Vivre la vie d'un Senior

lundi 25 novembre 2013

Pour bien vieillir, il n'est jamais trop tard pour bouger


 personnes âgées

























Journal de Montréal, 25 novembre 2013

Des chercheurs ont montré que les personnes âgées qui avaient eu une activité physique régulière modérée avaient de meilleures chances de bien vieillir.


PARIS - Même entamée tardivement par des seniors, une activité physique régulière multiplierait par trois leurs chances de mener «une vieillesse en bonne santé», selon une étude parue mardi.

En étudiant pendant huit ans un échantillon de 3 500 personnes dont l'âge moyen était de 64 ans, des chercheurs britanniques ont montré que ceux qui avaient eu une activité physique régulière modérée ou vigoureuse avaient sept fois plus de chances de bien vieillir que les personnes inactives.

Les chances étaient encore trois fois supérieures chez les 10% d'anciens inactifs ayant repris une activité physique entre 2002 et 2010, selon l'étude publiée dans la revue British Journal of Sports Medicine, qui fait partie du groupe du British Medical journal (BMJ).

À la fin de la période étudiée, une personne sur cinq était considérée comme en «bonne santé, tandis que 4 sur 10 avaient développé une pathologie chronique, un sur cinq souffrait d'une dépression ou d'un déficit cognitif et un tiers d'une incapacité au moins partielle».

Pour arriver à leurs résultats, les chercheurs dirigés par le Dr Mark Hamer, un épidémiologiste de l'University College de Londres, ont tenu compte des principaux autres facteurs susceptibles d'avoir un effet sur le vieillissement comme le tabagisme, la consommation d'alcool, le statut marital ou les ressources financières.

Alors qu'il n'existe pas de consensus sur le sujet, ils ont estimé que le «vieillissement en bonne santé» pouvait être défini par le fait de ne pas avoir de maladie chronique, ni de déficit cognitif majeur ou de limitation importante de ses capacités physiques et d'être en bonne santé mentale.

«Cette étude, concluent-ils, soutient les politiques de santé publique visant à inciter les seniors à avoir une activité physique, même à un âge déjà avancé».

RD


vendredi 8 novembre 2013

Se renseigner sur le régime d'un diabétique


 


On estime à 930 000 le nombre de personnes prédiabétiques et diabétiques au Québec. La prévalence croit, parallèlement au poids des Québécois qui ne cesse d'augmenter. Pour mieux gérer sa glycémie et éviter les complications à long terme, rien de tel que des astuces gagnantes qui ont fait leur preuve. 

Cap sur 7 d'entre elles :

  1. ÉVITEZ LES EXCÈS DE SUCRE
  2. PRIVILÉGIEZ LES GLUCIDES DONT L'INDICE GLYCÉMIQUE EST FAIBLE
  3. SURVEILLEZ VOTRE CONSOMMATION D'ALCOOL
  4. MANGEZ RÉGULIÈREMENT, SANS EXCÈS
  5. OPTEZ POUR DES BONS GRAS
  6. PRATIQUEZ RÉGULIÈREMENT DE L'ACTIVITÉ PHYSIQUE
  7. CHOISISSEZ DES ALIMENTS RICHES EN FIBRES

Dans cette brève liste ressortent trois (3) éléments majeurs :

L'ALIMENTATION, L'EXERCICE PHYSIQUE et LA PERTE DE POIDS


Le régime diabétique :

Le contrôle et la surveillance de l'alimentation sont fondamentaux pour un diabétique. L'alimentation représente un véritable traitement, au même titre que l'activité physique et les médicaments. La surveillance de l'alimentation permet d'éviter des modifications importantes de la glycémie et de prévenir l'apparition des complications du diabète (cardio-vasculaires, rénales, ophtalmiques ...). L'alimentation conseillée aux diabétiques est identique à celle recommandée à la majorité des personnes.

Alimentation d'un diabétique
  • Ne pas faire de régime sévère
  • Pouvoir manger de tout
  • Avoir une alimentation variée et équilibrée
  • Manger en quantité raisonnable
  • Ne pas comptabiliser obsessionnellement les calories consommées
  • Prendre l'avis d'un nutritionniste ou un diététicien, avec l'accord de son diabétologue
  • Eviter la consommation isolée d'aliment riche en sucre
  • Respecter à chaque repas la proportion des différentes catégories d'aliments indispensables :
  • 40 à 50 % de glucides
  • 15 % de protéines
  • 30 à 45 % de lipides
  • Ne jamais consommer de morceau de sucre sauf lorsqu'une situation exceptionnelle le nécessite (hypoglycémie par exemple)
  • Respecter les quantités totales de glucides autorisés
  • Contrôler son poids : chez les patients diabétiques de type II, une perte de poids, quel qu'elle soit, améliore la glycémie
  • Rythme des repas : le fractionnement des repas est indispensable pour maintenir un bon équilibre de la glycémie
  • Effectuer 3 repas principaux ainsi qu'une ou deux collations
  • Prendre ses repas régulièrement
  • Ne pas sauter de repas
  • Manger des légumes et fruits à tous les repas
  • Consommer des féculents à chaque repas, celui du midi et du soir
  • Associer légumes et féculents
  • Eviter les produits riches en sucre
  • Préférer les viandes maigres
  • Manger du poisson au moins 2 ou 3 fois par semaine
  • Consommer des féculents en les répartissant sur la journée pour que l'apport en glucides corresponde aux besoins de l'organisme et à votre activité physique
  • Varier les aliments
  • Faire un vrai petit déjeuner
  • Boire de l'eau en quantité suffisante
  • Eviter les boissons sucrées , grandes pourvoyeuses de sucre
  • Diminuer la consommation de plats cuisinés

Sport et diabète

 Pratiquer une activité sportive permet d'avoir une bonne condition physique, de s'épanouir psychologiquement mais également de prévenir les maladies cardio-vasculaires, l'hypertension artérielle, l'apparition du cancer, de maitriser son stress, de maintenir un poids de forme ou de permettre de ne pas reprendre des kilos après un régime ...
  • Le sport a également une action préventive et curative du diabète en raison de son effet hypoglycémiant : le dosage de la glycémie avant le début d'un sport et 1 à 2 heures après un effort de 30 minutes environ, met en évidence une baisse significative de la glycémie.
  • Pratiquer une activité physique représente un véritable traitement d'un diabète de type II, aussi important que les règles diététiques et les médicaments
  • Pratiquer une activité physique régulière est fondamental dans le traitement du diabète.
  • Gary Hall, sportif américain de haut niveau, atteint d'un diabète a gagné plusieurs médailles aux JO de Sydney en 2000.

POUR UNE INFORMATION PLUS DÉTAILLÉE, VOIR LE SITE SANTÉ-MÉDECINE.NET


 RD

Regard sur la vieillesse


 Harold Gagné
LAISSEZ-NOUS VIEILLIR! | livres: HAROLD GAGNE | ISBN: 9782764807910

(Article de Marie-France Bornais, Journal de Québec, 8 nov. 2013)

À travers des témoignages de personnes connues et moins connues, dont Jean Béliveau, Janette Bertrand, Lise Payette et Yvon Deschamps, le journaliste Harold Gagné pose un regard lucide sur la vieillesse dans son troisième livre, « Laissez-nous vieillir!, Libre Expression, 264 pages »
 Adresse pour l'obtenir : Librairie PANTOUTE

LAISSEZ-NOUS VIEILLIR!



Avec respect et intelligence, il parle de la maladie, de la dégénérescence du corps et de l'esprit. Il évoque tout ce que représente la vieillesse: la retraite, l'isolement, l'amour, le déchirement, les surprises.

«Je fais beaucoup de reportages sur les personnes âgées. À la télévision, c'est très court, et je trouvais important de creuser un peu plus à fond», commente l'auteur en entrevue téléphonique.

«Je voyais tellement de choses dont je ne pouvais parler que j'ai décidé de le faire. Je raconte aussi au début du livre que ma grand-mère est morte très jeune d'un cancer - à 63 ans - et dans ce temps-là, il n'y avait pas beaucoup de soins palliatifs et ça m'avait beaucoup marqué.»

Préoccupé

Il a rencontré Jean Béliveau, qui lui a parlé de la façon dont il vieillit. «Quand tu es un athlète professionnel et que tu as été un des meilleurs joueurs de hockey au monde, puis que tu te retrouves à 81 ans et que tu as eu des AVC, des maladies cardiaques, tu te sens faiblir. J'ai partagé son regard sur la vieillesse. Comment on peut s'imaginer à cet âge.»

Harold Gagné est particulièrement préoccupé par le vieillissement de la population. «Seulement 4 % des gens demeurent dans les centres d'hébergement, mais je couvre tellement de drames qui se passent dans des centres d'hébergement - j'en raconte deux qui ont fait les manchettes au Québec - et je pense qu'il y en a trop. Si ça arrivait à des êtres démunis comme des enfants, on n'accepterait pas ça. Pourquoi l'accepterait-on sur des personnes âgées?»

Valeurs

Le journaliste constate que beaucoup de gens s'occupent bien des personnes âgées et les respectent, mais qu'il y en a d'autres qui les ont carrément laissé tomber.

«C'est ce que raconte Janette Bertrand et c'est ce que racontent d'autres personnes. On devrait, en tant que société, se pencher sur nos valeurs. On vénère beaucoup la jeunesse, mais on devrait s'occuper beaucoup plus des personnes âgées parce que dans 10 ans, elles vont être majoritaires dans la société. Elles vont avoir le pouvoir et les jeunes qui vont suivre vont devoir s'en occuper.»

RD

Place aux grands-parents



Auteure de l'article  : Nathalie Parent, psychologue

Cette professionnelle, écrivaine, chargée de cours et conférencière, a écrit plusiers articles et livres, incluant : « La famille et les parents d'aujourd'hui », « La communication interpersonnelle au travail » et « Pour grands-parents, seulement! ». (Journal de Québec, collaboration spéciale, 6 nov. 2013.)

Une petite fille de 10 ans parle au téléphone à sa grand-maman qui lui demande comment ça se passe pour elle à l'école.

La petite lui répond : « Tu sais, grand-maman, moi j'ai de la difficulté. Je ne suis pas comme mon frère et je dois travailler très fort pour réussir. Je stresse pour mon prochain examen de math, car ce n'est pas ma force. »

La grand-maman l'écoute attentivement, puis l'encourage.  Quelques jours plus tard, la petite reçoit une carte par la poste dans laquelle il était écrit : « Lâche pas ma cocotte, tu es capable et je t'envoie toute mon énergie pour tes examens, dont celui de math. Je sais que tu es capable et tes efforts seront récompensés!! Ta mamie qui t'aime de tout son coeur. XXX. »

La petite, toute fière va affronter ses craintes aveec courage, car elle ne sera pas seule, elle sentira la présence et l'encouragement d'une personne importante pour elle.

Les grands-parents ont tout un rôle à jouer auprès de leurs petits-enfants, une place très différente de celle des parents. Dans la situation précédente, si le geste avait été fait par les parents, il n'aurait pas eu le même impact auprès de l'enfant.

La vie moderne, avec son rythme et ses exigences, impose aux parents certaines contraintes qui font en sorte que les grands-parents peuvent être de précieux partenaires dans la dynamique familiale.

DES GRANDS-PARENTS EN BONNE SANTÉ

De plus, statistiquement parlant, on sait que les « papis » et les « mamies » d'aujourd'hui sont en bien meilleure santé que ceux de la génération précédente. Ils peuvent donc être présents bien longtemps. Raison de plus pour trouver la complémentarité plutôt que la compétition entre parents et grands-parents auprès des petits.

Les grands-parents ne jouent plus tout à fait le rôle de maman ou de papa et doivent renoncer aux privilèges de ce rôle pour accéder à celui de grand-parent. Ils peuvent d'une part, aider leur enfant à développer leur confiance en soi dans leurs compétences parentales et, d'autre part, ils peuvent créer et tisser avec leurs petits-enfants des liens de confiance qui évolueront au fil de la vie.

Plus dégagés des contraintes, des règles et de l'éducation, les grands-parents peuvent amoindrir les effets du stress et des exigences de performances. Les enfants ont besoin plus que jamais de sentir qu'ils appartiennent à une lignée, à une histoire familiale... alors place aux grands-parents.

RD