Vivre la vie d'un Senior

samedi 20 août 2016

8 façons de vivre en bonne intimité avec nos proches

Article de Danielle Choquette, Journal de Québec, 7 août 2016

Afficher l'image d'origine


Quand il est question d’intimité, on a tendance à fixer son attention sur l’intimité sexuelle ou amoureuse. On oublie que l’affection vécue avec notre conjoint, la famille ou nos amis est essentielle à notre santé mentale, notre humeur, notre bonheur. Huit petits rappels pour vivre une chaleureuse intimité avec les gens qu’on aime. 

1. Qu’est-ce que l’intimité ?

C’est le « sentiment d’interdépendance ressenti quand notre intériorité est validée, comprise et prise en compte par l’autre ». Autrement dit, l’intimité est présente quand deux personnes prennent le temps de se voir telles qu’elles sont, essaient de se ­comprendre et tiennent compte l’une de l’autre.

2. Aller vers l’autre. ­

Première chose à penser: mieux vaut nous intéresser à ce que vit notre conjoint, notre enfant, notre parent, notre frère ou sœur, notre ami, que de nous demander s’il ou elle nous donne assez d’attention. En allant vers l’autre, en se tournant vers lui plutôt qu’en se centrant sur soi-même, on ouvre la porte à la communication. C’est un peu un truc à la Dale Carnegie, mais il reste valable.

3. Le temps qu’on prend.

Le temps compte quand il est question d’intimité. On ne peut pas vivre une bonne intimité avec quelqu’un sans passer du temps ensemble, sans partager des moments de plaisir, sans conversations ou activités partagées. Chaque relation a son modus operandi personnel, mais le temps qu’on y met nous renseigne sur l’intimité qu’on favorise ou pas.

4. Pas toujours facile.

Bien sûr, on ne peut pas se dire «je vais cultiver une bonne intimité avec X et tout va bien aller parce que j’en ai décidé ainsi ». Il faut parfois attendre l’autre ­personne, attendre qu’elle soit prête à s’ouvrir de son côté. Et ­accepter aussi que l’intimité ne soit pas toujours possible. Avec certaines personnes, les tensions restent vives. Acceptons-le.

5. Cultiver l’empathie sans se perdre.

Les émotions peuvent être difficiles à « gérer »: quand on ressent ce que vit l’autre, surtout si c’est triste, il est facile de se laisser submerger. En réalité, il vaut mieux apprendre à ressentir les émotions des proches sans pour autant s’y perdre. Pour simplifier, on peut se souvenir de ne pas s’approprier les émotions de l’autre, de les lui laisser, ce sont les siennes et il y a droit qu’elles soient tristes ou heureuses. On se réjouit si c’est heureux, on compatit dans les moments difficiles.

6. Communiquer sincèrement.

Pouvez-vous parler avec l’autre sérieusement, tristement, en riant ? En savez-vous assez sur ce que cette personne vit ? Quand vous parlez ensemble, est-ce plaisant, stressant, ennuyant ? Avez-vous l’impression de taire certaines choses pour éviter les conflits ? Êtes-vous capable de dire ce que vous pensez ? Ce sont des petites ­questions qui peuvent nous ­guider quand on recherche une meilleure intimité.

7. L’imitation: un ciment de l’intimité.

Une équipe de recherche italo-américaine, dirigée par l’éthologue Annika Paukner, a étudié le comportement de petits singes avec des humains. Elle a distribué à ces capucins et à deux groupes ­d’humains des balles de plastique. Dans le premier groupe, les humains imitaient ce que faisaient les singes avec les balles, le deuxième groupe n’en tenait pas compte. Résultat: les singes s’approchaient des humains qui les imitaient, les regardaient ­longuement, passaient du temps avec eux. Où est-ce que je veux en venir ? On favorise les liens en étant de connivence avec l’autre, en communiquant avec lui, en ­faisant comme lui.

8. Le mystère persiste.

Il est certain que même dans la plus grande intimité, chacun de nous reste toujours un mystère pour l’autre. On ne peut pas savoir tout ce qui se passe dans le cœur et la tête de quelqu’un, mais on peut être là, à ses côtés, et lui faire comprendre qu’on est de tout cœur avec elle ou lui. Ce sera déjà beaucoup.

RD

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire