Vivre la vie d'un Senior

dimanche 26 octobre 2014

Plan de match pour la retraite ?

Pour certains, la retraite ne peut pas être synonyme de loisirs perpétuels et de consommation. Il faut lui donner un sens. En fait, de plus en plus de retraités et de futurs retraités parviennent à la même conclusion.




C'est que, désormais, on ne tombe plus à la retraite épuisé et malade comme autrefois, bien au contraire. Les retraités d'aujourd'hui, n'ayant pas occupé des emplois exténuant physiquement, arrivent à la soixantaine avec beaucoup d'énergie en banque et une espérance de vie plus longue que jamais. Cette nouvelle réalité nous force à redéfinir le concept de la retraite et à nous y préparer davantage.

Pour ce faire, selon le journaliste Simon DIOTTE (Les Affaires PLUS, septembre 2014), il faut concevoir un projet de retraite qui conjuguera nos valeurs et nos avoirs financiers, et qui permettra de réussir la transition entre vie active et vie après le travail. En ayant en tête des objectifs clairs, il sera possible d'établir une stratégie d'épargne conséquente. C'est là que l'on saura si l'on aura besoin de 70 % de notre revenu annuel, comme le stipule la règle générale, ou de 50 %, si notre passion est le jardinage, ou encore de 100 %, si notre but est de voyager comme jamais. Quand on se fixe des objectifs, l'épargne devient beaucoup plus facile.

La conception d'un projet de retraite exige une réflexion profonde, qui peut se faire quel que soit l'âge, mais qui se fait généralement au mitan de la vie, moment privilégié pour se recentrer sur ses propres besoins.

De plus, cette réflexion ne peut se faire en esquivant le contexte démographique; en raison du prolongement de l'espérance de vie, la responsabilité financière de la retraite incombe de plus en plus aux individus eux-mêmes, car les régimes publics sont soumis à d'intenses pressions. Déjà, le gouvernement fédéral repousse l'âge de l'admissibilité à la pension de la Sécurité de la vieillesse, qui passera graduellement de 65 à 67 ans  entre 2013 et 2029, tandis que les régimes privés sont en crise.

En outre, le concept de retraite est en pleine mutation « Plutôt que d'attendre la retraite pour concrétiser leurs rêves, les travailleurs veulent les réaliser tout au cours de leur vie, en cherchant un équilibre, quitte à travailler plus longtemps, à temps plein ou à temps partiel », selon Laurent Matte, PDG de l'Ordre des conseillers et conseillères en orientation du Québec. Résultat : la cassure entre vie active et retraite s'estompe. La période retraite constitue maintenant une autre étape de la vie, en continuité  avec la précédente.

Autre changement : de moins en moins de gens perçoivent la retraite comme une délivrance. En réalité, toutefois, la plupart des travailleurs vivent ce passage très difficilement.

Pour Jacques Limoges, professeur associé au Département de Sherbrooke, le futur retraité doit réussir à quitter le monde du travail avec sérénité et avec le sentiment du devoir accompli. Ainsi, le travailleur à la veille de prendre sa retraite doit développer deux savoirs fondamentaux : ces deux savoirs sont le savoir-rester, qui est de finir ce qui est à finir et de transmettre son expertise à la relève, et le savoir-partir, qui est d'avoir la capacité de laisser toute la place au renouveau et à la relève.

Le plan de match du retraité doit être une continuité ou une prolongation de ses besoins, goûts et désirs antérieurs basés sur la prise en compte des éléments suivants ; réalisation, statut, gestion de temps, relations interpersonnelles, etc.Tester ses projets de vie fait partie des priorités.

Enfin, vous devez adopter le plus rapidement possible de saines habitudes de vie afin de préserver votre capital santé. Comme le disait le célèbre acteur et danseur Fred Astaire : « La vieillesse, c'est comme le reste. Pour la réussir, il faut commencer jeune. »

RD

CONSEILS pour les « work-alcooliques » retraités


 picsou_argent_bonheur

Dans un article publié dans Les Affaires PLUS, septembre 2014, Sophie Stival traite de la question fondamentale suivante : « Avoir du bonheur pour son argent ».


« VOUS CROYEZ QUE L'ARGENT NE FAIT PAS LE BONHEUR ? VOUS AVEZ TORT... EN PARTIE SEULEMENT. »



Surestimons-nous le bien-être que nous procurent nos revenus ? Il semble que oui.

Selon Élisabeth Dunn, professeure de psychologie à l'Université de la Colombie-Britannique, et Michael Norton, de l'Université Harvard, une fois un certain niveau de confort atteint, le fait de gagner plus d'argent n'assure pas la félicité. Sur le sujet en question, les deux chercheurs ont coécrit le livre « HAPPY MONEY : THE SCIENCE OF SMARTER SPENDING ».

Alors quel est ce montant jugé suffisant pour être heureux ? La réponse diffère bien sûr selon les besoins, le pays et le niveau de vie désiré.

D'après un sondage Gallup mené aux États-Unis en 2008 et 2009, ce revenu annuel se situerait autour de 75 000 dollars. Explication : à mesure que les revenus des personnes sondés augmentaient, ces derniers se sentaient de meilleure humeur sur une base quotidienne. Il semble qu'au-delà de 75 000 dollars, l'effet bénéfique s'estompait très rapidement. Mais, comment évaluer leur qualité de vie globale? Subjectivement, plus leurs revenus s'élevaient, plus leur « impression d'être heureux » aurait dû s'accroître.

La réalité semble être la suivante : en général, on se perçoit donc comme plus heureux lorsque l'on gagne plus d'argent (par exemple, passer d'un salaire annuel de 25 000 $ à plus de 50 000 $). Cependant, au jour le jour, au-delà de 75 000 dollars, on ne ressent pas plus de bonheur, on ne connaît pas de moment plus heureux. En langage d'économiste, c'est une question d'utilité marginale ; dépassé un certain seuil, l'argent nous offre de moins en moins de bonheur, toutes choses égales par ailleurs.

En terminant, les deux professeurs en ont déduit une nouvelle façon de consommer; selon eux, il est démontré scientifiquement que l'argent dépensé pour les autres apporte encore plus de joie à celui qui le donne.
-----------------------------------------------------------------------------------------

La maxime dit que “L’argent ne fasse pas le bonheur”. Certes il y a plein de choses plus importante dans la vie mais gagner de l’argent, ça rend quand même un peu heureux et surtout c’est nécessaire.  

Paul Satya, un chercheur Australien a voulu comprendre la corrélation entre notre bonheur au quotidien et les fiches de paie. 

Conclusion, les personnes heureuses sont moins inquiétées et perdent donc moins de temps à penser à leurs problèmes. À la place, elles sont plus productives et engrangent par conséquent des revenus supérieurs aux autres.

Dans les gens considérés comme les plus heureux, le chercheur souligne deux types particuliers : 1) Ceux qui s’épanouissent dans leur travail et font plus d’effort pour amasser de l’argent. Et, 2) ceux qui préfèreront travailler un peu moins mais profiter de leur temps de loisir à bon escient.

RD

Endetté ou surconsommateur CHRONIQUE, VIVEZ la simplicité volontaire!


L'ABC de la simplicité volontaire | Dominique Boisvert 

« L'ABC DE LA SIMPLICITÉ VOLONTAIRE » | DOMINIQUE BOISVERT


 Voici un cas-type rapporté dans le magazine Les Affaires Plus (septembre 2014) donnant la recette pour se sortir des griffes de l'endettement chronique.


« C'est simple, endetté? Jeûnez ! »


Avec son maigre salaire de fonctionnaire, l'Américaine Anna Newell Jones a réussi à liquider 15 000 dollars de dettes personnelles en un an. Comment ? En faisant un « jeûne de dépenses », un concept qu'elle a depuis déposé.

La marche à suivre :
  • On élimine tout ce qui n'est pas essentiel. On réduit sa consommation d'électricité, on court les soldes, mais surtout on proscrit tout ce qui n'est pas vital au bien-être physique. Adieu vêtements neufs, télé satellite, sorties au cinéma, téléphone intelligent...
  • Une fois la dette contenue, on passe du jeûne à la diète. On ajoute une ou deux dépenses au budget mensuel, et on maintient le cap jusqu'à ce que ls dettes soient liquidées.

Pour en savoir beaucoup plus concernant la « simplicité volontaire », adressez-vous au moteur de recherche GOOGLE ou débutez à l'URL suivant (vous ne le regretterez pas!) :

L'ABC de la simplicité volontaire

RD

Nouvelles perspectives sur la RETRAITE


Selon Daniel Germain, chef de publication du Journal Les Affaires Plus (septembre 2014), « nous sommes engagés depuis 15 ans dans le processus de transformation des régimes de retraite, de l'idée même de la retraite ! »



Aujourd'hui, la réalité vient chatouiller ceux qui bénéficient des régimes les plus généreux. Cette réalité fait que les paramètres sur lesquels ont été fondés les régimes de retraite au Québec ont évolué avec les années: les gens vivent plus longtemps et en meilleure santé, on compte de moins en moins de travailleurs pour chaque retraité, les rendements des instruments financiers sont au mieux erratiques, sinon faibles.

Alors que la réalité change, l'intégralité des conditions de travail (et de retraite) reste un principe sacré pour les leaders syndicaux. Alors que les représentants des employés du secteur public se braquent sur la question de la retraite, ailleurs, les mentalités commencent à évoluer.

La retraite paradisiaque, avec les vagues, le sable fin et le coucher de soleil, est devenue un cliché publicitaire... Les gens ne s'y méprennent plus : ils n'ont pas les moyens de passer 30 ans sur un bateau de croisière, dans un VR ou sur un terrain de golf. Et ceux qui ont la capacité financière de s'aventurer dans cette voie sont souvent envahis après quelques années  par un vague sentiment d'ennui et de désoeuvrement.

D'une part, il y a ceux qui n'aiment pas leur travail, qui considèrent la retraite comme une libération. Mais, d'autre part, il y a aussi ceux, professionnels ou travailleurs accomplis et expérimentés, y incluant des entrepreneurs de tout acabit, qui font longtemps d'avance des projets de retraite pour donner un sens futur à leur existence. Pour l'essentiel, ces projets de retraite anticipés leur permettront ainsi de continuer à participer à la vie civique, d'être utiles, et ce, aussi longtemps que leur santé le leur permettra. C'est l'idée de retraite progressive qui fait son chemin.

En effet, la retraite est de moins en moins perçue comme une coupure brutale du marché du travail. Elle est une phase où l'on s'engage graduellement, à un âge moins tranché ou statutaire (55,65,75 ?), d'où ne sont pas exclues les activités professionnelles mais qui évacue les éléments irritants d'une carrière antérieure. Un réalignement de carrière quoi ! Et, d'un point de vue financier, cela pourrait tout changer.

L'ère de la retraite progressive est DÉSORMAIS à nos portes.

RD