Il y a les gens qui aiment Noël, ceux qui le détestent et
ceux qui ressentent des émotions mixtes: un mélange de joie et de
tensions. Quel que soit votre camp, une chose est sûre, selon plusieurs
psychologues, nous arrivons à peu près tous en état de stress à Noël.
Quoi faire pour cultiver le calme et la paix pendant toute la semaine ?
1. Un surplus de conflits.
Commençons par faire éclater notre bulle de positivisme: en réalité, il y aurait plus de conflits conjugaux et familiaux entre Noël et le jour de l’An qu’à n’importe quel autre moment de l’année. «Les départements de psychiatrie sont pleins, les lignes d’aide sont débordées» et la paix ne règne pas toujours à la maison! Le psychologue John Wright, interviewé par UdMNouvelles, l’affirmait: «Les demandes de thérapies conjugales atteignent un sommet en décembre et janvier, et les conflits familiaux éclatent souvent pendant les Fêtes». Penchons-nous sur quelques solutions.
2. Partager les tâches.
Ça peut sembler simplet, mais partager les tâches avec votre conjoint ou conjointe, les enfants, les parents, les amis pourrait améliorer l’ambiance et aplanir les tensions. Celui qui en fait plus que les autres se taira peut-être, mais il sera plus fatigué au réveillon. Si Monsieur laisse Madame faire le ménage, les courses et tous les préparatifs, Madame aura peut-être moins de plaisir à fêter. Bref, les gars: aidez vos blondes. Les filles: aidez vos chums. Les enfants: aidez vos parents. Personne reçue: proposez votre aide à la personne qui reçoit.
3. Respirer et se détendre.
Respirer de façon zen et être conscient de sa posture sont deux pratiques apaisantes faciles à exercer pendant qu’on se trouve au milieu de la fête. Personne n’y verra rien. Côté respiration, il s’agit de réduire notre rythme, d’inspirer jusqu’au bas de notre ventre, puis d’expirer un peu plus longtemps. Ne forcez rien, il importe seulement de ralentir et de s’oxygéner. Pour ce qui est des tensions musculaires, de la fatigue accumulée, demandez-vous régulièrement si vous êtes détendu et ajustez votre position pour l’être. C’est une chose qu’on oublie souvent.
4. Être avec les gens.
Quand on est nerveux, on porte généralement son attention sur ce qu’on «veut», ce qu’on attend, ce qu’on désire. L’autre ou les autres, on s’en fout. On se dit: «Il me semble qu’il pourrait être un peu plus fin avec moi», mais on oublie d’être plus fine avec lui. Ou le contraire. En inversant la demande d’amour et en s’intéressant davantage à l’autre, aux autres, en les aimant au lieu de chercher à s’en faire aimer, tout s’apaise. Ces temps-ci, on parle beaucoup de redonner un sens à cette fête, de l’extirper de son commercialisme. Sans faire une révolution autour de Noël, on peut se souvenir que cette célébration est avant tout une occasion de rapprochements.
5. Agir précisément.
Autre petit exercice de détente: il s’agit de porter une attention pointue à chacun de nos gestes. À faire: versez la sauce dans la saucière sans rien renverser. Cela fait partie de ce qu’on appelle «la pleine conscience»: on agit en étant présent à soi et au geste posé. C’est très utile pour éviter les dégâts, ce qui est déjà bien, mais c’est aussi un exercice mental qui nous rend bien en nous absorbant, en nous tenant occupé.
6. Lâcher le contrôle.
Cette attitude est plus difficile à adopter si vous êtes responsable des festivités. Toutefois, dans la vie, on peut prévoir, organiser, préparer, planifier, mais la finalité des choses nous échappe toujours. Il est reposant de lâcher du lest et de laisser les événements se dérouler sans trop intervenir. Fredonnons: «Que sera, sera».
7. S’aérer et profiter de la lumière du jour.
Dernière petite suggestion pour des fêtes agréables: il s’agit de bouger, de marcher, d’aller dehors. Que vous soyez très occupé ou non, que vous soyez seul ou entouré de beaucoup de monde, une chose est certaine, l’arrivée de Noël est le signe que les jours rallongent. Enfin, on aura de plus en plus de lumière, et il est important d’en profiter, car c’est ainsi que nous verrons les tensions fondre: sous les nuages ou sous le soleil.
RD
1. Un surplus de conflits.
Commençons par faire éclater notre bulle de positivisme: en réalité, il y aurait plus de conflits conjugaux et familiaux entre Noël et le jour de l’An qu’à n’importe quel autre moment de l’année. «Les départements de psychiatrie sont pleins, les lignes d’aide sont débordées» et la paix ne règne pas toujours à la maison! Le psychologue John Wright, interviewé par UdMNouvelles, l’affirmait: «Les demandes de thérapies conjugales atteignent un sommet en décembre et janvier, et les conflits familiaux éclatent souvent pendant les Fêtes». Penchons-nous sur quelques solutions.
2. Partager les tâches.
Ça peut sembler simplet, mais partager les tâches avec votre conjoint ou conjointe, les enfants, les parents, les amis pourrait améliorer l’ambiance et aplanir les tensions. Celui qui en fait plus que les autres se taira peut-être, mais il sera plus fatigué au réveillon. Si Monsieur laisse Madame faire le ménage, les courses et tous les préparatifs, Madame aura peut-être moins de plaisir à fêter. Bref, les gars: aidez vos blondes. Les filles: aidez vos chums. Les enfants: aidez vos parents. Personne reçue: proposez votre aide à la personne qui reçoit.
3. Respirer et se détendre.
Respirer de façon zen et être conscient de sa posture sont deux pratiques apaisantes faciles à exercer pendant qu’on se trouve au milieu de la fête. Personne n’y verra rien. Côté respiration, il s’agit de réduire notre rythme, d’inspirer jusqu’au bas de notre ventre, puis d’expirer un peu plus longtemps. Ne forcez rien, il importe seulement de ralentir et de s’oxygéner. Pour ce qui est des tensions musculaires, de la fatigue accumulée, demandez-vous régulièrement si vous êtes détendu et ajustez votre position pour l’être. C’est une chose qu’on oublie souvent.
4. Être avec les gens.
Quand on est nerveux, on porte généralement son attention sur ce qu’on «veut», ce qu’on attend, ce qu’on désire. L’autre ou les autres, on s’en fout. On se dit: «Il me semble qu’il pourrait être un peu plus fin avec moi», mais on oublie d’être plus fine avec lui. Ou le contraire. En inversant la demande d’amour et en s’intéressant davantage à l’autre, aux autres, en les aimant au lieu de chercher à s’en faire aimer, tout s’apaise. Ces temps-ci, on parle beaucoup de redonner un sens à cette fête, de l’extirper de son commercialisme. Sans faire une révolution autour de Noël, on peut se souvenir que cette célébration est avant tout une occasion de rapprochements.
5. Agir précisément.
Autre petit exercice de détente: il s’agit de porter une attention pointue à chacun de nos gestes. À faire: versez la sauce dans la saucière sans rien renverser. Cela fait partie de ce qu’on appelle «la pleine conscience»: on agit en étant présent à soi et au geste posé. C’est très utile pour éviter les dégâts, ce qui est déjà bien, mais c’est aussi un exercice mental qui nous rend bien en nous absorbant, en nous tenant occupé.
6. Lâcher le contrôle.
Cette attitude est plus difficile à adopter si vous êtes responsable des festivités. Toutefois, dans la vie, on peut prévoir, organiser, préparer, planifier, mais la finalité des choses nous échappe toujours. Il est reposant de lâcher du lest et de laisser les événements se dérouler sans trop intervenir. Fredonnons: «Que sera, sera».
7. S’aérer et profiter de la lumière du jour.
Dernière petite suggestion pour des fêtes agréables: il s’agit de bouger, de marcher, d’aller dehors. Que vous soyez très occupé ou non, que vous soyez seul ou entouré de beaucoup de monde, une chose est certaine, l’arrivée de Noël est le signe que les jours rallongent. Enfin, on aura de plus en plus de lumière, et il est important d’en profiter, car c’est ainsi que nous verrons les tensions fondre: sous les nuages ou sous le soleil.
RD
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire