Vivre la vie d'un Senior

dimanche 31 janvier 2016

10 canettes de coca par jour, voici le résultat après 1 mois !


Le samedi 30 janvier 2016 : George Prion un américain de 50 ans a décidé de démarrer sa propre campagne de prévention contre la consommation excessive de sucre. Pour cela, il a expérimenté un régime très spécial en buvant 10 canettes de coca par jour pendant 1 mois. Le résultat fait peur !

George Prion était plutôt en bonne forme et agréable physiquement avant ce régime, après son test, les résultats sont plutôt alarmants !

Premièrement, en 30 jours, l'américain a pris plus de 10 kilos et ses abdominaux eux, se sont envolés !

Deuxièmement, sa pression artérielle a grandement augmenté en passant de 129/77 à 145/96, une hausse qui favorise largement les risques de maladies cardiaques et d'accidents vasculaires cérébraux, et pas que...

Enfin, George a également manifesté des signes importants de dépendance au sucre qu'il a eu du mal à éradiquer sereinement.

Alors, allez-vous limiter votre consommation de coca après avoir vu ces résultats ?
En savoir plus sur 10cokesaday.co

 


Source :  http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=coca-cola-regime-george-prior

RD

Les centenaires dans le monde

Les centenaires dans le monde

Par 100 000 habitantsNombre absoluJaponFranceCanadaQuébecRoyaume-UniSuèdeÉtats-UnisDans le monde42.7636.522.3122.221.4919.117.3 4.44
116 ans
Âge de la femme la plus vieille au monde, la New Yorkaise Susannah Mushatt Jones
111 ans
Âge de l'homme le plus âgé au monde, Masamitsu Yoshida, qui vit à Tokyo au Japon. 
 
Données compilées par le chercheur Alan Cohen de l'Université de Sherbrooke.
 
RD

 

Les secrets pour atteindre le centenaire

UNE CENTENAIRE HEUREUSE

   Une centenaire heureuse


En 10 ans, le nombre de personnes ayant atteint l'âge vénérable de 100 ans a doublé au Québec, une tendance qui s'observe aussi ailleurs en Occident. Des scientifiques ont tenté de percer les secrets de cette longévité. Le chercheur à l'Université de Sherbrooke, Alan Cohen, explique ce qui aide à franchir le cap du centenaire, et surtout à le franchir heureux et en santé.

Nous ne sommes pas tous égaux devant le vieillissement, explique le professeur au Département de médecine de famille. La longévité repose sur une combinaison complexe de facteurs environnementaux et génétiques.

Les neuf secrets de la longévité :
  1. Bouger. Il ne s'agit pas ici de courir le marathon ou de lever de la fonte quotidiennement, mais d'avoir un mode de vie qui nous fait bouger naturellement.
  2. Manger, mais pas trop. On peut s'inspirer du concept japonais de hara hachi bu signifie cesser de manger quand notre estomac est plein à 80%.
  3. Manger des végétaux. L'alimentation typique des centenaires?Les légumineuses. Et une consommation de viande qui se limite à cinq fois par mois.
  4. Boire un verre. Oui, une consommation modérée d'alcool est associée à une plus grande longévité que l'abstinence, surtout si le verre est consommé en bonne compagnie.
  5. Relaxer. Les effets néfastes du stress ne sont plus à démontrer. Un mode de vie et une routine qui limitent le stress jouent un rôle crucial.
  6. Avoir un but. Ceux qui se lèvent le matin avec un sentiment de servir à quelque chose ont une espérance de vie plus longue de sept ans.
  7. Appartenir. Partager une pratique spirituelle avec une communauté quatre fois par mois peut augmenter l'espérance de vie de 14ans.
  8. Aimer. Les centenaires ont règle général un grand engagement envers leur famille, que ce soit prendre soin de leurs parents et grand-parents au cours de leur vie, s'engager auprès d'un partenaire de vie ou prendre soin des enfants.
  9. Être dans la bonne tribu. Les doyens de l'humanité sont nés ou ont choisi des cercles sociaux qui soutiennent et encourage de bonnes habitudes de vie.

 RD

jeudi 28 janvier 2016

Plus de 2000 euthanasies déclarées en Belgique en 2015



La pratique a été autorisée sous conditions en 2002 dans le royaume (Belgique). Le seuil des mille euthanasies avait été franchi en 2011. Aucun mineur ne serait concerné, alors que la loi ne pose pas de limite d'âge.

Un chiffre impressionnant. Plus de 2000 cas d'euthanasie ont été déclarées en 2015 en Belgique, un record depuis que la pratique a été autorisée en 2002 dans le royaume, sous conditions.

"Il y a eu 2021 cas en 2015", a déclaré une porte-parole de la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie, chargée de vérifier l'application de la loi. La responsable n'a pas donné de détails sur le profil des demandeurs. Un nombre en hausse constante, passant de 24 en 2002 à près de 500 en 2007. Le seuil des mille euthanasies avait été franchi en 2011 (1133). En 2014, 1924 cas avaient été déclarées.

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Euthanasie : quels sont les pays qui l'ont autorisée en Europe ?

 Permalien de l'image intégrée

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 Des polémiques fréquentes

Depuis l'élargissement de la loi euthanasie en 2014, qui permet à présent aux mineurs d'âge atteints d'une maladie incurable et "en capacité de discernement" de choisir l'euthanasie, aucune demande correspondant à ce cas de figure n'a encore été enregistrée auprès de la commission, a par ailleurs indiqué le professeur Distelmans, président de la Commission euthanasie. La Belgique autorise cet acte sans limite d'âge. Aux Pays-Bas voisins, un âge minimum de 12 ans est requis.

La pratique de l'euthanasie en Belgique est régulièrement accusée d'être un peu trop accessible. En juin 2015, le quotidien flamand De Morgen avait fait le portrait d'une jeune femme de 24 ans, profondément dépressive, qui avait obtenu l'autorisation de la part de trois médecins, comme l'exige la loi. D'autres estimaient pourtant que tout n'avait pas été fait pour la soigner, expliquait Le Monde. Mais pour l'un des psychiatres qu'elle avait consulté, lui donner un feu vert était aussi une façon de l'encourager à vivre. Après avoir obtenu l'autorisation de mourir, certains patients préfèrent en effet choisir la vie.

En FRANCE

De son côté, le Parlement français a autorisé l'endormissement des malades en phase terminale, premier pas vers une meilleure prise en compte des souhaits des patients en fin de vie, tout en évitant de rouvrir le débat sur l'euthanasie.

Dans un climat inhabituellement consensuel, les sénateurs comme les députés avant eux, ont voté à la quasi-unanimité une proposition de loi autorisant le recours à une « sédation profonde et continue » jusqu'au décès pour certaines malades incurables qui en feraient la demande.

La loi sur la fin de vie définitivement adoptée: "Une avancée historique" (Par LEXPRESS.fr, publié le 28/01/2016)

La loi sur la fin de vie ouvre de nouveaux droits pour les malades souffrant d'une affection incurable et dont le pronostic vital est engagé. Les parlementaires français ont adopté définitivement, dans la nuit de mercredi à ce jeudi, la proposition de loi sur la fin de vie. Le texte instaure un droit à la sédation profonde pour les malades incurables et rend les directives anticipées opposables.

Pour les partisans du texte, mercredi a été une "journée historique". Plus de dix ans après la loi Leonetti, le Parlement a voté définitivement, dans la nuit, une proposition de loi portée à la fois par le PS et Les Républicains accordant de nouveaux droits aux personnes en fin de vie. Les députés et les sénateurs l'ont validé à la quasi-unanimité.

"Avant de franchir d'autres étapes, soyons modestes: essayons d'appliquer" cette loi et de la "faire connaître" car "il y a une grande attente" des Français, a plaidé le député PS et co-auteur de la loi Alain Claeys, qui avait été missionné par le président de la République avec son confrère LR Jean Leonetti dans un souci de rassemblement. "Ce texte n'ouvre pas un droit à la mort, à l'euthanasie ou au suicide assisté", a-t-il aussi affirmé face aux craintes notamment d'une partie de la droite.Dormir pour ne pas souffrir

La proposition de loi prévoit un "droit à la sédation profonde et continue" jusqu'au décès pour les patients en toute fin de vie avec une souffrance insupportable. Concrètement, il s'agit d'endormir un malade qui souffre d'une maladie incurable et dont le pronostic vital est engagé à court terme. La pratique existe déjà dans les hôpitaux mais n'était pas encadrée par un texte. C'est désormais chose faite.

RD
« Un premier grand pas pour l'homme souffrant, en phase terminale, mais un très petit pas pour l'humanité toute entière »

vendredi 22 janvier 2016

Loi québécoise concernant les soins de fin de vie

Loi québécoise concernant les soins de fin de vie 

La Loi concernant les soins de fin de vie a été adoptée le 5 juin 2014 et sanctionnée le 10 juin 2014. Les dispositions de cette loi qui sont diffusées dans cette page sont entrées en vigueur le 10 décembre 2015.


 

La Loi concernant les soins de fin de vie Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre. propose une vision globale et intégrée des soins palliatifs et de fin de vie. Elle assure aux personnes en fin de vie l’accès à des soins de qualité et à un accompagnement adapté à leur situation particulière, lors de cette étape ultime de leur vie, notamment pour prévenir et apaiser leurs souffrances. La Loi fait suite aux recommandations de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité.

La Loi comporte deux volets :
  1. les droits, l’organisation et l’encadrement relatifs aux soins de fin de vie, qui comprennent :
  2. la reconnaissance de la primauté des volontés exprimées clairement et librement, par la mise en place du régime des directives médicales anticipées.
Les principes associés à la Loi concernant les soins de fin de vie sont :
  • Le respect de la personne en fin de vie et la reconnaissance de ses droits et libertés doivent inspirer chacun des gestes faits à son endroit.
  • La personne en fin de vie doit, en tout temps, être traitée avec compréhension, compassion, courtoisie et équité, dans le respect de sa dignité, de son autonomie, de ses besoins et de sa sécurité.
  • Les membres de l'équipe de soins responsable d'une personne en fin de vie doivent établir et maintenir avec la personne en fin de vie une communication ouverte et honnête.

Droits de la personne en fin de vie

Le respect de la personne en fin de vie et la reconnaissance de ses droits et libertés doivent inspirer chacun des gestes faits à son endroit. La personne en fin de vie doit en tout temps être traitée avec compréhension, compassion, courtoisie et équité, dans le respect de sa dignité, de son autonomie, de ses volontés, de ses besoins et de sa sécurité. De plus, les membres de l’équipe de soins responsable de la personne en fin de vie doivent établir et maintenir avec elle une communication ouverte et honnête.

Droit de recevoir des soins de fin de vie

La personne en fin de vie a le droit de recevoir les soins requis par son état de santé et d’avoir accès à des soins de qualité adaptés à ses besoins, notamment pour prévenir et apaiser ses souffrances.
Les soins de fin de vie sont offerts dans les établissements du réseau de la santé et des services sociaux, de même que dans les maisons de soins palliatifs et à domicile. Chaque établissement ou maison de soins palliatifs doit avoir une politique portant sur les soins de fin de vie qui précise la nature et l’étendue des soins disponibles offerts sous son toit. Il est donc important pour la personne en fin de vie et ses proches de consulter cette politique avant de choisir l’endroit où elle se fera soigner.

De plus, les établissements du réseau de la santé et les maisons de soins palliatifs ont l’obligation d’offrir à toute personne en fin de vie une chambre pour elle seule quelques jours avant son décès.

Aide médicale à mourir

Seule une personne majeure et apte à consentir à des soins peut demander de recevoir l’aide médicale à mourir. Aucune autre personne ne peut le faire à sa place. De plus, pour recevoir ce soin, la personne en fin de vie doit absolument répondre à tous les critères prévus par la Loi.

Droit de refuser ou d’arrêter un soin

Qu’elle soit en fin de vie ou non, toute personne a le droit de refuser un soin ou de demander d’arrêter un traitement en cours. Elle a donc le choix d’être nourrie, d’être hydratée artificiellement ou de recevoir des soins palliatifs. Peu importe la raison de sa décision, la personne a le droit de refuser un soin, même si cela risque de diminuer sa durée de vie. Le refus ou l’arrêt de traitement n’affecte pas le droit de la personne de recevoir des soins de fin de vie.

Droit d’être représentée

Pour recevoir un soin, toute personne doit donner son consentement libre et éclairé aux professionnels de la santé. Lorsqu’une personne devient inapte à consentir à des soins, elle ne peut plus prendre une décision relative aux soins requis par son état de santé. Dans ce cas, une autre personne peut consentir aux soins à sa place. Cette personne peut être son représentant légal (mandataire, tuteur ou curateur), un proche (son conjoint, par exemple) ou une personne qui démontre un intérêt particulier pour elle. En toute circonstance, cette personne doit agir dans son intérêt et respecter, dans la mesure du possible, les volontés qu’elle a exprimées alors qu’elle était apte à le faire.

Droit d’exprimer ses volontés

Qu’elle soit en fin de vie ou non, toute personne a le droit d’exprimer ses volontés de soins en cas d’inaptitude à consentir à des soins. Pour ce faire, une personne peut :
  • communiquer verbalement ses volontés de soins à ses proches;
  • rédiger un testament de vie ou un testament biologique;
  • écrire sur une feuille de papier ses volontés, la dater et la signer;
  • faire un enregistrement vidéo de ses volontés;
  • faire un mandat donné en prévision de l’inaptitude;
  • exprimer ses volontés lors d’une discussion avec un médecin, qui les inscrira dans le formulaire de niveaux d’intervention médicale;
  • exprimer ses volontés à l’aide des directives médicales anticipées.
La personne en fin de vie et ses proches peuvent, en tout temps, porter plainte pour un soin ou un service reçu dans le réseau de la santé et des services sociaux auprès du Commissaire aux plaintes et à la qualité des services, ou encore pour un soin ou un service reçu par un médecin hors réseau au Collège des médecins du Québec. Les plaintes formulées relatives à des soins de fin de vie seront traitées en priorité.

Commission sur les soins de fin de vie

La Loi a institué la Commission sur les soins de fin de vie. Celle-ci a notamment pour mandat d'examiner toute question relative aux soins de fin de vie et de surveiller l'application des exigences particulières relatives à l'aide médicale à mourir.

Source : http://sante.gouv.qc.ca/programmes-et-mesures-daide/loi-concernant-les-soins-de-fin-de-vie/

  RD

jeudi 14 janvier 2016

Vivre très vieux au Québec !

ARTICLE d'Alain Dubuc, La Presse, 12 janvier 2016


 « Vivre jusqu'à 90 ans deviendra la norme plutôt... (PHOTO THINKSTOCK)
 
« Vivre jusqu'à 90 ans deviendra la norme plutôt que l'exception », explique notre chroniqueur.
PHOTO THINKSTOCK


Plus tôt cette semaine, La Presse nous apprenait que l'espérance de vie des Québécois atteint maintenant 82 ans. Les progrès sont considérables : les Québécois vivent sept ans de plus qu'il y a 35 ans.

Mais une autre mesure décrit de façon encore plus saisissante ce grand phénomène de société qu'est la prolongation de la vie humaine : le fait que les gens, au Québec comme dans la plupart des sociétés industrialisées, vivront longtemps, comme jamais dans l'histoire de l'humanité. Cette mesure, l'espérance de vie à 65 ans, permet de dire que le fait de vivre jusqu'à 90 ans deviendra la norme plutôt que l'exception.

L'espérance de vie à la naissance, la mesure la plus utilisée, tient compte de l'ensemble des facteurs qui déterminent la durée de la vie, y compris la mortalité infantile, les suicides et les accidents, qui touchent davantage les adolescents et les jeunes adultes.

L'espérance de vie à 65 ans nous dit combien d'années il reste à vivre à quelqu'un qui arrive à l'âge officiel de la retraite en ayant évité tous ces écueils. Elle est de 19,1 années pour les hommes et de 22,2 années pour les femmes, selon le Bilan démographique 2015 de l'Institut de la statistique du Québec (ISQ).

En moyenne, un Québécois de 65 ans peut donc s'attendre à vivre jusqu'à 84,1 ans, une Québécoise, jusqu'à 87,2 ans : 85,8 ans pour les deux sexes. On peut exprimer les choses d'une autre façon. Un homme de 65 ans a une chance sur deux de dépasser 84 ans et une femme, 87 ans. On peut aussi dire que la moitié des gens dépasseront ces seuils.

Ce n'est pas tout. Le bond de l'espérance de vie des dernières décennies est dû aux gains chez les personnes plus âgées, surtout grâce aux progrès de la médecine et des changements dans les habitudes de vie. Mais il y a d'importantes disparités dans l'espérance de vie. Les gens plus éduqués ou aux revenus plus élevés vivent plus longtemps parce qu'ils ont un meilleur accès aux soins de santé, sont mieux informés et sont plus susceptibles de modifier leurs habitudes. Ces gens plus favorisés - c'est le cas de la plupart des lecteurs de La Presse - peuvent ajouter 3 ans à leur espérance de vie.

Ce n'est pas fini parce que l'espérance de vie continue de progresser : elle a grimpé de 3,2 années en à peine 20 ans. Si la tendance se maintient, les Québécois qui ont 45 ans aujourd'hui pourront rajouter un autre trois ans à l'espérance de vie qu'ils auront à l'âge de la retraite.

Ces données nous disent que les Québécois, tant les hommes que les femmes, doivent se préparer, en moyenne, à vivre jusqu'aux alentours de 90 ans ou au-delà.

Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Tout dépend. De façon générale, les gens veulent vivre, et la prolongation de la vie est donc une victoire. Encore faut-il que l'on puisse profiter de ce temps que nous avons collectivement volé à la mort. Mais ces années additionnelles sont souvent hypothéquées par les maladies chroniques, par l'Alzheimer, et ne s'accompagnent donc pas toujours d'une grande qualité de vie. C'est pourquoi il faut aussi regarder une autre mesure, l'espérance de vie en santé.

La prolongation de la vie complexifie également le phénomène du vieillissement. Celui-ci s'explique d'abord par le déséquilibre entre le poids élevé des générations plus âgées, gonflées par le baby-boom d'après-guerre, et le poids plus faible des générations qui les suivent, réduites par les faibles taux de natalité. Le fait que ces retraités vivront beaucoup plus longtemps accroît le déséquilibre.
Cela pose des défis pour les gens plus âgés eux-mêmes, qui devront prévoir des épargnes pour une période beaucoup plus longue et seront confrontés à des problèmes d'hébergement croissants à mesure qu'ils vieillissent. Cela crée des pressions considérables, dont on a beaucoup parlé, sur les régimes de retraite ou les dépenses de santé.

Mais il y a d'autres enjeux dont on parle beaucoup moins. En 2011, on dénombrait 333 000 Québécois de plus de 80 ans. En 2061, selon les projections de l'ISQ, il y en aura 1,2 million. Il y avait 1200 centenaires en 2011, il y en aura 33 600 en 2061. Si rien ne change, une Québécoise sur vingt peut s'attendre à vivre jusqu'à 100 ans.

Le défi du Québec, ce sera celui de la prise en charge de cette armée d'octogénaires, de nonagénaires et de centenaires.

Ce défi n'est pas que financier. Il nous forcera à une réorganisation importante de notre vie collective - le logement, les transports, les infrastructures publiques, les services gouvernementaux - d'une ampleur dont nous n'avons pas conscience et pour laquelle nous ne sommes pas prêts.

RD