Vivre la vie d'un Senior

mardi 22 mars 2016

Manger au féminin : la nutrition au service des femmes


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Article de Véronique Harvey, Journal de Québec, 19 mars 2016

La docteure en nutrition Isabelle Huot nous révèle ses trucs et astuces.

 

Depuis plus de 20 ans, Isabelle Huot rencontre des femmes aux prises avec différents problèmes qui affectent leur qualité de vie. Alors que certaines manquent d’énergie, quelques-unes ont le moral à plat et d’autres peinent à composer avec les changements hormonaux. Voici ses trucs et astuces pour bien s’alimenter au féminin, quel que soit l’âge.


Quelles sont les astuces nutritionnelles pour retrouver notre énergie?

Dans ce chapitre-là, j’aborde le fait de manger moins gras, moins sucré et le fait de manger plusieurs petits repas par jour, plutôt que de gros repas qui demandent un travail de digestion important. Il est aussi important de s’assurer de bien absorber le fer. J’ai donc indiqué les facteurs qui entravent et qui maximisent l’absorption du fer. Il ne faut pas couper les glucides non plus, comme beaucoup de femmes le font, par crainte d’engraisser, car au bout du compte, ça ne fait que diminuer le niveau d’énergie.

Comment peut-on organiser son menu de la semaine efficacement?

Tout est dans la planification. Combien de femmes arrivent à la maison vers 17 h 30 et n’ont rien à manger? C’est vraiment un défi pour la femme de préparer des repas, donc je donne des astuces pour cuisiner santé rapidement. Je suggère des incontournables à conserver dans le garde-manger, le réfrigérateur et le congélateur, ainsi que des recettes qui se congèlent bien.

Comment fait-on de bons choix à l’extérieur de la maison?

La femme pressée se tourne souvent vers du prêt-à-manger ou des restos. Je donne donc des conseils pour faire de bons choix au restaurant, au café et à l’aréna. Par exemple, les bons choix de prêt-à-manger doivent contenir 10 g ou moins de gras par portion individuelle, 14 g de protéines ou plus, moins de 600 mg de sodium. Je conseille de toujours bien lire la liste des ingrédients, de s’assurer qu’elle est très épurée et de compléter avec une salade s’il manque de légumes.

Existe-t-il des aliments bons pour le moral?

Oui. En fait, on se rend compte qu’il y a des aliments qui jouent sur la sérotonine, le neurotransmetteur du bien-être. Par exemple, quelqu’un qui ne mange pas du tout de glucides va avoir moins de sérotonine en circulation, donc un moral plus à plat. La vitamine D pourrait jouer sur le moral aussi. Les gens qui ont des niveaux sanguins pauvres en vitamine D sont plus déprimés. Ensuite, les oméga-3 jouent un rôle dans l’équilibre émotionnel. Les populations qui mangent beaucoup de poisson font moins de dépressions. Ça fait donc partie des conseils anti-déprime.

Existe-t-il de nouvelles astuces alimentaires quant à la perte de poids?

Quand on étudie la flore intestinale des personnes qui ont un excès de poids, on se rend compte qu’elle est beaucoup moins diversifiée et qu’elle contient moins de souches de bactéries que les personnes ayant un poids santé. On commence donc à penser à intervenir avec des probiotiques pour traiter le surplus de poids. Mais ce sont des pistes exploratoires. Sinon, on revient avec des conseils comme prendre du thé vert, qui stimule le métabolisme, de la capsaïcine, contenue dans le piment, et du calcium. Il ne faut pas trop se priver non plus, pour ne pas que notre organisme s’habitue à manger peu de calories.

Existe-t-il des aliments qui nous rendent plus belles?

Ce n’est pas miraculeux, mais il y a des études qui ont démontré que les femmes qui adoptent un régime de type méditerranéen ont moins de rides que les femmes qui suivent un régime de type nord-américain. Ensuite, le resvératrol est une composante dans le raisin et le vin rouge qui a des vertus anti-âge assez incroyables. Un brevet vient d’être déposé à Harvard. J’aborde aussi l’importance des gras essentiels pour avoir des cheveux bien hydratés, ainsi que le fer et le zinc pour avoir des ongles forts. Mais on s’entend, la génétique, l’hygiène de vie et l’exposition au soleil vont avoir beaucoup plus d’impact sur l’apparence de notre­­ peau.

Comment l’alimentation peut-elle aider aux variations hormonales ?

Je parle des SPM, de la grossesse et de la ménopause, soit les variations hormonales qui impliquent des sautes d’humeur­­ et des maux de ventre. Les femmes ont des besoins supplémentaires durant la grossesse, alors on donne le nombre de calories recommandé en fonction des trimestres. Pour ce qui touche aux SPM, je recommande de ne pas manger trop de sucre, mais il n’y a rien de clair dans la littérature scientifique, à savoir­­ s’il faut manger tel ou tel aliment pour ne pas avoir de syndromes prémenstruels. Ce sont seulement de petits trucs qui peuvent améliorer les symptômes. Même chose pour la ménopause : tu ne passes pas de 15 bouffées de chaleur­­ à zéro en mangeant bien. Je donne donc l’heure juste sur les variations hormonales. Je pense que ce sera le chapitre le plus apprécié, le plus consulté.

Quelles sont les meilleures astuces à retenir, toutes catégories confondues?

Manger 5 à 10 fruits et légumes par jour, manger du poisson au moins deux fois par semaine, ou à défaut, envisager la supplémentation en oméga-3, et avoir un supplément en vitamine D chaque jour. J’ajouterais de ne pas tomber dans des régimes farfelus qui excluent des groupes alimentaires. Beaucoup de régimes­­ excluent les glucides et les produits­­ laitiers, mais on ne le conseille pas du tout. D’ailleurs, une diète faible en glucides est incompatible avec un bon niveau­­ d’activité physique.

En collaboration avec Josée Lavigueur, vous avez écrit le livre Manger et bouger au féminin, un ouvrage­­ qui est loin d’être un livre axé sur la perte de poids. comment décririez-vous ce livre?

C’est vraiment un livre consacré aux besoins de la femme, quel que soit son âge. On a donc pris toutes les problématiques selon les âges, comme le manque d’énergie, l’anémie, la conciliation travail/famille et le manque de temps pour cuisiner santé. On traite de la ménopause aussi, parce que c’est une des principales raisons de consultation que j’observe en clinique privée. On a un chapitre sur la perte de poids, parce que plus de 70 % des femmes désirent perdre du poids, mais ce n’est pas le contenu principal du livre. J’ai aussi inclus une cinquantaine de recettes­­, mais pas toutes des recettes minceur. On met plutôt de l’avant le nutriment ou le groupe d’aliments qui est pertinent à l’état de santé.

D’où vient cette idée de faire un livre­­ au féminin?

Depuis plus de 20 ans, ma clientèle est essentiellement composée de femmes, et je voulais faire un livre qui allait répondre aux demandes les plus récurrentes. Les femmes ont beaucoup de préoccupations, mais il existe des solutions impliquant les habitudes de vie, alors j’avais envie de les guider là-dedans.


Ces conseils nutritionnels peuvent­­-ils s’appliquer également aux hommes?

L’homme souffre très peu d’anémie, mais la femme, avant la ménopause, perd énormément de fer dans ses menstruations. Après ça, l’ostéoporose touche une femme sur quatre, mais seulement un homme sur huit. Ensuite, la ménopause et la grossesse, c’est strictement féminin. Donc, perte de poids et conciliation travail/famille c’est bon pour les hommes également, mais en général­­, on a vraiment ciblé la femme.

Pourquoi vous être associée avec Josée Lavigueur?

Parce qu’on travaille ensemble depuis plus de 15 ans. Josée et moi, c’est un duo incontournable. On a fait les livres Kilo Cardio ensemble, on travaille chez Énergie Cardio ensemble, on est à Salut! Bonjour ensemble, dans Moi&Cie ensemble, on a fait des voyages santé ensemble, donc on se complète vraiment bien. D’ailleurs, je pense que la nutrition seule, ça ne fonctionne pas.

 RD

Les 20 meilleures astuces alimentaires d'Isabelle Huot

Article d'Isabelle Huot, Journal de Québec, 19 mars 2016


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DOCTEURE EN NUTRITION, CHRONIQUEUSE ET CONFÉRENCIÈRE


Isabelle Huot est sans doute LA nutritionniste la plus connue au Québec. Chroniqueuse régulière à l’émission Salut Bonjour !, elle souhaite sensibiliser la population à faire les meilleurs choix alimentaires pour leur santé.
 
Les 20 meilleures astuces alimentaires, selon Isabelle Huot :


ACCROÎTRE SON APPORT EN PROTÉINES

Plusieurs femmes ne consomment pas suffisamment de protéines. C’est particulièrement le cas au déjeuner et au dîner. Un apport insuffisant en protéines peut conduire à la fatigue et au manque d’énergie. En prime, les protéines jouent un rôle important dans la sensation de satiété et le maintien d’une bonne masse osseuse.

MANGER DU POISSON AU MOINS DEUX FOIS PAR SEMAINE

De toutes les sources de protéines, le poisson, par son contenu en gras oméga-3, est un incontournable des menus hebdomadaires. Bon pour le moral et la santé du cœur, il a aussi des propriétés anti-inflammatoires et pourrait améliorer l’apparence de notre­­ peau. Un must dans nos
menus!

PENSER GRAINES!

Graines de lin, de chia, de chanvre, de citrouille, de tournesol... elles sont toutes excellentes pour la femme. Sources de gras essentiels et de fibres, elles figurent parmi les alliés beauté.

CONSOMMER SUFFISAMMENT DE CALCIUM ET DE VITAMINE D

Ce duo procure plusieurs bienfaits: santé des os, contrôle du poids, système immunitaire efficace... leurs propriétés sont nombreuses. Qu’ils proviennent des aliments ou des suppléments, le calcium et la vitamine D sont essentiels à la femme.

MANGER PLUSIEURS FOIS PAR JOUR

Pour stabiliser notre niveau d’énergie, favoriser la perte de poids et réduire­­ le risque de compulsions alimentaires, on suggère de manger fréquemment. Je conseille quotidiennement 3 repas légers et 2 ou 3 collations qui combinent glucides et protéines.

CONSOMMER SUFFISAMMENT DE FIBRES

Pour prévenir la constipation, mieux contrôler sa glycémie et son taux de cholestérol, et pour se sentir rassasiée plus rapidement, les fibres sont des alliées incomparables. Les produits céréaliers, les légumes, les fruits, les légumineuses, les noix et les graines en sont de bonnes sources.

FAIRE LE PLEIN DE FRUITS ET DE LÉGUMES, SOURCES D’ANTIOXYDANTS

Comme les fruits et les légumes ont une faible densité énergétique (ils contiennent peu de calories par rapport à leur volume), ils favorisent le contrôle du poids. Riches en antioxydants, ils diminuent les risques de plusieurs maladies chroniques et pourraient même freiner le vieillissement. Je conseille de consommer 3 fruits et 7 portions de légumes par jour.

INTÉGRER LES LÉGUMINEUSES À SON MENU

Trop souvent négligées, les légumineuses ont pourtant plusieurs atouts. On apprécie leur contenu en fibres solubles­­ tout comme leur apport en magnésium et en potassium. Je propose 2 repas à base de légumineuses par semaine dans le cadre d’une alimentation équilibrée.

PRENDRE DES PROBIOTIQUES AU QUOTIDIEN

Les probiotiques, qui sont des micro­­-organismes vivants, influencent favorablement notre flore intestinale (ou microbiote). En étant plus diversifiée, cette dernière améliore notre­­ santé intestinale, notre système de défense naturelle ainsi que, probablement, notre humeur et le contrôle de notre poids. Puisque ces micro-organismes­­ ne s’implantent pas dans notre intestin, nous devons en consommer tous les jours.

LIMITER SA CONSOMMATION DE SODIUM

Pour la santé osseuse, le contrôle de la tension artérielle et aussi prévenir la rétention d’eau, il faut modérer sa consommation de sel. La quantité maximale à consommer par jour est de 2300 mg.

BOIRE AU MOINS 2 LITRES (8 TASSES) D’EAU PAR JOUR

L’hydratation adéquate est essentielle aux fonctions normales de l’organisme­­. Puisque l’eau est dépourvue de calories, c’est la boisson de choix. Elle favorise un bon transit intestinal ainsi que le contrôle du poids et aide à éclaircir le teint.

DIMINUER SA CONSOMMATION DE SUCRE

Le sucre est non seulement associé à l’obésité et au diabète, mais il pourrait aussi entraîner le vieillissement précoce. Puisqu’on peut se désensibiliser au sucre, il suffit de diminuer sa consommation progressivement.

CONSOMMER DE BONS GRAS

Bénéfiques pour le cœur, les bons gras sont aussi associés à une peau plus saine. Qu’il s’agisse de l’huile d’olive ou de l’huile de canola, des gras provenant de l’avocat, des graines de chia ou de lin, ils font tous partie d’une saine alimentation.

MANGER RÉGULIÈREMENT DES ALIMENTS DÉRIVÉS DU SOYA

Le soya pourrait améliorer le profil lipidique tout en allégeant certains symptômes de la ménopause (bouffées de chaleur, perte osseuse, etc.). Plusieurs produits dérivés du soya sont intéressants, notamment le miso, les edamames et les graines de soya rôties.

ÉVITER LES EXCÈS ALIMENTAIRES

Trop manger peut accélérer le vieillissement tout en créant des troubles digestifs. Les excès en soirée­­ perturbent aussi le sommeil. Manger léger est la clé de la longévité­­!

MODÉRER SA CONSOMMATION D’ALCOOL

On sait qu’une consommation modérée d’alcool est saine pour le cœur. Par contre, au-delà de 7 à 9 consommations par semaine, le risque de cancer du sein, entre autres, s’élève considérablement.

NE PAS S’INTERDIRE D’ALIMENTS

Se priver de manger certains aliments par crainte d’engraisser ne peut que mener à des fringales incontrôlables pour ces aliments. Mieux vaut manger de tout, en petites quantités, afin de mieux gérer son poids à long terme.

CUISINER DAVANTAGE

En choisissant ses ingrédients et en adaptant les recettes, on s’offre une alimentation plus saine. L’important est d’être bien organisée et de planifier ses menus pour arriver à cuisiner la plupart de ses repas à la maison.

MANGER LENTEMENT ET BIEN MASTIQUER

Pour mieux digérer et aussi ressentir les signaux de faim et de satiété, il faut bien mastiquer chaque bouchée et accorder au repas le temps nécessaire. C’est un moment de partage et de plaisir. Profitons-en!

GÉRER SON STRESS ET MIEUX DORMIR

Le stress hausse le taux de cortisol en circulation dans le sang, ce qui perturbe le fonctionnement normal de l’organisme. Favorisant les fringales pour les aliments riches en glucides, le stress peut aussi conduire à une prise de poids, tout comme le manque de sommeil.

RD
Article d'Annabelle Blais, Journal de Québec, 20 mars 2016


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10 façons de rester jeune, selon Denis Fortier :

 

1. Pour votre audition: chantez

Les gens plus âgés ont parfois de la difficulté à entendre parce que leur cerveau ne fait plus abstraction du bruit ambiant. Ce n’est pas un problème d’audition, mais d’attention cognitive. Or les gens qui chantent ont une attention sélective plus développée, car ils tiennent compte de la ­musique et du rythme. Le cerveau est donc très stimulé. Chanter dans une chorale a des effets positifs pour les fonctions cognitives sans parler de bienfaits de cette activité sociale pour le moral.

2. Pour votre équilibre : faites des exercices les yeux fermés

Notre équilibre diminue de façon graduelle avec l’âge si on ne fait rien. L’équilibre est essentiel pour prévenir les chutes, mais aussi les problèmes de dos. En vieillissant, nos repères ­articulaires sont un peu moins efficaces, alors on compense avec les ­repères visuels. Faire des exercices d’équilibre comme se tenir sur un pied les yeux fermés permettra de stimuler les repères articulaires.

3. Pour vos os : sautez


La densité osseuse atteint son niveau maximal vers l’âge de 30 ans. Les os sont un tissu aussi vivant que les ­muscles. On pense souvent que les fractures les plus fréquentes sont celles des hanches, mais ce sont les fractures des vertèbres. Pour stimuler sa densité osseuse, pratiquer des ­activités physiques avec impacts comme la marche, la course ou encore l’aérobie de type step.

4. Pour soulager votre arthrose : nagez

Une réduction de 10 % du poids – ­combiné à des exercices réguliers – permet de diminuer considérablement les symptômes de l’arthrose. Privilégiez les activités de piscine qui réduisent le poids sur les articulations ou les activités aérobiques à faible ­impact comme la marche ou le taï-chi.

5. Pour rester autonome : ­prenez soin de vos mains

La force des mains est à son maximum de 30 à 39 ans et diminue ensuite selon différents facteurs comme l’activité physique, les problèmes de santé comme le diabète ou l’hypertension. La force des mains est fondamentale pour préserver sa qualité de vie et son autonomie. Pour préserver la force des mains, on peut réaliser des exercices simples comme serrer fermement une balle de tennis.

6. Pour stimuler votre cerveau : jouez

Il est possible de contourner les effets du vieillissement du cerveau en stimulant sa mémoire et son attention grâce aux jeux. Les échecs, le scrabble, les sudokus ou les jeux de cartes représentent une bonne stimulation cognitive. Le risque de démence serait réduit de 15 % chez les personnes qui s’adonnent assidûment à des jeux de table comme le bridge, les dames et le bingo.

7. Pour stimuler votre ­mémoire : les jeux vidéo... à petites doses

Les jeux vidéo qui proposent de stimuler le cerveau se multiplient. Ces jeux ne sont pas inutiles pour stimuler la mémoire et l’attention, à condition de garder en tête que ces jeux contribuent à la sédentarité et que leur ­prétention d’inverser le vieillissement du cerveau n’est pas prouvée.

8. Pour prendre soin de sa voix : chantez et lisez à voix haute

Les cordes vocales sont composées de tissus, de muscles, de cartilages et de ligaments notamment. En vieillissant, la voix peut être altérée. On remarque parfois des tremblements, une perte de force de projection ou de variations de tonalité chez les personnes âgées. Pour prévenir ces problèmes, lisez à voix haute ou chantez. Chuchotez afin de reposer votre voix si vous avez un rhume ou une grippe.

9. Pour votre cerveau : ­apprenez une langue

Apprendre une langue favorise la santé du cerveau tout au long de sa vie. Cela améliore les échanges entre les régions du cerveau. Les personnes bilingues réussissent mieux les épreuves d’attention, selon certaines recherches.

10. Pour votre corps et votre cerveau : jouez d’un instrument de musique

Jouer d’un instrument de musique ­apporte plusieurs bienfaits pour le corps et l’esprit. Cela permet de ­stimuler l’attention, les capacités d’apprentissage ou les habiletés ­sensorielles ou la concentration. En plus des bénéfices pour son cerveau, jouer d’un instrument de musique augmente aussi les capacités physiques des bras, des mains ou des doigts, ou encore de la musculature de la respiration.

RD

Prévenir les effets du vieillissement


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Article d'Annabelle Blais, Journal de Québec, 20 mars 2016

Vieillir n’est pas une fatalité. Dans son nouveau livre « 99 façons pour prévenir les effets du vieillissement », le physiothérapeute Denis Fortier s’attaque à cette idée reçue. Après avoir épluché les recherches les plus récentes et sérieuses réalisées sur le corps humain, il propose une multitude de petits gestes simples à intégrer dans sa routine qui peuvent aider son corps à faire face au passage du temps.
 
Qu’est-ce qui effraie le plus vos patients dans le fait de vieillir ?

La perte de mémoire ou la peur de perdre sa tête est en haut de liste des préoccupations liées au ­vieillissement. Puis, on a peur de perdre ses capacités physiques et son autonomie.
 
Quelle est la plus grande idée reçue sur le vieillissement ?

Que c’est un processus dégénératif associé à la douleur jusqu’à la mort et contre lesquels on ne peut rien faire. Ce n’est pas le cas. On se fait aussi dire parfois comme patient que tel problème est normal en raison de l’âge. Il faut se défaire de cette notion de fatalité. Par exemple, je dis souvent à mes patients: «Ce n’est pas parce que vous avez de l’arthrose que vous devez en souffrir.» On peut ­diminuer plusieurs symptômes simplement par la marche.
 
À partir de quel âge doit-on commencer à prévenir le ­vieillissement ?

On sait que notre style de vie dans la trentaine et surtout dans la ­quarantaine et la cinquantaine a un impact majeur sur les processus de vieillissement quand on aura 80 ans. Mais même entre 60 et 80 ans, on peut prévenir la détérioration et même aller ­chercher des gains.
 
Peut-on véritablement freiner le vieillissement ?

La capacité d’adaptation des muscles et du cerveau me fascine complètement. Les muscles représentent 40 % du poids de notre corps et nous commençons à perdre de la masse de façon constante à ­partir de l’âge de 30 ans environ. Mais la beauté de la chose est qu’il est possible d’éviter cette ­diminution de la force musculaire. Notre capacité d’adaptation est là du début à la fin de notre vie.
 
Vous parlez aussi de ­l’importance de faire des ­exercices pour sa mémoire...

Il faut stimuler nos fonctions ­cognitives: la mémoire, l’attention, la concentration. Il y a des choses qui fonctionnent bien comme ­apprendre une nouvelle langue. Stimuler ce que j’appelle la ­réserve cognitive retarde ­l’apparition de certains signes de démence. C’est majeur.
 
Votre livre propose des ­programmes d’exercices, mais aussi des activités simples qui ­améliorent la qualité de vie...

  
Avoir un chien augmente de façon ­significative vos chances de respecter les ­recommandations en terme d’activité physique. On peut aussi apprendre à jouer d’un instrument de musique. Il y a plein d’effets positifs à lire une partition de musique tout en jouant avec les doigts et en écoutant ce qu’on joue. On peut aussi stimuler nos fonctions cognitives en faisant un sport d’équipe.

 Au cours d’une partie de soccer, il y a beaucoup de planification qui se passe dans la tête tout en bougeant. C’est très exigeant, mais c’est aussi ludique.
 
Il n’est pas donc toujours ­nécessaire de faire des séances intensives de sport pour en retirer des bénéfices ?

Marcher 15 minutes par jour a des ­effets majeurs sur l’espérance de vie. Moi le premier, ça ne me tente pas toujours de faire 150 minutes d’exercices physiques toutes les semaines pour le restant de ma vie. Ça peut faire peur comme contrat. Mais les bienfaits sur la santé sont proportionnels à la dose. Donc si vous marchez 15 minutes par jour, vous allez avoir des effets. Ce n’est pas comme s’il fallait faire 150 minutes pour commencer à voir des bénéfices. On sait aussi que les extrêmes, faire du sport de façon trop intensive, ne ­procure pas plus de gains et il n’y a pas de bienfait sur l’espérance de vie.
 
Est-ce que les hommes et les femmes sont égaux face au temps ?

À la ménopause, en raison des ­changements hormonaux, les processus de vieillissement des os sont plus ­rapides chez les femmes. Mais à partir de 60 ans, les hommes et les femmes se rejoignent sur la courbe et reprennent le même rythme. On sait aussi qu’en ­faisant certains types d’exercice, on peut maximiser la qualité d’os et ­prévenir l’ostéoporose.

RD

dimanche 20 mars 2016

Bien vivre sa « seconde vie d'adulte »

« La Vieillesse par une vraie vieille »

Par l'auteur Janette Bertrand

La Vieillesse par une vraie vieille
 « Ou bien t'es vieux, ou bien t'es mort. »

À tous ceux et celles qui ont peur de vieillir

Puisqu'il nous faut vieillir, mieux vaut que ce soit dans la joie.

Non, la vieillesse n'est pas un naufrage. Oui, il y a du plaisir après soixante-cinq ans. Oui, il y a des bobos, des inconvénients. Mais oui, il y a de l'amour.

Au cours de ma longue vie, j'ai accumulé des moyens efficaces pour mieux passer les trente ans supplémentaires que la science nous alloue. Je veux les partager avec vous. Ils fonctionnent, j'en suis la preuve.

Puisque, après la retraite, on va vivre encore de longues années, ce serait dommage de les gaspiller ou même de les gâcher. Elles sont précieuses. 


ISBN : 9782764811443
Date de parution : mars 2016
Sujet : Littérature québécoise
Nombre de pages : 304 pages
Statut : Non disponible
24,95 $
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Article de Marie-France Bornais, Journal de Québec, 12 mars 2016

À quelques jours de son 91e anniversaire, la grande communicatrice Janette Bertrand livre une nouvelle publication au discours puissant, unique en son genre, dans laquelle elle revendique le droit d'être vieille tout en profitant de la vie et en vivant en société. Son message est simple et direct : « Vieillir, ça s'apprend ».

Dans son livre, « La vieillesse par une vraie vieille », elle parle de la vieillesse sans cacher quoi que ce soit, sans compromis, sans l'embellir ni l'enlaidir. Elle partage ses trucs, ses astuces pour bien vieillir,et ses observations sur la société actuelle. Il y a des attitudes et des comportements qui font plaisir et qu'elle valorise, des situations qui l'enragent, des constats qu'elle partage...

RD

jeudi 17 mars 2016

L'ABC DES LÉGUMINEUSES

COMMENT VARIER SON ALIMENTATION : *****
L'Organisation des Nations Unies (ONU) a proclamé l'année 2016 comme étant celle des légumineuses, afin de sensibiliser la population aux avantages nutritionnels et environnementaux de ces aliments. Faites la connaissance des grandes vedettes de l'année 2016 avec cette infographie réalisée par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

L'ABC des légumineuses

Note :  Peser sur CTRL + milieu de la souris pour agrandir l'image.

Source : ICI Radio-Canada

RD

mardi 8 mars 2016

6 trucs pour avoir de meilleures conversations

Article de Danielle Choquette, Journal de Québec, 6 mars 2016

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Une conversation, c’est un moment de plaisir dans une journée. Qu’elle dure deux minutes ou deux heures, c’est une occasion de nous ouvrir à l’autre et d’entendre ce que notre collègue, ami, parent, enfant, souhaite partager. Pourtant, parfois, la communication est moyenne. Le fil semble coupé. Comment le raccorder?
  1. Ce n’est pas une joute. Un des ennuis avec les conversations qu’on a est qu’on essaie souvent de faire valoir son point de vue plutôt que de participer à un véritable échange d’idées ou de sentiments. On refuse que l’autre nous influence, qu’il modifie notre façon de penser: «J’ai mes idées et je les défends. Si je peux le mettre KO, j’aurai gagné!» Si on discute politique, ça passera, mais autrement, ce n’est pas nécessaire. On peut juste garder en tête qu’une conversation est une occasion d’échanger des idées.
  2. Écouter. En fait, avoir une conversation avec quelqu’un, c’est autant écouter que parler. Le problème est qu’il est plus facile de parler que d’écouter. Quand je parle, je débite ma cassette, un ­discours intérieur sur moi et mes idées que je connais par cœur. Quand j’écoute, je ne sais pas ce que mon interlocuteur va raconter, je dois me mettre dans un état d’ouverture pour entendre ses idées, ce qu’il vit et ressent. C’est un moment durant lequel on ne contrôle pas la situation – on est passif –, ce qui peut rendre ­impatient.
  3. Cesser de « présumer ». Peut-être par manque de temps, on a souvent des idées toutes faites sur ce que pensent et vivent les autres. S’il a quatre enfants, il croit que ceux qui n’en ont pas sont des demeurés... Si elle n’a pas d’enfant, elle ne comprend rien à l’éducation... Il est complètement humain de chercher à ­catégoriser les choses, les gens et leurs idées, pourtant, ce serait avantageux de laisser l’autre ­raconter son expérience avant de se faire une opinion. On a souvent des surprises.
  4. Calmer son ego. Ça, c’est plus facile à dire qu’à faire. J’ai un ego à nourrir et je cherche à le mettre de l’avant. Observez-vous lors d’une conversation et vous verrez que vous attendez souvent le moment où l’autre aura fini sa phrase pour, enfin, dire la vôtre. Je sais que c’est ainsi parce que je me suis observée! Notez bien qu’il est tout à fait naturel d’avoir besoin de respect et de reconnaissance, mais ce n’est pas inutile de comprendre que les autres ont eux aussi un ego à nourrir. C’est «chacun son tour en carrosse», comme dit ­l’expression.
  5. Reconnaître l’unique. C’est une petite tendance que l’on a tous: un ami vous raconte un épisode difficile de sa vie, le ­décès d’un proche, une opération complexe, et tout de suite vous rapportez son expérience à quelque chose que vous avez ­vécu vous-même. En sous-texte, c’est un peu comme si vous lui disiez que ce qu’il vit est ordinaire. C’est oublier que chacun de nous est unique.
  6. Ça dépend des jours. On peut garder en tête que les conversations ne seront pas ­toujours réussies et équilibrées. Même quand on est parfaitement intime et à l’aise avec quelqu’un, il arrive que la communication soit moyenne ou ratée. Ce n’est pas grave. Il est quasi certain que si votre interlocuteur vous parle d’un bord de mer, vous perdrez votre attention quelques secondes en ayant une vision de ­vacances. Il est sûr aussi que si vous vivez des tensions particulières dans votre vie, vous serez plus distrait. Dans ces moments-là, on peut juste dire: «Oups, je t’ai perdu là, j’étais dans la lune, pourrais-tu répéter?»
RD

lundi 7 mars 2016

Chez les seniors, conduire le plus longtemps possible est bon pour la santé


Une nouvelle étude américaine montre que les personnes âgées qui continuent à prendre le volant sont en meilleure santé. - RelaxNews - Nika Art/shutterstock.com


Continuer à conduire le plus longtemps possible ne permet pas seulement aux personnes âgées de rester indépendantes : une nouvelle étude américaine montre en effet que les seniors qui conduisent encore sont également en meilleure santé.

Une équipe de chercheurs de la Mailman School of Public Health (rattachée à l'université Columbia de New York) a examiné 16 études précédentes s'étant penchées sur la santé de conducteurs des deux sexes âgés de 55 ans et plus, puis a comparé ces résultats avec des données provenant de conducteurs actuels.

Cette étude montre qu'après l'arrêt de la conduite, les seniors voient leur risque de développer des symptômes dépressifs quasiment doubler. La probabilité d'être admis dans une maison de retraite ou un foyer spécialisé est alors multipliée par cinq.

De même, bien que beaucoup de ces seniors aient arrêté de conduire par suite d'un déclin de leurs capacités physiques et cognitives, les résultats de l'étude montrent clairement que ce déclin n'a fait qu'empirer après leur abandon du volant.

L'arrêt de la conduite a également provoqué une réduction de 51% de la taille des cercles sociaux de ces seniors, les femmes connaissant une baisse plus forte dans ce domaine que les hommes. Ceci pourrait contribuer à l'aggravation de l'état de santé observé dans les autres domaines. "Les personnes âgées qui ont arrêté de conduire substituent petit à petit les activités intérieures et domestiques aux activités extérieures, et il se peut que ces activités d'intérieur ne soient pas aussi bénéfiques pour la condition physique qu'une occupation extérieure, comme un emploi ou une activité bénévole", explique Thelma Mielenz, l'une des responsables de l'étude. "Quand le temps est venu de cesser de conduire, il est important d'établir un programme personnalisé pour préserver ses fonctions de mobilité et sa vie sociale."

Les résultats de cette étude sont publiés dans le Journal of the American Geriatrics Society.
Selon l'Association américaine de l'automobile (AAA), les seniors sont parmi les conducteurs les plus sûrs, et leur risque d'accident est moindre, car ils portent plus facilement leur ceinture, respectent mieux les limitations de vitesse et sont moins susceptibles de prendre le volant après avoir consommé de l'alcool.

Cependant, leur fragilité allant croissant, les seniors sont naturellement plus enclins à souffrir de blessures graves -- ou à trouver la mort -- en cas d'accident. En prenant en compte ce risque accru, l'AAA a lancé en 2003 aux États-Unis un programme spécifique (Lifelong Safe Mobility) destiné à permettre aux seniors de continuer à conduire le plus longtemps et le plus sûrement possible, et à rester mobiles même après leur arrêt de la conduite.

Source : ACTU SANTÉ

RD

mercredi 2 mars 2016

RESSOURCES SANTÉ: Les bibliothèques publiques au secours des proches aidants


 

Par : Association des bibliothèques publiques du Québec
www.biblioaidants.ca

 Dimanche, le 28 février 2016

 Le service d’information Biblio-Aidants, destiné aux proches aidants et coordonné par l’Association des bibliothèques publiques (ABPQ), sera implanté dans plus de 520 bibliothèques à travers le Québec.

Ce programme offrira gratuitement 15 cahiers thématiques, disponibles sur le site www.biblioaidants.ca, afin de renseigner les proches aidants sur les maladies et les sujets auxquels ils sont confrontés quotidiennement. Ces cahiers incluent une liste d’organismes, de sites Web pertinents et de suggestions de lecture, le tout analysé et validé par des bibliothécaires diplômés. Source d’angoisse et de questionnements pour plusieurs, le rôle de proche aidant ne vient malheureusement pas avec un manuel d'instruction. Pour pallier ce manque,  les bibliothèques publiques offriront désormais de l’information et du réconfort aux membres de leur communauté jouant ce rôle. Elles mettront notamment à leur disposition les livres de la Collection Biblio-Aidants et organiseront des conférences sur les thématiques abordées dans les cahiers.

« En plus d’occuper un rôle d’informateur et de fournir des services d’aide à la recherche, les bibliothèques publiques sont des acteurs indispensables pour les communautés. Dans le contexte actuel, il devient donc primordial de soutenir les collectivités et les proches aidants en mettant en valeur toutes les ressources disponibles », souligne Eve Lagacé, bibliothécaire professionnelle et directrice générale de l’Association des bibliothèques publiques du Québec. Compte tenu du fait que le gouvernement du Québec ait choisi d’investir massivement dans les soins à domicile et que la population québécoise vieillit, il est estimé que d’ici 2030, une personne sur quatre sera considérée comme proche aidante. Qui plus est, plusieurs parents d’enfants vivant avec des incapacités physiques, de la déficience intellectuelle ou encore de l’autisme jouent également le rôle de proche aidant. Même s’ils ne se définissent souvent pas ainsi, ils apportent pourtant sur une base quotidienne du support médical à un proche. Le programme Biblio-Aidants s’adresse donc à une partie importante de la population et couvre une vaste sélection de sujets.

« Résolument orientée vers la solidarité, cette initiative témoigne bien de l’apport de nos bibliothèques publiques au cœur même de leurs communautés. En mettant sur pied ce service, elles ont créé une nouvelle ressource qui s’avérera précieuse pour les proches aidants. À partir de leur mission première qui consiste à faire la promotion de la lecture et du livre, l’offre de service des bibliothèques s’est beaucoup diversifiée. Véritables lieux d’animation socioculturels, elles sont en effet de plus en plus présentes et actives dans des secteurs qui vont de l’éducation populaire à l’épanouissement artistique en passant par l’engagement communautaire », a souligné Mme Hélène David, ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française.

Les cahiers de la collection Biblio-Aidants sont disponibles selon 15 thématiques : aînés et vieillissement, cancer, déficience intellectuelle, deuil, diabète, incapacités physiques, maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson, maladies du cœur et accidents vasculaires cérébraux, maladies pulmonaires, proches aidants, santé mentale, sclérose en plaques, soins palliatifs et troubles du spectre de l’autisme.

« Lorsque j’ai appris que ma mère était atteinte d’Alzheimer, je me suis sentie prise au dépourvu, sans savoir comment apprivoiser la maladie, ni vers qui me tourner. Heureusement, j’ai constaté qu’une foule d’information existait afin de m’aider à surmonter les petits comme les gros défis », a mentionné Anne-Marie Turgeon, proche aidante. « Les ressources disponibles sont d’une importance capitale, puisqu’elles nous permettent de survivre quotidiennement et peuvent carrément sauver des vies. » D’abord instauré en 2007 dans trois municipalités québécoises, Charlemagne, L’Assomption et Repentigny, le programme Biblio-Aidants sera accessible à l’ensemble du Québec grâce à la cession des droits d’auteur.

À PROPOS DE L’ASSOCIATION DES BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES DU QUÉBEC

L'Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ) est la principale association représentant les bibliothèques publiques au Québec. L'ABPQ est constituée de près de 160 municipalités et corporations membres, pour un total de 294 bibliothèques autonomes desservant plus de 80 % de la population du Québec.
www.biblioaidants.ca

Source : http://www.citeboomers.com/SA-Conseils-et-Ressources-sante-RESSOURCES-SANTE-Les-bibliotheques-publiques-au-secours-des-proches-aidants.php?id=SA8101065
RD

Le père Benoît Lacroix s'éteint à 100 ans

UNE VIE DÉDIÉE À L'HUMANITÉ ET AU QUÉBEC

Le Québec perd l'un de ses intellectuels les plus illustres : le père dominicain Benoît Lacroix est mort à 100 ans à la suite d'une brève maladie. 
Frère Benoît Lacroix

Encore en novembre dernier, il participait à l'émission Rendez-vous pour l'âme à Radio Ville-Marie.
La spiritualité et la sagesse de cet homme de foi indépendant de pensée ont frappé l'esprit des Québécois lors de ses passages réguliers dans les médias au cours des décennies. Il a notamment écrit, pendant pratiquement 25 ans, des chroniques pascales dans le journal Le Devoir.


L'homme était un universitaire réputé. Théologien, spécialiste des religions populaires et historien de la littérature, il était considéré comme l'un des meilleurs témoins québécois de la tradition intellectuelle qui a façonné la pensée occidentale. Il a publié pas moins d'une cinquantaine d'ouvrages scientifiques et religieux.


Le sociologue Fernand Dumont, décédé en 1997, décrivait le père Lacroix comme un humaniste accompli.

« Il sait concilier de manière absolument remarquable sa contribution à la culture savante et son affinité avec les gens des milieux populaires. Cette présence aux deux extrémités de la culture, sans fausseté, sans artifice, est tout à fait exceptionnelle. » — Fernand Dumont

De longues études

Né dans une famille de cultivateurs à Saint-Michel-de-Bellechasse le 8 septembre 1915, Benoît Lacroix obtient une licence en théologie à l'Université d'Ottawa en 1941 et un doctorat en sciences médiévales à l'Université de Toronto en 1951. Il fait ses études postdoctorales à l'École Pratique des Hautes-Études à Paris en 1953, puis à l'Université Harvard en 1960.

 Il enseigne ensuite dans plusieurs universités, au Québec et à l'étranger. Son port d'attache restera toujours l'Institut d'études médiévales de l'Université de Montréal, où il enseignera pendant 40 ans. Il y était depuis 1981 professeur émérite.

Contribution exceptionnelle

La contribution du père Lacroix à l'étude des religions au Québec est très importante. Au début des années 1970, il inaugure une série de colloques où se réuniront pendant 10 ans des chercheurs de tous les horizons. Il crée aussi à Montréal le Centre d'études des religions populaires, un concept qui sera repris dans plusieurs villes européennes. 

En outre, il a occupé la chaire d'études québécoises à l'Université de Caen. Il a également siégé au comité scientifique de l'Institut québécois de recherche sur la culture au début des années 1980.

Quelques récompenses
  • 1980 - Médaille Chauveau de la Société royale du Canada
  • 1985 - Officier de l'Ordre du Canada
  • 1990 - Doctorat honoris causa de l'Université de Sherbrooke
  • 1996 - Grand officier de l'Ordre national du Québec
 Il croyait en l'être humain et en la vie

« Le rencontrer, c'était rencontrer l'amour. Moi j'ai compris l'amour avec lui c'est pas compliqué. Pourtant, j'ai pratiqué beaucoup avant de le rencontrer », dit la journaliste avec humour.
L'amour, pas au sens charnel, mais dans le sens où cet homme parlait vrai : « Il s'ajustait toujours à la personne devant lui, il ne vous prenait pas de haut, jamais », explique Josée Blanchette. 
« C'était un rebelle qui flirtait toujours avec la limite. Il remettait beaucoup en question l'institution et le fait que les femmes ne fassent pas partie de l'Église... Lui qui les aimait tant! Et il était beaucoup aimé des femmes. » — Josée Blanchette

De l'avis de la journaliste, le père Lacroix n'a pas rayonné autant qu'il aurait dû. « Dans certains milieux, dans certains cercles, oui, dit-elle. Mais, malheureusement aujourd'hui, ce sont les humoristes qu'on entend ».

POUR EN SAVOIR PLUS :

 Source : http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/03/02/001-pere-benoit-lacroix-deces.shtml?isAutoPlay=1

RD

mardi 1 mars 2016

Prévenir le cancer du côlon


Prévenir le cancer du côlon

Article d'Isabelle Huot, docteure en nutrition, 20 février 2016


Le cancer du côlon est le troisième cancer en importance au Québec, après ceux du sein et de la prostate. Plusieurs habitudes de vie ont été associées à ce type de cancer. Voici sept façons de le prévenir. 

1- Atteindre et maintenir son poids santé 

Un excès de poids augmente le risque de plusieurs types de cancer, dont celui du sein et du côlon. Avoir un poids santé (Indice de masse corporelle entre 20 et 25) est gage de prévention!

2- Bouger régulièrement 

Des études démontrent que faire de l’exercice chaque jour pourrait réduire le risque de cancer de 40%. Considérant que l’activité physique contribue également à une saine gestion du poids, il n’y a plus aucune raison de ne pas bouger!

3- Limiter sa consommation de viande rouge 

La viande rouge (boeuf, agneau, veau, porc) et les charcuteries élèvent les risques de cancer. On réduit sa consommation à pas plus de deux repas par semaine au profit des volailles, du poisson et des légumineuses.

4- Manger suffisamment de fibres 

Il semble qu’une alimentation apportant suffisamment de fibres (entre 25 et 35 g par jour) pourrait réduire les risques également. Les céréales entières, les légumineuses, les graines de lin, le son de blé sont d’excellentes sources de fibres.

5- Manger chaque jour 8 à 10 fruits et légumes 

Grâce à leurs vitamines et à leur teneur en antioxydants, les fruits et les légumes sont d’excellents agents préventifs. Si un minimum de 5 portions par jour est recommandé par les professionnels de la santé, un apport supérieur est préférable quand on veut prévenir le cancer.

6- Boire modérément 

La consommation d’alcool est excellente pour la santé cardiaque. Par contre, au-delà d’une certaine quantité, l’alcool augmente les risques de cancer du sein, des voies digestives et du côlon. Un conseil: au maximum une consommation par jour pour les femmes et deux pour les hommes.

7- Avoir une alimentation riche en calcium et en vitamine D 

Le calcium et la vitamine D, présents notamment dans le lait et les boissons végétales enrichies, diminuent le risque de cancer. Les suppléments ou les aliments auraient un effet protecteur. On s’assure donc de répondre à ses besoins!

Source : Bel âge 

RD


Quand la vie se fragilise

Y a-t-il une vie avant la mort? Toujours, mais encore faut-il savoir en profiter. C'est ce que propose l'auteure France Cardinal Remete dans Quand la vie se fragilise : Un guide pour vous et vos proches aidants, publié aux Éditions MultiMondes.
 Couverture du livre Quand la vie se fragilise


 Un guide de référence et d'accompagnement unique, qui s'adresse aux personnes aux prises avec une maladie grave et à leurs proches aidants.

DÉTAILS :

Prix : 24,95 $
Catégorie :
Auteur : 
Titre : Quand la vie se fragilise : un guide pour vous et vos proches aidants
Date de parution : février 2016
Éditeur : MULTIMONDES
Pages : 220
Sujet : SOINS INFIRMIERS
ISBN : 9782895444916 (2895444919)
Référence Renaud-Bray : 365101241
No de produit : 1757995

Source :  iciradio-canada.ca


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