Vivre la vie d'un Senior

lundi 12 décembre 2022

Développer des technologies en tenant compte des personnes âgées

 RADIO-CANADA,CA, 12 décembre 2022

 Développer des technologies en tenant compte des personnes âgées

 En 2024, un Canadien sur quatre aura plus de 65 ans. Nadia Seraiocco, doctorante en communication, et Lorraine Pagé, conférencière à l'Université du troisième âge de l'Université de Sherbrooke, se demandent comment faire pour que les nouvelles technologies soient accessibles aux personnes âgées, alors que l'intégration sociale passe désormais par le numérique. Elles se demandent également à qui revient la responsabilité de participer à cette inclusion et soulèvent plusieurs questions qui y sont liées.

« Beaucoup de recherches se font, mais il n’y a pas de mise en application. Le monde techno est là pour générer des profits, et les personnes âgées ne sont pas celles qui vont dépenser des millions. On passe donc à côté de l’adaptation qu’il faudrait faire pour les inclure. »

— Une citation de  Lorraine Pagé

« Il faudrait tenir compte des différences sensorielles [entre les personnes et les tranches d'âge], mais là où l'on développe la plupart des applications, c’est dans la Silicone Valley, avec des hommes blancs de 35 à 45 ans qui ont beaucoup de biais inconscients. »

— Une citation de  Nadia Seraiocco

dimanche 4 décembre 2022

Les aînés québécois de demain seront encore plus pauvres

 Article de  FRANCIS HALIN, Journal de Montréal, 4 décembre 2022

 Les décisions financières à prendre pour maximiser son revenu de retraite |  LesAffaires.com

 « Des milliers de travailleurs qui n’épargnent pas suffisamment dans une société qui vieillit rapidement, c’est une bombe à retardement sociale et financière », a affirmé Janie C. Béïque, PDG du Fonds de solidarité FTQ.

C’est ce que craint la PDG du Fonds FTQ au regard du faible niveau d’épargne actuel

Revenus faibles pour 49,2 %

À l’heure actuelle, selon l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) près de la moitié des aînés du Québec (49,2 %) vivent sous le seuil du revenu viable.

D’après une étude de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) avec l’Observatoire québécois des inégalités (OQI), rendue publique hier, une pauvreté « invisible » touche ainsi les aînés.

« La dignité des aînés, c’est non seulement lutter contre la maltraitance, l’âgisme et l’isolement, mais c’est aussi de nous assurer qu’ils aient accès à un revenu décent », a déploré Pierre Lynch, président de l’AQDR.

Ce constat, Janie C. Béïque, PDG du Fonds de solidarité FTQ, l’a soulevé à maintes reprises hier devant un parterre de gens d’affaires à Montréal.

« Un aîné québécois a des revenus moyens de 9000 $ par année de moins que son voisin ontarien. Quarante mille dollars contre 49 000 $ », a-t-elle souligné.

 Retraités les plus pauvres au pays 

« On produit les retraités les plus pauvres au Canada », a déploré en marge de l’événement Serge Cadieux, premier vice-président au développement du marché de l’épargne du Fonds FTQ.

« Notre premier ministre n’arrête pas de nous dire qu’il veut se comparer avec l’Ontario, que l’on devrait être aussi riche », a-t-il lancé.

Dans son allocution, Mme Béïque a précisé que plus de 39 % des personnes aînées au Québec touchent le Supplément de revenu garanti.

Mais, on ne baisse pas les bras

Rappelons que la contribution moyenne des actionnaires du Fonds de solidarité FTQ est de 2900 $ par année.

« Moi, je refuse que des gens travaillent si fort, pour arriver avec si peu à leur retraite », a-t-elle lancé.

« La flambée du coût de la vie rend déjà l’effort d’épargne plus difficile. Il faut continuer de travailler tous dans le même sens pour soutenir les travailleurs », a-t-elle conclu.

D’après l’AQDR, il faut une augmentation annuelle de 4000 $ du soutien aux aînés et une admissibilité aux crédits d’impôt dès l’âge de 65 ans avec une modulation selon le revenu de 8000 $ pour les deux paliers gouvernementaux.

 RD

 

dimanche 13 novembre 2022

L'INFLATION FORCE LES AÎNÉS À S'ENDETTER À OUTRANCE

 Article de Emmanuelle Gril, Journal de Montréal, 8 novembre 2022,

Les aînés plus vulnérables à la précarité financière – AQDR  Laval-Laurentides

Si vous êtes à la retraite, sans doute trouvez-vous que le poids de l’inflation pèse lourd sur vos finances, à un point tel que vous devez vous endetter un peu plus chaque mois pour réussir à boucler votre budget. Vous êtes malheureusement loin d’être un cas isolé...

Ainsi, selon la dernière enquête publiée par l’agence de crédit Equifax, l’endettement des Canadiens ne cesse de croître. 

À un point tel que la dette non hypothécaire moyenne atteint près de 21 200 dollars par consommateur, des niveaux jamais vus depuis le début de 2020. 

Un fléau qui se répand

Plus de la moitié des personnes interrogées ont dit s’inquiéter de ne pas pouvoir payer les factures courantes et le loyer, en particulier les personnes de 65 ans et plus.

Les retraités sont d’ailleurs plus nombreux que jamais à cogner aux portes de firmes de syndics autorisés en insolvabilité, témoigne Éric Lebel, associé, redressement et insolvabilité chez Raymond Chabot. 

« On assiste à une croissance accélérée. Aujourd’hui, un client sur 10 a plus de 65 ans », constate le syndic autorisé en insolvabilité.

Une tendance que confirment les statistiques du Bureau du surintendant des faillites du Canada. Selon ces données, en 2021 les consommateurs âgés de 65 ans et plus représentaient au Québec plus de 15 % des dossiers en insolvabilité. En 2014, ce taux n’était que de 10 %.

Comment s’explique cette forte hausse ? Éric Lebel souligne que les retraités qui vont consulter son bureau peuvent faire face à diverses difficultés. 

« Par exemple, ils n’ont pas pu cotiser suffisamment à leur REER pendant leur vie active. Ils doivent vivre avec les seules pensions gouvernementales, ce qui ne suffit pas toujours. De plus, les revenus diminuent à la retraite, mais les dépenses de base restent similaires, et ils vont utiliser les cartes de crédit pour compenser le manque à gagner », illustre-t-il. 

Autres cas fréquents : le décès du conjoint qui place le survivant dans une position précaire, mais aussi un divorce ou une séparation. Des problèmes de santé entraînant des frais coûteux peuvent aussi précipiter le retraité dans des problèmes financiers. 

Précautions à prendre

Pour éviter de se retrouver dans une situation précaire à la retraite, idéalement il faudrait arriver sans dettes à cette étape de la vie. 

RD

ATTENTION AUX FRAUDES DE TOUTES SORTES

 La fraude sur Internet, comment la prévenir! - MD Informatique Inc.

Les escroqueries de la part de sociétés et d’individus malveillants se multiplient. Nous vous invitons à maintenir votre vigilance lors de vos achats et sollicitations en ligne.

Aucun interlocuteur se présentant comme un collaborateur de notre établissement, ou comme l’un de nos prestataires, n’est autorisé à vous contacter pour :

  • la modification ou la communication de vos données personnelles (numéro de téléphone, adresse mail, …)
  • vos identifiants et mot de passe pour accéder à votre banque en ligne, ou les éléments sur votre carte bancaire (numéro, date d’expiration, cryptogramme et/ou code confidentiel)
  • un code de validation d’une opération faite sur Internet qui vous est adressée par mail, sms ou Secur’Pass
  • d’annuler une opération frauduleuse de type paiement ou virement (par validation Secur’Pass)
  • de cliquer sur un lien pour réaliser une maintenance ou pour tout autre motif

 Nous vous recommandons de redoubler de vigilance vis-à-vis des messages de source inconnue.

Vous pouvez également signaler un mail frauduleux via le site suivant : 
 

Portail officiel de signalements de contenus illicites

Les arnaques et les fraudes ont toujours existé. Avec le développement d’Internet et la dématérialisation des données, le phénomène a pris de l’ampleur et fait tous les jours de plus en plus de victimes, entreprises comme particuliers.

Les fraudeurs rivalisent d’imagination et d’ingéniosité pour monter des arnaques toujours plus sophistiquées. Une partie des escroqueries résultent d’un simple vol de documents (papiers d’identité, carte bancaire…) ou d’un piratage informatique plus élaboré, dans le but d’usurper l’identité des victimes.

D’autres reposent sur des principes qui consistent à manipuler psychologiquement des cibles pour leur soutirer des informations ou des données sans qu’elles s’en aperçoivent et pour s’en servir à des fins malhonnêtes.

Comment se protéger des fraudeurs ?

Derrière l’apparente facilité d’Internet se cachent de nombreuses personnes dont les intentions sont mauvaises. La méfiance est de mise. Internet pouvant être comparé à une immense place de marché et d’échanges, il est prudent de se protéger autant que l’on se protège lorsque l’on sort de chez soi. Vous viendrait-il à l’idée de laisser votre carte bancaire sans surveillance dans un magasin ou de ne pas fermer à clé votre maison ?

Sur Internet, c’est la même chose. Il est important de garder ses données dans un espace sécurisé, de ne pas divulguer d’informations personnelles à des tiers et de ne pas accepter des cadeaux de n’importe qui. Méfiez-vous en effet des offres trop alléchantes. 

Vérifiez régulièrement vos relevés bancaires et faites opposition sur votre carte dès qu’une sortie d’argent vous semble suspecte. En résumé, ne vous baladez pas sur Internet sans protection et sans réfléchir un minimum à vos agissements.

Nous revenons pour vous, dans cet article, sur les fraudes les plus couramment rencontrées sur internet et ailleurs. Et nous vous donnons des astuces pour vous en prémunir.

 Les différents types de fraude

 Le Phishing (ou hameçonnage) est une technique frauduleuse consistant à envoyer de manière massive un message semblant légitime (il peut s’agir de mail le plus souvent, ou de SMS) pour inciter la victime à cliquer sur un lien ou une pièce jointe potentiellement malveillants.


L’identité d’organismes ou d’entités connues (Netflix, organismes d’état comme le site des impôts, etc.) tout comme celui de la Caisse d’Epargne, qu’il s’agisse de sa dénomination ou de son logo, est régulièrement utilisée par des tiers à des fins frauduleuses auprès de particuliers ou de PME/TPE.

L’ouverture d’une pièce jointe ou l’accès à un lien peuvent conduire à l’installation d’un malware ou ransomware (*) sur votre ordinateur.

L’accès à un lien non sécurisé peut permettre le vol et/ou la fuite de données confidentielles comme vos identifiants/mots de passe, numéros et codes de cartes bancaires, etc.

Ces données peuvent ensuite permettre au fraudeur de réaliser de l’ingénierie sociale : par exemple vous pouvez recevoir des appels de faux conseiller clientèle ou de faux service client, prétextant des paiements frauduleux ou des virements à annuler, qui seront en réalité validés par les codes que vous transmettrez.
(*) chiffrement des données de l’ordinateur et réclamation d’une rançon contre le décryptage de ces données.

LA FRAUDE AU PRÉSIDENT
Un fraudeur usurpe l’identité d’un cadre dirigeant de l’entreprise, dans le but de vous faire réaliser une opération urgente et/ou confidentielle d’un montant souvent important (opération vers un IBAN frauduleux, souvent étranger).
Il s’agit d’une technique dite « d’ingénierie sociale ».

* Ce type de fraude concerne la clientèle entreprise.
 
LA FRAUDE AU SENTIMENT

Les fraudeurs utilisent de fausses identités et de fausses photos pour séduire leurs victimes en ligne. Ils gagnent la confiance des personnes avec qui ils échangent des messages par le biais de sites de rencontres, les séduisent, et ensuite les manipulent pour leur soutirer de l’argent.

Les arnaqueurs inventent des histoires de proches qui ont besoin de soins médicaux d’urgence, ou de souhait de venir les rejoindre par exemples. Ils réclament de l’argent en jouant sur la corde sensible des personnes piégées. Une fois l’argent envoyé, les faux amoureux et leurs belles promesses disparaissent dans la nature.


Comment vous en prémunir ?

• Restez sur vos gardes et méfiez-vous des rencontres en ligne qui paraissent trop idylliques.
• N’envoyez jamais d’argent et ne donnez pas de renseignements bancaires ou trop personnels sur un site de rencontre.
• N’acceptez jamais non plus d’encaisser un chèque en échange d’un transfert d’argent ou de cartes prépayées. Il s’agira sûrement d’un chèque sans provision ou d’un chèque volé.

LES ARNAQUES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

 Promesse d’argent facile, travail à son domicile très bien rémunéré ou encore demande de service moyennant commission, les victimes sont approchées sur les réseaux sociaux par des fraudeurs peu scrupuleux qui utilisent de faux comptes et de faux profils.


La fraude la plus fréquente est celle du « virement commissionné ». En échange d’une commission intéressante, la victime doit réceptionner des fonds sur son compte puis effectuer un virement généralement vers une banque étrangère ou une banque en ligne.

Le crédit au compte peut s’effectuer :
– Par virement
– Par chèque (remise effectuée par le fraudeur grâce à l’IBAN communiqué par le client).

Malheureusement, une fois le transfert d’argent effectué, la victime s’aperçoit que le chèque revient en impayé et que le fraudeur a fui avec la somme. Il n’est bien sûr plus joignable et a fermé tous ses profils sur les réseaux sociaux.
Dans quelques cas la victime confie sa CB et le code à son « ami(e) » pour des retraits au DAB/GAB. Flairant l’argent facilement gagné, la personne ne se méfie pas et donne toutes ses coordonnées bancaires à l’arnaqueur qui l’a contactée.

Comment vous en prémunir ?

• N’acceptez sur les réseaux sociaux que les personnes que vous connaissez vraiment ou qui font partie de votre réseau personnel et/ou professionnel.
• Méfiez-vous des promesses d’argent facile.
• Ne donnez jamais vos coordonnées bancaires à des inconnus.

LES FAUSSES OFFRES D'EMPLOI

Les sites d’offres d’emplois cachent parfois des arnaqueurs qui cherchent à profiter de la fragilité des personnes à la recherche d’un nouveau travail.

Il est donc conseillé aux demandeurs d’emploi de se méfier des offres anormalement alléchantes ou trop engageantes :

• salaire anormalement élevé ;
• horaires allégés ou travail à domicile peu laborieux ;
• offre envoyée à des heures inhabituelles pour une société ;
• offre contenant des fautes d’orthographe ou de grammaire ;
• expéditeur d’un autre pays ou continent ;
• offre qui vous demande d’envoyer de l’argent pour obtenir un entretien ou un dossier de candidature.

L’unique objectif de ces fausses offres est d’obtenir des informations personnelles et de vous escroquer.

Comment vous en prémunir ?

• Vérifiez bien toutes les informations et les coordonnées présentes sur l’annonce. Vérifiez la présence de l’entreprise sur le web et sa réputation. Si vous ne trouvez rien sur cette société ou si vous tombez sur un site peu fiable, ne donnez pas suite.
• Gardez à l’esprit qu’une entreprise normale ne vous demandera jamais d’argent pour quoique ce soit, ni ne vous en versera avant la signature d’un contrat de travail.
• Méfiez-vous des offres trop belles. Vérifiez la syntaxe et le style de l’annonce. Les vraies annonces sont rédigées par des professionnels des ressources humaines et ne comportent pas de fautes ou de tournures de phrases insolites.

LA FRAUDE AU PRÊT

Depuis quelque temps, la fraude au rachat de crédit s’intensifie. Dans ce scénario de fraude, des escrocs se font passer pour un organisme de crédit. Ils contactent les détenteurs de crédit avec la promesse d’un rachat à un taux imbattable.
Prétextant les démarches pour une ouverture de dossier, les fraudeurs soutirent aux victimes toutes les informations nécessaires à l’ouverture d’un crédit en ligne. Un nouveau crédit est alors ouvert avec l’identité usurpée.

La somme empruntée est sur le compte de la victime qui est ensuite recontactée pour transférer le montant vers un compte externe. Croyant finaliser l’opération de rachat de crédit, la victime ne se méfie pas et son argent est récupéré par le fraudeur.

Comment vous en prémunir ?

• Parlez à votre conseiller bancaire avant toute démarche de ce type.
• Vérifiez toutes les informations concernant la société de crédit en question.
• Méfiez-vous si un professionnel de crédit vous demande de rester discret sur le rachat. Ce n’est jamais bon signe.

LA FRAUDE AU PLACEMENT
 
Le faux placement est une offre qui s’annonce comme très rentable, à rendement rapide, voire « sans risque », mais fausse.

Scénario :

Sur Internet ou sur les réseaux sociaux, une pub vante un livret d’épargne ou placement (vin, diamants, crypto-actifs…) très rentable, garanti et net d’impôts. Elle renvoie vers un site rassurant avec simulateur et rattaché à une banque connue, avec même un certificat de garantie. Vous êtes en fait dirigé vers un site malveillant : aussi bien fait soit-il, le site est tenu par des fraudeurs qui usurpent parfois l’identité d’organismes financiers inscrits au registre officiel (Orias/Regafi).

Vous recevez un appel d’un conseiller financier vous promettant un investissement idéal, très rentable, garanti et voire sans risque, éventuellement réservé à quelques initiés, ou à durée limitée. Son discours est particulièrement séduisant et ledit conseiller est très sympathique.

Il vous incite à faire un virement rapidement. Il s’agit d’un fraudeur qui cherche à vous soutirer de l’argent.

Il n’existe pas de placement miracle à forte rentabilité et sans risque.
 
 Les arnaques et les fraudes sont nombreuses.

Les fraudeurs ont l’imagination fertile et sont de plus en plus organisés. Méfiez-vous des histoires trop belles, des gains d’argent faciles ou des abonnements à prix cassés.

Les arnaqueurs vous approchent aujourd’hui dans les endroits où vous passez le plus de temps : réseaux sociaux, sites de jeux en ligne ou sites de rencontre. Et même sites de recherche d’emploi par le biais de fausses annonces ! 

Toute approche un peu trop insistante doit paraître suspecte. Ne divulguez jamais d’informations personnelles et faites attention de ne pas trop exposer votre vie sur le net.

Fiez-vous à votre instinct avant tout et ne baissez jamais votre vigilance.

Si vous êtes victimes d’une fraude qui a trait à votre argent directement, déposez plainte et parlez-en à votre conseiller bancaire dans les plus brefs délais.

RD

Soutenons les proches aidants

 POINT DE VUE DE France Boisclair, présidente du conseil d’administration, Proche aidance Québec, Journal de Montréal, 7 novembre 2022

Soutenons les proches aidants | Le Journal de Québec

Lorsqu’on pense aux aînés et au vieillissement de la population, notre pensée se tourne presque automatiquement vers nos CHSLD ou les toutes nouvelles maisons des aînés. Pourtant, au Québec, ce sont 85 % des soins aux aînés qui sont assurés par des personnes proches aidantes selon le ministère de la Santé et des Services sociaux. 

Dans le cadre de la Semaine nationale des personnes proches aidantes qui se tient sous le thème « Ensemble, cultivons l’humain » jusqu’au 12 novembre, nous soulignerons leur implication, mais également le soutien que les organismes communautaires leur offrent dans leur parcours. 

À cette occasion, il importe de rétablir les faits et de souligner quelques données sur ces femmes et hommes dévoués. En effet, rappelons que les proches aidants apportent un soutien infaillible à un membre de leur entourage qui présente une incapacité temporaire ou permanente.

Les femmes oui, mais aussi les jeunes !

Parmi la personne sur quatre au Québec qui se retrouve en situation de proche aidance, 58 % sont des femmes. Elles offrent un soutien informel, qui prend différentes formes, que ce soit le transport, l’aide aux soins personnels, aux travaux domestiques, le soutien émotionnel ou l’organisation des soins. Ce rôle, qui n’est pas toujours un choix personnel, exige beaucoup de ténacité. 

D’ailleurs, nous oublions trop souvent que plusieurs jeunes jouent également ce rôle d’importance. Alors que les statistiques sur le sujet sont minces au Québec, on estime qu’il y aurait près de 2 millions de personnes âgées de moins de 25 ans au Canada qui agissent en tant que proches aidants. Ils assurent les soins, tout en allant à l’école, au cégep ou à l’université. 

Une charge qui n’est pas sans importance 

En tant que société, nous devons réaliser que la proche aidance, sans soutien adéquat, représente un coût important d’un point de vue socio-économique. On estime que 20 % des proches aidants vivent de l’insécurité financière alors qu’une perte de revenus moyenne de 16 000 $ est enregistrée en raison de la réduction des heures de travail. Pourtant, au Québec, seuls 3,2 % des proches aidants ont obtenu un crédit d’impôt en 2017, d’un montant moyen de 559 $. 

Outre les impacts financiers, les conséquences sur la qualité de vie des personnes proches aidantes sont importantes. On estime que 64 % d’entre eux ont diminué leurs activités sociales ou de détente. Plus important encore, les jeunes proches aidants ont 60 % plus de risques de développer des troubles de santé mentale tels que de l’anxiété ou de la dépression, alors que 34 % d’entre eux développent des comportements d’automutilation et que 36 % ont des idées suicidaires, selon plusieurs études canadiennes. 

Des solutions

Proche aidance Québec travaille en collaboration avec le gouvernement pour l’application du plan d’action gouvernemental en proche aidance, développé dans les dernières années. Il importe aussi de se pencher sur l’augmentation de l’accès et la diversification des services de répit pour les personnes proches aidantes, et surtout, que cet accès soit disponible dans toutes les régions du Québec. De plus, il serait opportun de travailler à la modernisation de la Loi sur les normes du travail afin de briser le cycle d’appauvrissement dans lequel sont plongées de nombreuses personnes proches aidantes. 

Nous vous invitons à célébrer, et surtout, à soutenir les personnes proches aidantes de votre entourage. Comme une fleur, ensemble, cultivons l’humain derrière le proche aidant, afin de lui donner la vitalité et le coup de pouce vert parfois nécessaire !

RD

mercredi 26 octobre 2022

Article de Josée Legault, Journal de Québec, 26 octobre 2022

Accusée d'« incompétence » dans le dossier du CHSLD Herron, Marguerite Blais  se défend | Le Devoir

Qu’adviendra-t-il de l’héritage politique de Marguerite Blais ? La question en surprendra certains. La réalité est cependant que l’ancienne ministre des Aînés et des Proches aidants a laissé derrière elle un héritage législatif considérable.

La question se pose d’autant plus qu’elle touche des millions de Québécois vulnérables qui ont été outrageusement délaissés par les gouvernements précédents.

Le premier pilier est la Loi reconnaissant et soutenant les aidants naturels, majoritairement des femmes, suivi d’un plan d’action gouvernemental quinquennal.

Le deuxième est la Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité, de déficience intellectuelle et/ou physique.

Cette loi est vitale car dans un réseau de santé désordonné et déshumanisé, la maltraitance est devenue un fléau. Un mal caché sous l’épais tapis d’une immense bureaucratie déconnectée du « terrain » et des salariés souvent condamnés à l’omerta.

C’est pourquoi de nombreux « usagers » vulnérables, leurs familles et les organismes qui les défendent, sont rongés par l’angoisse depuis l’annonce du départ de Mme Blais.

Qui prendrait le relais ? Qui verrait à l’application et à l’opérationnalisation de son héritage législatif ? Selon une enquête de Devoir menée par la journaliste Stéphanie Vallet, jusqu’ici, la réponse n’est pas très rassurante.

Personne

« Adoptée en 2017, écrit-elle, la Loi pour lutter contre la maltraitance des enfants […] a été renforcée en avril dernier par l’ajout d’infractions criminelles passibles d’amendes pouvant atteindre 250 000 $. Plus de six mois plus tard, sur le terrain, qu’il s’agisse des familles, des policiers ou des commissaires aux plaintes, personne ne semble savoir précisément quelle voie emprunter pour que ces infractions soient sanctionnées. « Les infractions pénales, précise-t-elle, prévoient des amendes à l’égard de l’auteur d’un acte d’abus, mais aussi de toute personne qui manque à son obligation de le signaler, mais aucune directive n’a été donnée depuis par le ministère de la Santé et des Services sociaux. (MSSS) sur leur demande ».

Renée Binette, dont la mère a subi des abus physiques et organisationnels en CHSLD, résume bien : « Nous avons une loi contre les abus, mais personne pour l’appliquer ! »

Abandonné

Alors qu’allons-nous vraiment faire de l’héritage politique de Marguerite Blais, y compris pour les soignants?

Pour succéder à Mme Blais, le premier ministre François Legault a nommé Sonia Bélanger, ancienne directrice générale du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal.

Mme Bélanger est présentée comme une gestionnaire de talent. Cependant, sur le terrain, sous sa direction au CIUSSS, certains des « usagers » les plus vulnérables se sont souvent sentis délaissés. Avant et pendant la pandémie.

Beaucoup ont connu et connaissent encore des pannes ou un manque criant de services. Réclamations sans suite. Fermetures arbitraires de dossiers.

Dans plusieurs ressources d’hébergement pour adultes ayant une déficience intellectuelle, selon une autre enquête de la Devoir pour ce CIUSSS et d’autres, il y a aussi un manque flagrant de services de qualité et les cas de maltraitance qui en découlent.

L’inquiétude persiste donc. Cela dit, pour tout nouveau ministre, la chance revient bien sûr au coureur. Il n’en reste pas moins que l’héritage de Marguerite Blais mérite un suivi concret et administré avec humanisme.

Pour des millions de Québécois vulnérables, la patience a fait son temps.

RD

dimanche 2 octobre 2022

Campagne électorale: ce n’est pas important au Québec de vieillir dans la dignité

 Article de Lise Lapointe, présidente de l'Association des retraitées et retraités de l'éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ), Journal de Québec, 22 octobre 2022

Conseil exécutif - AREQ

La place des personnes aînées au Québec a été pratiquement ignorée durant le premier débat opposant les chefs des principaux partis politiques. C’est choquant alors que les aînés viennent tout juste d’écoper tragiquement dans l’angle mort de la pandémie. 

Le défi du vieillissement devrait être une priorité pour tous les partis, car vieillir dans la dignité, c’est l’affaire de tous. En effet, le nombre de personnes de plus de 75 ans au Québec aura doublé d’ici 2040, alors que celui des 85 ans et plus devrait tripler sur la même période. C’est le défi le plus prévisible de tous ! Plus prévisible que les changements climatiques, les pandémies et les récessions.

Le poids de l’inaction

Tous les gouvernements qui se sont succédé dans les 20 dernières années n’ont fait que tenter d’éteindre les feux au jour le jour, en proposant essentiellement de construire de nouvelles maisons de paille. Il n’y a pas eu de planification sérieuse et les courts échanges à ce sujet durant ce premier débat laissent présager que rien ne changera vraiment.

Vivre, c’est aussi vieillir, et aucun chef de parti n’y échappera. Mais au Québec, une société qui se classe parmi les vieillissements démographiques les plus rapides dans le monde, nous sommes passés maîtres dans l’art de maintenir notre tête dans le sable. 

Notre retard à cet effet est grandissant et peut s’avérer impardonnable, occasionnant ainsi une croissance de drames humains comme nous l’avons vécue dans les dernières années : des milliers de personnes qui meurent dans des conditions inhumaines et des personnes isolées qui souffrent dans l’indifférence. Nous aurions espéré voir naître un effort proportionnel à l’ampleur de cette tragédie. Mais, à en écouter les chefs, nous avons déjà oublié ce drame historique parmi les pires bilans à l’échelle mondiale.

Puis, c’est sans compter l’appauvrissement de cette grande partie de la population pour qui les rentes et les pensions ne suivent pas le coût de la vie et pour qui l’inflation fait des ravages sur les capacités de se loger convenablement, de se nourrir et d’obtenir des services.

Une priorité

Il est fondamental que le gouvernement élu le 3 octobre prochain fasse des enjeux du vieillissement une réelle priorité. C’est d’une importance capitale pour la dignité de celles et ceux qui ont bâti le Québec, mais aussi pour les jeunes générations qui devront tenir un système désuet à bout de bras si rien n’est fait.

 RD


jeudi 4 août 2022

Trouver la bonne résidence pour ses parents

Article de Emmanuelle Gril, journal de Montréal, 1er août 2022 

Comment aborder le sujet des résidences privées pour aînés avec nos proches?

S’installer dans une résidence pour aînés (RPA) est une étape importante dans la vie des personnes vieillissantes. Si vos parents songent à faire le pas, voici quelques questions qu’ils devraient se poser pour s’assurer de faire le bon choix.

De l’avis de Marc Fortin, PDG du Regroupement québécois des résidences pour aînés (RQRA), l’une des premières choses à se demander est si l’on est vraiment prêt à déménager. 

« C’est primordial de se poser la question, surtout lorsqu’on est en couple. Les deux conjoints doivent vouloir changer de vie, car si les avis divergent à ce sujet, cela peut finir par causer des frictions », dit-il.

Choisir un milieu de vie

Autre question cruciale : où sera située la RPA ? 

Généralement, les parents voudront demeurer à proximité de leurs enfants et de leurs amis. Habiter dans une RPA proche des voies d’accès rapides pour faciliter les visites peut être une autre option. On doit aussi se demander s’ils préfèrent vivre dans un milieu urbain ou dans un environnement paisible et retiré de l’activité intense de la ville.

Bien sûr, il faut aussi penser en termes de budget et de services souhaités. S’agit-il de personnes autonomes, ont-elles besoin d’un préposé pour les assister dans quelques tâches de leur vie quotidienne, ou au contraire faut-il prévoir plusieurs heures de soins par jour ? Sachez que cela fera grimper la facture. Il en va de même pour les repas : lorsqu’on les prend tous à la salle à manger, cela coûtera nécessairement plus cher. 

Les exigences en soins guideront aussi le choix de la RPA, car l’offre varie de l’une à l’autre : si certaines proposent des unités de soins pour aînés en perte d’autonomie, d’autres se contentent d’une infirmière sur place et d’accès à un médecin sur demande. Là encore, il convient d’évaluer clairement ses besoins.

« Si l’un des membres du couple a une moins bonne santé et nécessite des soins qui iront en croissant, choisir une RPA disposant d’unités de soins permettra aux deux conjoints de continuer à habiter dans la même résidence », précise Marc Fortin. L’un pourra rester dans le logement alors que l’autre sera pris en charge dans une autre unité. Cela évite ainsi aux couples d’avoir à vivre des séparations déchirantes.

L’importance de la visite

Lorsque la liste des RPA potentielles est réduite à quelques-unes seulement, alors il est temps de procéder à la visite. Cette dernière est indispensable pour sentir l’ambiance qui règne dans la résidence, savoir si vos parents s’y sentent à l’aise et peuvent s’imaginer y passer leurs prochaines années. 

Si certains aiment les grands immeubles, d’autres préféreront un bâtiment de taille plus modeste et comptant moins de résidents. La décoration, l’ameublement, le style qui se dégage de la résidence, tout a son importance.

« Pendant la visite, observez les gens autour de vous. Sont-ils souriants et prêts à engager la conversation ou au contraire plus renfermés ? Il faut tâcher de se projeter dans cet environnement et se demander si l’on s’y sentira bien », conseille Marc Fortin. 

Assurez-vous également que l’entretien des lieux est irréprochable, que le personnel est attentif aux besoins des résidents, que les repas sont appétissants et les menus variés. Il est souvent possible de demander à prendre un repas à la salle à manger. Ce faisant, on en profite pour nouer la conversation avec ses voisins de table pour avoir leur opinion sur la vie dans cette résidence. 

D’autres facteurs à considérer 

  • Prenez également en considération les alentours de la résidence. Si vos parents souhaitent avoir des services à proximité (épicerie, pharmacie, banque, clinique médicale, parc, bibliothèque, etc.), vérifiez qu’ils sont accessibles.
  • Examinez la liste des activités offertes. L’éventail est varié (piscine, activité physique, peinture, musique, quilles, jardinage, etc.), assurez-vous de choisir une résidence offrant celles qui intéressent réellement vos parents.
  • On ne devrait pas attendre que la santé d’un parent se dégrade trop avant de songer à le déménager dans une RPA. Il s’agit d’un grand changement et la personne s’adaptera plus facilement à son nouveau milieu si elle est en mesure de s’y faire des amis et qu’elle est encore relativement autonome.
  • Une erreur fréquente consiste à choisir une résidence en fonction de ses propres critères et non de ce qui est bon pour ses parents. Laissez-les s’exprimer durant la visite !
RD


dimanche 19 juin 2022

Hébergement des aìnés : bien magasiner sa résidence privée

Article de Sylvie Lemieux, Journal de Québec, 18 juin 2022 

  Quel prix pour vos vieux jours ? - La Presse+

 Même si on n’aime jamais trop penser à cette éventualité, la question se pose quand on planifie sa retraite : quel est le coût de la vie dans une résidence pour personnes âgées ?

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La réponse n’est pas simple, puisque plusieurs facteurs influent sur le coût de location, soit la localisation géographique, l’âge de la construction, la superficie de l’habitation (pouvant aller d’une chambre privée ou semi-privée à un appartement de deux chambres ou plus), le type de résidence, les services inclus et à la carte, etc.

« Il vaut toujours mieux faire son budget en fonction de ses capacités financières et ensuite partir à la recherche du lieu où l’on veut habiter puisqu’il y a une grande variété de prix d’un endroit à l’autre », recommande Alexandre Gagnon, directeur général de Logis Retraite, une agence qui offre un service d’accompagnement pour aider les aînés à choisir une résidence dans le réseau privé.

Faisons quand même l’exercice pour avoir une meilleure idée des coûts et des éléments à considérer. 

La dépense la plus importante est évidemment celle du loyer mensuel. Dans le calcul, il faut aussi tenir compte des crédits d’impôt qui sont offerts aux personnes de 70 ans et plus (nous y reviendrons).

Le loyer mensuel pour un appartement comptant une chambre à coucher dans une résidence offrant un niveau standard de soins (c’est-à-dire sans frais supplémentaires à payer) varie considérablement d’une région à l’autre, selon une étude de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) publiée en 2021 (voir tableau).

C’est dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Gatineau qu’il est le plus élevé à 2403 $ comparativement à 1888 $ dans la RMR de Montréal. La région de Lanaudière affiche le prix le plus bas à 1628 $.

DES FRAIS SUPPLÉMENTAIRES

Règle générale, le coût du loyer inclut l’électricité et le service du câble. 

« Dans certaines résidences, il peut aussi inclure internet et le téléphone, une tendance plus récente », souligne Alexandre Gagnon. 

D’autres endroits vont aussi fournir les principaux électroménagers.

À ce montant, il faut ensuite ajouter les services à la carte comme les repas pris à la salle à manger. 

« Habituellement, les résidences offrent diverses options de forfaits, comme un carnet de coupons à utiliser au moment de son choix jusqu’au forfait mensuel pour 1 à 3 repas par jour, précise Alexandre Gagnon. Il y a aussi les services de buanderie, d’entretien ménager de même que les soins de santé fournis comme la gestion des médicaments ou l’aide au bain. Tout dépend des besoins évolutifs de la personne. »

Il ne faut pas oublier l’assurance habitation (souvent obligatoire) et le stationnement (intérieur ou extérieur).

DES CRÉDITS D’IMPÔT

Au Québec, les personnes de 70 ans et plus peuvent être admissibles au crédit d’impôt pour le maintien à domicile des aînés, qui peut faire en sorte d’abaisser la facture. 

« Il est accordé autant aux aînés qui vivent dans leur maison qu’à ceux vivant en résidence, précise Alexandre Gagnon. Toutefois, le montant varie considérablement d’une personne à l’autre. »

En fait, le montant dépend du revenu annuel, de la situation familiale et des dépenses encourues dans l’année pour des services de maintien à domicile. Pour l’année 2022, le crédit d’impôt est égal à 36 % des dépenses admissibles selon un montant maximum qui varie selon que la personne est autonome, semi-autonome, seule ou en couple.

À noter qu’en 2021, le gouvernement a annoncé une bonification sur cinq ans de ce crédit qui augmentera graduellement de 1 % par année pour atteindre 40 % en 2026. Il peut toutefois diminuer de 3 % si le revenu annuel est de plus de 61 135 $ et de 7 % pour la portion dépassant 100 000 $.

Comme on peut le voir, le calcul de la vie en résidence peut être complexe. Une agence comme Logis Retraite, qui sert la clientèle de Montréal et ses banlieues nord et sud, permet aux aînés ou à leurs proches de s’y retrouver plus facilement.

« On accompagne nos clients de la définition des besoins jusqu’à la signature du bail et même après pour s’assurer d’une installation réussie », explique M. Gagnon.

Logis Retraite offre ses services gratuitement. Elle reçoit une rémunération du réseau des RPA accréditées par le ministère de la Santé et des Services sociaux. 

LOYER MOYEN D’UNE RPA STANDARD AU QUÉBEC PAR RÉGION

(pour un appartement d’une chambre à coucher)

GEN -  ALEXANDRE GAGNON DG DE LOGIS RETRAITE

GEN -  ALEXANDRE GAGNON DG DE LOGIS RETRAITE
GEN - ALEXANDRE GAGNON DG DE LOGIS RETRAITE
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