Vivre la vie d'un Senior

lundi 12 décembre 2022

Développer des technologies en tenant compte des personnes âgées

 RADIO-CANADA,CA, 12 décembre 2022

 Développer des technologies en tenant compte des personnes âgées

 En 2024, un Canadien sur quatre aura plus de 65 ans. Nadia Seraiocco, doctorante en communication, et Lorraine Pagé, conférencière à l'Université du troisième âge de l'Université de Sherbrooke, se demandent comment faire pour que les nouvelles technologies soient accessibles aux personnes âgées, alors que l'intégration sociale passe désormais par le numérique. Elles se demandent également à qui revient la responsabilité de participer à cette inclusion et soulèvent plusieurs questions qui y sont liées.

« Beaucoup de recherches se font, mais il n’y a pas de mise en application. Le monde techno est là pour générer des profits, et les personnes âgées ne sont pas celles qui vont dépenser des millions. On passe donc à côté de l’adaptation qu’il faudrait faire pour les inclure. »

— Une citation de  Lorraine Pagé

« Il faudrait tenir compte des différences sensorielles [entre les personnes et les tranches d'âge], mais là où l'on développe la plupart des applications, c’est dans la Silicone Valley, avec des hommes blancs de 35 à 45 ans qui ont beaucoup de biais inconscients. »

— Une citation de  Nadia Seraiocco

dimanche 4 décembre 2022

Les aînés québécois de demain seront encore plus pauvres

 Article de  FRANCIS HALIN, Journal de Montréal, 4 décembre 2022

 Les décisions financières à prendre pour maximiser son revenu de retraite |  LesAffaires.com

 « Des milliers de travailleurs qui n’épargnent pas suffisamment dans une société qui vieillit rapidement, c’est une bombe à retardement sociale et financière », a affirmé Janie C. Béïque, PDG du Fonds de solidarité FTQ.

C’est ce que craint la PDG du Fonds FTQ au regard du faible niveau d’épargne actuel

Revenus faibles pour 49,2 %

À l’heure actuelle, selon l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) près de la moitié des aînés du Québec (49,2 %) vivent sous le seuil du revenu viable.

D’après une étude de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) avec l’Observatoire québécois des inégalités (OQI), rendue publique hier, une pauvreté « invisible » touche ainsi les aînés.

« La dignité des aînés, c’est non seulement lutter contre la maltraitance, l’âgisme et l’isolement, mais c’est aussi de nous assurer qu’ils aient accès à un revenu décent », a déploré Pierre Lynch, président de l’AQDR.

Ce constat, Janie C. Béïque, PDG du Fonds de solidarité FTQ, l’a soulevé à maintes reprises hier devant un parterre de gens d’affaires à Montréal.

« Un aîné québécois a des revenus moyens de 9000 $ par année de moins que son voisin ontarien. Quarante mille dollars contre 49 000 $ », a-t-elle souligné.

 Retraités les plus pauvres au pays 

« On produit les retraités les plus pauvres au Canada », a déploré en marge de l’événement Serge Cadieux, premier vice-président au développement du marché de l’épargne du Fonds FTQ.

« Notre premier ministre n’arrête pas de nous dire qu’il veut se comparer avec l’Ontario, que l’on devrait être aussi riche », a-t-il lancé.

Dans son allocution, Mme Béïque a précisé que plus de 39 % des personnes aînées au Québec touchent le Supplément de revenu garanti.

Mais, on ne baisse pas les bras

Rappelons que la contribution moyenne des actionnaires du Fonds de solidarité FTQ est de 2900 $ par année.

« Moi, je refuse que des gens travaillent si fort, pour arriver avec si peu à leur retraite », a-t-elle lancé.

« La flambée du coût de la vie rend déjà l’effort d’épargne plus difficile. Il faut continuer de travailler tous dans le même sens pour soutenir les travailleurs », a-t-elle conclu.

D’après l’AQDR, il faut une augmentation annuelle de 4000 $ du soutien aux aînés et une admissibilité aux crédits d’impôt dès l’âge de 65 ans avec une modulation selon le revenu de 8000 $ pour les deux paliers gouvernementaux.

 RD