Vivre la vie d'un Senior

mercredi 29 mai 2013

Les cinq plus grands regrets en fin de vie




Article d'Yvon Dallaire, psychologue, intitulé « Le livre de la vie », Journal de Québec, 5 mai 2013

Chaque humain qui naît reçoit un livre de la vie contenant autant de pages blanches que de jours que vivra cette personne. Les premiers chapitres de ce livre n'ont évidemment pas été écrits par l'enfant, mais plutôt par ses parents et son entourage. Cela s'appelle l'Éducation.

Une fois que cet enfant devenu adulte s'est éloigné de ses parents, il a souvent pris la plume des mains de ses parents pour continuer à remplir son livre de la vie selon le style littéraire parental. Cela peut le rendre heureux ou malheureux dépendant de la qualité de l'éducation. Mais pour être véritablement heureux, l'adulte doit trouver son propre style littéraire.

Pour ce faire, certaines approches thérapeutiques fouillent les pages déjà écrites pour essayer de comprendre pourquoi cet adulte agit ainsi. Mais comme il est impossible d'effacer les pages déjà écrites, cette fouille risque de s'éterniser.

L'analyse du passé peut permettre de comprendre le style littéraire parental, mais risque d'entretenir ce style ou de stimuler un style réactif plutôt que proactif.

Peu importe le contenu des chapitres déjà écrits, il faut se rappeler que toutes les pages du livre de la vie qui restent à écrire sont encore toutes blanches. On peut donc en tout temps et immédiatement, en changer le style. On peut troquer la plume parentale pour une plume personnalisée.

CINQ REGRETS

Cette réflexion sur le livre de la vie m'est venue en lisant le compte rendu du livre de Bronnie Ware « Inspiration and Chaï (inspirationandchai.com). Cette infirmière en soins palliatifs a colligé le cinq plus grands regrets de nombreuses personnes en fin de vie.

Le plus important de ces regrets : ne pas avoir eu le courage de vivre en fonction de leurs attentes personnelles plutôt que selon les attentes des autres. Beaucoup de mourants réalisent qu'ils n'ont pas réalisé leurs rêves, qu'ils ont écrit livre de la vie selon les autres.

Le deuxième regret est d'avoir tant travaillé et d'avoir ainsi passé à côté de leur vie de famille, de ne pas avoir vu leurs enfants grandir, de ne pas avoir été assez présent à leur partenaire. Ce regret est surtout exprimé par les hommes. Or, le premier critère du bonheur authentique réside dans la chaleur des relations intimes (partenaire, parents, enfants).

Un troisième regret tourne autour de l'expression des sentiments. Ceux et celles qui n'ont pas eu le courage d'exprimer leurs vrais sentiments l'ont fait de peur d'être rejetés. Ils ont ainsi accumulé amertume et ressentiment envers les autres. « Cessez d'être gentils, soyez vrai ! », dit Thomas d'Asembourg. Moi, je vous dis : « Soyez de vrais gentils ! » puisque l'expression de la gratitude constitue un autre facteur important du bonheur.

De ne pas être resté en contact avec de vieux amis ou de ne pas leur avoir accordé tout le temps qu'ils auraient pu constituent un quatrième regret important. Il est nécessaire d'assurer son confort physique mais au seuil de la mort, l'argent et les biens matériels n'ont plus vraiment d'importance à côté de la présence des gens que l'on a et qui nous ont aimés.

Le dernier regret exprimé en fin de vie par les gens  qui n'ont pas écrit leur livre de la vie selon leur style personnel est de ne pas avoir choisi d'être plus heureux. La peur du changement et le besoins de sécurité font en sorte que l'on reste coincé dans des routines insatisfaisantes. On peut pourtant choisir d'être heureux, mais pour cela, il faut sortir des sentiers battue. Il faut oser.

Le couple est un endroit idéal pour s'entrainer à ne pas avoir de regrets.

RD

mercredi 22 mai 2013

Vivez en santé et vivez heureux.


 

Texte de Jean-Marc Brunet

Jean-Marc Brunet (né en 1940 à Montréal) est un homme d'affaires, essayiste, communicateur et naturopathe québécois.

Comment rester jeune longtemps

On peut vieillir relativement tôt, tout comme on peut rester jeune longtemps. L'âge chronologique ne correspond pas nécessairement à l'âge physiologique.

D'abord, précisons que l'hérédité joue un rôle certain dans la longévité. Celui qui naît avec un bon bagage héréditaire a davantage de chances de vivre vieux que celui qui vient au monde avec certaines déficiences. Ce fait est indéniable et rien ni personne ne peut le changer.

L'autre élément déterminant est le mode de vie de chacun. Celui qui vit de façon à fournir à son organisme l'ensemble des conditions nécessaires à la santé met toutes les chances de son côté. La qualité du mode de vie exerce une influence capitale sur la longévité.

Lorsqu'on parle de mode de vie, bien des gens oublient qu'il s'agit là de l'ensemble des gestes que nous faisons et des influences qui nous atteignent. Le mode de vie concerne donc tout ce qui nous touche, directement ou indirectement. Notre façon de nous alimenter, de travailler, de nous reposer, de penser, de nous divertir, etc, sont autant de situations qui influent sur notre longévité.

La dégénérescence par la sédentarité

Il va sans dire qu'une alimentation saine, l'oxygénation au grand air, le repos complet et réparateur, l'ensoleillement, la propreté, la pensée positive doivent tous être pratiques correctement pour nous permettre de vivre longtemps, en pleine possession de toutes nos facultés. Il existe un autre facteur, peut-être plus déterminant encore : l'activité sous toutes ses formes.

Rien ne fait vieillir davantage que de négliger de solliciter fortement l'une ou l'autre de ses fonctions. Par exemple, celui qui ne sollicite à peu près jamais son intelligence vieillira rapidement sur ce plan. À un âge relativement jeune, ses capacités intellectuelles s'atrophieront et il deviendra vite très vieux intellectuellement. Par contre, celui qui utilise à fond ses facultés intellectuelles pratique la gymnastique mentale nécessaire pour entretenir son esprit en état d'éveil. Même s'il vieillit physiquement, son esprit restera jeune. Les exemples ne manquent pas  parmi les intellectuels pour justifier cette théorie.

La nécessité de l'activité corporelle

Sur le plan essentiellement physique, il en va de même. Celui qui sollicite suffisamment son système ostéo-musculaire et son système nerveux évite tout vieillissement prématuré.

Pourquoi faudrait-il cesser de courir, de sauter, de grimper, de nager dès qu'on quitte l'enfance ? C'est là le plus sûr moyen de dégénérer rapidement. Pour rester jeune longtemps, il faut agir à la façon des jeunes, en y appliquant toutefois la prudence nécessaire au fur et à mesure qu'on vieillit. Entretenons en nous la jeunesse en utilisant à fond toutes nos possibilités.

RD

vendredi 3 mai 2013

VISITEZ LE SITE « Le vieil âge et le rire »
à l'adresse suivante :

http://www.levieilageetlerire.com/

« C’est le rire du vieillard qui exprime la plus grande sagesse ».

Inspiré par cet axiome zen, le réalisateur Fernand Dansereau est parti à la recherche de réponses – l’humour facilite-t-il le passage vers le grand âge? La spiritualité est-elle d’un certain secours face à sa propre finitude?  Vieillir veut-il nécessairement dire devenir sage? Est-ce possible, vieillir serein et heureux?

Au fil d’une série d'entrevues et de rencontres, le cinéaste a tissé une réflexion riche et nuancée qui a donné naissance au long-métrage Le vieil âge et le rire.  Mais la nature même du travail de documentariste l’ayant obligée à faire des choix, beaucoup de témoignages ont dû être raccourcis, coupés… et parfois, carrément abandonnés.

Le web nous permet de vous donner accès à ces témoignages, et nous sommes très heureux de vous proposer ici plus de trois heures de matériel qui vous permettra de pousser plus loin les réflexions amorcées par le film.  Naviguez par intervenant ou par thème pour découvrir des listes de vidéos associées.

Bonne visite!
* * * *
Rejoignez-nous sur Facebook pour discuter avec les artisans du film et rester informé des dernières nouvelles : www.facebook/LeVieilAgeEtLeRire
 
Le vieil âge et le rire et son compagnon web sont des productions de Les Films Outsiders.

RD