamment du degré d’attirance éprouvée envers la personne aimée. La sexualité des seniors est, contrairement aux préjugés, plus libre et plus épanouie.

Malgré les modifications corporelles telles que les rides ou divers types d’affaissements cutanés, un mari amoureux verra toujours sa femme belle et désirable. L’intensité de l’amour rehausse de manière significative la libido et rend les rapports sexuels plaisants. L’amour est la raison qui pousse les gens à s’adonner aux rapports sexuels. Tant que l’amour perdure, le désir ne risque pas de diminuer malgré l’affaiblissement du corps.

RD

Une nouvelle vie après 65 ans

Article de Lucile Parilla, 22 janvier 2009, InfoSenior.com




















Beaucoup de personnes pensent à la dépendance des personnes âgées. Or, le vieillissement n’est pas synonyme de dépendance : seules 7 % des personnes âgées de plus de quatre-vingts ans sont dépendantes (étude INSEE 2007).

 En un siècle, l’espérance de vie de la population française s’est allongée de vingt-cinq ans. Grâce aux progrès médicaux et à une hygiène de vie plus saine, les seniors représentent maintenant un quart de la population française et ont une place bien ancrée dans notre société.

Comment vivre le vieillissement de la façon la plus épanouie pour nous et notre entourage ?

Tout d’abord, il est intéressant de voir que beaucoup d’entre nous ne se voient pas vieillir. Pourtant, le temps passe et rien ne peut empêcher l’homme de vieillir, pas même quelques crèmes anti-rides ou recettes miracles !

La vieillesse n’est pas une maladie. Il est important que chacun d’entre nous accepte son vieillissement pour ainsi vivre de la façon la plus harmonieuse cet âge de la vie.
L’acceptation du temps qui passe est très important pour profiter pleinement de ce nouvel âge. Rien ne sert de culpabiliser ou de penser à toutes ces choses que vous auriez aimé faire et vous que vous ne ferez finalement jamais. Soyez serein et voyez plutôt cette étape de vie comme un âge de raison et de sagesse. Une nouvelle liberté vous est offerte !

Profitez du temps que vous avez pour donnez du sens à votre vie.

Investissez vous et ne vous renfermez surtout pas dans la solitude ; les liens familiaux et sociaux sont très importants pour votre équilibre et votre bien-être intérieur. Si vous n’avez pas de famille, pourquoi ne pas envisager d’aider les autres ?

Lorsque l’on est confronté au vieillissement de ses proches, principalement de ses parents, nous nous sentons quelque peu démunis, fini l’âge de l’insouciance. L’affaiblissement, la fatigue, la maladie et la peur de la mort sont difficiles à accepter. C’est à ce moment là de la vie que nous nous confrontons directement avec le monde adulte.

N’ayez pas peur de la vieillesse.

Beaucoup de personnes pensent à la dépendance des personnes âgées. Or, le vieillissement n’est pas synonyme de dépendance : seules 7 % des personnes âgées de plus de quatre-vingts ans sont dépendantes (étude INSEE 2007).

Autre élément important, le cerveau d’une personne âgée fonctionne différemment d’une personne d’un plus jeune âge, cela ne veut cependant pas dire que l’on perd ses capacités de raisonnement, les cellules nerveuses ne disparaissent pas. Il est important de stimuler ses capacités mentales.

Entretenez votre cerveau

Pensez à exercer des activités intellectuelles stimulantes comme la lecture, les mots croisés, les jeux de mémoire, de logique tels que les sudoku… Par la même occasion, cela vous aidera à vous sentir moins préoccupés par vos peurs ou soucis de santé.

Aussi, prenez soin de vous. Prenez du temps pour vivre le moment présent. Pour cela, créer des projets de vie et profitez de votre temps libre pour l’occuper intelligemment et avec plaisir.
Ne vous enfermer pas dans la peur de la maladie ou de la mort et appréciez cette « nouvelle jeunesse » qui vous est offerte en vous consacrant à des activités physiques du type marche à pied, yoga, gymnastique douce… et sociales.

De nombreuses associations et clubs existent partout en France, vous pourrez y pratiquer des activités artistiques ou physiques et vous rendre utiles. Par exemple, pourquoi ne pas faire du soutien scolaire aux enfants en difficultés d’apprentissage ?

S’investir activement dans des actions civiques vous aidera à vous sentir utiles et épanouis, tout en étant d’une grande aide autour de vous.

Autre aspect important, ayez une hygiène de vie et une alimentation équilibrée. Car contrairement aux idées reçues, les besoins énergétiques des seniors ne diminuent pas.

Enfin, si vous en avez l’opportunité, appréciez le temps libre que vous avez pour voir vos enfants et petits-enfants grandir et s’épanouir. Vous êtes un exemple de sagesse pour ces nouvelles générations.

RD

Les troubles du sommeil chez les seniors

Article de Carole Mercier, 1er juin 2010, infoSenior.com

















Les personnes âgées sont les plus touchées par les troubles du sommeil, notamment l’insomnie. Avec l’âge, le sommeil devient léger et les réveils précoces ainsi que la somnolence durant la journée plus fréquents. À partir de 65 ans, la durée du sommeil paradoxal diminue, car les mouvements oculaires sont moins rapides. Les causes peuvent être dues aux prises de médicaments, aux maladies physiques ou psychiatriques. Petit point sur le phénomène.

Les troubles du sommeil liés à l’âge

Selon une enquête menée par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), 72 % des seniors se plaindraient d’insomnie et 65 % seraient considérés comme somnolents. Il faut savoir que le sommeil est un processus actif complexe divisé en deux catégories : le sommeil lent et le sommeil paradoxal. Le besoin et la durée du sommeil sont de 7 à 8 heures en moyenne pour un adulte, mais peuvent varier d’un individu à un autre. Au cours de la vie, le sommeil diminue graduellement, surtout sa répartition. La durée du sommeil léger augmente de façon importante et alors que la durée du sommeil profond réduit en proportion. Les périodes de réveil deviennent plus fréquentes et aboutissent à une fragmentation du sommeil.

Ces perturbations peuvent être provoquées par des maladies chroniques ou des prises de médicaments. Le bruit peut également être un élément perturbateur et entraîner plusieurs types de réactions corporelles. Au-delà d’un certain seuil, le bruit peut être responsable de l’augmentation du rythme cardiaque, de la modification de l’activité cérébrale et d’un changement de stade du sommeil.

Quand le bruit devient important, il provoque une réaction motrice et un éveil de durée variable. Une exposition au soleil pendant la journée modifie également la structure du sommeil en augmentant les phases de sommeil lent profond. Par contre, le froid diminue le sommeil paradoxal. La lumière et les habitudes sociales constituent un soutien efficace du rythme veille/sommeil.

Les solutions contre les troubles du sommeil

Il est important de connaître son rythme de sommeil pour pouvoir combattre l’insomnie. Vérifiez également l’environnement de votre chambre à coucher : le bruit, la température, la lumière. Pensez à respecter un rythme de sommeil régulier sans dépasser les 7 à 8 h de sommeil par jour et à vous lever à la même heure malgré une nuit agitée. Évitez les siestes durant la journée pour ne pas compromettre le sommeil de la nuit suivante. Les repas copieux le soir sont proscrits ainsi que les substances excitantes comme le café, l’alcool, le thé noir et les boissons gazeuses. Une activité physique régulière peut améliorer la qualité de votre sommeil. Une consultation auprès de votre médecin est nécessaire pour vérifier votre traitement en cas de maladie. En cas de réveil au cours de la nuit, vous pouvez pratiquer une activité tranquille comme la lecture si l’endormissement ne se fait pas dans les trente minutes.

Les médicaments pourraient être une solution, mais il faut rester vigilant. Si une maladie est responsable des troubles du sommeil, il est important de guérir d’abord cette maladie. La prise de somnifères doit correspondre à une durée limitée lors de situations particulières. Ces médicaments peuvent être prescrits lorsque le sommeil est perturbé de façon persistante, mais un certain nombre de facteurs rendent dangereuse l’utilisation chronique de somnifères. Des effets peuvent apparaître comme la somnolence, la diminution des capacités à effectuer les activités quotidiennes, la diminution des performances de la mémoire. La prise de somnifères implique une dépendance engendrant un sevrage, et un état de confusion lors de l’arrêt brusque de médication. Il est donc important d’essayer des mesures simples non médicamenteuses.

RD


Le déclin cognitif : comment y faire face ?

Article de Hélène André, 25 août 2016, infoSenior.com


















Le déclin cognitif concerne surtout les personnes âgées de plus de 45 ans et se traduit par des difficultés à se concentrer, des pertes de mémoire passagères, une lassitude, un manque de motivation et des difficultés à calculer mentalement. Ce déclin, s’il est important, risque de perturber la vie quotidienne. Il existe pourtant de nombreux moyens pour y remédier. En voici quelques-uns.

La pratique d’exercices cérébraux

Diverses études ont démontré que pour maintenir le cerveau en bonne santé, les personnes âgées de plus de 45 ans doivent réaliser quotidiennement un entrainement cérébral. Ceci afin de stimuler les fonctions cognitives.

Dans le but de faire travailler la mémoire, il n’y a rien de tel que les mots croisés ou les mots fléchés. En ce qui concerne la mémoire immédiate, observez pendant quelques secondes une liste de mots au hasard et retenez-les. Attendez une minute et essayez de les réciter dans l’ordre.

Pour développer le raisonnement logique, faites des tests psychotechniques une fois par jours. Vous pouvez par exemple compléter une suite logique. Ajoutez à tout cela une vie sociale riche et la pratique de diverses activités qui vous plaisent (jardinage, cuisine ou jeux de société).

L’optimisme ou la joie de vivre

Des recherches menées au sein de l’université du Michigan sont, pour leur part, arrivées à la conclusion que l’optimisme et la joie de vivre d’une personne âgée ont un impact positif sur les troubles cognitifs. Ainsi, il est important de ne jamais se laisser déstabiliser par un problème. Si possible, participez à des activités joviales en devenant membre des clubs pour sénior par exemple.

Les plantes pour lutter contre le déclin cognitif

Parmi les plantes qui sont bonnes pour le cerveau, le romarin est particulièrement réputé et agit contre la perte de mémoire. En consommer régulièrement sous forme d’épices ou de tisane aide à réduire les risques d’Alzheimer. La Bacopa permet également d’améliorer les facultés cognitives. Elle est le plus souvent vendue sous forme de poudre et agit au niveau de la concentration, de la mémorisation et du raisonnement. On citera également le ginseng ou le ginkgo biloba, deux plantes très efficaces pour booster les capacités du cerveau.

RD

Nabi Tajima, doyenne de l'humanité, s'éteint à 117 ans

Agence France-Presse, 22 avril 2018
Tokyo


 Nabi Tajima... (archives AP)

 La Japonaise Nabi Tajima, qui était vraisemblablement la doyenne de l'humanité, est décédée samedi à 117 ans, a annoncé dimanche un responsable local japonais.

Mme Tajima, née le 4 août 1900, est morte vers 20h (heure locale) sur son île natale de Kikai dans la région de Kagoshima, a précisé Susumu Yoshiyuki, un responsable du département de la Santé.

Devenue la doyenne des Japonais en septembre 2015, elle était probablement aussi la doyenne de l'humanité depuis le décès en septembre 2017 à 117 ans de la Jamaïcaine Violet Brown, selon les médias japonais.

Mais le Guinness des records, qui menait l'enquête depuis le décès de Mme Brown, n'avait pas encore reconnu officiellement à Mme Tajima le titre de doyenne.

L'organisation a en revanche annoncé le 10 avril que le doyen de l'humanité était le Japonais Masazo Nonaka.

« Mme Tajima vivait dans une maison de retraite. Elle s'était affaiblie en janvier et avait été hospitalisée », a précisé à l'AFP M. Yoshiyuki. « Elle y est décédée (samedi) du fait de son grand âge. »

Le Japon, connu pour la longue espérance de vie de ses habitants, peut se prévaloir d'avoir été le pays de plusieurs doyens, dont Jiroemon Kimura, mort en juin 2013 à 116 ans, et Sakari Momoi, qui s'est éteint en juillet 2015 à 112 ans.

Il y avait environ 68 000 centenaires répertoriés au Japon l'an dernier, selon les statistiques officielles.
Le record de longévité pouvant être prouvé officiellement, tous sexes confondus, est toujours détenu par la Française Jeanne Calment, décédée en 1997 à 122 ans et 164 jours, selon le Guinness.

RD

dimanche 22 avril 2018

Faut-il vendre sa maison à la retraite ?

Article de Emmanuelle Gril, Journal de Québec, 20 avril 2018

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Une fois à la retraite, bien des personnes se demandent si elles ne devraient pas vendre la maison familiale et opter pour un condo, voire louer un appartement. Sur quels critères devrait-on baser son choix ?

De l’avis du planificateur financier et conseiller en sécurité financière Marc-Étienne Salvail, la réponse à cette question n’est pas universelle. Tout dépend des besoins et des objectifs de chacun, mais aussi de son budget. « Lorsqu’on arrive à la retraite, bien souvent, on n’a pas le goût de s’encombrer d’une grande maison qui nécessite beaucoup d’entretien, on veut la tranquillité d’esprit.

« Toutefois, la location constitue une dépense, alors que la vie dans un petit condo pourrait ne pas nécessairement nous convenir non plus », indique M. Salvail. Avant de prendre une décision, il est donc important de réfléchir au but visé et de planifier toutes les retombées de cette opération. Voici néanmoins quelques éléments à considérer.

Vendre pour acheter plus petit

Se départir de la maison familiale pour acheter un condo de plus petite taille est une solution prisée par plusieurs retraités. Fini l’entretien du terrain tout en demeurant propriétaire et en ayant accès à un capital généré par la vente.

La vie en condo leur semble le meilleur des deux mondes. « Mais il ne faut pas oublier les frais de condo qui peuvent monter à plusieurs centaines de dollars par mois », rappelle Marc-Étienne Salvail.

Et en cas de grosses réparations ou rénovations, les copropriétaires doivent aussi délier les cordons de la bourse.

De plus, la vie en condo n’est pas faite pour tous, surtout lorsque l’on a passé des années dans une maison unifamiliale. Il faut alors faire des compromis et accepter de prendre des décisions sur une base commune, avec les autres copropriétaires.

Vendre pour louer

Si une fois votre propriété vendue vous souhaitez conserver une entière liberté, la location d’un appartement peut constituer une bonne option. Cependant, passer du statut de propriétaire à celui de locataire peut être vu comme une perte d’indépendance, dans la mesure où l’on n’est plus vraiment « chez soi ».

« Qui plus est, payer un loyer constitue une dépense qui ampute de beaucoup les revenus de retraite. Il ne faut pas l’oublier lorsqu’on fait ses prévisions de retraite et son budget. »

Pour analyser clairement votre situation, prenez en compte toutes vos dépenses mensuelles et comparez-les à celles encourues si vous deveniez locataire.

Vendre pour placer son argent

Une propriété immobilière est un actif qui prend généralement de la valeur au fil du temps. « Bien sûr, le marché immobilier connaît des hauts et des bas, mais posséder de la brique, c’est quelque chose de tangible », estime Marc-Étienne Salvail. Donc, pour plusieurs, cela constitue un placement plus sûr et plus solide.

Toutefois, si la maison est entièrement payée, sa vente permettra de dégager une somme d’argent qui, lorsqu’elle est bien investie avec l’aide d’un professionnel, pourra s’avérer un complément de revenu intéressant pour la retraite. Inversement, s’il reste encore une partie de l’hypothèque à rembourser, la vente de la propriété permettra d’en liquider le solde.

« À la retraite, certaines personnes préfèrent se débarrasser de toutes leurs dettes pour avoir l’esprit tranquille, mais cette tranquillité a un coût, il ne faut pas l’oublier. »

Conseils

  • Si votre budget vous le permet, il vaut parfois mieux conserver sa propriété et payer une aide pour en assurer l’entretien. Plus vous attendrez pour la vendre, plus votre maison prendra de la valeur et le solde de votre hypothèque diminuera.
  • Demeurer propriétaire a aussi l’avantage de vous donner accès à du crédit (marge hypothécaire), ou même à une hypothèque inversée, en cas de besoin.
  • Si vous vendez et placez ce capital en vue de louer un appartement, n’oubliez pas que le rendement obtenu ne sera peut-être pas suffisant pour couvrir le montant du loyer. De plus, le coût des loyers augmente généralement avec le temps.
RD

Vivre cent ans en santé et heureux

Article de Sophie Côté, Journal de Québec, 19 novembre 2017


UN NOUVEL OUVRAGE QUÉBÉCOIS : « LA VIE INTÉGRALE »

 

Les Québécois vivent de plus en plus vieux et on estime que le nombre de centenaires dans le monde passera de 451 000, en 2015, à plus de 3,6 millions en 2050. Mais comment parvenir à vivre 100 ans, en santé et heureux ? Un nouvel ouvrage québécois, « La vie intégrale », propose une approche pour y arriver.

 

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Titre de l'ouvrage : « La vie intégrale » Vivre cent ans en santé et heureux

Auteurs : Éric Dupont Ph.D.,Christine Michaud, Diane Bilodeau Ph.D, Christian Fortin, M.D..

Éditeur : Gallimard ltée - Edito 2017

Nombre de pages : 448 pages - Prix : 28 $ Can

 

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  • Christine Michaud est l’un des auteurs.
  • Le scientifique Éric DuponT est l’instigateur du projet et coauteur.
  • Diane Bilodeau est biochimiste et titulaire d’un doctorat en physiologie. 
  • Le Dr Christian Fortin est coauteur. 
« L’approche intégrale c’est un mode de vie, dans le fond, qui favorise la santé et le bonheur », résume le Dr Christian Fortin, médecin de famille chez MédicAxion, qui partage notamment l’écriture du livre* avec l’instigateur du projet, le scientifique Éric Dupont.

« On dit : vous avez une vie intégrale si vous ne vous occupez pas seulement de la nutrition dans votre vie, mais que vous bougez aussi, que vous connaissez c’est quoi le stress et l’importance du sommeil, entre autres », explique-t-il.


Pour tout le monde

L’ouvrage en est un de vulgarisation basé sur des données scientifiques, spécifie le médecin. Tous les grands thèmes de la santé y sont abordés.

« Il existe des dizaines de livres sur la nutrition, sur l’activité physique, sur la psychologie, sur le stress, énumère Dr Fortin.

Mais il n’y a aucun livre qui intègre tout ça. C’est ce qui fait que notre livre est inédit. »

Mais que faut-il faire, au juste, pour tendre vers une vie intégrale ? Le Dr Christian Fortin a relevé pour Le Journal huit points que chacun d’entre nous peut mettre en application dès maintenant pour amorcer des changements bénéfiques dans sa vie.

 
LES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS

 

 1- Adopter le régime méditerranéen

  « C’est un excellent régime, qui est celui le plus près de nous. Il y a plusieurs études qui démontrent que ce régime-là augmente la longévité et diminue la mortalité de toutes causes. Et au niveau cardiaque, il n’a que des bienfaits aussi. La diète méditerranéenne réduit de 30 % le risque relatif, entre autres, d’accident vasculaire cérébral, de crise cardiaque et de mort subite. C’est énorme. Et ce type d’alimentation là n’est pas si compliqué. Il comprend par exemple de l’huile d’olive extra-vierge, des noix, un peu plus de poisson, moins de viande rouge, et le vin, oui, avec modération. Deux verres par jour de préférence. »

 2- Marcher 15 minutes par jour

« On cite une étude dans le livre où on dit, par exemple, que marcher d’un bon pas pendant 15 minutes tous les jours va diminuer la mortalité de toutes causes de 14 %. Trouvez-moi quelque chose d’aussi efficace que ça ! Évidemment, plus on fait de l’activité physique, c’est sûr qu’on va diminuer encore plus les risques de mortalité. Par contre, il faut prendre en considération qu’encore aujourd’hui, au Québec, on considère que 41 % des gens sont inactifs. Globalement, on est considéré “pas assez physiquement actif” si on ne fait pas d’activité physique qui équivaut à 30 minutes de marche rapide par jour, au moins cinq fois par semaine. »

 3- Reconnaître son stress

 « Il faut d’abord reconnaître le stress. Tout le monde est stressé, oui, et on en a besoin du stress [...], mais il faut faire la différence entre le stress aigu et le stress chronique. Le stress chronique, c’est un état où l’organisme est tout le temps en état d’alerte. Donc, tous les jours on se sent angoissé, stressé. Il y a différents symptômes, comme des tensions musculaires. À partir du moment où on reconnaît qu’on a un stress chronique, il faut aller chercher de l’aide, il faut en parler, et il y a différents outils pour le gérer. Le stress a un impact sur l’obésité, sur les défenses immunitaires, ça affecte notre système digestif... Ça a un impact réel sur l’ensemble de notre organisme. »

 4- Avoir le sens de l’humour


 « Les gens qui ont le sens de l’humour vont vivre plus longtemps, et il y a des données scientifiques là-dessus. Une étude publiée dans la revue Psychosomatic Medicine en avril 2016 le démontre. En fait, le sens de l’humour agit sur tous les effets négatifs du stress. Par des mécanismes biologiques, le stress influence notre corps, et quelqu’un qui prend des moyens pour voir la vie d’une façon plus positive, comme l’humour, va diminuer son stress. »

 5- Favoriser les émotions positives

 « Ce modèle mis au point par Martin Seligman, reconnu comme le père de la psychologie positive, serait susceptible de générer plus de bonheur dans notre vie et contribuerait aussi au maintien d’une meilleure santé. Le P pour les émotions positives, le E pour l’engagement, le R pour les relations, le M pour le sens que l’on donne à sa vie (meaning) et le A pour l’accomplissement. Par exemple, pour l’aspect Relations, avoir un bon réseau social est important. Quelqu’un qui vit seul et complètement isolé va vivre plus de stress et diminue ainsi sa longévité. À l’inverse, les gens qui ont beaucoup d’amis et de liens familiaux vont vivre plus longtemps et vont pouvoir trouver des moyens pour mieux contrôler le stress. »

 6- Dormir au moins 7 heures par nuit

 « Le sommeil est essentiel pour garder une bonne santé, parce que le cerveau a besoin de récupérer pour intégrer tout ce qu’on a pu vivre dans une journée, tant au point de vue physique que psychologique. Il faut que notre organisme passe à travers quatre à cinq cycles d’environ 90 minutes chacun. Pour les adultes de 25 à 64 ans, c’est 7 à 9 heures de sommeil par jour qui sont recommandées. Même si on est un petit dormeur, il faut passer à travers un minimum de 4 cycles quand même. Autrement dit, ça ne peut pas être en bas de 6 heures par nuit. »

7-  Faire son bilan de santé avec son médecin

 « C’est important de voir son médecin de façon ponctuelle pour faire un bilan de son état de santé. On sait que ce n’est pas facile dans notre réseau, les médecins sont submergés et s’occupent beaucoup du curatif, mais je rappelle l’importance de l’aspect préventif. On peut avoir un problème de santé, mais ne pas le savoir. Et notre but n’est pas seulement d’amener les gens à vivre plus vieux, mais aussi de diminuer les morbidités que les personnes développent en vieillissant, pour qu’elles vivent en meilleure santé. Au Canada, on est au 12e rang dans le monde pour l’espérance de vie à la naissance (moyenne de 82,2 ans), mais parfois, les dernières années de ces gens sont caractérisées par toutes sortes de problèmes de santé. »

8- Boire au moins 2,5 litres d’eau chaque jour

 « Un être humain a besoin de 2,5 litres d’eau par jour pour sa survie. Si on n’a pas d’eau, on va vivre trois à quatre jours. Pour maintenir une bonne qualité de vie et, entre autres, diminuer les processus de vieillissement, boire une quantité recommandée d’eau va nous aider. Au Canada, le fait qu’on a de l’eau de bonne qualité fait d’ailleurs partie des raisons pour lesquelles on vit plus vieux. Il faut aussi dire que les Québécois dépensent 386 litres d’eau par jour en moyenne ; c’est le double par rapport à la plupart des pays d’Europe. Puisque l’eau est essentielle à la survie, et que ce n’est pas une ressource entièrement renouvelable, il faut aussi faire attention à notre consommation domestique d’eau par jour. »

À QUOI RESSEMBLE « La pyramide du régime méditerranéen » ?

 

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APPÉTISSANT, NON  !!!

 RD

mardi 3 avril 2018

La docteure répond : Comment prévenir les chutes chez les aînés ?

Article de Guenièvre Therrien, médecin omnipraticienne, collaboration spéciale, La Presse +, 20 mars 2018
 
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Vous prenez le thé avec une vieille tante. À la question « Quoi de neuf ? », elle mentionne une chute qu’elle a faite la semaine dernière. Cependant, lorsque vous insistez pour avoir plus de détails, elle feint d’avoir oublié l’événement. Elle souffre de plusieurs problèmes de santé, mais vous savez qu’elle a une très bonne mémoire. Une petite voix vous dit que cet incident devrait être pris au sérieux. Que faire de cette chute ?
Les personnes âgées tombent fréquemment et les conséquences sont plus graves chez celles-ci. Plusieurs blessures sérieuses peuvent survenir, dont la redoutable fracture de la hanche. La moitié des personnes âgées qui subissent une telle fracture ne reviendront pas à leur niveau d’autonomie antérieur. Pas banal !

Comment prévenir les chutes chez les personnes âgées ? Tout d’abord, il vaudrait mieux les encourager à rester actives (comme tout le monde, d’ailleurs). L’exercice permet d’entretenir tous les mécanismes qui nous permettent de vivre debout, des centres de contrôle de l’équilibre dans le cerveau jusqu’à la masse musculaire, qui permet de rester solide, en passant par l’oreille interne. Il n’est pas nécessaire de se mettre au marathon. Votre proche pourrait choisir un programme d’exercices adapté. Ne vous moquez pas des sports plus contemplatifs :  il est prouvé que le taï-chi aide à prévenir les chutes.

Vous pouvez, naturellement, agir sur l’environnement de votre proche. C’est la mode du design épuré : faites disparaître les objets encombrants comme les meubles bas, les fils et les tapis (ou du moins les fleurs des tapis). On peut facilement trébucher sur ces objets, surtout la nuit, s’ils sont sur la piste de course entre le lit et les toilettes.

Des ajustements qui demandent plus de quincaillerie seront aussi utiles : barres d’assistance dans la salle de bains, banc dans la douche, amélioration de l’éclairage, etc. 

Il faudra voir à quels endroits les chutes peuvent survenir. Est-ce qu’il y a, par exemple, un escalier particulièrement difficile à emprunter ? La maison sur deux niveaux ne peut pas être écrasée pour devenir un bungalow, mais de petits changements peuvent être faits pour que la personne n’ait plus à descendre au sous-sol au quotidien, par exemple.

Par ailleurs, des choses aussi simples que de bonnes chaussures bien ajustées peuvent éviter des chutes (il faudra peut-être faire le deuil des talons hauts). C’est aussi le temps d’ajuster les verres correcteurs et les appareils auditifs. Une cataracte qui traîne ? Il faudrait revoir l’ophtalmologiste. On veut avoir une vision optimale.

Enfin, il n’est certainement pas déraisonnable de consulter son médecin. Celui-ci pourra revoir l’histoire de la chute et s’assurer qu’il n’y a pas un problème organique à la base (par exemple, un problème cardiaque ou neurologique, ou tout simplement de l’hypotension ou de l’hypoglycémie).
Y a-t-il des remèdes contre les chutes ? La vitamine D aurait un effet bénéfique, en plus de faire partie du traitement de l’ostéoporose. Il pourrait être indiqué d’en prescrire. Mais plus important toutefois, il pourrait être indiqué de « déprescrire ».

En effet, de nombreux médicaments dans les pharmacies des personnes âgées peuvent faire tomber. On pense aux sédatifs, aux analgésiques, aux antihypertenseurs et même aux antidépresseurs et aux antipsychotiques (les anti-quelque chose sont souvent des pro-chutes). Attention : il ne faut certainement pas tout arrêter brusquement, mais il est temps de revoir quelles pilules sont vraiment utiles. De la même façon, l’alcool peut faire tomber (ne prenez pas cet air surpris). Par ailleurs, un professionnel de la santé pourra évaluer s’il est temps d’avoir recours à des aides à la marche, comme la canne ou le déambulateur. Dans toutes vos démarches, des professionnels comme les physiothérapeutes et ergothérapeutes seront de précieux alliés.

Si les chutes se produisent malgré tout, il faudra assurer une surveillance plus fréquente de votre tante (faire une vérification téléphonique ou en personne plus souvent). Certaines entreprises offrent un « bouton panique » qui peut aussi être utile. Est-ce que votre proche peut encore vivre seule ? C’est un sujet complexe qui dépend de tellement de facteurs non médicaux… à vous d’aborder le sujet.


Enfin, vous ne pourrez peut-être pas convaincre votre tante de faire tous les changements pour éviter 100 % des chutes. Après tout, il faut respecter son choix de vivre avec un certain risque. Vous lui rendrez toutefois un grand service en prenant ses chutes au sérieux et en discutant ouvertement avec elle de prévention. Vous pourrez peut-être un jour appliquer certains de vos conseils à vous-même. Après tout, nous deviendrons tous des personnes âgées.

RD

Vieillir, partir... et continuer autrement

Article de Michèle Ouimet, journaliste, La Presse+, 1er avril 2018

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(Michèle Ouimet part à la retraite après avoir travaillé pendant 29 ans à La Presse. Voici sa dernière chronique qui porte sur sa « vieillesse ».)

Quand on demandait à Foglia : « Comment ça va ? », il répondait : « Ça va vieux. »

C’était quelques années avant qu’il prenne sa retraite de La Presse. Je ne comprenais pas sa réponse. Je la mettais sur le compte de la coquetterie. Peut-être voulait-il qu’on lui réponde : « Mais non, t’es pas vieux, mon vieux. »


Sauf que depuis un an ou deux, je comprends, car, moi aussi, ça va vieille. Pas vieille dans le sens grabataire, non, non, vieille dans le sens plus tout à fait jeune.

La vieillesse arrive d’un coup, comme si, subitement, on passait de l’autre côté du miroir : la plus vieille à La Presse, des collègues de l’âge de ma fille, des patrons qui ont été mes stagiaires. J’ai même eu une patronne plus jeune que ma fille.

La vieillesse est perfide. Elle s’insinue tranquillement dans votre vie, mine de rien.

Le premier cheveu blanc, les vendeuses qui se mettent à vous vouvoyer, les jeunes qui vous cèdent leur place dans l’autobus, Facebook qui se met à vous vendre des produits pour la ménopause, vos amis qui passent le cap des 40 ans, puis celui des 50 et des 60 ans, les tarifs réduits, vos enfants désormais adultes, vos parents transformés en vieillards, les sujets de conversation qui passent des soirées bien arrosées aux enfants, puis aux bobos qui se transforment en maladie. Et la retraite, bien sûr, le sujet phare qui ouvre la voie de la vieillesse.


Je me rappelle ma première journée à La Presse. Un grand journal avec d’immenses journalistes, comme Pierre Foglia. Je me sentais minuscule.

J’ai tout de suite aimé l’atmosphère surannée de la salle des nouvelles, le tapis taché, les néons cachés par le faux plafond, les grandes fenêtres qui donnaient sur le Quartier chinois au nord et sur le mur aveugle du palais de justice à l’est, les bureaux collés les uns sur les autres et le désordre, Dieu du ciel le désordre, pour ne pas dire le fouillis : des papiers jetés en vrac sur les tables, des documents empilés qui menaçaient de s’écrouler à tout moment, des cendriers remplis de mégots, car à l’époque on avait le droit de fumer, le bruit, les rires, les discussions sérieuses et les commérages.

De ce chaos sortait tous les jours un journal cohérent avec des enquêtes, des nouvelles jouées à la une en gros caractères, sans oublier les autres sections, les arts, le sport, l’économie. Une machine bien rodée malgré les apparences.

Je faisais dorénavant partie de ce chaos organisé, moi, la petite recherchiste qui avait travaillé cinq ans à Radio-Canada sans jamais écrire une ligne dans un journal. J’étais émue et intimidée.


Les années ont passé, elles se sont additionnées sans me demander ma permission. Au début, je faisais partie des jeunes, puis, furtivement, je suis passée des plus jeunes aux plus vieux. Pourtant, j’avais la même énergie, celle de mes 35 ans. Dans ma tête, je n’avais pas vieilli.

Mon corps a commencé à me trahir à 62 ans, lui qui avait toujours tenu le coup. Depuis un an, j’ai
des hernies discales qui m’empoisonnent la vie et qui m’empêchent de nager mes 80 longueurs de piscine, comme je l’ai fait toute ma vie.

Je vous rassure, je vais beaucoup mieux. On vit très bien avec des disques intervertébraux écrasés… une fois la douleur passée. J’ai eu mal pendant un an. Il faut dire que j’ai joué avec le feu en allant en République démocratique du Congo et en Arabie saoudite. Mea culpa. Moi qui sacrais beaucoup, j’en ai rajouté une couche. La douleur stimule les sacres, croyez-moi.

J’avais parfois l’impression que mes hernies avaient kidnappé ma vie, les salopes. Excusez-moi, mais ça me fait un bien fou de les insulter.

Quand je marchais, je cherchais un banc où je pourrais me reposer quelques minutes et je calculais chaque déplacement en fonction du nombre de pas à faire. Dans l’autobus, je sautais sur le premier banc vide. Un peu plus et je poussais l’audace jusqu’à demander à un jeune de me céder sa place, mais l’orgueil m’en a empêchée. Alors oui, ça va vieille.

J’ai décidé de prendre ma retraite avant mes hernies discales. J’ai eu de la difficulté à apprivoiser le mot. Retraite.

Au début, il m’apparaissait obscène, pour ne pas dire outrageant, mais j’ai fini par l’amadouer à force de le répéter dans ma tête.

À partir de janvier, j’ai commencé à calculer les dimanches soirs qui me séparaient de ma retraite. J’ai toujours détesté les dimanches qui viennent avec une anxiété que je n’ai jamais comprise, encore
moins maîtrisée.

L’anxiété de quoi ? Je ne sais pas : redémarrer la machine ? Courir toute la journée ? La pression des heures de tombée ? La vie qui va trop vite ? J’écris de plus en plus lentement, d’ailleurs. Ça doit venir avec la vieillesse. Et le doute. Car on doute en vieillissant, ce qui est peut-être une bonne chose, allez savoir.

Eh oui, la retraite. J’ai peur du vide, bien sûr, qui n’a pas peur du vide ? Peur aussi de mon radotage, une autre chose qui, paraît-il, vient avec l’âge, radotage qui sera alimenté par la nostalgie. Maudite nostalgie, je suis forte là-dessus. J’ai passé des années à être incapable de regarder des photos de ma fille enfant parce que ça me mettait à l’envers.

Je vais écrire des livres. Et je vais aussi faire des reportages pour La Presse. C’est ce que j’ai fait pendant 29 ans. Je ne peux pas m’imaginer vivre sans écrire, mais je le ferai à mon rythme, sans pression. C’est ça aussi, vieillir, laisser du temps au temps, comme disait Cervantès… Miguel de Cervantès, l’écrivain espagnol qui a écrit le célèbre Don Quichotte.

Je quitte La Presse, ma deuxième maison, avec un pincement au cœur. Parfois, je me demande si je n’ai pas passé plus de temps ici que chez moi. La Presse, c’est ma deuxième famille. Quand ça fait 29 ans que tu travailles au même endroit, tu développes des amitiés solides.

Avant de partir, j’ai fait mon ménage, j’ai ramassé quelques livres et calepins de notes, mon costume de bain qui pendait, accroché à un tiroir, avec mon pince-nez et mon casque de bain, mes vieux souliers qui traînaient sous mon bureau depuis une éternité, puis j’ai jeté un dernier regard sur cette salle que j’ai tant aimée avant de fermer la porte une dernière fois.

Dieu que ce journal va me manquer.

N.B. La Presse tient à rappeler que l’excellence du travail de Michèle Ouimet a été soulignée à maintes reprises. Elle est la lauréate d’une vingtaine de prix prestigieux de journalisme. 

RD

Des clefs pour vivre dans la joie

Article de Marie-France Bornais, Journal de Québec, 10 mars 2018

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Avec intelligence et sensibilité, le philosophe, sociologue et auteur français Frédéric Lenoir rend accessible la pensée du grand philosophe Baruch Spinoza, démontrant à quel point il était visionnaire et éclairant dans son nouveau livre, Le miracle Spinoza.

Le livre, déjà best-seller tant en France qu’au Québec, raconte la vie de ce philosophe hollandais du 17e siècle d’origine juive, exclu à 23 ans de la synagogue pour avoir proposé une lecture rationaliste de la Bible. L’auteur analyse sa philosophie et en tire des enseignements qui collent parfaitement à la vie d’aujourd’hui.

Frédéric Lenoir a été étonné par la modernité de la pensée de Spinoza, qu’il a étudiée avec attention. « Tant du point de vue politique, scientifique, psychanalytique, c’est incroyable comme il est le précurseur de plein de choses », note-t-il en entrevue lors d’une tournée promotionnelle au Québec.
 
L’éthique de Spinoza l’a beaucoup intéressé. « Il renverse complètement la problématique morale traditionnelle depuis les Grecs. [...] Il nous dit que l’esprit ou le corps, l’âme ou le corps, c’est la même chose. Il n’y a pas de différence. Simplement, d’un côté, c’est la matière, et de l’autre, c’est l’esprit. Mais les deux, c’est une seule réalité. »

Tout est donc lié. « Il faut unir le corps et l’esprit pour aller vers autre chose, qui est le passage de la tristesse à la joie. Le corps et l’esprit doivent travailler ensemble pour nous mettre dans la joie. Du coup, la morale, ce n’est plus de dominer les passions, d’une manière un peu ascétique, c’est quitter les passions tristes (tout ce qui nous rabaisse, nous diminue, nous met dans la colère, l’envie, le ressentiment) et aller vers les passions joyeuses, c’est-à-dire la joie, l’amour, la gratitude – tout ce qui nous fait grandir. »
Une pensée moderne

La pensée de Spinoza s’applique complètement à la vie moderne, assure-t-il. « Spinoza nous donne
une clef en nous disant que la nature de chacun d’entre nous est faite pour s’accomplir et qu’il faut orienter sa vie de manière à sélectionner les bonnes rencontres (l’alimentation, les personnes, les idées, les croyances), de manière à ce que chaque rencontre s’harmonise avec notre nature. C’est ça qui va nous faire grandir et nous mettre dans la joie. »

« Donc, il est un philosophe très positif et très constructif qui nous dit, apprenons à discerner ce qui nous convient et à éliminer ce qui ne nous convient pas, de manière à ce qu’on puisse s’accomplir, être dans la joie. Plus les gens seront joyeux, développeront leur nature, plus ils sauront s’accorder les uns aux autres. »

C’est une vision qu’il trouve extrêmement lucide. « Plus les gens sont heureux, plus les gens sont généreux. Ils ont envie de partager. Alors que les gens qui sont aigris, mal dans leur peau, ce sont des gens qui sont plutôt dans la violence, dans la compétition, dans la lutte contre les autres. »
« Spinoza nous dit : trouvez votre axe, trouvez votre centre. Arrivez à trouver votre nature véritable et à vous accomplir selon votre nature propre. »

RD

Les aînés sont des victimes faciles pour les fraudeurs

Article de Stéphane Desjardins, Journal de Québec, 16 mars 2018


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Les personnes âgées sont souvent seules à la maison. Et, c’est culturel, elles ont tendance à faire confiance rapidement. Les arnaqueurs le savent.

Les aînés sont souvent mal à l’aise avec les technologies et, par leur éducation, ont de la difficulté à raccrocher le téléphone ou simplement dire « non ». Quelles sont les principales fraudes qui les ciblent ?

1. Hameçonnage. Le phishing représente 80 % des fraudes signalées. Vous recevez un appel ou un courriel vous invitant à rappeler X ou à aller sur un site internet où il faut inscrire mot de passe et NIP. Parfois, un réparateur vous offre de « soigner » votre ordinateur à distance. Sinon, on vous avertit que le fisc vient de remporter un procès contre vous et vous devez rappeler une « agence de recouvrement », qui « exigera » vos renseignements personnels. Raccrochez. Jetez le courriel.
2. Mauvais placement. On vous propose un placement sans risque à très gros rendement (20 % annuel, par exemple). Pire, le fraudeur est un « ami », une connaissance. Un autre conseiller financier vous dira que c’est un mirage.
3. Vente sous pression. On vous invite à un séminaire gratuit sur les placements et vous devez signer le contrat sur-le-champ.
4. Besoin d’argent, vite ! C’est « l’escroquerie de grands-parents ». Le fraudeur se fait passer pour un de vos petits-enfants, prétend qu’il est emprisonné à l’étranger ou qu’il a eu un accident, et demande un virement pour se sortir du pétrin. Et, surtout, il exige de ne pas en parler aux parents pour ne pas les inquiéter. Appelez-les tout de suite !
5. Transfert de fonds. Vous recevez un courriel du représentant d’une corporation ou d’une association qui veut transférer des fonds importants au Canada et qui cherche un intermédiaire. Il vous offre une juteuse commission. Pour établir la transaction, il vous demande un premier transfert d’argent.
6. Concours. Vous recevez un courriel vous prévenant que vous avez gagné un prix. Mais pour l’obtenir, vous devez composer un numéro 900 ou 976... qui facture des frais de 5 $ la minute, où vous entendez un robot vous féliciter longuement d’avoir gagné. Les minutes (et les dollars) s’accumulent. Pire, on vous appelle pour vous dire que vous vous êtes fait arnaquer dans le cadre d’un concours. Le fraudeur vous demande de l’argent pour démarrer un recours.
7. L’entrepreneur itinérant. Il vous propose de ramoner la cheminée, d’inspecter le grenier pour vérifier l’isolation ou vous fera économiser gros avec une thermopompe. Refusez ces travaux inutiles.
8. Vol de courrier. On fouille votre boîte aux lettres extérieure pour subtiliser des documents officiels (T-4, avis de cotisation, facture, état de compte) et recouper ces informations (souvent avec celles sur Facebook) pour voler votre identité.

Conseils

  • Ne donnez jamais votre numéro de carte de crédit à un inconnu par téléphone ou par internet.
  • Ne virez jamais d’argent à distance, quelles que soient les circonstances.
  • Dès les premiers soupçons, contactez la police.
  • Un proche vous fait du chantage affectif pour avoir de l’argent ? Appelez la Ligne Aide Abus Aînés 1-888-489-2287 ou www.aideabusaines.ca.
  • Guide de la GRC : bit.ly/2GuBguv
RD

Vrai-faux : quelle stratégie pour mieux dormir ?





L'alcool favorise-t-il le sommeil? Les huiles essentielles peuvent-elles aider à s'endormir? A l'occasion de la Journée Mondiale du Sommeil qui a eu lieu vendredi, le 16 mars, voici 7 idées reçues au banc d'essai.

Il faut avoir bien chaud pour mieux dormir
FAUX. La température idéale dans la chambre à coucher se situe entre 16 et 18 degrés.

Faire du sport le soir empêche de dormir
VRAI. L'activité physique augmente la température corporelle alors qu'elle doit baisser pour trouver le sommeil. Idéalement, il faut éviter de s'entraîner 3 heures avant le coucher, de faire des activités stimulantes une heure avant ( jeux vidéo, écrans etc..), ne pas prendre des douches trop chaudes et dîner léger.

L'alcool favorise le sommeil
FAUX. L'alcool agit comme un leurre. Si la consommation d'alcool peut favoriser l'endormissement, elle diminue la qualité du sommeil en favorisant les réveils nocturnes, selon l'Institut National du Sommeil et la Vigilance (INSV) .

Les huiles essentielles sont très efficaces pour s'endormir
VRAI. Certaines huiles essentielles du fait de leur caractère très concentré permettent de se relaxer profondément. L'orange, la mandarine, la marjolaine et l'ylang ylang par exemple sont les plus indiquées. Comme un rituel avant le coucher, une ou deux gouttes à respirer sur un mouchoir permettent de trouver le calme et chasser le stress.

Dormir peut aider à mincir
VRAI. Dormir suffisamment permet de réguler son poids. Des études ont montré que le manque de sommeil était un facteur de risque de l'obésité, chez les enfants notamment selon de récents travaux. Quand on manque de sommeil, l'appétence pour le sucré augmente, selon une  étude de chercheurs du King's College London publiée en janvier.

Faire des siestes permet de récupérer
VRAI ET FAUX. S'accorder des siestes de 20 minutes dans la journée avant 16h est un excellent moyen de compenser une nuit trop courte. Au-delà de cette durée, y compris le week-end, les effets peuvent être contre-productifs en décalant l'horaire d'endormissement.

Le manque de sommeil crée de la fatigue mais n'affecte pas la santé
FAUX. En deçà des 7 heures par nuit recommandées pour les adultes (8 à 10 heures chez les enfants et adolescents), les risques de dépression, stress, anxiété, fatigue, problèmes cardio-vasculaires, blessures et mémoire sont augmentés.

Source :  https://www.rtbf.be/tendance/bien-etre/detail_vrai-faux-quelle-strategie-pour-mieux-dormir?id=9867218

RD