Vivre la vie d'un Senior

jeudi 28 avril 2016

La musculation accroitrait l'espérance de vie des seniors

Une nouvelle étude de grande ampleur menée aux États-Unis révèle que pratiquer la musculation seulement deux fois par semaine permettrait aux seniors de vivre plus longtemps.
 
 ©g-stockstudio/shutterstock.com
 Si de précédentes études avaient démontré les bénéfices de l'activité physique en général chez les seniors, elles n'avaient pas permis de récolter beaucoup d'informations sur les bénéfices de la musculation.

La musculation pour lutter contre les maladies chroniques

Des études de moindre envergure avaient permis de vérifier que la musculation était utile à ceux qui souffraient de maladies chroniques comme le diabète, l'ostéoporose, la sciatique et l'obésité. Une plus grande force musculaire est associée à un abaissement du risque de mortalité. Cette étude est cependant la première à mettre en évidence un lien entre une force musculaire accrue et un risque abaissé de mortalité sur un échantillon si important, si représentatif et sur une période aussi longue.
Menée par des équipes des Penn State College of Medicine, Penn State Health Milton S. Hershey Medical Center et Columbia University, l'étude se penche sur des données recueillies entre 1997 à 2001 par la National Health Interview Survey (NHIS). Elles concernent 30.000 adultes âgés de 65 ans et plus dans chaque état des États-Unis.

Un lien établi entre force musculaire accrue et baisse du risque de mortalité

L'équipe a observé qu'un peu plus de 9% des seniors rapportaient faire de la musculation au moins deux fois par semaine. Cela représente une petite partie de la population, mais le chiffre s'avère supérieur à celui auquel s'attendaient les chercheurs. Ceux-ci ont suivi ce groupe pendant 15 ans et se sont appuyés sur des certificats de décès pour savoir qui était décédé en 2011.
Par rapport à ceux qui ne pratiquaient par la musculation, ceux qui le faisaient au moins deux fois par semaine étaient moins exposés aux arrêts cardiaques mortels (-41%), de cancers fatals (-19%) et plus largement aux maladies mortelles (-46%).

Ceux qui pratiquent la musculation bénéficient d'un accroissement de l'espérance de vie plus important que ceux qui font de l'exercice autrement.

Selon l'équipe, ces résultats suggèrent que les bienfaits de la musculation vont bien au-delà du simple accroissement ou renforcement de la masse musculaire. Jennifer L. Kraschnewski du Penn State College of Medicine commente : "Il est nécessaire d'identifier des façons supplémentaires d'inciter les gens à se muscler, de faire augmenter le nombre de seniors prenant part à ces activités au-delà de 10%".

Source : "Is strength training associated with mortality benefits ? A 15 year cohort study of US older adults", Jennifer L. Kraschnewski et al, juin 2016, Preventive Medicine
AFP/Relaxnews

Source : http://news.doctissimo.fr/Forme-Sport/La-musculation-accroitrait-l-esperance-de-vie-des-seniors-48064

RD

samedi 23 avril 2016

Planifier sa succession en 10 étapes



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Ce n’est pas toujours facile émotivement de préparer sa succession, mais une bonne planification sauvera bien des maux de tête à vos héritiers et pourra leur économiser temps et argent.

1. Rassembler vos documents officiels
Voici des exemples de documents officiels:
  • Contrat de mariage ou convention de vie commune pour conjoints de fait
  • Jugement de divorce ou de séparation
  • Convention de copropriété
  • Polices d’assurance vie
  • Déclarations de revenus
  • Relevés de placements (comptes bancaires, REÉR, CÉLI, etc.)
2. Préparer un bilan patrimonial
Le bilan de votre patrimoine dresse la liste de tous vos avoirs et de toutes vos dettes. Maintenez-le à jour et gardez-le en lieu sûr pour qu’il puisse être trouvé facilement. Il peut contenir, entre autres:
  • La liste de vos documents importants et des lieux où vous les gardez
  • La liste de vos actifs (immeubles, rentes, comptes bancaires, placements, assurances, etc.)
  • La liste de vos passifs (emprunts, cartes de crédit, autres dettes, etc.).
3. Déterminer vos objectifs
Ces objectifs vous aideront à prendre des décisions. Par exemple:
  • Permettre à vos héritiers de recevoir leur héritage le plus rapidement possible
  • Assurer la sécurité financière de votre conjoint pour une durée plus ou moins longue
  • Faire fructifier votre patrimoine jusqu’à ce que vos enfants atteignent la majorité
Si vous ne savez pas quels objectifs prioriser, un planificateur financier ou un professionnel du droit peut analyser votre situation et vous guider.
4. Rédiger un testament
Le testament est le document essentiel pour faire connaître vos volontés. Il sert notamment à indiquer à qui vous voulez laisser vos biens, désigner qui se chargera de votre succession ou prévoir qui sera le tuteur de vos enfants mineurs advenant le décès de leurs deux parents.
5. Adopter des stratégies fiscales
Il existe plusieurs moyens de réduire l’impôt que la succession aura à payer à votre décès. Assurez-vous également que votre succession aura suffisamment de liquidités pour couvrir les impôts dus.
6. Souscrire à une assurance vie
L’assurance vie permet d’assurer la sécurité financière de vos proches. Au moment du décès, le montant versé par la compagnie d’assurance n’est pas imposable.
De plus, si vous nommez une ou plusieurs personnes spécifiques comme bénéficiaires, le chèque de la compagnie d’assurance leur sera remis directement, sur preuve de votre décès, sans passer par la succession.
7. Préparer un manda tde protection
Le mandat de protection (mandat en cas d’inaptitude) est un document dans lequel vous désignez la personne qui s’occupera de vous et de vos finances si vous devenez inapte.
8. Planifier les soins de fin de vie
Vous pouvez indiquer quels soins vous désirez recevoir ou non aux derniers moments de votre vie. Par exemple, vos volontés peuvent être notées dans des directives médicales anticipées ou un testament biologique.
9. Funérailles: exprimer vos volontés
Vous pouvez exprimer verbalement ou par écrit vos volontés en ce qui concerne vos funérailles ou la disposition de votre corps (ex.: enterrement ou crémation).
Il est aussi possible de préparer ses funérailles en signant un contrat d’arrangements funéraires préalables.
10. Penser au don d’organes et de tissus
Pour prévoir un don d’organes et de tissus à votre décès, vous pouvez notamment signer l’autocollant au dos de votre carte d’assurance maladie ou prévoir une clause dans votre testament ou votre mandat de protection. Informez vos proches de votre décision.

Texte informatif – Ce texte ne constitue pas un avis juridique; il est recommandé de consulter un avocat ou un notaire pour un tel avis. Éducaloi est un organisme à but non lucratif dont la mission est d’informer les Québécois de leurs droits et obligations dans un langage clair». 
 
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Cinq astuces pour mincir sans faire de sport

Environ 42% de français ne font pas de sport, selon un eurobaromètre 2014. Quand on n'aime ni le sport, ni les légumes verts, on peut pourtant bouger sans s'en rendre compte. Jardinage, ménage, danse, courses, marche rapide certaines activités du quotidien peuvent faire perdre jusqu'à 400 calories par heure.
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 On bêche, on pioche, on plante
Jardiner n'est pas une activité réservée aux retraités. En y mettant du coeur et de l'énergie, on peut brûler des calories et transpirer. Tondre la pelouse, bêcher, piocher, ranger du bois, sarcler la terre, passer le râteau pour ramasser les feuilles permettent de faire fondre 400 calories par heure environ. Pour les urbains, on opte pour les jardins potagers collaboratifs qui fleurissent un peu partout. Et on profite de l'occasion pour respirer et se détendre.
On passe l'aspirateur en mode dynamique
Faire le ménage n'est jamais sexy. Activité incontournable cependant, il est l'occasion de bouger sans s'en rendre compte. En passant l'aspirateur, faire les carreaux, nettoyer les sols, il est possible de brûler 250 calories par heure. Pour dynamiser les mouvements, on met ses morceaux de musique préférés.
On arpente les couloirs et on monte les escaliers au bureau
Se lever toutes les heures pour aller marcher 5 minutes est la recette idéale. L'idée est d'aller voir un collègue à l'autre bout de l'entreprise en utilisant les couloirs et les escaliers. Pour se servir un verre d'eau, on peut opter pour la fontaine ou l'espace cuisine située dans les étages. Quant aux toilettes, choisissez les espaces éloignés de votre bureau. En bougeant ainsi 8 fois par jour, on obtient 40 minutes en mouvement soit quelque 300 calories facilement brûlées.

On danse, même dans son salon
Tout le monde n'a pas le temps ni l'envie d'aller se déhancher en boite de nuit ou dans les afterworks. L'alternative simple, facile et efficace, c'est de danser chez soi. Seule, en famille ou entre amis, on met ses morceaux préférés et on s'éclate. C'est un bon moyen de finir en sueur et avec le sourire. Là aussi, pendant une heure, 400 calories peuvent s'envoler.
On marche plus vite dans ses déplacements
Marcher tonique peut aider à maigrir. En marchant 30 minutes à une allure rapide (5 à 6 km/h), bien cadencée, on dépense jusqu'à 175 calories. L'idée est de ne pas râter une occasion de : prendre les escaliers, les transports en commun. On peut aussi éviter de se faire livrer, même si le gain de temps est séduisant. Faire ses courses est une recette de plus pour bouger sans en avoir l'air. Une heure passée à marcher ou piétiner dans une grande surface peut faire brûler 200 calories, selon Laurence Plumey, médecin nutritionniste à l'hôpital Necker au centre de référence de l'obésité de l'enfant.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2016/04/18/2327842-cinq-astuces-pour-mincir-sans-faire-de-sport.html

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samedi 16 avril 2016

Ottawa rétablit l'âge de la retraite à 65 ans


Au Canada, l'âge de la retraite va demeurer à 65 ans plutôt que de passer à 67 ans comme l'avait décrété le gouvernement de Stephen Harper.

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Le premier ministre Justin Trudeau en a fait l'annonce lors d'une entrevue qu'il a accordée au réseau Bloomberg Television à New York, jeudi (17 mars). M. Trudeau a précisé que cette mesure serait prévue dans le cadre du budget fédéral.

De l'avis du premier ministre Trudeau, la décision de Stephen Harper d'accroître de deux ans l'âge auquel les Canadiens peuvent être admissibles à la Sécurité de la vieillesse et au Supplément de revenu garanti était une erreur.

 « Nous ramenons l'âge de la retraite à 65 ans parce que c'était une erreur de le mettre à 67 ans. », selon le Premier ministre Justin Trudeau .

M. Trudeau prône l'élaboration d'une vaste stratégie pour répondre aux changements démographiques qu'amène une population vieillissante. Cette stratégie devra inclure la promotion de saines habitudes de vie et d'activités faisant des personnes âgées des mentors pour les jeunes Canadiens.
En vertu de ce qu'avait instauré le gouvernement Harper, l'augmentation de l'âge de la retraite ne devait entrer en vigueur que dans sept ans. Mais cette mesure inquiétait déjà de nombreux travailleurs. Et, pour Justin Trudeau, il s'agissait d'une « solution simpliste à un problème complexe » qui était vouée à l'échec.

Se détacher de la vague actuelle d'austérité

À l'approche du budget qui sera déposé mardi par les libéraux, Justin Trudeau a également discuté d'économie durant cette entrevue accordée à Bloomberg. Le premier ministre affirme que son gouvernement entend se détacher de la vague actuelle d'austérité, se basant sur la prémisse que le gouvernement peut jouer un rôle significatif pour stimuler l'économie.

« Ce que nous cherchons n'est pas tant de secouer l'économie en injectant de l'argent que d'établir les fondations d'une meilleure productivité à long terme ». Justin Trudeau
Le premier ministre canadien cite par exemple la nécessité de restaurer les infrastructures municipales, ce qui contribuera à créer de l'emploi et servira aux générations futures. Ce sont des projets, dit-il en substance, qui n'attirent guère l'attention, mais qui sont fort nécessaires.

Saisir la balle au bond

Justin Trudeau estime que la transformation de l'économie, rendue nécessaire par la chute du prix du baril de pétrole et par les changements climatiques, doit être envisagée non pas comme un défi, mais comme une occasion à saisir.

« Nous devons investir et utiliser les leviers fiscaux un peu plus », dit M. Trudeau selon qui la politique monétaire ne peut, à elle seule, suffire à la tâche. « Car je crois que nous approchons des limites que peut avoir la politique monétaire en termes d'impacts », conclut le premier ministre.

Source :  http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/03/17/001-age-retraite-canada-trudeau-harper-pension.shtml

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Bernard Derome et la retraite...

Reportage de Louis-Philippe Ouimet

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Il n'y a pas si longtemps, on nous parlait de « Liberté 55 », puis de la retraite à 65 ans, peut-être même à 67 ans. Aujourd'hui, ils sont de plus en plus nombreux à rester sur le marché du travail, même après l'âge de 70 ans. Certains le font par obligation, d'autres par amour pour leur métier.
 
Selon Statistique Canada, en 2000, environ 6 % des Canadiens et des Canadiennes de 65 ans et plus travaillaient. En 2015, c'est près de 13 % du même groupe d'âge qui se rendaient encore au boulot. Il y a donc une nette augmentation de gens qui refusent la retraite parmi les 65 ans et plus.

Le cas Bernard Derome

Maintenant âgé de 72 ans, l'ancien chef d'antenne du Téléjournal de Radio-Canada continue de travailler, et ce, au petit matin. Il est à la barre d'une émission de Radio-Classique.
« C'est vraiment le bonheur de la musique qui fait que je me suis retrouvé ici, affirme M. Derome. Je me suis posé toutes sortes de questions, je ne voulais pas avoir l'air du gars qui s'accroche à quelque chose, pour qui il faut qu'il ait absolument son public. Pas du tout. C'est pour l'amour de la musique. »
 
Par pur plaisir donc, il anime le matin et pendant le reste de ses journées il travaille sur des projets de documentaire en plus de s'impliquer pour la Maison du Père et pour l'Institut d'études internationales de Montréal de l'UQAM, dont il est le président. «  Retraite, c'est un mot que je n'aime pas du tout, qui dans mon esprit n'existe pas, ajoute-t-il. Je ne l'ai jamais trouvé dans un dictionnaire non plus.  »

Selon Bernard Derome, « Retraite, c'est un terme militaire. Une armée qui retraite, c'est pas bon signe. »


Joindre les deux bouts


Comme nombre d'autres retraités, la retraite, ce n'est pas non plus pour Ginette Beaudry, 65 ans. Elle occupe cependant un poste de brigadière en partie par obligation financière.

« Je n'ai pas le choix financièrement, confie-t-elle. J'ai travaillé pour une banque pendant une trentaine d'années. On n'était pas obligé de faire partie du fonds de pension. Je l'ai fait trop tard. Mais c'est correct. »

Elle adore son nouveau métier qui lui permet de maintenir la forme.

Une moyenne d'âge en augmentation

L'âge moyen de la retraite ne cesse de fluctuer avec les années. Toujours selon Statistique Canada, en 2002 au pays, on prenait en moyenne sa retraite à l'âge de 61 ans. En 2015, c'est à 63 ans.

Parmi ceux et celles qui décident de rester sur le marché du travail, ils seraient plus nombreux à le faire par obligation, explique Julie Carignan, psychologue organisationnelle. « Ceux qui restent par obligation, je pense que ça a toujours été. Je pense qu'il y en a de plus en plus à cause de la volatilité de l'économie, des contrecoups boursiers », avance-t-elle.

Travailler encore longtemps

Bernard Derome continuera de travailler aussi longtemps que possible, même si ses journées débutent souvent à l'aurore et se terminent parfois tard. Ginette Beaudry affirme également que tant que la santé le lui permettra, elle sera fidèle au poste.

 Source : http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/04/16/005-age-retraite-bernard-derome-ginette-beaudry.shtml

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mercredi 6 avril 2016

Le nettoyage du FRIGO par Mme Chasse-taches

Article de Louise Robitaille, Journal de Québec, 19 mars 2016

(Consultez les trucs et astuces de Mme Chasse-taches)
Madame Chasse-taches à V

SITE OFFICIEL DE MADAME CHASSE-TACHES

Après un bon tri des aliments et l'élimination des produits périmés ou douteux, nettoyez l'intérieur du frigo avec une eau savonneuse ou vinaigrée en n'utilisant aucune poudre abrasive.

  • Utilisez une brosse à dents et une eau tiède additionnée de bicarbonate de soude pour nettoyer les joints de caoutchouc qui assurent l'étanchéité du réfrigérateur.
  • Les composants en plastique ou en verre du réfrigérateur se lavent dans une eau tiède, car l'eau pourrait les endommager et même créer des fentes.
  • Il est important aussi de dépoussiérer l'arrière du réfrigérateur. Utilisez un aspirateur pour ce travail. Au besoin, terminez le nettoyage avec un chiffon à peine humide.
  • Sur le dessus du réfrigérateur, vous enlèverez facilement le dépôt de gras et de poussière avec un chiffon trempé dans une eau chaude additionnée d'assouplissant textile (une part d'assouplissant pour trois parts d'eau).
  • Si le revêtement a jauni et perdu de son éclat, mélangez 125 ml d'eau de Javel, 60 ml de bicarbonate de soude et 1 litre d'eau chaude. Vaporisez cette solution sur vos appareils et laissez agir une quinzaine de minutes avant de rinser. Au besoin, répétez une deuxième application.
Pour un FRIGO sans odeurs :

 Le bicarbonate de soude est la meilleure solution. Déposez dans le réfrigérateur une petite boîte de bicarbonate qui désodorisera l'appareil pendant une période de trois mois.

L'essence de vanille peut parfumer l'intérieur du réfrigérateur. Imbibez une ouate ou une éponge de quelques gouttes d'extrait de vanille que vous déposerez sur la tablette du bas du réfrigérateur.

Pour chasser une odeur persistante, placez au fond du réfrigérateur un récipient contenant une tasse de vinaigre dans lequel vous ajoutez un quartier de citron. Laissez agir quelques jours.

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lundi 4 avril 2016

Près d'1 personne âgée sur 2 risque d'être atteinte de démence en 2050

Article d'Audrey Vaugrente, 5 décembre 2013

Le nombre de personnes démentes devrait exploser d’ici 30 ans, selon un rapport d'Alzheimer Disease International. La prise en charge de ces malades reste le défi majeur pour les pays riches et modestes.

  Près d'1 personne âgée sur 2 risque d'être atteinte de démence en 2050

 44 millions de personnes souffrent de démence dans le monde, dont 35 millions de la maladie d'Alzheimer selon le rapport Alzheimer Disease International, révélé ce 5 décembre. Cette maladie neuro-dégénérative n’est qu’une des nombreuses formes que peut prendre la démence chez les personnes âgées. En pleine explosion dans les pays riches, elle pourrait bientôt atteindre les pays en développement.

Explosion dans les pays pauvres

Selon les estimations d’Alzheimer Disease International, le nombre de personnes atteintes de démence devrait doubler d’ici 2030 et tripler à l’horizon 2050. Les personnes concernées seront principalement âgées de plus de 60 ans : près de la moitié d’entre elles risquent d’être un jour démentes (45 %). Actuellement, la démence touche assez équitablement les différents continents, même si les pays riches sont plus touchés. Cela s’explique par une espérance de vie plus élevée.

Le rapport estime que le nombre de personnes démentes devrait augmenter d’un tiers dans les pays riches d'ici 2050. Les pays pauvres ou modestes devraient rattraper, voire dépasser ces régions du globe. Ils devraient être submergés par une vague de nouveaux cas. L’Inde, en particulier, devrait voir le nombre de malades doubler. Le constat pour la Chine est similaire. Les autres régions d’Asie, le Moyen-Orient, l’Amérique Latine et l’Afrique subsaharienne sont également concernées. Autre donnée surprenante : la démence touchera principalement les villes dans ces régions. Dans les zones rurales, les personnes âgées dépendantes sont moins nombreuses et cela ne devrait pas changer.

Une mauvaise prise en charge

Il faut dès à présent commencer à mieux gérer la prise en charge de la démence, suggère le rapport, car le vieillissement de la population est une réalité. Ce n'est actuellement pas le cas : la dépendance représente une part minime du revenu mondial, 1% du PNB mondial. Alors que le nombre d’actifs capables de prendre en charge le surcoût des malades supplémentaires se réduit, les systèmes de santé et la protection sociale souffrent d’un manque d’organisation. Le rapport avertit les gouvernements dès son introduction : « Puisque ceux qui seront âgés en 2060 sont déjà nés, l'impact du vieillissement de la population sur les besoins en soin à long terme et leur coût est à la fois prévisible et inévitable. Les gouvernements et les sociétés qu'ils représentent n'ont aucune excuse s'ils se trouvent insuffisamment préparés. »

Le rapport d’Alzheimer Disease International émet plusieurs recommandations à l’échelle mondiale. Dès aujourd’hui, il est nécessaire de faire de la démence une priorité de santé. Pour cela, il est nécessaire de mieux évaluer la démence dans chaque pays, en termes de prévalence et de besoins dans la prise en charge. La mise en place de structures hospitalières mieux adaptées est également recommandée. A l’échelle institutionnelle, le rapport conseille d’intégrer les systèmes sociaux et sanitaires, afin de mieux coordonner les différents services de prise en charge.

La recherche tente actuellement de percer les secrets des différentes formes de démence. Quelques avancées ont été réalisées. Mais des solutions de prévention primaire devront être trouvées, notamment pour mieux détecter les personnes à risque. Définir des traitements pour réduire l’impact de la démence sur l’autonomie des malades sera la prochaine étape.

Source :  http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/4565-Pres-d-1-personne-agee-sur-2-risque-d-etre-atteinte-de-demence-en-2050

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Pour vivre vieux, vivons heureux

Article d'Audrey Vaugrente, 21 janvier 2014

Une étude démontre qu'être heureux aide à vivre en meilleure santé. Le bonheur est lié à un moindre déclin du corps au quotidien.

Pour vivre vieux, vivons heureux

 Et si la clé d'une vieillesse en bonne santé passait par le bonheur au quotidien.  Ce n'est pas une simple théorie, mais bien le résultat d'une étude menée par le sérieux University College de Londres (Grande-Bretagne). Publiée dans le Canadian Medical Association Journal, cette recherche montre que les gens heureux vivent plus longtemps et en meilleure santé.

Moins de mal à s'habiller

L'équipe de chercheurs a suivi pendant 8 ans une cohorte de près de 3 200 personnes âgées de 60 ans et plus. Ces participants, répartis par décennie, ont été interrogés sur leur bien-être émotionnel et physique. Les résultats des entretiens ont servi à définir la relation entre bonheur et bonne santé, notamment à travers l'autonomie au quotidien et la vitesse de marche.

Les personnes âgées heureuses marchent plus vite plus longtemps que leurs congénères moins optimistes. Croquer la vie à pleines dents permet aussi de rester plus actif au quotidien. « L'étude montre que les personnes âgées qui sont heureuses et profitent davantage de la vie connaissent un déclin moins rapide de la fonction physique », explique le Dr Andrew Steptoe, auteur de l'étude. « Elles risquent moins de développer des handicaps au cours de leur vie quotidienne. » En effet, elles sont plus autonomes : elles ont moins de difficultés à sortir du lit, s'habiller et se laver.

Plus jeunes et plus riches

Sans surprise, ceux qui souffraient de maladies chroniques (maladies cardiaques, diabète, arthrose, dépression...) étaient aussi les moins heureuses de l'étude. Les chercheurs estiment que le mal-être mental va jusqu'à tripler le risque d'incapacité précoce au quotidien.

Au cours de l'étude, les plus heureux étaient en général âgés de 60 à 69 ans. Les chercheurs ont aussi noté que les personnes mariées, qui travaillent et possèdent un statut socio-économique élevé, sont plus heureuses que les autres. Mais « ce n'est pas parce que les gens les plus heureux sont en meilleure santé, plus jeunes, plus riches ou ont un mode de vie plus sain d'entrée de jeu », précise le Dr Steptoe. « Même lorsque nous prenons en compte ces facteurs, le lien persiste. » Selon l'équipe, améliorer le bien-être des personnes âgées pourrait avoir de nombreux effets bénéfiques à la fois pour la société et les systèmes de santé, qui font face à la charge toujours plus grande des personnes âgées dépendantes.

Source : http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/5106-Pour-vivre-vieux-vivons-heureux

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Le bien-être et le bonheur allongent l'espérance de vie

Article de la Direction, 7 novembre 2014.

Une nouvelle étude menée sur une cohorte de plus de 9 000 britanniques montrent un lien entre bien-être et santé.

 Le bien-être et le bonheur allongent l'espérance de vie

L’activité physique régulière, un régime alimentaire équilibré, ou un style de vie sain sont, on le sait, excellents pour la santé.  Mais il faudrait peut-être également prendre en compte le bonheur personnel. Les personnes âgées ayant l’impression que leur vie à un sens vivent deux ans de plus que ceux qui n’ont plus de but dans leur vie, selon une étude parue dans le Lancet.

Pour arriver à cette conclusion, des scientifiques de l'University College de Londres, de l'Université de Princeton et de l'Université Stony Brook, ont analysé des données du English Longitudinal Study of Ageing, une étude à laquelle plus de 9 000 britanniques de 65 ans et plus ont participé au cours de près de 9 ans.

L’impression de bonheur et d’avoir un but dans la vie sont forcément subjectifs. Afin de mieux analyser ces données, les chercheurs ont divisé le bien-être en trois catégories : « Le bien-être perçu (le fait d’avoir une vie satisfaisante), le bien-être hédoniste (sentiments de joie, tristesse, énervement, stress et douleur), et le bien-être eudémonique (le sentiment que sa vie à un sens) », peut on lire dans le Lancet.

Un tiers des personnes les moins heureuses décédées au bout de 9 ans


Et les chercheurs ont découvert que la relation entre santé physique et bien-être est à double sens. Les personnes âgées souffrant de maladies comme l’arthrite, les maladies du cœur, ou les maladies pulmonaires chroniques montrent une augmentation des niveaux de dépression et une baisse du sentiment de bien-être.

D’un autre côté, les participants exprimant un sentiment d’accomplissement plus fort ont montré un meilleur taux de survie que les autres. Ainsi, au terme de l’étude qui a duré 8 ans et demi, 29,5% des personnes les moins heureuses étaient décédées, contre seulement 9,3% de ceux dont le bien-être était le plus élevé. Avoir une passion, un engagement, un objectif dans la vie permettrait donc de vivre plus vieux.

Si les chercheurs n'expliquent pas vraiment ces résultats, ils avancent plusieurs hypothèses : « Il y a plusieurs mécanismes biologiques qui pourraient lier bien-être et santé, par exemple via des changements hormonaux ou une réduction de la pression sanguine », explique ainsi le professeur Andrew Steptoe, de l’University College of London.

Cette étude montre en tout cas que les gouvernements devraient accorder davantage d'attention au bien-être des personnes âgées.

Source :  http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/8582-Le-bien-etre-et-le-bonheur-allongent-l-esperance-de-vie

RD

Pourquoi bien vieillir est un défi mondial pour la santé publique

Article d'Audrey Vaugrente, 8 novembre 2014

La population mondiale vieillit, mais pas en bonne santé. Dans une série du Lancet, l’Organisation mondiale de la Santé détaille les défis à venir pour les gouvernements du monde entier.


 Pourquoi bien vieillir est un défi mondial pour la santé publique

 D’ici 2020, pour la première fois dans l’Histoire de l’humanité, le nombre de personnes de plus de 60 ans dépassera celui des enfants de moins de 5 ans. Dans une série consacrée au vieillissement et à la santé de nos aînés, le prestigieux Lancet détaille les défis auquel chaque pays devra faire face. Le « bien vieillir » est en passe de devenir un défi majeur pour la santé publique, dans le monde entier, confirme l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Et pour cause : en 2050, 2 milliards de personnes âgées peupleront la Terre.

Comment expliquer le vieillissement mondial ?

A ce jour, 841 millions de personnes ont soufflé leurs 60 bougies. Le vieillissement de la population n’est pas récent, mais il prend de plus en plus d’ampleur à mesure que l’espérance de vie s’allonge. Rien qu’en France, elle est de 82 ans. Grâce aux diverses politiques de santé publiques, nos aînés vivent plus longtemps. La lutte contre le tabagisme et l’hypertension artérielle figurent en bonne position des stratégies efficaces, estime l’OMS. La meilleure prise en charge des maladies cardiovasculaires explique aussi cette espérance de vie plus longue.

Quel sont les défis pour les Etats ?

Vivre vieux ne signifie pas vivre en bonne santé. C’est pourquoi, si certains indices mesurent l’espérance de vie, d'autres la pondèrent en fonction de l’espérance de vie en bonne santé. D’ailleurs cette série du Lancet le souligne : nos aînés ne sont pas en bonne santé. Ainsi, les plus de 60 ans représentent près d’un quart de la mortalité et de la morbidité.

Les maladies chroniques qui représentent le plus lourd fardeau chez les personnes âgées. Cancers, pneumopathies chroniques, cardiopathies, arthrites, troubles mentaux et neurologiques sont de plus en plus fréquents. S’il est possible de retarder la mortalité, la prise en charge des symptômes n’est pas toujours idéale, ce qui impacte directement la qualité de vie. Par exemple, la démence touche aujourd’hui 44 millions de personnes. Mais la maladie d’Alzheimer, qui représente 60 à 70 % des cas de démence, ne dispose pour le moment pas de traitement. Il faudra donc trouver des traitements aux maladies chroniques, et améliorer leur prise en charge, notamment celle de la douleur, chez les personnes âgées.

Que peut-on faire pour mieux vieillir ?

La prévention, c’est le deuxième défi majeur des États, car elle permettrait de réduire le poids des personnes âgées atteintes de maladies chroniques. Selon un article du Lancet paru en mai 2014, 37 millions de vies pourraient être sauvées, principalement du côté des pathologies chroniques. Le Dr Tiers Boerma, Directeur du Département Statistiques sanitaires et systèmes d’information à l’OMS et co-auteur de cette série, estime que des outils sont nécessaires pour surveiller la santé et l’état fonctionnel des personnes âgées. Ces données sont précieuses pour mettre en place des programmes adaptés aux besoins de nos aînés. 

« Des réformes profondes et fondamentales des systèmes de santé et d’aide sociale seront requises », ajoute le Dr John Beard, Directeur du Département Vieillesse et qualité de vie à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui a codirigé la série du Lancet. « Mais nous devons être attentifs à ce que ces réformes n’aggravent pas les inégalités qui sont à l’origine d’une grande partie de la mauvaise santé et des limitations fonctionnelles que nous observons chez les personnes âgées. »


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La population mondiale vieillit à un rythme accéléré

Article d'Antoine Costa, 29 mars 2016

En 2050, 1,6 milliard de personnes auront plus de 65 ans. Une population importante de seniors qui pose de nombreux défis de santé publique. 

La population mondiale vieillit à un rythme accéléré

La population mondiale vieillit à un « rythme sans précèdent », avertit l’Institut national américain du vieillissement (NIA) dans un rapport paru ce mardi. Selon les données collectées par le bureau du recensement américain, les personnes de plus de 65 ans seront 1,6 milliard en 2050 contre 617 millions aujourd’hui. Dans une trentaine d’années, les seniors représenteront donc 17 % des habitants de la planète.

« Nous constations un vieillissement de la population dans tous les pays du monde, a souligné John Haada, l’un des directeurs du NIA. De nombreux pays d’Europe et d’Asie sont déjà engagés dans ce processus ou vieillissent plus rapidement qu’aux Etats-Unis ».

L'Asie sera le papi du monde

Parmi les 25 pays les plus vieux du monde, 22 sont en Europe avec l’Allemagne et l’Italie en tête. En 2050, la Bulgarie et la Slovénie seront les papis du Vieux continent. Mais une chose ne changera pas : le Japon restera le pays le plus vieux du monde. C’est d’ailleurs du côté de l’Asie que les seniors seront les plus nombreux. Le rapport prévoit que deux-tiers de la population des personnes âgées vivent en Asie. D’ici trente ans, la Corée du Sud, Hong Kong et Taiwan feront partie des 4 pays les plus âgés avec leur voisin japonais.

Par ailleurs, la population mondiale des plus de 80 ans devrait également exploser. Selon les prévisions, elle devrait tripler entre 2015 et 2050 passant de 126,5 millions de personnes à 446,6 millions. Là encore, ce « boum » sera observée en Asie et Amérique latine où la proportion pourrait quadruplé.
  
Défi de santé publique

Ce phénomène a plusieurs explications selon les auteurs du rapport. Le vieillissement de la population est d’abord lié à une diminution des naissances. L'augmentation de l’espérance de vie à la naissance est également un facteur. En 30 ans, elle devrait augmenter de près de 8 ans pour atteindre 76,2 ans. « Les gens vivent plus longtemps mais cela ne signifie pas qu’ils vivent en bonne santé.

L’augmentation de la population des seniors représente plusieurs opportunités mais elle pose également des défis importants de santé publique auxquels nous devons nous préparer », relève Richard Hodes, le directeur du NIA.

De fait, l’allongement de la vie s’accompagne d’une augmentation des pathologies chroniques et d’une perte d’autonomie et d’indépendance qu’il faut palier. Dans les régions pauvres comme l’Afrique, le poids économique de cette prise en charge pourrait représenter un lourd fardeau.

L’Institut national du vieillissement souligne alors que de nombreux aspects de la société tels que les soins médicaux, les retraites, le monde du travail ou encore le logement et les transports seront amenés à être repensés afin de s’adapter à cette population vieillissante.

 Source : http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/14862-La-population-mondiale-vieillit-a-un-rythme-accelere

RD

samedi 2 avril 2016

Bilan de santé: 9 tests qui peuvent vous sauver

Article de Jacqueline Simoneau, Le Bel Âge, 30 mars 2016


Le bilan de santé comprend certains examens de routine requis selon votre âge. Ils permettent de déceler rapidement des problèmes de santé qui font parfois de grands ravages. Besoin d’un aide-mémoire? Voici 9 tests qui peuvent vous sauver!

Bilan de santé: 9 tests qui peuvent vous sauver


Test de glycémie 

Pourquoi? 

Pour détecter le diabète de type 2. Cette maladie est responsable de 40% des insuffisances rénales et de 50% des amputations d’origine non traumatique. Elle est également la première cause de cécité chez les adultes de moins de 65 ans. Et plus de 70% des diabétiques mourront d’une maladie cardiovasculaire. La glycémie à jeun se mesure avec une prise de sang. À moins de 6,0 mmol/L, elle est normale. À 7 mmol/L, le diagnostic de diabète est posé. Des tests supplémentaires – comme une hyperglycémie provoquée par voie orale de plus de 11,1 mmol/L ou une hémoglobine A1C d’une valeur de 6,5% ou plus – serviront à confirmer le diagnostic. Entre 6,1 et 6,9, il s’agit d’un stade prédiabétique.

Quand? 

L’Association canadienne du diabète recommande un test de dépistage tous les 3 ans chez les plus de 40 ans sans facteur de risque (maladie cardiaque, obésité, antécédents familiaux de diabète, hypertension, etc.) si la première glycémie se révèle normale.

Bilan lipidique 

Pourquoi? 

Pour vérifier le taux de cholestérol. Au moins 40% des adultes affichent une cholestérolémie trop élevée. Or, un taux élevé représente un facteur de risque important de maladies cardiovasculaires, la deuxième cause de mortalité au Canada.
Le test: une simple prise de sang à jeun. Pour ne pas fausser les résultats, il est suggéré de ne pas consommer d’alcool dans les 48 heures précédant le test. Celui-ci mesure les différents gras dans le sang, dont le niveau de LDL, dit «mauvais» cholestérol. Il ne devrait pas dépasser 3,5 mmol/L. Mais après un infarctus ou chez une personne très à risque, il devrait se situer plutôt sous la barre des 2 mmol/L.
À retenir: actuellement, les médecins ne se fient plus uniquement à ces normes pour prescrire ou non une médication. Ils évaluent également le risque – faible, modéré ou élevé – de chaque individu de souffrir d’un trouble cardiovasculaire dans les 10 prochaines années, et ce, selon différents critères comme l’âge, la pression artérielle, le tabagisme, les antécédents personnels et familiaux d’hypercholestérolémie ou de maladies cardiovasculaires précoces et l’obésité. Le taux de triglycérides est mesuré en même temps que le cholestérol. Il ne s’agit pas de cholestérol comme tel, mais d’un autre type de lipides provenant le plus souvent d’une consommation excessive d’alcool ou de sucre. Un taux supérieur à 2,3 mmol/L augmente le risque de problèmes pancréatiques et de diabète.

Quand? 

Selon la Société canadienne de cardiologie, un bilan lipidique devrait être effectué tous les 3 ans chez les hommes de 40 à 75 ans et chez les femmes de 50 à 75 ans. Toutefois, les gens ayant une maladie cardiovasculaire connue ou des facteurs de risque élevés devraient effectuer ce bilan annuellement, et les diabétiques tous les 1 à 3 ans.

Test de dépistage du cancer colorectal

Pourquoi?

Pour dépister précocement le cancer colorectal, la deuxième cause de mortalité par cancer. Ce cancer se développe généralement lentement, mais quand les premiers symptômes apparaissent, la maladie est déjà avancée. D’où l’importance du dépistage. Pour ce faire, il existe trois méthodes. La première est la recherche de sang dans les selles. Il suffit de recueillir un échantillon de selles. La seconde est la rectosigmoïdoscopie. Le médecin introduit par le rectum un mince tube muni d’une caméra afin de visualiser le rectum et le sigmoïde (dernière partie du côlon). La majorité des cancers y sont nichés. La troisième méthode, c’est la coloscopie. Elle permet l’examen de tout le côlon à l’aide d’une minicaméra.

Quand? 

L’Association canadienne de gastroentérologie recommande une recherche de sang dans les selles tous les 2 ans pour les personnes de 50 à 75 ans qui ne présentent pas de facteurs de risque (âge, antécédents familiaux, présence de polypes sur la paroi interne du côlon ou du rectum, maladies inflammatoires de l’intestin, obésité, tabagisme, sédentarité, alcool). La coloscopie et la rectosigmoïdoscopie ne sont pas indiquées pour le dépistage de première ligne, sauf si le résultat du sang dans les selles est positif ou si les facteurs de risque sont importants. En présence de polypes ou d’histoire familiale de cancer colorectal, la sigmoïdoscopie est généralement recommandée tous les 5 ans et la coloscopie tous les 10 ans. Un polype n’est pas une tumeur cancéreuse, mais il pourrait être une «prétumeur» et prédisposer au cancer.

Mammographie 

Pourquoi? 

Pour découvrir le cancer du sein avant même que l’on puisse palper une masse. C’est le cancer le plus répandu chez la femme. La mammographie se fait par radiographie. On omprime brièvement le sein entre deux plaques afin d’obtenir les meilleurs clichés possible.

Quand? 

Le Programme québécois de dépistage du cancer du sein conseille la mammographie de dépistage tous les 2 ans aux femmes de 50 à 69 ans, à moins que l’on présente un risque. En cas de lésions suspectes apparues à la mammographie, le médecin complétera l’examen avec une échographie et, au besoin, une biopsie. Pour les plus de 70 ans, la mammographie de dépistage est offerte seulement si le médecin la juge pertinente.

Test Pap 

Pourquoi? 

Pour dépister rapidement un cancer du col de l’utérus ou la présence de cellules précancéreuses. Les cellules sont prélevées à l’intérieur du col par frottis à l’aide d’une minibrosse, puis analysées en laboratoire.

Quand? 

Tous les 2 à 3 ans jusqu’à 69 ans si les résultats sont normaux. Après 69 ans, le test n’est plus requis si les trois derniers examens étaient négatifs.

Test de dépistage du cancer de la prostate 

Pourquoi? 

Pour découvrir précocement le cancer de la prostate, le cancer le plus fréquent chez l’homme. Près d’un Canadien sur sept en souffrira au cours de sa vie. On dénombre plus de 25 000 nouveaux cas de cancer de la prostate et 4 000 décès par année, au Canada. La bonne nouvelle : ce cancer progresse habituellement lentement et, détecté tôt, il peut souvent être guéri ou traité avec succès. Le dépistage se fait à l’aide d’une prise de sang pour découvrir l’antigène prostatique spécifique (APS) – une protéine souvent associée au cancer de la prostate –, combinée à un toucher rectal afin de détecter toute masse, irrégularité ou variation de taille. Si les résultats montrent des anomalies, le médecin proposera d’autres tests avant de confirmer le diagnostic.

Quand? 

Les examens ne sont pas offerts de façon routinière à tous les hommes. Ils se font plutôt sur une base individuelle chez ceux de 55 à 70 ans, après consultation avec le médecin. Seuls les plus à risque, en raison de leurs antécédents familiaux de cancer de la prostate ou de leur origine afro-américaine, sont soumis à des tests réguliers. On ne les recommande pas après 70 ans.

Ostéodensitométrie 

Pourquoi? 

Pour identifier l’ostéoporose et prévenir ainsi les fractures. Chez les plus de 50 ans, l’ostéoporose est, en effet, responsable de plus de 80% des fractures, dont celle de la hanche qui entraîne souvent une perte d’autonomie importante. La perte de masse osseuse est asymptomatique. L’ostéodensitométrie est une radiographie des hanches et de la colonne lombaire (bas du dos) qui permet de mesurer la densité minérale osseuse.

Quand? 

La Société canadienne d’ostéoporose recommande de faire évaluer ses facteurs de risque d’ostéoporose (ménopause précoce, fracture de fragilisation, antécédents familiaux de fractures ostéoporotiques, prise de corticostéroïdes, tabagisme, hyperthyroïdie, etc.) par son médecin à partir de 50 ans. Il prescrira une ostéodensitométrie en cas de risques élevés. Dans le cas contraire, on conseille une ostéodensitométrie à partir de 65 ans tous les 2 à 3 ans.

Échographie abdominale

Pourquoi? 

Pour dépister l’anévrisme de l’aorte abdominale avant qu’il devienne volumineux et se rompe. L’aorte est, en fait, la plus grosse artère du corps. Elle part du coeur et se dirige vers l’abdomen. Or, il arrive qu’un segment de l’aorte se dilate et forme un anévrisme. Celui-ci est asymptomatique. Le problème : sa rupture peut entraîner le décès très rapidement. Le dépistage se fait à l’aide d’une échographie.

Quand? 

On recommande vivement à tous les hommes de 65 à 75 ans, ainsi qu'à ceux de moins de 65 ans ayant une histoire familiale positive ou des facteurs de risque élevés, de subir au moins un test de dépistage dans leur vie. On le conseille également aux femmes de plus de 65 ans ayant des antécédents personnels ou familiaux de maladies cardiovasculaires.

Examen de la peau 

Pourquoi? 

Pour identifier rapidement les modifications des grains de beauté (couleur, forme, taille, texture) et les nouvelles excroissances afin de prévenir le cancer de la peau.

Quand? 

On procède à un autoexamen de la peau 2 à 3 fois par an. En prime, un examen fait par le médecin une fois par année pour les individus à risque, comme les blonds et les roux, les adeptes du bronzage, ceux qui pratiquent fréquemment des activités de plein air ou qui travaillent à l’extérieur, les immunosupprimés, ceux qui affichent de nombreux grains de beauté et ceux qui ont des antécédents personnels ou familiaux positifs de cancer de la peau.

Merci à la Dre Isabelle Hébert, médecin de famille à l’hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, ainsi qu’à la Direction de santé publique de Montréal et au Collège des médecins du Québec (L’évaluation médicale périodique 2013) pour leur collaboration.

Source : https://www.lebelage.ca/sante-et-mieux-etre/traitement-et-prevention/bilan-de-sante-9-tests-qui-peuvent-vous-sauver?page=all

RD